Voici des extraits que vous allez certainement apprécier.
Ce ne sont que des passages que je n'ai pas mis.
Mais qui aurait pu ou dû avoir leur place.
Le premier je vous le présente :
Alors j'avais débuté une réécriture, mais j'ai changé d'avis… donc je vous le mets car mine de rien j'aime bien le début lol !
Chapitre 1 : Réveil
Mon téléphone sonne, oui, oui, je sais qu'il est 10h ! On est en vacance, je pourrais dormir plus tard si j'avais pas mes parents et surtout ma mère, pour souligner que je me lève à pas d'heure.
Je l'entends toujours sonner, faudrait peut-être que je l'arrête, ma main est retenue bizarre… d'ailleurs, c'est dur…. Je suis tombée du lit ou quoi ? J'ouvre mes pauvres yeux fatigués, hum… oh des chaines autour de mes poignets et je suis dans une cave sombre….
Normal, je peux me… rendormir….
….
….
Je rouvre les yeux en grand :
- QUOIIIIII !
Je fixe mes poignets, pincez-moi je rêve, mais je suis où ? Assurément pas dans ma chambre et encore moins chez moi. Je tire sur ces chaines, oui, oui on y croit que je vais péter ces salopries. Je ne sais pas si le pire c'est d'être en pyjama, ça veut dire qu'on m'aurait enlevé pendant mon sommeil sans que je me réveille… c'est fumeux.
Je suis solidement attachée, je vais devoir patienter, je n'ai pas d'autres choix, je regarde ce qui m'entoure, c'est tout en bois… et j'ai aussi l'impression que ça tangue, d'ailleurs j'ai mal au cœur. Non je ne suis pas sur un bateau quand même.
- Maudites chaines, marmonnais-je en me battant contre elles.
Chaines 1 point Amandine 0, oh la la, je me sens pas bien, j'ai envie de rendre, un mal de crâne pointe le bout de son nez. Je fixe le plafond, soudain quelque chose me chiffonne, je regarde avec plus d'attention ce qu'il m'entoure, c'est étrange, j'ai l'impression que c'est dessiné, comme si j'étais dans un dessin et quand je me regarde, c'est la même chose pour mon corps.
Je dois rêver c'est pas possible ! Ca n'a ni queue ni tête mon histoire, j'entends des bruits de pas, ils se rapprochent, il n'y a pas pas qu'une personne mais plusieurs.
J'attends avec angoisse l'ouverture de la porte, je pourrais faire semblant de dormir… mais… j'ai crié… j'ai pas été très maline sur ce coup là.
La porte s'ouvre, mon cœur bat et là je crois frôler la crise cardiaque, pincez-moi je rêve :
- Bar…Barbe Blanche et ses commandants, fis-je à haute voix sans m'en rendre compte tellement je suis sur le cul. Ok, je suis toujours en train de dormir… j'aurais pas dû regarder autant d'épisodes de One Piece, oh mon dieu ce que j'ai eu peur.
Et là gros blanc, car ils me fixent et moi aussi, l'air marin… je le sens et l'atmosphère pesante qui s'installe me font douter :
- C'est un rêve n'est-ce pas ? Enfin je dois encore dormir, vous n'existez pas.
Barbe Blanche pointe sa lame sous mon menton que je lève, heu après mure réflexion, il est possible, je dis bien possible que cette lame existe et que tout ce qui m'entoure aussi. Donc ça voudrait dire que… non c'est pas possible, je n'ose pas formuler cette hypothèse, c'est juste abracadabran, je suis dans un autre monde ?
- Je coopère, je coopère, répliquais-je précipitamment en fixant la lame, vous pouvez juste l'éloigner de quelques centimètres ?
- Tu coopères ?
- Oui, je suis en position de faiblesse, j'ai pas d'autres choix, dis-je rapidement.
Il retire sa lame j'en demandais pas tant, mais je ne vais pas m'en plaindre, la salle s'allume, je ferme les yeux, je n'apprécie pas encore la lumière.
J'ouvre comme je peux mes yeux qui pleurent, ils sont sensibles à la lumière, déjà que j'en ai des clairs, mais il me manque une membrane dans les yeux ce qui fait que je supporte encore moins bien.
- Pour le compte de qui nous espionnais-tu ?
Moment de solitude, je ne vous espionnais pas, je viens du monde réel et je crois que durant mon sommeil j'ai atterrit ici, dans ce monde imaginaire.
Je ne peux pas leur dire ça ! Pourtant je ne suis pas une espionne et je ne mens pas, Barbe Blanche s'impatiente, je vois la lame revenir vers moi :
- Pourparler ! M'exclame suffisamment fort pour être entendu en fermant les yeux.
Je ne sens rien venir, j'ouvre mes yeux, il a rengainé son arme :
- Vous attendez une réponse sincère, que la vérité, mais je sais que si je vous la dis… vous risquez tout comme moi de ne pas me croire. Ca me dépasse et c'est totalement tiré par les cheveux, néanmoins, il est hors de question que je me fasse tuer alors que je suis tout sauf une ennemie.
Je plante mes yeux dans ceux de Barbe Blanche, impassible, c'est maintenant ma vieille que tu joues ta vie :
- Alors parle, dit-il d'un ton rassurant et à la fois ferme.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il me rassure, je rassemble mes idées pour tout bien formulé :
- J'ignore par quel miracle, phénomène je suis arrivée ici, je me souviens très clairement d'une chose c'est de m'être endormie dans mon lit, mais qu'à mon réveil je suis ici. Je viens d'un… autre monde, si je devais formuler ça comme ça, ce monde où vous vivez est un monde imaginaire créé de toutes pièces par ce que nous appelons un mangaka. Je sais que c'est tiré par les cheveux, mais c'est la vérité.
