Heya Minna !
Voici une toute nouvelle histoire fraîchement sortie du four ! Et vous remarquerez que, pour une fois, c'est du solo, pas de collaboration avec qui que ce soit !
Vu que j'ai arrêté Mtvv pour le moment en attendant d'avoir l'inspiration à nouveau, et que me concentrer uniquement sur le Sablier me tente un peu moins, j'ai décidé de poster le premier chapitre, et sans la correction de la magnifique Oriane Wyllt, ma super bêta ! (Pitié, pose ton flingue !)
Donc ici, on est dans un UA, un univers alternatif, mais les personnages de One Piece sont présents, et pour ceux qui sont familiers avec mes écrit, une personne que vous connaissez bien, maintenant, est de la partie ! \o/
Comme pour tout, il n'y aura pas de rythme à cette histoire, j'espère néanmoins qu'elle vous plaira !
Je vous souhaite une bonne lecture !
PS : Je précise que seul mes OCs et le scénario m'appartiennent, One Piece appartient au génialissime Eiichiro Oda, je ne touche pas d'argent pour mes écrits !
Comme tous les soirs depuis maintenant un moment, le jeune Trafalgar Law âgé de 21 ans faisait le tour du quartier, ordre de son père. Visiter tous les bars en leur possession ne lui poserait pas plus de problème que ça s'il ne neigeait pas autant pour une fin du mois de janvier, et s'il pouvait se permettre de boire un coup, mais si son boss et père adoptif venait à l'apprendre, il serait bon pour un nouveau sermon, et rien que cette idée le faisait chier.
Depuis longtemps il savait qu'il finirait à la tête de leur petite organisation, et dorénavant, ça ne saurait tarder. C'était ce qu'on lui avait enseigné depuis ses 10 ans, il avait été élevé dans ce sens, et même s'il se sentait prêt à prendre la relève du vieux, quelque part il continuait de douter.
Comme tous les soirs, tout se passa sans encombres, on se montrait respectueux devant lui, pour ne pas changer, il livrait leurs clients les plus importants, vérifiait que tout allait bien, qu'il n'y avait rien de louche, parfois il interrogeait le personnel des établissements, puis il repartait pour passer au suivant.
Quand il passa dans le bar qu'il gardait toujours pour la fin, loin d'être le plus populaire, mais tout de même assez peuplé, celui où il pouvait enfin se permettre un verre avant de rentrer au manoir, il y avait plus de bruit qu'à l'accoutumée...
- Je vous en prie ! Je ferai tout ce que vous pourrez me demander, mais j'ai besoin de ce travail ! suppliait une jeune fille au patron des lieux. Mon frère risque de mourir, c'est la seule famille qu'il me reste ! Pitié !
- Nan gamine, va chercher ailleurs, j'ai pas besoin d'engager d'enfant à peine sortie du berceau. réfuta l'homme.
La jeune fille brune sembla refouler des larmes, baissant la tête, les yeux cachés par sa frange inégale.
- Je vous en prie... Je ne peux pas payer les frais d'hôpitaux, j'ai besoin d'un travail... tenta-t-elle une dernière fois, relevant ses yeux brillants de larmes à peine contenues.
- Eh, Law, qu'est-ce que t'attends ?
Le jeune homme se détacha enfin du spectacle pitoyable qu'il avait sous les yeux pour regarder son homme de main répondant au nom de Sachi. Enfin, officiellement, c'était son homme de main, mais officieusement, c'était l'un de ses plus proches amis.
- Commande à ma place. Je vais régler ce détail. fit-il en pointant du pouce la fille qui continuait de supplier.
Il s'approcha des deux belligérants alors que le patron commençait à la repousser violemment.
- Je t'ai dis non ! J'engage pas de mineurs, ici !
- Eh ! intervint le jeune homme.
- Ah... Monsieur, je suis désolé de vous offrir un spectacle pareil... s'excusa immédiatement le type.
- Expliquez-moi ce qu'il se passe. Tout de suite.
Le patron se plia à ses ordres sans broncher.
