Disclaimer: les persos sont pas à moi


On les voyait généralement tous les deux, et s'ils ne pouvaient être, leurs âmes, elles, continuaient de toucher celle de l'autre. Mais chacun d'eux pensait, parfois, à sa vie si l'autre ne s'y trouvait pas.

Te voyant ainsi à mes cotés,

Sans faille, toujours là,

J'ose me demander,

Et si je ne t'avais pas ?

Pour un enfant seul, la survie dans ce quartier était chose presque impossible. Si Kenpachi ne l'avait pas prise avec lui ce jour, Yachiru savait que les habitants du 79° district l'auraient sans doute tuée, laissant son dernier cri rejoindre ceux d'agonie résonnants en tous coins.

J'aurais, peut etre, grandi,

Dans la peur et le doute,

En entendant tous ces cris,

Parmi les âmes en déroute.

Rukia, sans sa rencontre avec Renji, serait restée à jamais une gamine des rues, n'imaginant même pas aller un jour à l'académie des shinigami. Et sans celle avec Ichigo, elle n'aurait pas découvert la vie des humains, si particulière en son genre.

La pensée d'une autre vie,

Pâle et fragile sous ce ciel,

Se serait déjà évanoui,

Simple espoir irréel.

Une vie de lycéen, une vie donc assez banale, voilà ce qui attendait Ichigo s'il n'y avait pas eu une shinigami pour faire irruption chez lui ce soir là.

Mes jours se seraient écoulés,

Sans vague ni remous.

Identiques toutes ces années,

Banales jusqu'au bout.

Sans ce petit poids continuellement sur son épaule, Kenpachi se serait battu avec plus de hargne, mais également plus de désespoir. Il aurait bien un nom, mais personne pour le prononcer.

J'aurais mené mes combats,

Cherchant de meilleurs adversaires,

Dans le seul but, ma foi,

D'un instant, ne plus être solitaire.

Renji serait resté avec ses trois amis, jusqu'à ce que, un par un, ils meurent. Les rires de cette époque empliraient son cœur. Mais pas ceux de l'espèce de garçon manqué qui leur avait donné un coup de main, entrant ainsi dans leur famille.

Mon cœur n'écouterait pas,

Dans une douce ritournelle,

Ces mots, ces rires d'autrefois,

Se répétant, à jamais éternels.

Mais soudain, la vérité apparaissait devant les yeux de chacun, leur laissant réaliser la plus importante des choses.

Que serais-je devenu,

Si je ne t'avais pas ?

Je n'aurais pas vraiment vécu,

Car ma vie, c'est toi.


Note à moi meme, arreter d'essayer d'ecrire des poemes.

Quant à vous, vous pouvez me balancer vos cailloux, je suis prete.Ou bien si vous en avez pas sous la main, une review c'est pas mal non?