Heartless


POV Bella

En ouvrant les yeux ce matin là, je ressentis une forte pression sur la poitrine. Je tentais d'examiné cette dernière, rien, je fermais les yeux me concentrant sur ma respiration. La pression diminua mais ne disparaissais pas, super encor une bonne journée en vue …

Je me levai et me dirigeai vers la salle de bain, tout en lançant un regard à l'horloge du couloir. Il était 6h40, j'avais une heure et vingt minutes avant de débuté les cours. Je continuais ainsi mon trajet jusqu'à la salle de bain. En dix minutes j'étais lavée, séchée et habillée. Levant les yeux vers le miroir je me détaillais, mon teint était toujours aussi pâle que d'ordinaire, c'est-à-dire blanche comme un linge ou un vampire au choix. Mes yeux étaient cernés de violet, me donnant l'aire d'un zombie. Aujourd'hui j'avais opté pour un simple T-shirt blanc et un jeans bleu foncé, pas remarquable, parfait pour moi.

Sept heures. Je vérifiais si Charlie était réveillé, non, je souris devant l'image à laquelle j'assistais, mon père en position fœtal l'oreiller dans ses bras.

-« Papa ? Debout c'est l'heure ! » Dis-je tout en souriant.

-« Humpf … » Emit-il tout en se retournant me faisant soupiré.

-« Aller motive toi ! Une marmotte asthmatique en hibernation est plus alerte que toi ! Bouge ! » Le sermonnais-je.

-« Marmotte asthmatique ? C'est nouveau sa ! » Dit-il en m'envoyant un oreiller, en tentant de l'esquivé je me pris la commode de la porte en plein front dans un grand bruit sourd.

-« Bella sa va ? Répond, tu vas bien ? Combien de doigt vois-tu ? » Dit-il en ce précipitant vers moi en me prenant la tête dans une main et de l'autre il me montra un nombre de doigt incertain.

-« O-oui sa va je pense, et pour les doigts je dirais … 26 mais je n'en suis pas sure » Répondis-je ne sachant pas trop comment réagir.

-« Pardonnes moi, Bella. J'aurais du être plus prudent et ne pas me coucher aussi tard » Dit-il inquiet tout de même.

-« Sa va, remets toi Papa je suis plus solide qu'il n'y parait » Lui assurais-je en prenant une posture de bodybuilder. « Viens je vais te préparer ton petit déjeuner avant que tu ne sois vraiment en retard » Dis-je tout en me relevant ses mains toujours sur mes joues.

Je le tirais ainsi jusque dans la cuisine sous son regard inquiet. Arrivé là-bas, je me mis au travail tandis qu'il partait chercher le journal sur le pas de la porte. Je portais ma main a mon front, voir s'il n'y avait pas de bosse. Malheureusement, une bosse y siégeait, je poussais un soupir sonore.

-« Etendue des dégâts ? » entendis-je de derrière moi.

-« Traumatisme du lob temporal frontal, je penses que mes souvenirs sont comptés ! » Le taquinais-je tout en me retournant vers lui. Lui faisant maintenant face je pu voire ses yeux s'agrandir et sa bouche s'ouvrir.

-« Papa ! Relaxe ce n'est qu'une simple bosse ! Je suis juste atrocement défigurée ! » Dis-je pour le calmer en espérant qu'il saisirait l'humour cette fois-ci.

-« J'ignorais que nous avions un petit comique dans la famille maintenant … » Répliquât-il tout en s'asseyant.

Je luis souris, et m'affairais lorsque la cafetière termina la production du liquide qui permettait a mon Père de se réveillé complètement. Je pris sa tasse blanche et toute cabossé avec écrit dessus : « Je t'aime avec tous tes défauts », la lui tendit et pris les biscottes dans le placard du bas, en mettant tout de même une distance de sécurité raisonnable entre celle-ci et mon front endoloris, avec ma maladresse tout était à prévoir.

Après l'avoir servi, je me dirigeais vers le frigidaire prendre le jus de fruit multivitaminé qu'il me prenait chaque semaine. Au début, j'avais trouvé cela trop acide mais avec le temps j'avais appris à aimer ce petit goût acidulé. Prenant une Biscotte en main, et mon ver de l'autre je lui demandais l'issu du match de Base-ball d'hier.

-« Les Mariners ont remportés le match haut la main, en doutais-tu ? » Demanda-t-il amusé.

-« Bien sûr que non » Répondis-je amusée en roulant des yeux.