- Cette gamine est arrivée et a commencé à me harceler pour que je lui donne un travail quelconque, j'ai beau avoir refusé, ça fait des plombes qu'elle me colle en continuant de pleurnicher.
Law posa ses yeux gris orageux sur la jeune fille qui semblait assez intimidée, d'un seul coup, fuyant son regard.
- Et toi, pourquoi est-ce que tu insistes autant ? Tu devrais savoir à qui appartient cet établissement, et ce que tu risques à agir comme ça. réprimanda le jeune homme.
Elle sembla encore plus mal à l'aise. Mais pour autant, elle parvint à le surprendre en relevant la tête, le regardant dans les yeux sans ciller.
- Je me fiche de tout ça. déclara-t-elle. Tout ce que je sais, c'est que mon frère est tombé gravement malade, et que je ne peux pas payer les frais d'hôpitaux pour le soigner ! Il risque de mourir, je ne veux pas que ça arrive, il est ma seule famille ! C'est pour ça que j'ai besoin de ce travail... Partout où je vais, on me dit qu'il n'y a pas de place, que je dois aller voir ailleurs... Je vous en prie...
Ses grands yeux violets, semblables à deux améthystes, levés vers lui, le troublèrent un instant. La situation de cette gamine ne lui était pas inconnue, il comprenait même très bien ce qu'elle ressentait. De sa part, ça pouvait sembler étonnant, lui qui avait toujours une attitude froide à l'égard des autres, mais il se sentait peut-être... Compatissant, devant la douleur de cette fille.
C'était peut-être son regard désespéré, son air juvénile dû à ses joues légèrement arrondies, c'était peut-être parce qu'il savait ce que signifiait perdre le dernier être cher qu'il nous reste.
- Je ne comprends même pas pourquoi vous bataillez. soupira-t-il en levant ses yeux froids vers le patron des lieux.
Law poussa un soupir silencieux. Il avait pitié de cette fille, à devoir se battre contre l'autre abruti qui tenait l'établissement.
- Rentre chez toi. lui lança-t-il en se tournant à nouveau vers elle.
- Mais...
- Fais ce que je te dit, vous me prenez la tête avec ces conneries. Reviens ici demain soir, je serai là. De là, on pourra négocier, certains de nos établissements ont besoin de main d'œuvre et j'ai pas envie de me casser le cul plus longtemps à ce sujet.
Il n'afficha rien d'autre qu'un air froid et profondément agacé à la jeune fille qui semblait ne pas en croire ses oreilles. Il avait une réputation à tenir, sinon le respect auquel il avait droit malgré son âge volerait en éclats. Et ça, il ne pouvait pas se le permettre, ce serait foutre en l'air tout ce pourquoi il avait travaillé jusqu'à maintenant.
Elle afficha un léger sourire plein d'espoir et hocha la tête en multipliant les remerciements.
- Rentre chez toi. répéta-t-il.
Elle se tut immédiatement, avant de hocher la tête et de sortir du bar rapidement.
Law laissa le patron retourner à son boulot et alla s'installer au comptoir, comme à son habitude, Sachi et Penguin ayant déjà commandé les boissons habituelles, dont il prit une gorgée, appréciant la sensation de légère brûlure dans sa gorge.
- Alors, c'était qui cette nana ? lui demanda Penguin.
- Juste une fille qui a besoin d'un travail. J'ai dit qu'on y réfléchirait et je la revois demain pour voir si je la fais engager dans un de nos bars ou pas.
- C'est sérieux ou t'essaies juste de te la faire ?
Décidément, ils le connaissaient bien ces deux-là.
- ... Pour cette fois je vais dire que je suis sérieux. répondit-il après un temps de réflexion. Si mon père apprend que j'ai employé quelqu'un avant de me la faire, je suis foutu.
Les deux frères hochèrent la tête, compréhensifs. Pour l'instant, le patron restait Don Quixote Doflamingo, un type redoutable et impitoyable, et malgré sa clémence envers les membres les plus gradés de la Family, ça ne l'empêchait pas de punir son fils adoptif quand il faisait des conneries.
