Pour ce début, je mettrai... T comme rating. Et encore...
Tout est à Oda-sensei, ne l'oubliez pas ! Seule la fiction est de moi.
Opération séduction !
PROLOGUE.
Sanji était un homme posé, ambitieux, classe, gentleman, réfléchi bien qu'assez explosif quand il s'agissait de femmes. Ou d'un certain "Marimo". Cependant, il était aussi observateur. Il aimait regarder ses compagnons, déceler quelque chose en eux que lui seul pourrait savoir... Hélas, depuis qu'une magnifique brune aux allures d'égyptiennes avait mis les pieds sur le navire, il n'était plus le seul à vouloir tout savoir. Il ne possédait pas son intelligence mais il savait pertinemment qu'en quelques jours seulement, elle savait tout de ce qui concernait l'équipage. Et, pour être poli, ça l'agaçait. Il avait mis des jours - si ce n'est des mois - pour déceler ce qu'il faisait le plus plaisir chez ses coéquipiers, alors que cette femme, en quelques heures, avait tout trouvé. C'en était frustrant. Il tenta alors de lui soutirer quelques infos concernant les membres de l'équipage sous une cascade de compliments mais elle n'était pas dupe, rien n'était sorti d'entre ses lèvres, si ce n'est qu'un petit rire.
Or, un soir de demi-lune, il était sorti sur le pont et avait surpris la brune en train de regarder intensément un certain mollusque vert en train de reprendre sa respiration après avoir fait son entrainement du soir. Il l'avait joué furtif, ne voulant se faire remarquer par les deux individus. Il observa Robin qui regardait avec un réel intérêt le bretteur depuis la vigie du Thousand Sunny. Les machines se mirent en route, la réflexion se fit et la conclusion fut mauvaise pour le cuisinier du navire : il n'était plus le seul à qui le Marimo attirait l'oeil. C'était mauvais. Très mauvais.
Le cuistot sortit de sa cachette et fit comme si de rien n'était, passa devant un fantasme vivant au cheveux verts tout transpirant - il l'imagina dans un autre contexte, tout aussi dégoulinant de sueur - et envoya des mots doux à sa belle Robin qui était de garde ce soir-là. Non, qui avait imposé son tour de garde... Elle mijotait quelque chose. Il entra dans la chambre des garçon et monta dans son lit gigogne*, juste au-dessus de celui du Chasseur de Pirates. Seulement vêtu d'un caleçon (il avait retiré son pantalon et sa chemise avant de monter dans son lit), il tira la couverture sur lui, la température n'étant pas vraiment à un niveau très haut. Plongeant dans ses pensées, celles-ci se focalisèrent sur l'homme qui, inconsciemment, rendait sa vie un peu plus colorée, plus belle.
Il n'avait jamais vraiment nié le fait qu'il aimait les deux sexes, mais n'avait jamais affirmé haut et fort cette part de lui. Même si généralement son coeur se tournait vers des femmes, il avait eu quelques aventures avec des hommes mais jamais il n'avait poussé la relation au niveau sexuel. Pourtant, il ne rêvait plus que de ça, et ce avec un certain Zoro. Chaque nuit, il se voyait dans ses bras, criant sa dépendance, son appartenance, son amour. Chaque nuit, il rêvait d'un moment tellement torride avec le bretteur qu'il se réveillait la plupart du temps avec une érection pas possible. Une fois, sans s'en rendre compte pendant son sommeil, il en avait même joui. Cette situation ne pouvait plus durer, il réagissait comme une petite collégienne, il fallait assouvir ce désir, victime consentante ou pas.