Il sourit et ce concentra sur son journal. J'eu le temps de finir de déjeuner de faire ma vaisselle ainsi que la sienne avant de me rendre compte qu'il était 7h30. Trente minutes ! Exactement le temps qu'il me faudrait pour arriver a l'université ! Je montais en trombe dans ma chambre, me prenant les pieds dans mon sac, titubant jusque mon lit je me dépêtrais de ce piège infâme de ma malchance. Je mis quelques goutes de parfums que Charlie m'avait offert le mois dernier pour mes 21 ans : « Midnight Desire ». Je l'aimais beaucoup, une odeur douce, fruitée et durable, simple comme je l'aimais. Je descendis, lui dis au revoir sorti de la maison. Une fois dans ma Chevrolet, vestige de mon Ex-petit ami Jacob Black, une personne attachante, gentille et généreuse. Je le connaissais depuis mon enfance, ont s'amusaient à faire des gâteaux a la boue, gâteaux que j'essayais de lui faire avaler quelques bouchées à chaque fois … Nous nous étions séparés d'un commun accord, nous étions juste des amis, des frères. Je mis le contacte, embraillais deux fois, et partis enfin vers l'université.

Le trajet fut fluide comme d'habitude, j'arrivais pile à l'heure. Je fis un crochet par la cafétéria, me pris une bouteille d'eau et passa commande pour le midi. Ceci fait je partis pour mon premier cours de la journée, Grec ancien, une passion découverte assez-tôt, vers mes 18ans. Le professeur arriva au moment ou je m'asseyais. Le cours fut passionnant comme d'ordinaire, enfin pour moi, d'autres élèves perdirent toutes motivations pour ces 3h de grec, certain jouaient sur leur ordinateurs d'autres envoyaient des messages via leur mobile ou encor l'un mais pas des moindres s'était tout bonnement endormis. Je souris en constatant cela. La matinée passa ainsi, moi suivant avidement les cours et les autres élèves s'occupant comme ils le pouvaient. A midi, je partis en direction de la cafétéria prendre mon sandwiche, n'ayant pas beaucoup d'appétit cela me convenais parfaitement.

Je me mis ensuite en quête de mon groupe d'amis : Samuel, Alexandre et Damien formaient les « Tri-potes » comme ils le disaient ; Samuel était grand et corpulent, il pratiquait les arts-martiaux et était d'un naturel jovial ; Alexandre était plus petit et d'une corpulence normale, il était une de ces personnes originale et drôle avec ses commentaire étrange sur les crocodiles garous … Bref c'était Alex ; Damien lui était grand et fin, il avait un humour à toute épreuve tout aussi original que les deux autres. Ils s'étaient bien trouvés et ne se séparaient rarement, pour mo plus grand plaisir. Le groupe comporté d'autre personnes : Nicolas, grand et fin avait un esprit aussi aiguiser qu'un couteau … ; Julie, Passionnée de cinématographie travaillait dure pour atteindre son rêve : travailler avec les plus grands ; Emeline, féministe au caractère bien tremper ; Raphaël, eternel chieur et insatisfait de la bande. Ont avaient sympathisés le jour même de notre première année ici et depuis tout ce beaux monde et moi-même ne nous séparons plus ! En arrivant j'eu droit à l'habituel câlin de Samuel et du double bisou d'Alex et Damien, ensuite se fut a Nicolas, Julie, et Emeline de me salués plus posément. Raphaël lui, boudait un peu plus loin son i-Pod dans les oreilles. Je ne m'en formalisai pas plus que cela, mais je ne pu m'empêchée d'interroger Samuel du regard.

-« On en sais pas plus que toi sur ce coup la princesse… » Me chuchota-t-il à l'oreille.

-« Arrête de m'appelé comme sa ou je pourrais te faire mon ménage ! Et je ferais de toi mon laquais ! » Répondis-je sur le même ton.

Il prit un air faussement terrorisé et Emeline ris franchement, elle avait tout entendue, je mêlais mes rires aux siens sous le regard désabusé de Samuel feignant d'être blessé. Mais il mêla tout de même ses rires aux nôtres, prouvant ainsi le contraire. Je m'assis prés d'Emeline, me sépara de mon sac et commença mon sandwiche, Samuel ne m'avait pas lâché du regard pendant toute ma manœuvre et soupira soulagé de me voir indemne.

-« Sam, ne me dévisage pas comme cela je ne serais pas victime de mort subite tu sais » Le taquinais-je. L'atmosphère, s'alourdi d'un coup, m'attirant les regards de mes camarades, même Raphaël me regarda avec insistance. Je piquais du fard instantanément.

-« Bella … » commença Samuel.

-« Roh !!! Mais relaxez-vous, vous savez bien que je n'aime pas quand vous me regardez comme cela, je vais bien, promis » Dis-je en les regardants tours à tours finissant par Emeline et Samuel qui c'était assis en face de moi. Ils me dévisageaient encor, je fronçais alors les sourcils croisant les bras puérilement sur ma poitrine en tirant la langue. Tous sourirent, mais l'inquiétude dans leur regard n'avait pas disparue, je pris mon sandwiche et mordis rageusement dedans. Samuel me regarda, s'attardant sur ma bouche ainsi que tous les autres, un garçon passa au même moment et me regarda aussi.