Quand les trois jeunes hommes rentrèrent au manoir du domaine Don Quixote, la première chose que fit Law fut d'aller faire un rapport à son père, seul à seul, sur les événements de la soirée, d'abord pour lui dire qu'il n'y avait toujours rien à signaler, puis il évoqua le sujet de la jeune fille.
- Je lui ai dit que je la retrouverai là-bas demain soir pour voir à peut-être lui trouver un job.
Le grand homme blond avait écouté sans un mot, comme toujours, attendant que le jeune homme en ait terminé. Finalement, il croisa ses longues jambes, appuyant sa joue contre son poing.
- Venant de ta part, je dois avouer que je suis surpris, Law. finit-il par déclarer. Ce n'est pourtant pas ton genre de secourir la veuve et l'orphelin.
- Soyez pas ridicule, père.
- Law, ne cherche pas à me mentir. Qu'est-ce qui t'as fait prendre le parti de cette gamine ?
Et voilà, ce petit détail qui dérangeait le jeune homme par rapport à son père adoptif : il le connaissait suffisamment bien pour savoir qu'il n'aurait jamais réagi comme ça en temps normal.
Law poussa un soupir, vaincu.
- L'une des choses qui m'ont fait accepter, c'est qu'elle cherche juste à pouvoir payer les soins de son frère. J'ai pitié d'elle, parce que je sais ce que c'est que de perdre sa famille. avoua-t-il de mauvaise grâce. Mais il n'y a pas que ça, depuis des plombes que certains de nos bars disent qu'ils auraient besoin de serveurs ou autre, je me suis dit qu'on pouvait juste faire d'une pierre deux coups.
Il croisa les bras et adressa un regard neutre à son père.
- On aura qu'à dire que c'est ma bonne action de l'année.
Doflamingo fut secoué d'un léger rire devant le comportement de son fils adoptif.
- Du moment que tu prends les précautions nécessaires pour assurer tes arrières, je te donne carte blanche. consentit-il une fois calmé.
- Je demanderai une enquête sur elle dès la fin du rendez-vous, quand elle m'aura donné son nom, son âge, tout ce que je peux réussir à glaner dans la conversation. Je verrai quoi faire selon ce que je découvrirai. acquiesça le jeune homme.
- Bien. Tu peux te retirer.
Law salua brièvement l'homme et sortit de la pièce, attendu par ses amis, comme toujours. Quand il fut seul dans ses appartements, il passa à sa salle de bain pour une douche rapide, puis se laissa lourdement tomber sur son lit, pensif.
Le lendemain soir, Law avait fini la tournée de leurs bars, comme toujours, puis il arriva devant le dernier et passa tranquillement la porte.
Scrutant l'endroit du regard, il ne vit pas tout de suite ce qu'il cherchait, jusqu'à ce que son regard se pose dans un coin éloigné, où elle attendait en silence. Quand elle sembla remarquer sa présence, elle se releva d'un bond, l'air hésitante à venir le saluer ou non. Elle n'eut pas à y réfléchir plus longtemps, puisque le jeune homme donna pour consigne à Sachi d'aller lui chercher un verre, avant de s'approcher lui-même de la demoiselle.
- Suis-moi. ordonna-t-il.
Elle hocha la tête sans un mot et il se dirigea vers les quelques salles VIP de l'endroit. Il était possible de les louer, mais puisqu'après tout il était lui-même le patron du patron, il pouvait en occuper une quand il voulait sans rien débourser. Il ne s'embarrassa pas de galanterie ou de bonnes manières, après tout cette fille-là, il ne cherchait pas à l'attirer dans son lit. Law se laissa donc tomber sur le canapé confortable après avoir retiré son long manteau noir et intima d'un geste à la jeune fille de venir s'asseoir. Penguin se plaça à côté de la porte, très professionnel.
Quand elle se fut installée, de manière quand même plus correcte que le jeune homme, il se pencha vers l'avant, appuyant ses coudes sur ses genoux, croisant les doigts pour y poser son menton.
Son regard froid posé sur la jeune fille, il la vit déglutir et en aurait presque sourit s'il n'avait pas autant de self-control.
