Slt à tous
Je ne vous le cacherais pas, Bella me fait chier en ce moment, donc, quoi de plus jouissif pour moi que d'écrire une histoire réunissant ses deux amours?
Oui, je sais, je suis une sadique:)
J'espère que ça va vous plaire
Bonne lecture,
Sandra
Ps: J'ai reçu quelques messages me demandant une nouvelle histoire avec Peter, svp faite-moi savoir si vous êtes d'accord avec cette idée
J'attendais Bella et sa ventouse dans les bois près de sa maison après avoir ramené sa moto à son père, je savais qu'elle ne serait pas heureuse, mais ce n'était que le juste retour des choses. Ils étaient de retour d'Italie, bien sur, j'avais bêtement espéré qu'elle rentrerait sans lui, mais c'était trop demandé. J'étais en colère, vraiment en colère. Elle était partit, sans un regard en arrière, comme si je n'étais rien et j'avais appris qu'elle était de retour depuis plusieurs jours et pendant tout ce temps, je m'étais inquiété à son sujet, à me demander si elle était toujours en vie ou humaine.
Pas un appel, rien les premiers jours. J'aurais au moins voulu être rassuré, savoir qu'elle était toujours en vie, mais non, je n'étais plus utile pour elle, elle n'avait tout simplement plus besoin de moi, alors pourquoi perdre son temps à me rassurer ?
Et puis sans doute avait-elle ressentit un peu de culpabilité parce qu'à présent, elle me harcelé au téléphone, me laissant des messages pour me dire qu'elle ne pouvait pas venir à la Push, ce qui m'avait suffisamment énervé pour ne pas vouloir rappeler.
C'est mon père qui m'avait informé de son retour par le biais de Charlie. J'avais d'abord pensé à l'appeler, mais je n'étais pas sur d'être capable de retenir ma colère, mon amertume, mes mots... ce qui était encore pire sachant à présent que je savais qu'elle était rentré avec lui
Malheureusement, Sam s'était empressé de venir me voir après avoir appris le retour de la douloureusement connut famille Cullen et m'avait confié la mission de rappeler que le traité était toujours en vigueur. A la vérité, je ne haïssais pas les Cullen, ce que je haïssais, c'était le fait que Bella veuille devenir comme eux, l'idée même que Bella, mon ami, mon premier amour puisse avoir le désir de devenir un bloc de glace sans vie me rendait malade, ce suceur de sang n'avait simplement pas le droit de lui voler sa vie, de la transformer alors qu'elle était en parfaite santé et puis, cela marquerait la mort de mon amour, si elle devenait comme lui, alors ils pourraient passer l'éternité ensemble, alors que moi, j'aurais perdu toutes mes chances avec elle.
- Comment as-tu pu faire une chose pareille ? Entendis-je hurler derrière mon dos
Je poussais un léger soupire, je me doutais qu'elle allait m'en vouloir pour avoir laissé son père savoir qu'elle avait une moto. En me retournant lentement, je pris soin de garder mes yeux sur elle.
- Je devais le faire...
Je n'eus pas le temps de m'expliquer d'avantage qu'elle tenta d'avancer vers moi, avec j'en suis sur, la ferme intention de me frapper, mais son parfait petit ami enroula son bras autour de sa taille pour l'en empêcher. Garçon intelligent. Autant j'aimais Bella, elle était trop souvent naïve quand aux créatures qu'elle fréquentait, si dans son esprit, elle pensait être capable de me provoquer un quelconque dommage, alors elle était soit folle ou inconsciente, quoi que les deux vont certainement de paire.
- Charlie aurait pu faire une crise cardiaque ! Hurla-t-elle. A quoi tu pensais, Jacob ? Est-ce ce que tu veux ? Que mon père finisse comme Harry ? Comment croyais-tu qu'il allait réagir en apprenant que je faisais de la moto ?
- Il croyait que c'était moi qui t'éloigner de lui, lui expliqua doucement la ventouse
Je sentais un poussé de colère me consumer, de qui se foutait-elle ?
- Attends, Bella, tu essaye de me culpabiliser ?
- Tu savais que Charlie allait devenir fou en apprenant ça ! Haleta-t-elle en essayant de se défaire de l'emprise de son vampire. Laisse-moi Edward, je vais le tuer !
