Auteur : Elvyna102

Titre (en entier) : In The Arms Of The Angel... Il Ne M'aurait Fallu Que Des Ailes.

Genre : Romance/Suspense

Note: Elle se situe dans la saison 3 malgré quelques différences concernant les personnages. Attention, cette fanfiction n'est pas clannienne. Au premier abord, on pourrait le croire. Je voulais aussi vous remercier de prendre le temps de lire ma fic ainsi que vous dire que malgré un début assez brutal ma fanfic reste néanmoins assez légère.

Au cours de cette fanfiction, il y aura plusieurs chansons, vous pourrez alors tous les retrouver sur mon profil (ITAOTA's Soundtracks). Ils sont dans leur ordre d'apparition, mais la lecture du site est aléatoire, ça sera donc à vous d'enlever l'option (en haut à droite du lecteur).

Allez maintenant j'arrête de vous embêtez et je vous souhaite une bonne lecture.

EDIT: Cette fanfiction est en re-construction (niveau orthographe, et quelques bref points narratifs) il est possible que les premiers chapitres changent légèrement. Ex: dialogue. Prochain chapitre en changement n°19.


In The Arms Of The Angel... Il Ne M'aurait Fallu Que Des Ailes


Bien mauvaise journée sur Smallville aujourd'hui. Le temps ne faisait que décrire les sentiments de certains. Une pluie torrentielle s'abattait sur la petite ville depuis le lever du soleil, alors qu'une jeune fille du nom de Dawn Mills n'arrêtait pas de penser aux évènements récents. Pourquoi lorsque quelqu'un vous quitte, le désarroi et la tristesse sont si forts qu'on a tendance à parler d'elle à l'imparfait… comme si elle n'était plus sur Terre ? Clark était pourtant toujours en vie cependant la jeune Mills se demandait encore comment ses propres actions pouvaient-elles blesser à ce point les gens qu'elle aimait ? Et lorsqu'on sait ce qui nous attend, lorsqu'on est sûr que quoiqu'il arrive cette personne est la bonne ne devrait-on pas alors faire l'effort de lui dire la vérité ? D'être honnête envers elle. Puisque nos sentiments le sont alors pourquoi nos gestes et nos actions ne peuvent-ils pas l'être en retour ? Dawn se demandait encore comment cela avait-il pu se produire ? Comment les circonstances avait pu en arriver à cette telle extrémité… et en si peu de temps ? Ça n'avait aucun sens.

« Au fond, je sais bien que cette situation vient de moi et que je suis la principale fautive. » Nerveusement, la jeune fille jouait avec son pendentif en forme d'ange. D'ici… loin de lui, les choses semblaient plus fades. Il y avait une raison à tout cela. Lorsque tu n'es pas honnête avec la personne que tu aimes; comment à son tour cette personne peut avoir confiance en toi ? C'était son cas.

Dawn respira profondément tendant de se débarrasser de toute cette nervosité et cette mélancolie qui la rongeait de l'intérieur. Elle se torturait trop l'esprit, elle devait lui parler (elle se leva)... Non (elle se rassied) Plutôt lui écrire. Dawn ne se sentait pas la force de lui parler. D'être face à lui, la déconcertait.

Dans la faible lumière de sa lampe de bureau, elle prit un stylo ainsi qu'une feuille. Les mots lui vinrent de suite en tête, toutefois elle recommença des dizaines et des dizaines de fois. Peut-être était-ce pour soigner à la perfection la lettre afin que l'orthographe et le soin y soient évidents. Ou était-ce tout simplement pour éloigner un peu plus le moment où elle devrait le lui remettre. Elle regarda de nouveau par la fenêtre. « J'irai à pied », se dit-elle. Elle se moquait complètement de la longueur du chemin, ou même de la pluie. Elle avait besoin de marcher, de se rafraichir les idées. Elle se leva prit son manteau et sa lettre puis sortit.

La fraicheur de la pluie la rappela que ça faisait des semaines qu'elle n'avait pas quitté sa chambre. S'apitoyer sur son sort était quelque chose qu'il ne lui ressemblait tellement pas, qu'elle ne se reconnut pas elle-même lorsqu'elle s'était regardée dans le miroir juste avant de claquer la porte. L'enveloppe dans sa main elle approchait de la maison des Kent à pas mesurer. Voyant que la pluie ferait quelques dégâts sur son présent elle le mit dans sa poche.

