De : Snapou Black

Disclam' : Rien n'est à moi, même si je ne dirait pas non pour un p'tit bout. Enfin ça c'est le blabla habituel : là je peux dire que le petit Liam est à moi !

Perso principal : Zacharias Smith ; Theodore Nott ; Liam Sheep

Résumé : Véritable duel qui s'était instauré entre Liam et Zacharias et c'est à Theodore d'en faire les frais. Tic tac tic tac le temps est compté. Mais si quelqu'un a toujours une longueur d'avance : peut-on gagner la partie ?

Titre : Liam Sheep : Juste un peu trop proche

Chapitre : Chapitre 01

Année en cours: Après Poudlard

Divers: Donc voilà encore moi sauf que ... oui y a un sauf que dans l'histoire et faut toujours se méfier des "sauf que" sauf que pas cette fois (ouai bon : c'était facile d'en recaser un, hein). Disons que... avec la fin d'année qui approche et le bac qui va avec (houuu les excuses que je me cherche !) vous avez dû remarquer que les suites pour Le serpent égaré (partie 4), Le contrat et les nouveaux Pas cap ont tendance à se faire non pas long mais carrément inexistant. Donc je met en pause ces trois là (bon après les Pas cap je peux reprendre quand je veux quoi) et vous propose à la place un chapitre par semaine de Liam Sheep.

Comment ça ? Je met en pause quelques fics mais en met une autre à la place. Où est la logique. Et bien... Liam Sheep est une fic en deux parties et les deux parties sont finies donc le problème est réglé. Je verrais si je peux pas passer à deux chapitres/semaines comme pour A comme Association, on verra ça ;)

Liam Sheep : Juste un peu trop proche, fait 20 chapitres ; la seconde partie (dont je ne dirais pas le titre, of course, sinon c'est pas cool) en fait 15. Ils font la même taille que tous mes chapitres, ou presque. Ils ont tendance à être un poil plus long (un petit poil hein). Il y a des également quelques bonus sur Kazeo (pour pas changer)

Review Anonyme : http:/ /snapou-black .kazeo. com/


Ce matin là lorsqu'il jeta sa veste sur le dossier de sa chaise de bureau, Zacharias Smith ne songea pas un instant à retirer ses lunettes de soleil. Il se passa négligemment une main dans les cheveux avant de masquer sa bouche pour bailler en paix. L'homme aux cheveux blonds tira ensuite le siège et s'y laissa tomber.

Il ne fallut pas plus de cinq minutes pour qu'il ne se trouve à moitié allongé sur la table de travail, la tête dans la main et les yeux mi-clos, fort heureusement masqués par les lunettes toujours sur son nez. Morphée n'allait plus tarder à s'en emparer quand une main violente s'abattit sur son épaule. Il sursauta.

D'une impulsion de la jambe, il se tourna vers le gêneur, prêt à l'accabler de reproches et le foudroyer sur place. Il se ravisa. Quelqu'un semblait lui souffler qu'il valait mieux faire profil bas face à ce genre de personne. Celle-ci encore plus.

- Tiens, mais c'est... non c'est pas mon Potter préféré. C'est pas pour te vexer mais j'ai toujours trouvé que le style "Grand brun décoiffé maigrichon" allait mieux à Theodore.

Le fameux Potter soupira et remonta les vieilles lunettes rondes qu'il avait sur le nez. Pourtant, il ne répliqua rien à l'homme, le laisser sans réponses serait en effet plus productif à son avis. Qui aimait lancer des piques et rester sans réponses ? Personne ! Et certainement pas le blondinet ici présent.

- Tu penses que j'ai pas pensé à ce que tu penses ? Je sais que tu penses que si tu me laisses sans réponses je deviendrais moins chiant. Loupé. Même Theo n'a jamais pensé à faire ça. Et il me supporte bien plus que toi.
- C'est son choix de te supporter, il t'aime comme ça. Moi pas.

Le garçon aux cheveux paille avait écouté l'autre, celui qui ne semblait pas connaître la signification du mot peigne. Il y avait quelque chose dans le regard du premier qui étonna le second, qui l'inquiéta même.

- S'il m'aime, souffla enfin celui qui était assis.
- Ca ne va pas entre vous ?
- Crois-moi Potter, le jour où je te parlerais de mes pseudos-problèmes de couple avec Theodore... c'est que je serais complètement pété.


Non loin de là, un autre homme maigrichon aux cheveux bruns et décoiffé ouvrait les yeux. Il tourna machinalement la tête sur la place d'à côté et ne s'étonna qu'à moitié de la trouver vide.

