Disclaimer : Aucun des personnages de la série Teen Wolf ne m'appartient, juste l'idée de l'histoire.
Note : Hello, voilà une nouvelle histoire sur ce couple qu'on adore tous, le Sterek ! Je suis nouvelle dans l'univers de la fiction ( c'est ma première haha ) donc soyez indulgents svp :p C'est aussi pour cette raison que j'aurais besoin du maximum de reviews possibles, afin que je puisse m'améliorer et corriger mes erreurs.
Enfin, j'aimerais préciser que, pour cette raison, je ne poste que le 1er ( voire le 2ème, à voir ) chapitre car, étant donné que je ne sais pas quelle est sa valeur, ça serait inutile de la continuer si elle ne plait pas. Donc raison de plus de laisser une review si vous aimez !
Merci à tous et bonne lecture !
Part I : Désir
Stiles assistait à son cours de Philo, comme tous les mardis. Il était assis à son bureau, la tête entre les mains, le visage tourné vers sa prof et les coudes posés sur un bloc-notes fermé, tout simple et sans aucune illustration. En bref, il avait l'attitude et la dégaine d'un élève tout à fait normal.
Mais Stiles était tout sauf un élève, voire même un garçon, normal. Déjà par le fait qu'il avait toujours été plus intelligent que la moyenne, notamment grâce à ses capacités à n'avoir que des bonnes notes sans fournir le moindre effort, ou presque. Tout ce qu'il avait à faire était de suivre le cours, et tout se passait très bien scolairement. Il connaissait son meilleur ami, Scott, depuis le plus jeune âge, et tous deux n'avaient jamais été considérés comme des élèves " populaires " ; au contraire c'était à peine si on les remarquait.
Mais voilà, depuis quelques temps, quelque chose avait changé. Disons que tout leur petit monde avait basculé en fait. Non seulement il avait découvert que des créatures surnaturelles telles que les loups-garous existaient, mais en plus la personne dont il était inséparable, son meilleur ami Scott lui-même, l'avait délaissé depuis qu'il s'était fait mordre par l'un d'entre eux et avait rencontré sa petite amie Allison. Il avait donc rejoint une meute, supervisée par un bel Alph.. enfin un Alpha quoi ! du nom de Derek, celui qui avait initié Scott à l'état de loup-garou. Stiles n'avait aucun problème particulier avec la meute et il s'entendait même plutôt bien avec ses membres, en particulier avec Isaac, mais ça n'empêchait pas qu'il se sentait ( trop ) souvent exclu. Il souffrait du fait de n'être qu'un simple humain, et se sentait inutile.
" C'est pour ça que Scott n'en a plus rien à foutre de moi d'ailleurs. ", se dit Stiles en ouvrant rageusement son bloc-notes.
En réalité, la meute lui demandait parfois de faire des recherches sur les créatures surnaturelles que les loups devaient affronter. Par conséquent, ils ne lui parlaient la plupart du temps que lorsqu'ils avaient besoin de lui. Cependant, malgré le fait qu'il se rendait compte qu'il était utilisé, ça ne dérangeait pas Stiles outre mesure de les aider, en particulier le beau br.. euh l'homme qui dirigeait la meute, car au moins ça lui permettait d'exister un minimum dans leur univers. Il aurait donné beaucoup pour être plus considéré, et pour ne pas être qu'un faible humain qui, en plus d'être inutile se révélait le plus souvent un poids incapable de se défendre tout seul. Les loups le lui faisaient tous plus ou moins sentir, et ça le mettait vraiment mal à l'aise. Plus encore, ça le rendait extrêmement malheureux. Il avait perdu son meilleur ami et, le fait que Der.. euh la meute lui porte si peu d'intérêt lui faisait se sentir encore plus minable qu'il ne s'était jamais senti. Plus minable encore que durant toutes ces années où il courrait après Lydia sans que jamais cette dernière ne lui jette le moindre coup d'œil. Mais ça aussi ça avait plus ou moins changé quand Scott était sorti avec Allison, que Lydia avait immédiatement prise sous son aile à son arrivée à Beacon Hills. Stiles s'était donc retrouvé intégré à la bande, ce qui lui avait valu de devoir se coltiner ce petit con prétentieux de Jackson. Du moins avant que Scott ne le lâche comme une merde, évidemment.
Quoi qu'il en soit, Lydia avait enfin remarqué qu'il existait et qu'il était d'une intelligence au moins égale, si ce n'est supérieure à la sienne, ce qui lui avait valu, outre une jalousie piquante, d'être considéré par la jeune femme qu'il idolâtrait depuis tant d'années. Mais étrangement, Stiles s'était rendu compte que quelque chose clochait. En effet, il aurait du être ravi que la rousse s'intéresse un tant soit peu à lui et tenter par tous les moyens de la conquérir maintenant qu'il en avait l'occasion. Mais voilà, ça ne l'intéressait plus. Pire que ça, il aurait juré qu'elle ne l'intéressait plus. Il était obsédé par un.. les loups et leurs pouvoirs. Il était tellement obsédé par eux qu'il n'en dormait pratiquement plus, et les seuls moments ou il dormait, il faisait des rêves liés à Derek, à la meute, aux créatures surnaturelles, ou tout ça en même temps.
Dans une semi-conscience, il se rendit compte que la fatigue le gagnait, et se fit la réflexion que ce n'était pas son genre de s'endormir en cours, particulièrement en cours de Philo et qu'il devrait travailler à la maison pour compenser son manque d'attention.