Mais maintenant qu'il savait que Robin était sur le coup, la chose allait être encore plus ardue. Il soupçonnait Nami depuis longtemps déjà... Alors si ses doutes se confirmaient, trois personnes sur un même individu, ça allait certainement entrainer des tensions sur le navire. Il fut stoppé par l'objet de ses pensées - et de ses fantasmes - qui venait de s'immiscer tout sauf silencieusement dans la pièce, semblant revenir d'une bonne douche. Soudainement, l'idée que Robin l'ait espionner alors que cet homme était nu s'imposa dans son esprit, et il sentit une profonde jalousie lui vriller les entrailles. Mais tandis qu'il préférait l'imaginer nu et que son corps alimentait plus en sang sa verge que son cerveau, il entendit l'épeiste marcher... marcher... marcher...
- Putain, l'est où ce putain de lit à la con ?!, entendit-il dans un murmure.
Le blondin ricana doucement, attirant ainsi l'attention de l'homme perdu.
- C'est de l'autre côté, espèce de crétin.
Il le savait au niveau des sofas, totalement à l'opposé des lits. Il l'entendit grommeler, puis se rapprocher. Après avoir enfin trouvé son lit, le vert s'étala brutalement de tout son long dessus, faisant tanguer dangereusement son lit et celui de son partenaire du dessus. Il eut le droit à une flopée d'insultes provenant de ce dernier, et s'en fichant complètement, il s'endormit presqu'aussitôt, vite suivi par le cuistot.
Comme à son habitude, Sanji se leva en premier, se faisant le plus discret possible pour ne pas réveiller ses compagnons de chambre. Après s'être habillé, il sortit et se rendit à la cuisine, de bonne humeur. Il prépara des croissants, des chocolatines, des pains au chocolat et bien d'autres choses encore, histoire d'essayer de remplir un tant soit peu le gouffre sans fond qu'est l'estomac de son capitaine. Il fut vite rejoint par Robin, attirée par la douce odeur qui émanait de la cuisine. L'accueillant comme à son habitude en lui comptant fleurette, la brune ne se douta pas que le cuisinier l'avait surpris en grande séance de matage intensif d'algue bipède en sueur. Elle se servit du café et attendit patiemment que les autres arrivent, lisant encore un de ses livres si chers à ses yeux.
Les autres suivirent rapidement le mouvement hormis un, préférant faire la grasse mat' plutot que de manger. Tout le monde s'y était habitué et aucun ne semblait dérangé par le manque d'un des membres. Ce qui n'était pas le cas pour un certain blond, bien evidemment. Mais il ne disait rien, sachant très bien qu'il aurait le droit à une sorte de "tête-à-tête" quand le bretteur se réveillera enfin, vu qu'ils ne seraient que tous les deux dans l'antre du cuistot. Or, ce dernier n'avait pas prévu que les deux femmes du navire resteraient après avoir fini leur petit déjeuné.
Ainsi il les entendit parler de shopping, de lingerie - cette partie lui plut beaucoup - de trucs de filles en somme. Sauf quand elles parlèrent de leur type d'homme. Malheureusement, elles se rappelèrent bien vite de la présence de Sanji et changèrent de sujet. C'était sans compter sur le cuistot qui s'assit près d'elles, relançant le débat sur les hommes qui les faisaient craquer. Tout d'abord surprises, elles débutèrent timidement (pour Nami) la description qu'elles avaient de l'homme "parfait".
- Moi, je me vois bien dans les bras d'un homme musclé... Fort... Fougueux...
Voir Nami rougir de gène était un fait historique. Robin la coupa, continuant sur la lançée de son amie.
- Viril. Mais pas prétentieux concernant son physique.
- Ah non ! Je déteste les prétentieux sur ce sujet ! Renchéri Nami. S'il est riche, ce serait parfait pour mon cas ! Mais tant qu'il a les autres critères, peu m'importe...
La brune et le blond se tournèrent vers la navigatrice, choqués. Elle, ne pas forcément vouloir un homme riche ?! Non, c'était juste impossible. Sanji crispa ses lèvres sur son bâton de nicotine coincé entre ses lèvres, non-allumé. La description que venait de lui donner les filles correspondait exactement au profil de Zoro.
