Évidemment ces personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de M. Moffat et M. Gatiss et bien évidemment celle de Sir Arthur Conan Doyle...

J'espère de tout cœur que ça vous plaira ! Enjoy.


Chapitre 1

Un bruit sinistre, un cri, des rires, une giclée de sang, un corps qui s'affaisse, une tête qui roule... Irène...

Un réveil en sursaut, un de plus depuis qu'il n'avait pas réussi à la sauver des mains sanglantes et expertes des Talibans. Trois foutues semaines que son sommeil se voyait troublé par la culpabilité. Il aurait voulu la sauver, mais comment faire quand on est seul contre quinze ? Il avait beau être un génie sociopathe, il ne pouvait rien faire, mis à part lui montrer qu'il était là, qu'il ne l'oublierai pas. Enfin, c'était tout de même en grande partie sa faute. Elle ne faisait que chercher les embrouilles à longueur de journée, il ne fallait pas s'étonner de son triste sort.

Allez ! Il fallait se reprendre, peut-être qu'aujourd'hui son portable sonnerai et lui annoncerai que l'inspecteur Lestrade avait de nouveau besoin de lui. Les affaires se faisaient rares ces temps si... Comme si depuis sa disparition le monde de la criminalité avait fait un break qui commençait à lui peser. Il s'appelait Sherlock Holmes nom de dieu ! Son esprit ne pouvait pas rester là à gamberger sur une stupide théorie de décomposition. Il avait bien essayé d'aller faire un tour à la morgue mais Molly refusait de lui adresser la parole depuis qu'elle savait qu'il avait des sentiments pour Irène. Foutue philosophie humaine ! Décidément leur comportement lui échappait de plus en plus ces derniers temps.

Alors qu'il enfilait gracieusement une chemise et son jean habituel, un grognement sonore retentit dans la cuisine.

-Sherlock ! Tu es sérieux ? Qu'est ce que tu as encore fait à cette pauvre tête ?

L'intéressé sortie nonchalamment de sa chambre et lui adressa un regard lugubre.

Et bien quoi John ? Il faut bien que je m'occupe... Mon cerveau est entrain de moisir ! Et en plus tu refuses de me distraire... Je suis en deuil je te rappelle ! Les amis c'est fait pour distraire les gens en deuil..., après un long moment d'hésitation, il murmura, Enfin je crois...

Malgré son habitude, le docteur Watson ne pu retenir un soupir de lassitude. Décidément Sherlock était un vrai gamin. Il retournait toutes les situations, même les plus extrêmes, à son avantage. C'était tout de même dérangeant qu'il se serve de la mort de la seule femme qui l'ai jamais émoustillé pour le faire culpabiliser. C'était vraiment malsain en fin de compte.

Et puis avec sa manie de toujours laisser trainer ses expérience plus ou moins immondes, ce cher John ne pouvait décemment pas inviter ses conquêtes au 221B Baker Street, c'était trop risqué, elles pouvaient faire une mauvaise rencontre difficile à expliquer à tout moment. Il lui avait répéter un nombre incalculable de fois de ne pas faire ce genre de choses dans leur appartement mais le jeune Sherlock n'en faisait qu'à sa tête ou l'ignorais carrément, prétextant un appel de Madame Hudson. Dans ses bons jours il faisait un semblant de rangement en bougonnant contre Watson qui « coupait court à son imagination scientifique » selon ses dires. Être le colocataire du cadet des Holmes n'était pas de tout repos. Et tout c'était empiré à la mort de cette satanée Irène.

En effet, le comportement de Sherlock avait quelque peu changer depuis deux petites semaines. Il tentait imperceptiblement de se rapprocher de Watson. Dés qu'il en avait l'occasion, il effleurait le pauvre médecin qui se sentait on ne peut plus mal à l'aise. Ce dernier avait toujours soupçonné les penchants sexuels de son colocataire mais avait prié pour qu'il ne s'intéresse jamais à sa petite personne. Il n'était pas homophobe mais quand l'homosexualité se rapprochait un peu trop de lui, il avait tendance à se sentir extrêmement mal et à fuir la personne qu'il intéressait le plus rapidement possible. Or dans le cas de Sherlock s'était extrêmement délicat de fuir. Ils habitaient sous le même toit, résolvaient les mêmes enquêtes, fréquentaient les mêmes personnes. Il ne pouvait donc pas vraiment fuir. La seule chose encore possible était de prendre son mal en patience ou tout simplement d'éviter tout contact avec Sherlock. Revenant à la réalité, le docteur ne put se retenir de rouspéter après le jeune détective consultant.

-Non mais... Sherlock, tu te rends compte qu'avec tes bêtises, je ne peux même pas inviter Sarah à la maison ?

L'intéressé releva à peine la tête de son écran, scrutant le moindre mail qui pourrait le mettre sur une enquête.

-Sherlock ? Tu m'écoutes au moins quand je te parle ? Insista John.

Écoute si tu veux parler de tes sauteries puériles, parles en au crâne, lui il t'écoutera, répliqua-t-il d'un ton cynique consultant toujours l'écran d'un œil avide.

Watson, outré de cette réponse sans queue ni tête, s'approcha furieux du bureau et referma violemment le clapet du portable de son colocataire, se postant droit devant lui les mains sur les hanches, les poings serrés. Sherlock, un peu éberlué par le geste du docteur, releva doucement la tête et le fixa de son regard souverain. Soudain un mince sourire se dessina sur ses lèvres fines.

-Alors mon cher John, enfin décidé à me distraire ? Questionna-t-il avec malice.

-Qu... QUOI ? S'insurgea le vétéran en s'empourprant. Mais je te parle pas de ça imbécile ! Je te parles de tes expériences moisies qui font fuir Sarah !

-Ah bon... Je suis déçu... Mais je croyais que Sarah.. C'était fini ?

-Sarah ou une autre ça n'a pas d'importance Sherlock ! Tu es incorrigible! Je vais finir par tout jeter, et tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu !

Sherlock fronça imperceptiblement les sourcils. Il se leva lentement et s'approcha de Watson comme un chat de sa proie. Il vint se coller à son oreille et susurra d'un ton mielleux : « Je te connais par cœur John... Tu n'oserai pas. »

À ces paroles, le pauvre médecin se sépara aussi vite que possible de Sherlock. Il était rouge pivoine. Nul ne pu dire si c'était de gène ou de colère, mais le résultat fut le suivant : Il poussa violemment Sherlock qui manquât de s'écraser lamentablement sur le sol après s'être empêtré dans les pieds d'une chaise et hurla sur le pauvre détective d'un ton menaçant :

-Ne recommence jamais ça ! C'est compris ?!

Le cadet reprit aussi vite qu'il le pu sa contenance, et ramassa dignement sa chaise avant de se rassoir dessus et de visser son regard à l'écran de son PC avec toute la dignité et la nonchalance dont il était capable. Watson aussi retourné que l'on peut l'être, sortit d'un pas lourd de l'appartement en maugréant un vague « 'vais prendre l'air. ». Il claqua la porte avant de remarquer la lueur triste et sombre dans le regard de Sherlock.


Voilà, Voilà ! La suite bientôt. J'espère qu'il n'y a pas trop de fautes d'orthographe, j'avoue que je n'arrive pas à me relire ! Honte à moi x)