Clairement, ça me dépasse, je me mords les lèvres, est-ce qu'il me croira ? L'homme le plus fort du monde me sonde, avant de me regarder gravement.
- Virez-la du navire.
Il part me laissant seule avec ses 16 commandants :
- Je peux le prouver ! Je peux prouver que je ne mens pas.
Il s'est arrêté juste avant de franchir le seuil de la porte, ses commandants l'interrogent du regard pour savoir ce qu'ils doivent faire :
- Bien avant de former votre propre équipage, vous étiez dans un autre, lors d'un abordage c'était à vous qu'on devait ce butin et j'ignore si c'était votre capitaine de l'époque, mais vous regardiez la mer et on vous a demandé qu'est-ce qui vous intéressez comme vous vous désintéressiez du trésor.
Il se tourne vers moi et me regarde avec intérêt, c'est bon signe :
- Vous avez simplement répondu que vous rêviez d'une famille. Je peux aussi vous dire que vous avez refusé que Gol D Roger vous dise où se trouvait le One Piece, vous avez préféré savoir la signification du D.
Je retiens ma respiration :
- Libérez-la.
- Vous… vous me croyez !
- A ton avis gamine ?
Je respire, le plus dur est passé, je me fais libérer par Marco et Joz, je me masse mes poignets, j'ai les bras tout engourdi. Je me lève et on me demande de les suivre. Autant vous dire que le Moby Dick est grand ! Ce n'est pas une découverte en soi, puisqu'il accueille plus de 1600 hommes, mais c'est un vrai labyrinthe. Normalement en orientation je ne suis pas comme Zoro, mais là il y a tellement de portes… et les couloirs se ressemblent tellement….
- Thatch tu t'occuperas d'elle, quand elle sera prête, je veux que tu me l'amène j'aurais besoin de lui parler en privé.
- Oui Père, allez viens !
J'obtempère et je le suis, je vais jamais retrouver la sortie, il y a trop de couloir !
- Et voila princesse mon palace !
Je me disais aussi que le dragueur était bien silencieux :
- Bon je t'explique le programme, tu as le droit de te laver, t'habiller avec ces vêtements, qui je pense t'iront comme un gant, je suis couturier.
- Ah.
- Donc la salle de bain c'est là, tiens une serviette, si tu as besoin de quelque chose… ou de moi, tu m'appelles.
- Non, non ça ira, fis-je rouge de gêne devant son invitation sous-entendue.
Je cours me réfugier dans la salle d'eau que je verrouille à double tours. La salle de bain est spacieuse et blanche avec des pointes de bleu incrusté dans les murs. Il y a tout ce qu'on attend d'une salle de bain, lavabo, WC, même une baignoire. Bon une douche s'impose ! Je fais en sorte d'avoir de l'eau tiède, ça fait un bien fou, je prends le gel douche, senteur citron, je n'aime pas le citron, mais je ne vais pas faire la fine bouche, à vrai dire je suis contente de me doucher. J'en profite aussi pour me laver les cheveux, avant de commencer à mes sécher.
Je mets ensuite les vêtements qu'on m'a proposés, les sous-vêtements… sont en dentelles blanche et très… sexy, trop sexy. Je les mets à défaut d'avoir autre chose, ensuite j'enfile une chemise blanche à jabots, un pantalon noir, des chaussettes noires et des bottines noirs.
Je me regarde dans le miroir, surtout de dos, bon on ne voit pas le soutien gorge, c'est déjà ça.
Je sors enfin de la salle de bain, je vois Thatch me détailler de haut en bas :
- Quoi ?
- Cet ensemble te va très bien.
- Heu… merci, Barbe Blanche veut me voir.
- Effectivement, dit-il en s'approchant de moi.
Je recule et bute dans le traditionnel mur, Thatch pose ses mains de part et d'autre de ma tête :
- Arrêtez…
- Arrêter quoi ? Demande-t-il en se collant un peu plus de moi.
- Ca…
Ma voix se fait de plus en plus faible, je sens son souffle sur moi, il pose le bout de ses doigts sur mes hanches, je recule si c'est encore possible, lui avance son visage, il est si près.
Je sens mon cœur tambouriner comme jamais, tandis que je me noie dans les yeux de Thatch, j'ai comme le souffle coupé. Il se rapproche de quelques minuscules millimètres, je commence à fermer les yeux et à combler ces millimètres.
Mon cœur palpite durant notre échange, je sens ses doigts glisser sous ma chemise et caresser ma peau, ses mains sont chaudes…. Je resserre notre étreinte, je sens une main se poser sur une de mes fesses et la caresser à travers mon pantalon.
On s'arrête, je reprends un peu mes esprits :
- On n'aurait pas dû….
Je le plante là et sort de la pièce, qu'est-ce qui m'a prit ? Je marche et cherche quelqu'un pour m'orienter.
Je finis par tomber sur quelqu'un qui me montre comment me sortir de ce navire, je me dirige vers Barbe Blanche :
- Vous… vouliez me parler ?
La relation avec Thatch aurait mit du temps à se mettre en place.
J'avais dans l'idée de la réécriture qu'il embrasse une autre nana devant moi, qui malheureuse (car vraiment amoureuse) aurait souffert en silence.
Etc.
