Hello tout le monde!

Bon voilà un petit OS qui a pris forme dans mon esprit en contrôle d'histoire (j'saiiis c'paaas bienn!) ^^ mais l'inspiration ne se commande pas comme on dit ;)
Bon comme cette Os est partie d'une photo et d'une discussion avec Gillesinlove je pense que ce n'est que justice de lui dédier cet OS!
Énorme merci également a Madoka de m'avoir fait part de ses impressions et raconté des souvenirs qui m'ont mis les larmes aux yeux, snif ^^
Je vous aime, tous les deux!

ATTENTION GUIMAUVE A 200 % ^^ (ça m'apprendra a côtoyer le roi des bisounours moi...!)
C'est assez différent de ce que j'écris d'habitude, j'espère avoir vos avis finaux :D


Je suis là, à côté de toi. Il est 3h45 du matin, on est le 17 Juillet. Ta main serre la mienne, mes phalanges sont douloureuses et le sang ne circule plus dans mes doigts, mais je n'ai d'yeux que pour toi. Je ne ressens pas la douleur que tu m'infliges, car je ne suis que spectateur de la tienne, bien plus grande. Mon cœur bat à 100 a l'heure, je sens le sang frapper mes tempes, ma tête est douloureuse, mes yeux humides et j'ai le tournis. Trop d'émotions d'un coup, c'est trop. La joie, car nous sommes là tous les deux, après des années de flirt et de rêves de cet instant. Nous sommes ici comme a la dernière étape d'un parcours semé d'embûches et d'obstacles, la dernière ligne droite. Nous n'avons pas le droit de flancher maintenant. On ne peut plus faire machine arrière et c'est le tournant décisif de notre existence. Mais il y a aussi la peur qui m'habite. Non pas la peur d'avoir fait le mauvais choix, non, car je sais que nous avions tous les deux désiré ce chemin. Mais la peur de ne pas arriver a assumer ce choix. Je suis déjà passé par là avant, mais cette fois c'est différent. Différent car j'ai changé, mûri diraient certain(e)s, pris d'autres décisions. J'ai terriblement peur, oui, une putain de trouille. Je suis un trouillard, tu me le fais souvent remarquer. Et bien je crois que tu as raison.. Mais j'assumerais a jamais cet acte, quoi qu'il se passe après. Et la peur qui m'habite disparaîtra, je le sais.