- Avant toute chose, je veux ton nom, ton prénom et ton âge. déclara-t-il.
- Oui... Nemonai Tamashii, 18 ans. répondit-elle docilement.
- T'as une carte d'identité ? Quoi que ce soit qui puisse me prouver ce que tu avances ?
Elle sembla hésitante, avant de fouiller dans la poche de son propre manteau pour en sortir un portefeuille qui semblait avoir connu des jours meilleurs. Elle en sortit une carte d'identité qu'elle fit glisser sur la table basse jusqu'à lui, juste avant que deux petits coups à la porte ne se fassent entendre, suivi par l'arrivée de Sachi qui ramenait le verre que Law avait demandé.
Le jeune homme remercia son homme de main d'un hochement de tête et prit la carte pour la regarder de plus près. Elle n'avait pas l'air fausse, et il savait y faire avec ce genre de documents, mais...
- La date de validité est dépassée. constata-t-il.
- J'ai pas eu le temps d'aller la refaire... marmonna la jeune fille en se frottant l'arrière de la tête, évitant son regard.
- Ce sera un détail à régler rapidement, c'est pas le genre de choses qui plaisent aux autorités. Si je t'engage et qu'on vient inspecter l'endroit, je risque d'avoir des emmerdes.
- J'irai dès demain.
- Bien. Pour le reste, ça ne m'a pas l'air falsifié.
Il ne sut pas vraiment comment interpréter le regard qu'elle lui lança, mais il lui semblait qu'il l'avait vexée sans le vouloir. Sûrement parce qu'il avait osé évoquer l'hypothèse que cette honnête fille de la classe prolétaire puisse avoir quelque chose à se reprocher.
- Au passage, bon anniversaire en retard. nota-t-il en voyant la date de naissance. Et donc, avec ce que tu m'as raconté hier, j'ai cru comprendre que ton frère était malade ?
Un pli soucieux se forma entre ses sourcils et elle hocha la tête.
- Quel âge ? demanda-t-il. J'imagine qu'il doit être jeune si tu t'occupes de lui.
- Non, non, il a 24 ans. réfuta la jeune fille. Il est parfaitement capable de s'occuper de lui, et d'ailleurs, avant de tomber malade, c'est lui qui s'occupait de moi. Mais maintenant il n'est même plus capable de se lever, alors il s'est fait virer, c'est pour ça que j'ai besoin d'argent.
Le jeune homme leva un sourcil. Pour que cette fille s'inquiète autant et insiste à ce point dans le but d'aider son frère, il se serait attendu à entendre parler d'un jeune garçon, pas d'un adulte. Enfin, si comme elle le disait il n'était pas en état de travailler et s'occuper de lui-même et de sa petite sœur, la situation restait la même. Cette fille... Enfin, après tout, comme il l'avait dit à son père, il faisait sa bonne action de l'année, de quoi pourrir un peu moins son karma.
Vu qu'ils étaient à la fin du mois de janvier, ça voudrait dire qu'il serait tranquille une fois qu'il en aurait fini avec cette histoire.
- T'as de l'expérience professionnelle ?
- Euh... J'ai déjà fait des petits boulots pour me faire de l'argent de poche, dans un restaurant.
Bon, ça devrait suffire.
- Je vois. C'est bon pour moi, je vais voir où je peux trouver de la place, et je t'appellerai. T'as un téléphone ?
- Portable ?
- À ton avis ?
Cette fois, elle fronça clairement les sourcils.
- Excusez-moi, je vous suis reconnaissante de ce que vous faites, mais comprenez bien que si je n'ai pas les moyens de payer l'hôpital pour mon frère, je ne vais pas dépenser d'argent dans un forfait de téléphone.
Certes, l'argument ne manquait pas d'une certaine logique.
- D'accord. Pas de téléphone fixe non plus, j'imagine ?
- Il sera coupé dans une semaine.
Le jeune homme poussa un soupir. Pourquoi il se faisait chier avec cette gamine, déjà ?
Bref.