Je roulais des yeux, décidément, elle était trop sur d'elle. Mais à cet instant, c'est la colère qui prédominait, elle m'avait dit ce qu'elle aurait voulu de son vampire, si celui-ci ne l'avait pas quitté, elle m'avait dit qu'elle aurait voulu devenir l'un d'eux, vivre avec lui éternellement, peu importe le mal que cela pourrait faire à son entourage.
- Tu es vraiment une hypocrite, Bella, grommelais-je en serrant les dents. Tu es en train de me dire que j'aurais pu tuer ton père en lui apprenant que tu monte sur une moto, en revanche, la réaction qu'il pourrait avoir en apprenant la mort de sa fille unique te passe par dessus la tête !
Elle s'immobilisa, brusquement choqué par mes paroles, ou plutôt par leurs véracités. J'aimais Bella, je l'aimais vraiment, je mourrais pour elle, mais cela n'enlever pas le fait qu'elle était la personne la plus égoïste et hypocrite que je n'avais jamais vu et le pire, c'est qu'elle paraissait en être tout sauf consciente.
- Mais bien sur, continuais avec une pointe d'amertume, tant que tu es heureuse, ce qui arrive aux autres est le dernier de tes soucis, n'est-ce pas ?
Je secouais la tête dans le dégoût, il m'arrivait parfois de me demander ce que je pouvais trouver chez cette fille, il est vrai que triste et brisé, elle était adorable, fragile, mais à présent que sa sangsue était de retour...
- Quoi qu'il en soit, je suis venu rappeler les termes du traité
Je détachais mes yeux de Bella pour enfin les poser sur son parfait petit vampire
- Nous n'avons pas oublié, grommela-t-il
À la seconde ou nos regards se rencontrèrent, mon monde changea d'une façon que je n'aurais jamais cru possible. Plus rien n'existait, ni ma famille, ni ma tribut, ni la meute, pas même Bella. Un câble en acier invisible paraissait me lier à lui, un, puis deux, puis dix et des centaines, des milliers de câbles me rattacher à lui. Une seconde de lucidité traversa mon esprit et je vis ses iris d'un miel brûlant m'interrogeant silencieusement, dieu merci, il ne semblait pas comprendre ce qui venait d'arriver. Je fermais les yeux me concentrant autant que possible pour construire les murs autour de mon esprit, j'étais le seul dans la meute capable de cacher mes pensées avec autant d'efficacité et j'espérais que cela fonctionnerais avec lui, parce que j'étais tout à fait conscient que le vampire devant moi pouvait me lire, Bella me l'avait assez dit. Je rouvrais les yeux en prenant soin d'éviter son regard et je reportais mon attention sur Bella en tentant de cacher mon trouble, ma poitrine me faisait mal, je me sentais faible et incroyablement triste.
- C'est mon choix, Jake, murmura Bella
Je secouais la tête pour essayer de me concentrer sur le précédente conversation, mais tout ce que je voulais, c'était m'enfuir, en quelques secondes, ma vie, mon avenir venait de me filer entre les doigts.
- Isabella Marie Swan ! Hurla Charlie, tu as dix secondes pour venir ici, je sais que tu es là, la voiture d'Edward est garé devant la maison, viens tout de suite !
Exactement ce dont j'avais besoin, soupirais-je intérieurement
- Tu avais dis que nous serions amis, Jake, pourquoi tu as fait ça ?
- Nous ne pouvons plus être amis, Bella, je suis désolé, mais c'est impossible
La dessus, je me pressais de faire demi tour pour me mettre à courir vers les bois aussi vite que possible, sans prêter d'avantage attention aux appels de Bella, visiblement inquiète par ma fuite précipité, mais je courrais, de plus en plus vite, espérant oublier, espérant qu'il s'agissait d'une erreur. Je ne pouvais tout simplement pas m'imprégner sur un vampire, n'est-ce pas ?
Un homme... encore, cela ne me déranger pas vraiment, j'avais à de nombreuses reprises expérimenté certaines choses avec quelques membres de la meute, j'avais toujours eu une préférence pour les femmes, mais je pouvais faire avec ce choix étrange. Mais un vampire ? Edward Cullen ? L'amour de Bella, celui-là même qui l'avait presque conduite au suicide ?
Ma vie était juste foutue, mon âme sœur me haïssait et j'étais moi-même censé le haïr, sauf qu'à présent, cette option n'était plus envisageable.