Prenant le chemin par la route elle savait qu'en ce temps de pluie aucun habitant de Smallville ne sortirait, d'ailleurs elle ne voulait voir personne. À la simple idée de devoir s'expliquer, cela lui serrait le coeur et l'empêchait de respirer. L'image même du garçon l'a fit frémir. Cette hâte silencieuse de le revoir ainsi que cette crainte profonde de l'avoir face à elle la bouleversait. Du centre-ville à la petite ferme, il y avait bien un quart d'heure de route. Elle aurait voulu qu'elle dure quinze de plus. En effet, la maison des Kent s'imposa fatalement à elle au bout de ce qui lui semblait être à peine quelques secondes.

Devant celle-ci, Dawn songea un instant à rebrousser chemin. L'hésitation lui tordait le ventre, et cette exaltation mélangée à de la peur la paralysait étrangement. Il était bien le seul à les lui faire ressentir. S'avançant vers la porte, elle se força à respirer profondément. « Du calme, ça va aller. Ça fait trois semaines, il a déjà eu tout le temps d'y repenser. Alors…, respire ! » Après quelques instants d'hésitation, Dawn frappa et attendit. Alors qu'elle entendait des pas émanant de la maison jaune, elle se pesta intérieurement. « Pourquoi ne pas tout simplement l'avoir déposée dans la boîte aux lettres ? », songea-t-elle alors que la porte s'ouvrait enfin laissant apparaître Mme Kent. Non elle ne pouvait pas elle était aussi là parce qu'il le fallait… elle le lui devait.

- Dawn bonjour, mais qu'est ce que tu attends entre !

Par le simple son de la voix de Martha, elle savait que Clark n'avait encore rien dit à ses parents.

- Clark n'est pas là ?, questionna la jeune Mills doucement.

- Et bien, il est dans sa grange.

« Tant mieux », songea la jeune fille. Elle ne souhaitait pas réellement que ses parents assistent à ce qui allait suivre.

- Je crois qu'il s'y trouve avec Lana, acheva la mère du jeune homme.

Un courant électrique parcourut chaque veine de la jeune Mills. « Lana… Lana », se répétait-elle. À ce simple nom, elle sentit son coeur se serrer. Il était envisageable que Clark n'eût pas voulu parler de toute cette histoire à ses parents de peur de les inquiéter et elle le comprenait. Elle sentit de nouveau ses yeux s'humidifier ne souhaitant pas dévoiler sa détresse au « reste du monde » elle tendit la lettre vers Martha poursuivant en reniflant,

- Euh… Mme Kent je ne... Hum dites-moi pourriez-vous lui remettre cette lettre de ma part si cela ne vous dérange pas, reprit-elle. Martha sceptique regarda la jeune fille puis la lettre.

- Es-tu sûre que tu ne veux pas le voir il est juste à côté, Dawn ?

- Non. Je vous assure Madame Kent que ce n'est pas nécessaire, je ne tiens… je ne tiens pas à le déranger. Vous lui direz simplement que je suis passée.

- Très bien comme tu veux, déclara Martha perplexe. Son attitude lui échappait. La jeune fille lui remit la lettre et après l'avoir remerciée elle prit le chemin inverse. Martha trouva sa réaction étrange. Dawn était normalement une fille drôle, vive et pleine d'énergie, mais elle lui paraissait différente comme bouleversée. Elle semblait fatiguée et lasse. Clark était tout aussi bizarre qu'elle depuis ces derniers jours. Que s'était-il vraiment passé entre eux deux ? Elle n'aurait même pas suspecté le quart de la gravité de la situation. Qui l'aurait pu !

Passant la barrière blanche du domaine des Kent la jeune fille reprit sa route, réfléchissant. « Super tu n'as même pas eu le courage de le lui remettre en main propre ! », sur le moment elle se trouva lâche. Toutefois après ce que Martha lui avait dit elle ne préférait pas le voir. Elle ne souhaitait pas que l'histoire se répète. Elle ne voulait pas "les" voir… ni même les apercevoir juste en train de discuter ensemble. Elle se ferait des idées, s'imaginerait le pire. A quoi bon ! Clark et Lana. Rien que d'y songer elle sentait son estomac se tordre, et son cœur s'émietter.