- Donne-moi le numéro et rentre chez toi. Je verrai si je peux te trouver une place.
Il sortit un calepin et un stylo d'une poche de son manteau et les tendit à la demoiselle qui nota rapidement le numéro. Puis elle se leva et s'approcha de la porte, avant de s'arrêter et de se retourner.
- Merci.
Puis elle s'en alla.
Et bien sûr, dès que la seule témoin fut sortie, Sachi et Penguin purent abandonner leur masque professionnel et sérieux.
- Plutôt mignonne, la petite ! ricana l'aîné.
- Si elle se sent triste un jour, je serai ravi de la consoler ! ajouta Sachi. T'en penses quoi, Law ?
- Que vous allez foutre la paix à cette gamine. répondit-il d'un ton glacial.
Ouch... Le patron s'énervait, peut-être qu'ils allaient trop loin...
D'ordinaire il se fichait comme de son premier bavoir de ce que pouvaient raconter ses amis sur les filles qu'il fréquentait, mais là c'était différent. Il cherchait à l'aider, parce qu'il avait encore l'image de son regard suppliant qui, il le savait, avait été le sien quand lui-même avait perdu sa famille.
Cette gamine n'avait plus que son grand-frère et craignait de le perdre. En quelque sorte, il pouvait s'identifier à elle à travers sa peur et sa souffrance.
- Désolé... s'excusa Penguin.
Au moins ses hommes reconnaissaient leur erreur. Oh, bien sûr, ils ne savaient rien du passé de Law avant qu'il ne soit recueilli par Don Quixote Doflamingo en personne, mais ils savaient que le jeune homme ne s'énervait pas pour rien. Ils étaient encore capables de voir quand ils allaient trop loin.
Law prit son verre en gardant les sourcils froncés et le porta à ses lèvres.
Quand ils furent de retour au manoir à la fin de l'entrevue, Law alla une fois de plus faire son rapport, comme tous les jours, relatant comment s'était passé l'entretien avec la jeune fille et ce qu'il avait pensé d'elle. Bien entendu, il lui assura qu'il allait lancer une enquête immédiatement pour être certain qu'il n'y avait aucun risque à l'engager avant toute chose. Quand on était membres de la Family, l'un des cartels les plus importants de la ville, il valait mieux être trop prudents que pas assez.
Dès qu'il eut quitté la salle, il ressortit son calepin de sa poche et arracha une feuille pour y écrire tout ce qu'il savait sur la jeune fille.
- Sachi, va voir Monet et dis-lui de se renseigner et de filer la gamine. Je veux des résultats avant la fin de la semaine. ordonna-t-il en lui tendant le papier.
- Ok.
Son homme de main s'éloigna, infos en main, en direction des quartiers de la femme qui récoltait toutes les infos dont ils avaient besoin. Après quoi, Law congédia Penguin et se retrouva seul dans ses appartements, comme tous les soirs quand il ne passait pas la nuit en charmante compagnie. À bien y penser ça faisait déjà un moment que ça n'était pas arrivé...
Enfin, ce n'était pas ce qui lui faisait le plus envie en ce moment.
Le jeune homme se glissa dans sa douche, laissant l'eau chaude couler sans bouger. Il se demandait bien pourquoi il se sentait aussi vidé, tous les soirs...
Il leva ses bras tatoués, fixant les mots qui s'étalaient sur ses doigts. « DEATH ». Bien que ce n'ait été qu'une connerie qui datait de ses 17 ans, il n'avait jamais regretté ses tatouages. Il faut dire que le mot n'avait pas été choisi au hasard... Après tout dans sa courte vie il avait dansé un sacré nombre de fois avec la mort elle-même.
Law referma les yeux et laissa retomber ses bras. Ce n'était jamais trop bon de partir loin dans ses pensées ou ses souvenirs. Pour s'occuper l'esprit, il se pencha hors de la douche pour attraper une télécommande qui traînait et mit de la musique en route.
N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce premier chapitre ! Une review, ça fait toujours plaisir et ça me laissera savoir si ça vous plaît ou pas !
Ja na~