La meute allait me tuer, purement et simplement, peu importe que l'imprégnation indique clairement Edward comme étant mon âme sœur, non seulement ça, mais je serais certainement banni de la tribut, probablement par mon père. J'allais tout perdre, pour rien. Rien parce que ce vampire me haïssait, lui ainsi que sa famille, parce qu'il aimait quelqu'un d'autre et parce que ce quelqu'un d'autre était une personne que je ne voulais pas faire souffrir.
Ouai, ma vie était foutue, j'avais suffisamment vu les détails de l'imprégnation dans l'esprit de Sam pour comprendre que ça finirait mal pour moi, très mal, même. Le tout était de savoir combien de temps cela me prendrait pour perdre la tête ou mourir de chagrin. J'aurais pu aller demander aux anciens s'il y avait un moyen de casser ce lien, mais ils sauraient alors que je m'étais imprégné et ils voudraient forcement savoir qui, par ailleurs, ce lien était connu pour être éternel et incassable. Hors, je ne pouvais rien dire à personne, rien faire. Les légendes racontaient qu'un loup tentant de rester à l'écart de son imprégné finirait par mourir de folie ou de chagrin.
- Mon dieu, qu'ai-je fait pour mériter ça ? Grondais-je en tombant à genoux au milieu des bois
Je me tenais la tête entre les mains, j'étais en colère, bien plus que je ne l'avais jamais été. De toutes les personnes existantes sur cette terre, il avait fallut que la moitié de mon âme soit Edward Cullen, j'aurais voulu une fille gentille que j'aurais pris plaisir à chérir, mais non, au lieu de cela, mère nature et son humour douteux m'avait collé à un vampire non disponible et qui me haïssait.
Attends une seconde, comment ce gars peut être mon âme sœur s'il n'avait pas d'âme ?
- Ils ont une âme ! Murmurais-je décontenancé par ma découverte
On nous avait élevé en nous répétant que les vampires étaient des monstres rejetés par les cieux, sans âme, sans conscience, mais ça ne pouvait pas être vrai, le processus de l'imprégnation consistait à reconnaître l'âme de l'autre. Il ne s'agissait pas là d'une magie étrange me rattachant au premier venu, non, le loup en moi avait le pouvoir de reconnaître son âme sœur, un pouvoir que les humains normaux n'avaient pas, c'est pour cette raison qu'il était très rare pour un humain de trouver son âme sœur, en règle générale, s'ils parvenaient à se trouver, ce n'était que le fruit d'un heureux hasard. Mais nous, nous avions cette chance, une sorte de cadeau... un cadeau qui était devenu ma malédiction, parce qu'à partir de maintenant, mon monde tournait autour d'Edward Cullen, je ressentais déjà le profond besoin de le voir, de le rendre heureux, de m'assurer de sa sécurité.
J'étais devenu son protecteur.
Ma mère était morte, mes sœurs avaient fuit la maison, mon père était malade et la seule chose qui était censé me rendre heureux allait me détruire. Qu'avais-je fait au ciel ? Étais-je si mauvais ? Toute ma vie, j'avais tenté d'être un bon garçon, lorsque ma mère était morte dans l'accident de voiture qui avait faillit me coûter également la vie, j'avais tenté d'être fort, je n'avais que dix ans, mais j'avais essayé de soutenir mon père et mes sœurs, lorsqu'elles s'étaient empressés de quitter la maison pour échapper aux légendes et aux responsabilités pesant sur ma famille, j'avais soutenu mon père, lorsqu'il était tombé malade, j'avais encore tenté de faire de mon mieux, même lorsque je m'étais transformé en ce loup monstrueux... mais là
Comment trouver la force dont j'avais besoin lorsque celle-ci était au service de quelqu'un d'autre ?
Après plusieurs heures affalé sur le sol, me demandant comment la vie pouvait être aussi cruelle avec moi, je me relevais difficilement pour rentrer à la réserve. Dès que j'ouvrais la porte, mon père m'accueillait avoir un regard inquiet.
- Tu vas bien, fils ?
Merde, ça ne pouvait pas ce voir, pas déjà ?
- Oui, pourquoi ?
Mon père fit rouler son fauteuil jusqu'à moi, les yeux rivés sur mon visage, un curieux froncement de sourcils.
- Tu semble... pâle
Je poussais un soupire, comment pouvais-je être pâle ? Je n'étais pas censé être malade, mais pourtant, il est vrai que je ne me sentais pas bien, pas bien du tout en fait, j'avais la sensation que la pièce tournait autour de moi, je me sentis vaciller et puis... plus rien.