- Dawn, entendit-elle à peine.

Sa voix la foudroya sur place. Si douce et si calme. Sans cette pointe de surprise qui fait parfois son charme. La jeune fille pivota sur elle-même le jeune homme se trouvait là juste à quelque pas de la grange. Elle le trouva inexplicablement beau. Face à lui elle se trouva fade, son air fatigué, ses cheveux à peine coiffés… Tout ça pour une lettre qu'elle souhaitait lui déposer. Il s'approcha doucement d'elle les mains dans ses poches. Dawn en manqua un, son regard fixé dans le sien. De la distance qui les séparait, Clark lui envoya un regard tendre et désolé. Dawn le lui renvoya, soulagée. Se faisait-elle des idées ou avait-il pris le temps d'un peu plus y réfléchir ? Son regard pleins de reproches, laissait place à de la douceur. Tout en lui, lui assurait que oui. En cet instant pour la première fois elle regretta que son pouvoir ne fonctionne pas sur Clark.

C'est alors que Dawn vit apparaître Lana à l'entrée de la Grange plusieurs pas dernières Clark. Cette vision sembla lui remettre toutes les idées en place. Clark ne lui pardonnerait pas. Il ne le ferait jamais. Voyant Dawn regardait tristement derrière lui, il se retourna et aperçut lui aussi Lana. Malgré que Dawn soit consciente de la présence de la jeune Lang, c'était une chose différente de l'entendre et de le voir. La jeune fille n'en pouvait plus elle avait déjà eu trop mal. Et c'en était bien assez.

Se retournant pour reprendre le chemin de l'hôtel, la jeune Mills se remit une mèche derrière l'oreille, reniflant de nouveau. Décidément, ce n'était pas du tout le moment de craquer. La jeune Mills entendit de nouveau son prénom, mais cette fois-ci en un hurlement inquiétant et strident. Les crissements de pneu sur le ciment l'alarmèrent.

- DAWN ! cria de nouveau le fermier. Apeurée par le cri, la jeune fille se retourna et n'eut pas le temps d'éviter l'inévitable... un camion. L'engin freina d'un seul coup, mais rien n'y suffit.

Dawn supposait que durant ces dernières semaines passaient à s'apitoyer, elle serait naturellement lente à voir les choses horribles qui étaient sur le point de lui arriver. Elle souhaitait que ce soit vrai que le temps s'écoule au ralenti et que chaques détails soient perceptibles quand on est sur le point d'être gravement blessé ou pire, mais ce n'était pas le cas. Si ça l'aurait été, elle aurait sans doute été capable de réagir à temps. Mieux que cela Clark aurait été capable de réagir à temps ! Il s'avérait, toutefois, qu'actuellement le temps s'accélérait à une vitesse alarmante où tout devenait flou et que la jeune Mills semblait se raccrocher à une réalité de plus en plus lointaine. Et où ce camion se rapprochait dangereusement d'elle. Le choc la souleva brutalement du sol l'envoyant valser un peu plus loin.

Voyant le corps inerte de Dawn retombait sur le sol, Clark se précipita vers elle. Tout d'un coup, il se sentit mal, inutile, impuissant. Comme tombant dans un puit sans fond où l'on croit la chute certaine, mais où inexorablement elle est effacée. S'agenouillant à ces côtés il n'osait pas la toucher frôlant à peine son visage et sa peau ensanglantée et blessée. Il avait peur d'aggraver son cas, là par terre elle avait l'air si... si fragile. Fragile pour la première fois. Sentant des larmes lui monter aux yeux, il avait du mal à respirer il sentait une boule au fond de sa gorge... au fond de son âme. Il n'y croyait pas, le jeune Kent n'avait pas eu le temps de la sauver. Le Temps ! Avec toute la puissance et toute la force qu'il possédait, il n'avait pas pu la sauver. Tous ces pouvoirs, toutes ces personnes qu'il avait pu sauver dans le passé se résumant à cela. Pour que quand arrivera la personne la plus chère à ses yeux il ne sut pas le faire. Tout d'un coup, quelque chose se passa. À la vue de cette scène, tout allait mal !

