Bonjour.

Voici la version française d'une fiction écrite par peaceful village. Tous les personnages sont humains, mais vous verrez qu'on reconnaît bien leurs caractères !

Je me mets pour la première fois à la traduction, donc si vous connaissez la version originale et que vous trouvez des erreurs, n'hésitez pas à me le dire !

Un IMMENSE merci à Béné et Saphira Swan pour leur relecture, les conseils pour rendre la traduction plus fluide, et leurs encouragements !


- Aïe, fit une voix depuis le hall.

Kol alla voir qui c'était et il vit une belle fille blonde portant des cartons dans l'appartement d'en face. Jackpot. Les gens qui vivaient là avant étaient un couple marié qui se battait tout le temps. Eh bien c'était le moment pour Kol de rencontrer la voisine.

- Hey, laissez-moi vous aider avec ça, dit-il en prenant le carton des mains de la fille.

Elle sourit.

- Merci, dit-elle en lui passant le carton.

Les yeux de Kol s'agrandirent. Son ventre était énorme et on avait l'impression qu'elle pouvait éclater à tout moment. Elle surprit son regard et sourit.

- Vous voulez toujours m'aider avec mes cartons ?

- Bien sûr, c'est juste que je ne m'attendais pas à… bafouilla Kol.

- La partie enceinte ? finit-elle. Ouais, plus que deux semaines à tenir.

- Oh, bien, c'est bien, dit Kol, en manque d'inspiration.

La fille rit et ouvrit la porte. Kol entra dans l'appartement pratiquement vide qui faisait à peu près la même taille que le sien.

- Posez ça n'importe où, fit-elle. Je suis Caroline.

- Kol, lui répondit Kol. Je vis en face. Alors, est-ce qu'il y a un petit ami ou un mari…

Les joues de Caroline rougirent.

- Hum, non, juste moi, dit-elle en caressant son ventre.

- Comme je le disais, je suis en face, si vous avez besoin de quoi que ce soit, proposa Kol en se frottant la nuque.

Il ne savait pas vraiment quoi faire avec les femmes enceintes. Heureusement Caroline continua simplement de sourire.

- Merci Kol, dit-elle.

K&C

- Kol ! s'écria Caroline quand une fois de plus Kol entra sans frapper. Je ne t'ai pas donné une clé pour que tu fasses irruption n'importe quand.

- Tu ne sembles pas avoir le moindre problème avec ça quand j'entre pour tuer des araignées, remarqua Kol, et Caroline lui lança un regard furieux. Où est la plus belle ?

- Bonnie l'a emmenée prendre une glace, lui expliqua Caroline. Elles ne devraient pas tarder à rentrer.

- J'ai besoin d'un service, dit Kol, et Caroline grommela. Quoi ?

- La dernière fois que tu as eu besoin d'un service, tu m'as demandé de prétendre être ta petite amie collante pour faire fuir une nana qui ne voulait pas quitter ton appartement, répondit Caroline, et Kol sourit : Caroline avait très bien joué son rôle.

- En fait c'est à peu près la même chose tu vois, mon frère se marie le week-end prochain et j'ai besoin d'un rencard, l'informa Kol. Sois mon rencard ?

- Bien sûr, pas de problème, accepta Caroline et Kol changea de position. Qu'est-ce qu'il y a ?

- Ma famille n'arrêtait pas de me demander quand je me rangerai, alors j'ai en quelque sorte menti et je leur ai raconté que ma petite amie s'appelait Caroline et qu'on s'était rencontré quand elle avait emménagé dans l'appartement à côté du mien, avoua Kol dans un souffle et Caroline leva les yeux au ciel.

- Depuis combien de temps tu leur racontes ça ? demanda Caroline. Kol !

- Plus d'un an, dit Kol en regardant le plafond.

- Un an ! s'exclama Caroline.

- Je te promets qu'après que tu sois venue au mariage avec moi je te plaquerai, promit Kol.

- Non, si ça arrivait c'est moi qui te plaquerais, le contredit Caroline. Je ne sortirais jamais avec toi, tu te souviens ?

Kol sourit.

- Oui, dit-il, je t'ai demandé de sortir avec moi et tu as dit que tu ne sortais pas avec les hommes qui avaient un accent. Tu ne m'as jamais raconté pourquoi.

- Ça a de l'importance ? demanda Caroline. Et tu n'es pas content que j'ai dit non ? On ne serait pas terrible en couple.