Pourquoi ne l'avait-il pas réveillé ? Bien que la réponse ne soit évidente, il ne pouvait s'empêcher de se poser la question. Zacharias était un emmerdeur de première, un fantastique narcissique, un putain d'égoïste et un connard talentueux... allez donc comprendre, vous, pourquoi il semblait avoir droit, lui, Theodore Nott, à un tel traitement de faveur. Parce qu'en plus d'être partit sans bruit, il s'était lavé et habillé sans faire de bruit, allumer la lumière de la chambre ni rien. La coïncidence était donc à éliminer, c'était tout à fait voulu qu'il ne puisse dormir.

Il aurait pourtant voulu le voir, lui.

Theodore tendit le bras et approcha son fauteuil du lit, difficilement il s'installa dedans. Il ne voulait pas avoir à dépendre du blond ou de l'elfe. Un instant il songea à transplaner jusqu'à la cuisine, mais s'y refusa une nouvelle fois. A la place, il posa ses deux paumes de mains sur l'accoudoir du fauteuil et poussa de manière à se retrouver debout.

Debout mais chancelant. Debout mais peu sur de lui. Debout.

Après de longues et périlleuses minutes, l'homme aux cheveux bruns fût enfin près des escaliers. Regardant les marches tels un obstacles insurmontable... il tenta malgré tout la descente. Sa vue, un peu floue, aurait dû l'en dissuader. Elle aurait dû.


- Zacharias ? Appela doucement Harry, un peu inquiet d'après son timbre de voix. T'es tout pâle d'un coup. Ca va ?

Au lieu de répondre à l'enquiquineur, l'interrogé se leva, plus réveillé que jamais. Il s'empara de sa veste et partit sans demander son reste. A tord ou à raison, Potter en conclut que Theodore Nott n'était pas étranger à cette réaction... inhabituelle.


Il ne se releva pas, ne broncha pas, n'appela même pas à l'aide. Comment aurait-il pu, inconscient qu'il était. Fort heureusement, sa chute avait fait assez de bruit pour alerter Dips. La créature arriva en courant, inquiète quand à ce qu'elle allait découvrir et espérant que ça ne serait pas son jeune maître. Sitôt l'eut-il vu à telle qu'il réagit, sans doute plus vite que bon nombre d'humain. Il s'empara du sorcier et, après avoir constaté son inconscience, disparut.

Vu sa fragilité du moment, mieux valait jouer la carte "prudence". S'il préférait la garder trop longtemps en main : soit elle risquait de perdre de sa valeur, soit le jeune Smith l'étranglerait (et prendrait son pied se faisant) pour lui faire payer son crime.

Suite à cette remarque mentale, il se promit une séance de punitions, longue et douloureuse si possible. Peu importait, pour le moment, que son maître ne soit contre... il n'en saurait rien.


Zacharias ouvrit la porte avec fracas et appela Theodore. Il chercha partout, sans succès. Chambre, salle de bain, bibliothèque, cuisine, salon, jardin, tout y passa. Nulle trace du brun.

Alors il appela Dips. Parce que Dips était l'elfe de Theodore et que s'il était présent... Theodore réapparaitrait vite. S'il ne l'était pas... en revanche.

Et une fois encore : rien ni personne.

Il se laissa tomber mollement sur le lit et regarda la chambre, bêtement. Zacharias ne se rendit même pas compte qu'il y avait plusieurs éléments prouvant que Theodore était toujours présent : à commencer par sa baguette sur la table de chevet et son fauteuil.

- Zacharias ? Ca va pas ?
- Dégage Potter, l'agressa-t-il aussitôt. J'veux pas de ta carcasse ici... encore moins dans cette pièce.
- Je ne compte pas rester, avoua-t-il en s'approchant. Je t'emmène juste à St Mang...
- J'en ai pas besoin, va aider une veuve ou un orphelin... je ne suis pas veuve... pas encore. Et puis... va te faire foutre.

Le garçon retint une réplique visant à lui rappeler qu'il était orphelin et entrait donc dans les cases, mais il avait comme le sentiment que le blond le savait. Alors il se tut... et cela fit un bien fou à Smith.

- Pas pour toi, ahuris, répondit-il simplement. Theodore y est... Son elfe est venu au bureau prévenir "Monsieur Zacharias" mais il était déjà partit.

Le blonde leva les yeux, fixa l'intrus avec surprise puis lui sauta au cou. Pour un peu il lui baiserait les pieds... pour un peu. Il venait en effet de faire le rapprochement entre Theodore et hôpital.

- Bon tu m'emmènes ou alors ce n'était que des mots.
- T'es chiant, Smith.
- Tu m'emmerdes, Potter, répliqua aussitôt le blond. Moi aussi je sais être gentil.


Waaa pour une fois je dis : MIRACLE ! Non mais c'est vrai quoi : j'ai pas tourné autour du pot pendant 10 chapitres et directement on sait ce qui se passe (ou presque) si c'est-y pas génial tout ça.

Donc à dimanche ou mercredi ? Si je poste une fois par semaine vous préféreriez quel jour ?

SB