Perdu dans mes pensées je n'ai même pas remarqué que tu appelles doucement mon nom. Je relève les yeux vers toi, et tu me fais un petit sourire, auquel je répond. Je vois que ton visage se tord de douleur quelques secondes plus tard, et tu étouffes un gémissement dans ma chemise, tournant la tête pour le faire taire contre mon torse. Je suis à côté de toi, debout contre le lit, tandis que tu es couchée sur les draps blancs et fins. Il n'y a personne près de nous, nous sommes seuls dans la salle.
Je te regarde tandis que tu reprends ta respiration. Ton front est couvert de sueur, pas la même sueur que lorsque l'on fait l'amour passionnément sous nos draps, mais une sueur qui trahit l'effort et la douleur que tu tentes de masquer a cet instant. Je pose ma main fraiche sur ton visage et tu soupires de contentement. Je repousse les petites mèches brunes qui collent a ta peau, les glissant délicatement derrière ton oreille, et me penche pour embrasser ton front. Ta peau est salée, brûlante, ton souffle est erratique, quand je me redresse tes yeux plongent dans les miens et mon cœur se serre. Dans tes yeux je vois ta supplication, tu me demandes de t'aider, de prendre une part de cette douleur qui te traverse, tu as peur je le vois. Tu as peur plus que j'ai peur, et je me sens égoïste a cet instant. Je ne peux rien faire pour t'aider, et ça me met en colère. Pourquoi est-ce que je ne peux rien faire ? Nous avons décidé de cet acte tous les deux pourtant tu es la seule a souffrir à cet instant. On ne peut pas de donner d'anti douleurs pour le moment, il faut attendre. Attendre, les médecins n'ont que ce mot à la bouche ? ils ne voient donc pas que tu souffres ? J'essayes de me maîtriser devant ton incompréhension, soufflant un bon coup, et je te souris une nouvelle fois. Tu as besoin de moi, je dois être fort pour nous deux.
Si tu savais comme tu es belle a cet instant ! Tu es magnifique, quotidiennement bien sûr, mais a cet instant je te trouve renversante. Lors de nos journées de boulot, tu es la fraîcheur incarnée, tes longs cheveux soyeux qui tombent gracieusement sur tes épaules, tes yeux émeraude qui me font tant d'effet, ton corps de déesse, ta bouche si attirante. J'aime aussi te regarder dormir, car tu es sereine, paisible. Tu ne peux te camoufler pendant ton sommeil et je peux voir tes craintes, tes doutes et tes peurs derrière tes paupières clauses tandis que tu t'efforces de les cacher pendant la journée. Au réveil, parce que les yeux encore gonflés de sommeil, les cheveux désordonnés étalés sur l'oreiller j'ai l'impression d'admirer un ange tombé du ciel. Lorsque l'on fait l'amour, ta beauté n'a d'égale. Tes yeux assombris par le désir, ta bouche entrouverte qui laisse échapper des sons merveilleux, ton corps humide collant le mien, ondulant sous moi. Mais ta beauté à cet instant reste gravée dans mon esprit. C'est un moment unique pour nous deux, bien sûr, mais te voir ainsi, couchée sur le lit, les cheveux humides et le visage tiré, je te trouve magnifique. Magnifique, a donner la vie a notre enfant. Un petit être qui a grandi en toi, crée de nos amours, de nos nuits d'amour fiévreuses ou bestiales, de ce partenariat que tu as tant refusé au début. Qui eut cru qu'un jour on en serait là ? Pas nous deux, en tout cas.

Tu pousses un cri aigu qui me ramène sur terre. Je sens ta main serrer la mienne, et ton visage se tord. Un médecin entre tranquillement dans la pièce, mettant des gants en plastique, et cheminant lentement jusqu'à nous. Tu grinces des dents, et je plonge mes yeux dans les tiens. J'y vois la même rage contre ce médecin qui prend son temps alors que tu souffres. Dieu, j'aimerais tellement pouvoir te soulager un temps soit peu. Il s'assoit enfin devant toi et t'examine, ma respiration se bloque dans l'attente de son verdict. Est-ce maintenant que notre vie a tous les deux va basculer ? il se redresse, satisfait, et appelle deux sages femmes. Une seule phrase est prononcée, « Le col est dilaté, vous allez commencer a pousser ». je me crispe et sens ta main moite trembler légèrement dans la mienne. Avec douceur, je remet une énième mèche derrière ton oreille et te murmure que je t'aime, yeux dans les yeux. Je veux que tu saches que je suis là. Always, Kate, always. Voilà ce que mes yeux te murmurent, et tu semble le comprendre tandis que je te vois inspirer un grand coup, attendant les instructions du médecin. Ta main continue de serrer la mienne, tremblante et moite. Sous les directives du médecin, tu pousses une première fois. Un cri rauque et étouffé sort de ta gorge et tu enfonces ta tête dans les oreillers. Je porte nos mains liées a mes lèvres et les embrasse, murmurant contre ta peau que je t'aime et que tu es magnifique, que je suis tellement fier de toi à cet instant. Je sens que tu trembles, je vois que tu as mal, je suis tellement désemparé. Je ne me suis jamais senti aussi impuissant qu'à cet instant, lors de la naissance de notre enfant. Tu émets un petit grognement quand le médecin te demande de pousser une nouvelle fois, et je sens que tu commences a perdre patience. Je m'y attendais, la douleur fait souvent perdre raison, mais je m'attendais plutôt à être la cible de tes insultes non ce pauvre médecin qui ne fait que son travail. Tu pestes contre lui, mais il reste de marbre, ce qui t'énerve encore plus. Je ne sais si je devrais rire devant la situation ou rester perplexe comme je le suis.