-« Quoi ? » J'ai de la salade entre les dents ? Si oui le garçon de derrière à une très bonne vue » Dis-je en parlant plus fort afin de faire comprendre au garçon que c'était gênant.

-« Bella … comment dire … regardes toi dans un miroir tu comprendras » Articula difficilement Nicolas et Emeline me tendis un miroir. J'y jetais un coup d'œil pour découvrir une longue trainée blanche au coin de ma bouche, je la fixais encor 5 centième de secondes quand je compris enfin ce qu'ils avaient tous pensés ! Je pris un mouchoir dans mon sac et m'empressas de m'essuyé tout sa.

-« Vous les mecs ! Vous avez tous l'esprit mal placé ! Ce n'est pas marrant arrêtez de rire ! Emeline, Julie ? Aidez moi je vous en supplie ! » Suppliais-je en rougissant de plus belle.

-« Bella ce n'est pas de ta faute si tu es en ce moment une source d'inspiration pour leur cerveaux de faibles mâles pervers, enfin pas totalement … » Dit Emeline en souriant

-« Elle n'a pas tort, Bella, après tout tu es très belle, comment pourraient-ils faire autrement ? » Demanda innocemment Julie.

-« Ouais !!! » répondirent en cœurs les garçons. Je roulais des yeux, décidément ma malchance ne me quittait jamais. Et je m'enfermai dans un silence plein de dignité d'après Alex, je me remis alors à manger proprement cette fois-ci, je préparais déjà ma vengeance. Dix minutes plus tard, mon sandwiche avait fait ses adieux à ce monde et je glissais sournoisement ma main vers ma bouteille d'eau pour en renverser le contenu sur Samuel qui s'était allonger à un mètre de moi. Il fut si surpris qu'il ne réagis pas sur l'instant, me laissant le temps de m'éloigné, parfait, 10 secondes plus tard le voila me coursant en me promettant mille morts toutes les plus horribles les unes que les autres. Il fini tout de même par me rattrapé et il me prit sous son bras et me trimbala comme cela dans tout le campus, cela était pire que la mort pour moi et il le savait ! Je le mordis.

-« Bella ! Lâche mon bras ! » Hurla-t-il

-« Lâches moi d'abord ! » Et je me remis à le mordre.

-« D'accord t'as gagné, j'abandonne ! Alors lâche mon bras maintenant, mon petit cœur ! » Céda-t-il enfin. Je le gardais un moment en bouche puis desserra les mâchoires lentement.

-« Voila mon lapin j'espère que cela t'aura servi de leçon ! Les femmes sont les plus fortes ! » Dis-je tandis qu'il roulait des yeux puis partit dans un éclat de rire digne d'un grognement d'un grizzly. Nous repartîmes vers nôtres groupe qui nous avait pas lâché du regard, tous étaient pliés de rire, même Raphaël souriait franchement.

La pause de midi passée nous devions tous retournés en cours, ils étaient tous, à l'exception de Nicolas, en génie Urbain. Moi j'étais la littéraire du groupe comme ils aimaient à me le rappeler. Pendant la course la pression sur ma poitrine était revenue, plus forte, plus présente et douloureuse. J'avais maintenant des difficultés à respirer, je titubais 3 pas avant que de bras puissant, que je devinais être ceux de Samuel, m'encerclèrent dans une étreinte protectrice.

-« Bella sa va ? Tu titubes, qu'est-ce qu'il ce passe ? » Demanda-t-il anxieusement.

-« Je … » Je ne pouvais plus parler, cela me demander trop d'air, trop d'efforts. Ma vision s'obscurcissait tandis que la douleur ce fit plus intense et oppressante, j'entendis un gémissement a vous faire dresser les cheveux sur la tête passer mes lèvres, des points de couleurs dansaient dans les zones d'ombres de ma vision et je sentis mon corps se faire transporté, à la médecine préventive je supposais. Encor une douleur lancinante dans la poitrine, la pression était toujours là. La douleur émanai toujours plus forte et insupportable, je commençais à sombré dans une inconscience douloureuse quand je pris enfin conscience de ce qu'il m'arrivait, mon cœur, l'organe vital de tout être vivant, était entrain de lâché prise. Cela faisait maintenant plusieurs années que je savais qu'il ne durerait pas et qu'il me faudrait une greffe de cœur ou sinon c'était la mort qui m'attendais.


Voici donc ma toute première FF en éspérant qu'elle sera lu et apprécié ! ^^"

C'est stréssant xD donnez moi un avis j'en serais ravi ! ^^