- Exact, tu étais simplement tellement pratique parce que tu vivais juste à côté… répondit Kol et Caroline rit.

- D'accord, j'irai et je serai ta prétendue petite amie, abandonna-t-elle. Tu m'as rendu beaucoup de services au fil des années.

- Fantastique, fit Kol. Une autre petite chose…

- Oh mon dieu, quoi encore ? demanda Caroline.

- Le mariage est chez moi en Angleterre, répondit Kol.

- En Angleterre ! s'exclama Caroline. Je ne peux pas aller en Angleterre. J'ai…

- Je sais, dit Kol, mais je n'ai personne d'autre à qui le demander.

- Euh, Bonnie, lui rappela Caroline. Tu sais, la fille que tu aimes vraiment mais tu n'as pas les couilles de le lui dire. Tu pourrais juste lui demander d'y aller et tous tes problèmes seraient réglés.

Kol lui lança un regard glacial et ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais une voix l'interrompit.

- Quels problèmes ? demanda une voix depuis l'embrasure de la porte. Tu devrais vraiment verrouiller ta porte.

- Maman ! s'écria une autre voix et une petite fille courut vers Caroline, ses boucles blondes voletant au passage.

- Salut ma puce, dit Caroline en l'attrapant et en l'embrassant sur la joue.

Elle se tourna vers Bonnie.

- Kol vient de me demander d'être son rencard pour le mariage de son frère. En Angleterre.

- Tu vas y aller ? demanda Bonnie.

- Pose-moi s'il te plaît, dit l'enfant dans les bras de Caroline.

Caroline la posa à terre seulement pour qu'elle court vers Kol et insiste pour qu'il joue à l'avion avec elle. Caroline sourit alors que Bonnie regardait Kol jouer avec la petite fille. Elle l'appréciait vraiment. La raison pour laquelle ces deux-là ne voulaient rien admettre lui échappait.

- Je ne peux pas y aller, dit Caroline, je ne peux pas laisser mon bébé.

- Ella a quatre ans, Caroline, rétorqua Bonnie dans un sourire. Ecoute, je peux m'occuper d'elle. C'est juste pour quelques jours, n'est-ce pas ?

- Oui, répondit Kol en reposant Ella au sol. Pas plus de trois jours. Juste le temps du dîner de répétition et de la cérémonie. Je veux passer le moins de temps possible avec ma famille.

- Allez Caroline, c'était quand la dernière fois que tu es partie en vacances ? demanda Bonnie.

- Je ne peux pas simplement la laisser ! protesta encore Caroline.

- Hey, trésor, fit Bonnie en se penchant pour être à la hauteur d'Ella. Ça te plairait de rester avec moi quelques jours ?

- Oh, oui ! Je peux rester avec Tante Bonnie, s'il te plaît ? supplia Ella, excitée, et Caroline fronça les sourcils.

- Je ne devrais pas être offensée que ma propre enfant soit si impatiente de se débarrasser de moi ? demanda Caroline.

Sa fille sourit, laissant apparaître ses fossettes. Caroline passa sa main dans ses cheveux bouclés. C'était seulement pour quelques jours.

K&C

- Sois gentille avec Tante Bonnie, d'accord ? fit Caroline à Ella deux jours plus tard.

Caroline avait fait ses bagages, pris un congé à son travail, et maintenant était venu le moment déchirant de dire au revoir à Ella.

- Je le serai, répondit Ella et Caroline dut retenir un rire.

Sa fille parlait tellement comme une grande personne parfois, un trait de caractère qui ne lui venait pas d'elle.

- Je t'aime maman.

Caroline attira Ella à elle, les petits bras de sa fille se serrant autour d'elle aussi fort qu'elle le pouvait. C'était incroyable à quel point Caroline aimait cette petite fille. Elle avait eu peur d'élever un enfant toute seule, mais au moment où le docteur avait mis Ella dans ses bras elle avait su qu'il n'y avait aucune raison d'avoir peur.

- Au revoir, ma puce, dit Caroline en se relevant et en prenant ses bagages.

Bonnie et Ella firent au revoir de la main alors que Caroline et Kol traversaient le terminal en direction de cette bonne vieille Angleterre.