_ Allez Mlle Beckett, un petit effort. Je vois la tête, murmure doucement le médecin.

Cette fois-ci tu ne réponds pas, te contentant de fermer les yeux, les larmes menaçant de couler sur tes joues.

_ Je n'y arriverait pas…

Tu as murmuré ça si doucement que je ne suis pas sûr d'avoir entendu. Je m'assois sur le lit, me mettant entre le dossier relevé du lit et ton dos, posant ta tête contre mon torse. D'ici je prend ta main libre et la serre dans la mienne, elle est froide et tremblante. Je me penche pour embrasser tes cheveux, et te murmure à l'oreille que je t'aime. tu secoues la tête, nie, et finit par répéter plus fort cette fois-ci que tu n'y arriveras pas.

_ Katie… ma Katie, tu vas y arriver. Je souffle doucement mes paroles en caressant le dos de ta main de mon pouce. Tu vas y arriver ma chérie, tu es formidable. Regarde où tu en es, c'est bientôt fini, tu es merveilleuse.

Je te sens trembler contre moi et des larmes dévalent silencieusement tes joues. Je les essuie, lâchant temporairement ta main qui aussitôt recherche la mienne, entrelaçant nos doigts.

_ Je ne peux pas, Rick… j'ai tellement peur, si tu savais !

Je sais que cette confession est intime pour toi, toi qui n'aime pas dévoiler tes craintes et faiblesses, tu es réellement terrifiée à cet instant au point de me confier ta peur.

_ Mais si, ma puce, tu vas y arriver. Tu vas y arriver ma KB. Je t'aime….

Déposant un nouveau baiser dans tes cheveux je pense au sale quart d'heure que je vais passer, plus tard, quand tu te souviendras que je t'ai appelé ma puce et ma chérie dans la même journée, alors que je sais pertinemment que tu détestes tout ces 'surnoms débiles'.

_ Rick…

Ton souffle est plus faible encore que la première fois, et quand le médecin te demande de pousser une nouvelle fois, je serre fort nos mains liées et les ramène contre ton cœur, qui bat a une vitesse folle. Je te sens te tendre contre moi, et avec un gémissement étouffé tu pousses jusqu'à ce que dans la salle, un cri retentisse.
Aussitôt, mon cœur arrête de battre, mon sang quitte mes veines. Je loue le ciel d'être assis a cet instant car je serais tombé a genoux, mes jambes sont en coton. Je ne peux détacher mon regard de ce petit être qui hurle dans les bras du médecin, gesticulant dans tous les sens. Le médecin le pose sur ta poitrine avec un sourire attendri et nous déclare que c'est une petite fille. Je n'arrive plus a refermer la bouche tellement les émotions sont vives, mes yeux rivés sur ce petit corps. C'est minuscule, c'est tellement beau.. je me rends compte que je pleure au moment ou des larmes tombent sur ton front, tu relèves les yeux vers moi et je vois que toi aussi, tu pleures. Tu me regardes avec adoration, et je vois dans tes yeux la même question : est-ce nous ? est-ce nous qui avons crée une petite chose aussi parfaite ? Tu trembles comme une feuille contre moi, tu as des cernes et tu tombes de fatigue, cependant tu serres notre bébé contre toi, comme si ta vie en dépendait. Le médecin s'approche avec des ciseaux, et c'est que lorsqu'il me touche l'épaule que je me rends compte que nous ne sommes pas seuls dans la pièce. Il me tend les ciseaux en me demandant de couper le cordon, et d'un regard tu approuves. Avec émotion, je coupe le fil qui relie les deux êtres que j'aime le plus sur cette Terre l'un a l'autre, et je me lève pour pouvoir te voir, toi, tenir notre bébé contre toi après l'avoir mis au monde. J'ai du mal a tenir debout, et quand je vous regarde tous les deux, je ne peux m'empêcher de pleurer un peu plus. Tu es si belle, Kate. Ton visage a cet instant, rayonnant et heureux malgré l'épuisement, restera gravé a jamais dans ma mémoire. Et notre bébé, contre ton cœur, qui a arrêté de pleurer et se contente de gesticuler. Je n'ai pas la force de prendre une photo, je ne peux faire autre chose que te regarder, vous regarder. Tu attrapes sa petite menotte dans ta main, la caressant, tout en murmurant des mots doux à son oreille, la couvrant d'amour, d'amour maternel que j'ai tant rêvé te voir donner a un de nos enfants un jour. Et mon vœu le plus cher vient de s'exaucer. Tu ne peux pas savoir comme je suis heureux.

