Os écrit dans le cadre des nuits du FoF (Forum Francophone) avec le thène Enfin

Enfin

Harold était poster sur sa chaise, une goute de sueur perlant sur son front. Derrière lui était entreposé le panier de Bear, leur malinois. Cependant, ce dernier ne bougeait pas d'un poil et ce, même quand John entra dans la bibliothèque. L'informaticien fit tourner sa chaise et se retrouva face à l'ex militaire.

« Vous êtes enfin arrivé, monsieur Reese !

- J'ai été occupé par … une vieille dame à la caisse.

- Qu'a-t-elle fait ?

- Elle payait en petite monnaie. »

Le militaire reçut un regard mi amusé mi méprisant mais continua cependant sa tâche. Il ordonna prestement à son chien de le suivre mais ce dernier ne bougea pas.

« Bear …

- Ce chien n'a pas l'air de vouloir vous écouter, monsieur Reese.

- Riez, Harold. Riez. »

L'espion fit ce qu'il put pour déplacer le chien. Quand il eut terminé, le malinois était assis dans une grande bassine rose en plastique. Le chien ne semblait pas aimer le traitement, il avait l'air bougon.

« Il semble très intelligent de laver un chien près de tous mes ordinateurs, monsieur Reese. »

L'agent se renfrogna et commença à mouiller le chien, vidant une partie de la bouteille de shampoing canin sur le dos de l'animal. Bear détestait être nettoyé, il préférait son odeur naturelle à celle artificielle de ces choses qu'on lui mettait sur le dos.

Les seaux d'eau tièdes se succédaient alors que le chien tentait de s'enfuir loin de la démoniaque bassine rose. Il essayait de se secouer le plus possible. Reese avait déjà cessé d'espérer garder sa chemise propre et sèche.

« Vous récoltez ce que cous semez, monsieur Reese.

- Peut-être mais au moins, Bear est propre et n'a plus cette … –

- Immonde odeur ? Oui, la société vous remercie, monsieur Reese. »

Le séchage ne se passa pas sans anicroche mais globalement, il était satisfait. Le malinois, déjà sur le carrelage, parti se trémousser dans toute la bibliothèque. Il était enfin propre. Il jappa bruyamment son contentement et repartit vers ses maitres.

« Enfin, monsieur Reese, enfin ! »