Lana choquée s'était précipitée vers la maison des Kent pour appeler les urgences. Le conducteur apeuré ne faisait que s'affoler, se sentant coupable, mais Clark lui se sentait d'autant plus fautif. Tant de douleur, tant de peine, tant de remord et tant de regret n'étaient pas supportables. Il avait l'impression que l'écho de sa détresse était perceptible à l'échelle du Kansas. En tout cas, les parents de Clark l'avaient entendu et avaient accouru à l'entréé de leur maison, effrayés.

Mais les apparences sont parfois trompeuses… aux premiers abords. Oui, car par moment, il suffit de regarder avec un peu plus d'attention !

. . .

Prologue :

On a beau croire que la vie est longue, elle n'est qu'éphémère. Malheureusement à l'échelle du monde, elle n'est qu'un battement de cil. On ne saura jamais ce qui se passera dans dix ans, dans un an ou même dans une heure. Alors on vit à cent à l'heure en ayant peur de se brûler les ailes. En espérant être le changement, qu'on veut voir dans le monde. Moi j'ai compris ça, qu'il faut vivre au jour le jour et ne pas reculer devant ses choix. Car parfois une seule chose peut changer ton système de vie. Mais pouvez-vous savoir tout ce qui peut se passer en trois mois, tout ce que cela représente dans une vie et tout ce que l'on peut découvrir ou même apprendre sur soi-même ainsi que sur les autres ? C'est apeurant tout ce qu'on apprend. Moi je le sais, et vous aussi vous allez le découvrir...

Tout commence par...

. . .

Quatre mois plus tôt.

Métropolis,

Un homme regarde par la vitre, que lui offre l'architecture de son bureau, Métropolis s'étendre à ses pieds. La grande ville grouillant d'habitants, ressemble à une énorme fourmilière vue d'en-haut. Elle semble toujours presser et active à souhait, comme si tout aller trop vite à Métropolis. Entendant un visiteur franchir la porte, le propriétaire du bureau sourit.

- Asseyez vous je vous prie, débuta-t-il toujours en regardant par l'immense vitre. Le visiteur s'exécuta.

- Alors…, continua-t-il, avez-vous pris une décision ? Car de Los Angeles à Métropolis il y a un bon bout.

L'homme se retourna enfin vers son invité qui lui faisait face. Le visiteur était un homme de corpulence moyenne et devait approcher de la cinquantaine. Il avait une calvitie déjà bien formée et portait un costume gris qui devait sûrement coûtait aussi chère que sa montre en or accroché à son poignet.

Après une pause, l'hôte reprit :

- Avez-vous des secrets, Monsieur Mills ?

- Tout le monde en a.

- Fessant toujours des recherches sur mes futurs collaborateurs j'ai appris... « par hasard » quelque chose de très intéressant qui pourra vous rapporter à vous et à moi plus que convenu.

- Est-ce que vous essayez de me dire que vous m'avez espionné ?

Ne prenant pas garde de son 'interruption, il poursuivit :

- Ne formalisons pas tout cela avec des mots aussi péjoratifs. Je pense qu'avec votre... comment pourrait-on le décrire votre... « Secret de famille », cela devrait être plus que facile. Vous ne pensez pas ?

Le visiteur devint blême comprenant ce qu'il allait lui demander.

- Donc pour aller droit au but je souhaiterai rencontrer votre fille ! Afin que je puisse constater par moi même de ses nombreux pouv-…

- JAMAIS ! cria Mr Mills se levant subitement. Il ne prendrait même pas la peine de comprendre, d'écouter ou même de le laisser finir. La réponse serait et resterait négative.

Le maître des lieux eut un sourire sardonique.

- Je crois que vous ne m'avez pas très bien compris... Disons les choses autrement, reprit l'homme calmement. Je veux « la » voir demain dans mon bureau. Il n'y a pas matière à discuter. Il me semble que vous êtes très famille Mr Mills. Cela me poserait un véritable souci si vous me voyez forcer d'en rayer la majorité de la carte. Aussi nombreux soit-il. Je veux la rencontrer et découvrir ses capacités hors du commun. Suis-je assez clair ?

Le visiteur face à son maître chanteur balbutia, encore sous le choc. Comment pouvait-on promettre cela avec autant de sang-froid, et de cruauté ?

- Que nous voulez-vous ? Le maître chanteur eut un sourire sournois et satisfait.

À suivre...

-Elvy-