Mais alors qu'il glissait dans le sommeil, son stylo lui échappa des mains et tomba avec un fracas que Stiles n'aurait jamais imaginé possible pour un objet aussi petit et il sursauta, ce qui lui valu un regard noir de la part de son voisin à qui il avait malencontreusement filé un coup de coude. La prof continuait de babiller en débitant son cours sur le bonheur quand l'esprit de Stiles se remit à divaguer légèrement. Il commençait à se demander ce qui clochait chez lui pour sembler invisible aux yeux des autres et plus particulièrement aux yeux de la.. des personnes qui lui importaient le plus. Et puis il était frustré, mais il n'arrivait pas à déterminer la raison de cette sensation désagréable.
Alors qu'il était perdu dans les méandres de son esprit compliqué, son cerveau, à moitié ( bon d'accord, un tout petit quart ) connecté avec la réalité le fit sursauter et le sortit subitement de sa léthargie quand il entendit cette phrase que sa prof prononça. Sans qu'il sache vraiment pourquoi, elle semblait être une réponse à une grande partie de ses questions, et il sentait qu'elle collait parfaitement à une situation qui, bien que le concernant, lui échappait encore totalement.
" Néanmoins, le désir est une force souvent violente qui, en nous plaçant dans un état de manque, menace la capacité à être heureux. "
Cette phrase lui faisait l'effet d'une sentence qui venait d'être prononcée à son encontre, d'une vérité qui le décrivait étrangement. Il se mit à réfléchir furieusement, ce qui pour Stiles était un véritable exploit, lui dont le cerveau n'arrêtait jamais de fonctionner, afin de comprendre pourquoi cette phrase l'avait interpellée au milieu de tout ce blabla, et surtout pourquoi il avait la désagréable sensation qu'il devait absolument l'analyser pour comprendre ce qu'il lui arrivait. Mais il avait beau chercher, il n'arrivait pas à cerner ce qui le concernait dans cette phrase.
Certes il ressentait un état de manque, sa mère décédée lui manquait, son meilleur ami lui manquait. Mais, ce n'était rien de nouveau pour lui et il savait que cette phrase parlait d'autre chose.
Certes aussi, il avait des désirs. Il désirait notamment gagner du crédit auprès de Derek et la meute, il désirait être plus fort, il désirait un sandwich au bacon, il désirait être plus doué en sport par exemple. Mais il avait beau faire la liste de tout ce qu'il désirait, il n'arrivait pas à mettre le doigt sur le plus important, la chose qu'il désirait qui créait en lui cet état de manque à laquelle la phrase faisait allusion. Et ça le rendait fou. C'était la première fois que son super-cerveau ne réglait pas quelque chose.
Le bruit de quelqu'un qui toque à la porte le tira une fois de plus de sa réflexion profonde et il releva la tête pour la tourner, comme tout le monde, dans cette direction. Il aperçut au passage qu'il avait machinalement griffonné plein de petits loups sur sa feuille et que son voisin le regardait bizarrement.
Après que la prof ait lancé un " entrez " sonore, le battant s'ouvrit et un surveillant apparut dans l'embrasure de la porte. Stiles détourna immédiatement la tête, ne se sentant pas du tout concerné. L'intrus venait sans doute distribuer les feuilles de colle, comme d'habitude. Mais celui-ci semblait mal à l'aise, et prit la parole d'un air mal assuré :
" Euuhm je cherche Stiles Stilinski. Le proviseur veut le voir. C'est euuh ... important. "
En entendant son nom, Stiles sursauta une nouvelle fois, faisant cette fois tomber les affaires de son voisin - dieu que ces tables étaient petites - qui lui adressa un grognement. Stiles pensa s'excuser mais, trop inquiet et confus, il ne pu que se lever machinalement et se diriger vers la porte. Le surveillant, de plus en plus gêné, lui dit
" Tu devrais prendre tes affaires, ça m'étonnerait que tu retournes en cours ce matin ... ".
Toute la classe, y compris Scott qui n'avait cessé de le fixer, prit un air stupéfait, tandis qu'une étrange grimace se formait sur le visage de Stiles. Pendant qu'il rassemblait ses affaires, celui qui était venu chercher l'adolescent glissa quelques mots à l'oreille de la prof de Philo, qui se mit à regarder Stiles d'un air compatissant. Ce dernier, trop perturbé, ne le remarqua pas et emboîta simplement le pas au surveillant, qui referma la porte de la salle de classe derrière eux. Au détour d'un couloir, Stiles osa enfin articuler
" J'ai ... j'ai fait quelque chose de mal ? ". L'autre se retourna vers lui et prit un air triste, qui ne disait rien qui vaille au pauvre Stiles, qui paniqua deux fois plus à la vue de cette expression.
" Non non, tu n'as rien fait de mal ... En fait, l'hôpital a appelé le lycée ... Il est arrivé quelque chose à ton père. " acheva-t-il enfin.
" Mon ... mon père ? "
" Viens avec moi, le proviseur t'expliquera tout. " dit simplement le surveillant en se remettant en marche.
Mais Stiles se mit alors à courir en direction de l'administration. Il n'avait pas envie de suivre cet imbécile qui progressait avec la lenteur d'un escargot, il voulait savoir ce qui était arrivé à son père, s'il se retrouverait définitivement tout seul pour affronter la vie.
Le sang bouillonnant et cognant à ses tempes, il fit irruption dans le bureau du proviseur, sans même frapper. Celui ci était en entretien, mais voyant Stiles, il congédia l'élève et s'adressa à lui.
" Monsieur Stilinski, veuillez vous asseoi.. "
" Qu'est ce qui est arrivé à mon père ? ", le coupa Stiles.