Mais les sages femmes brisent cette petite bulle de tendresse en s'approchant, pour récupérer notre fille. Je vois que tu paniques, aussitôt je prends ta main, te rassurant. Les sages femmes vont la laver, la sécher et nous la ramener. Les quelques minutes me semblent des heures, cependant nous ne nous quittons pas du regard. Je me penche, pour te voler un baiser, le premier depuis des heures. Ta bouche est sèche, et je ne fais que t'effleurer, a ton grand regret. Quand je me redresse, je te murmure que je t'aime, que je suis fier de toi, et tes yeux se remplissent de larme une nouvelle fois. Tu me souffle que tu es heureuse, mon cœur s'accélère. Une petite lueur dans tes yeux s'est allumée dès qu'on a posé notre fille sur ta poitrine, et je vois avec émerveillement ce que j'ai toujours voulu voir en toi. Un bonheur pur et simple. Tu sembles revivre, comme si le poids de ton passé avait disparu. Tu n'as pas oublié ta mère, non, tu en est simplement devenu une.
Et puis les sages femmes reviennent, avec notre petite fille lavée, enveloppée dans un drap blanc. Je me lève pour la prendre, et je contemples ce petit visage parfait. C'est si petit, si fragile. Un de ses bras sort de la couverture, et ses minuscules petits doigts se plient et se déplient dans le vide, comme s'ils cherchaient quelque chose à attraper. Sa petite bouche s'ouvre et se referme, je suis fasciné par ses minuscules lèvres roses. Bordel, est-ce que c'est possible de faire quelque chose d'aussi beau ?
je relève les yeux vers toi, et vois que tu me regardes avec adoration. La petite bouille qui ressort des couvertures se met a gémir, et je m'empresse de te la passer pour que tu la nourrisse. Je me remet à ma position initiale, contre ton dos, et regarde la sage femme t'aider a donner le sein correctement. Elle se retire alors, et je contemple une des choses les plus merveilleuses qu'il m'ait été donné de voir. Penché au dessus de ton épaule, je regarde notre petite fille téter, yeux fermés, ses petites lèvres suçotant avec un léger bruit. Je sens mon cœur fondre, il bat la chamade et je sens le tien qui bat au même rythme que le mien. Je ne peux m'empêcher de tendre la main, pour prendre la petite main qui s'agite dans le vide. Ses petits doigts se referment sur mon auriculaire, et je me met à sourire comme un fou.

Je pensais que mon niveau de bonheur était a son maximum, jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux. Comme quelques minutes auparavant, mon cœur cesse de battre une seconde fois. Elle te ressemble tellement, Kate ! C'est ton visage, en plus petit, et avec de magnifiques yeux bleu. Tout en buvant, elle me contemple de ses yeux mi clos. Son regard reste vrillé dans le mien, tandis qu'elle serre mon doigt dans sa petite menotte. Sa peau est douce, tu caresses sa petite joue en souriant, tout en la tenant serrée contre toi. Je ne veux pas que cet instant merveilleux se termine, mais pourtant, elle finit par arrêter de téter et gémir. Comme si tu avais fait ça toute ta vie, tu la redresses, et la prend contre toi.

Je suis tellement heureux, si tu savais…


Et voilà!
Alors vous en pensez quoi? ^^
Surpris je suppose, pas du tout mon genre de faire dans le guimauve a ce point lol!

Donnez moi vos avis, s'il vous plaît le bouton Review vous appelle ^^
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gros bisous a tous, Joyeuses fêtes si je ne poste pas entre temps !

XOXO