Croyant avoir blessé le cuisinier en voyant le visage si fermé de celui-ci, Nami allait lui dire qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète, qu'il était très bien ainsi mais fut coupée dans son élan par le blond.
- En gros, vous avez le béguin pour Zoro.
Cette phrase claqua dans l'air. Les filles crurent que c'était dut au fait que Zoro avait, en quelque sorte, de la chance d'avoir deux filles à ses trousses ce qui se révéla faux. La cause de ce ton si acide c'était elles. Robin, grace à son intelligence*(2) le comprit, et un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Elle avait tout d'abord été gênée que son attirance envers le bretteur fut mis à découvert, mais connaissant maintenant deux autres personnes dans son cas, elle comptait bien s'amuser.
Nami, elle, tentait de calmer ses rougeurs, pour une fois, elle avait été prise la main dans le sac. En même temps, c'est comme si elle avait donné le bâton pour se faire battre...
- Cook-san, Navigator-san, ça vous dit un petit challenge ?
Intriguée, Nami se tourna vers son amie, ne comprenant pas pourquoi le cuisinier était lui aussi impliqué. Puis, aux vues du regard que la brune lançait au blond, elle comprit. Non, impossible... Elle écarquilla les yeux et dirigea à nouveau son attention sur Sanji.
- Sanji-kun, toi aussi tu... ?
Elle n'obtint pas de réponse, hormis un soupire.
- Continue Robin-chan. C'est quoi cette histoire de challenge ?
Il gardait les surnoms affectifs bien qu'elles avaient désormais découvert son penchant envers Zoro. Il était et resterait un gentleman avant tout. Cependant, il appréhendait ce qu'allait dire la brune, il avait un mauvais pressentiment. Robin se redressa sur sa chaise et observa tour-à-tour ses deux compagnons, s'amusant de la situation dans laquelle ils étaient plongés.
- Dans douze jours, l'un d'entre nous doit avoir réussi à le séduire. Bien sur, tous les coups sont permis.
Un sourire naquit sur les lèvres pulpeuses de la rousse.
- Ça me va.
Sanji acquiesca d'un mouvement de tête assuré bien qu'il ne l'était absolument pas intérieurement. Cette situation n'était pas du tout favorable pour lui. Nami et Robin, elles avaient un avantage : ce sont des femmes. Et, jusqu'à maintenant, rien ne prouve que Zoro aurait pu avoir une quelconque attirance pour les hommes. D'ailleurs, pour les femmes non plus ! Le cuistot reprit du poil de la bête, tentant déjà de trouver une tactique pour arriver à ses fins. Car, il en était sur : le bretteur serait à lui.
* : ce ne sont pas vraiment dans des hamacs qu'ils dorment, ça s'appelle des "lits gigogne".
*(2) : Robin sans intelligence = une pouffe de Disney Chanel. (Gomen pour celles qui regardent cette chaine, et RIP à vos cerveaux si c'est le cas)
Chalut. Et oui, une nouvelle fiction idiote de ma part. Ca faisait longtemps ! .. Le pauvre Zoro, il va morfler... ! Vu que Disparu et Roronoa Entreprises sont à leur fin, autant recommencer une autre fiction... aussi débile soit-elle. Bon... on va changer des fictions du genre serieuses pour aller à la pèche aux rires... Ça, c'est du défi pour moi. Ou pas.
Bon, espérons que cette idée vous plaise malgré ce début OOC... (Et pas OCC ! OOC = Out Of Character = (environ) "En dehors du personnage", qu'il n'est pas respecté quoi. OCC = Orange County Choppers... Ne pas croire que ça ait un rapport avec les mangas, c'est un truc de customisation ou quelque chose du genre... Y'a plein de trucs avec les initiales OCC mais qui ne concernent en rien les mangas, faites attention ! :p. ... / C'ETAIT LE COURS DE SHINO. / )
Pour que je sache si ca vous a plu, REVIEWEZ. Merci infiniment ^w^
Bisous, Shino.