- Oh mon dieu, je ne peux pas croire que je sois en train de faire ça, grommela Kol alors que Caroline et lui s'asseyaient dans l'avion. J'ai déménagé à Chicago pour m'éloigner de ma famille. J'ai littéralement traversé la moitié de la planète.

- Ta famille ne peut pas être aussi atroce, tempéra Caroline alors qu'elle feuilletait un magazine.

Kol ne parlait jamais beaucoup de sa famille. Caroline n'avait même jamais vu la moindre photo. Tout ce qu'elle savait c'est qu'il avait trois frères et une sœur.

- Si, elle l'est, argumenta Kol. Un frère qui est la voix de la moralité, un autre qui est le parfait fils à maman, M. Grincheux, et ma morveuse de sœur.

- Rebekah n'est pas si pénible, dit Caroline.

C'était la seule membre de sa fratrie qu'elle avait rencontrée.

- J'aime bien son petit ami.

- Bekah, ça va, même si elle sort avec cet Américain banal, approuva Kol, et Caroline leva les yeux au ciel. Quand même, c'est tellement dur de la supporter.

- Elle ne va jamais croire que je suis ta petite amie, s'inquiéta Caroline et Kol haussa les épaules.

- J'ai assez d'infos sur cette fille, elle ne dira rien, dit-il dans un sourire.

Caroline se tortilla dans son siège.

- Quoi ?

- Ella me manque déjà, avoua Caroline. Je n'ai jamais été éloignée d'elle, même pour une nuit.

- Je sais, merci de faire ça pour moi, dit Kol.

- Tu as été un très bon ami pour moi, dit Caroline et Kol lui sourit.

Elle reposa sa tête sur son épaule et les deux amis s'endormirent.

K&C

Kol regardait du football, un bon match de football, quand il l'entendit. Ça sonna comme quelque chose qui s'écrase par terre. Ça venait de l'appartement de Caroline. Ils étaient devenus assez bons amis ces deux dernières semaines. Caroline était une bonne cuisinière et elle lui apportait toujours des restes. Il l'aidait à sécuriser son appartement pour le bébé. Kol se leva et alla frapper à sa porte.

- Caroline ? Est-ce que ça va chérie ? demanda-t-il à travers la porte.

Elle s'ouvrit, révélant Caroline qui semblait être trempée.

- Hum… Mauvais moment ?

- C'est rien, j'ai juste perdu les eaux, dit Caroline aussi calmement qu'elle le pouvait.

Les yeux de Kol s'agrandirent.

- Oh putain de merde, s'exclama-t-il, et Caroline rit puis serra son ventre. Est-ce que je peux…

- Non, mais merci de le proposer, dit Caroline dans un sourire.

- Ok je suis là ! dit une voix, et ils se tournèrent pour voir une jolie fille arriver.

Kol dut se retenir de la dévisager.

- Kol c'est mon amie Bonnie, Bonnie c'est mon voisin Kol, présenta Caroline.

- Enchantée, dit Bonnie.

- C'est un plaisir, chérie, répondit Kol en lui prenant la main et en l'embrassant.

Bonnie regarda Caroline.

- Il est toujours aussi adorable, lui expliqua Caroline. Mon sac est juste là, si tu pouvais le prendre. Je vais me changer rapidement.

- Je l'ai, dit Bonnie en prenant le sac et en attendant à la porte.

- C'est sympa… que tu l'aides je veux dire, fit Kol à Bonnie qui sourit.

- Je la connais depuis qu'on est enfants, l'informa Bonnie. Et merci, d'être un bon voisin.

Les deux se sourirent.

- Allez ça suffit, je suis sur le point d'avoir un bébé, dit Caroline en brisant la magie du moment.

- Oh, c'est vrai, dit Bonnie dans un rire nerveux. Allons-y.

A leur surprise Kol les suivit. Les filles s'arrêtèrent et le regardèrent.

- Quoi ? Vous croyez sincèrement que l'une de vous deux va être capable de conduire maintenant ? demanda Kol.

- Merci, répondit Caroline.

K&C

- Arrête de te tenir aussi droit, dit Caroline alors qu'ils traversaient l'aéroport.

- Je suis juste un peu tendu, répondit Kol et Caroline prit sa main.

Il regarda leurs deux mains enlacées.

- Petite amie, tu te souviens ? lui rappela Caroline. On doit être crédibles, n'est-ce pas ?

- Oh, ouais, dit Kol. Désolé. C'est juste que ça fait longtemps que je ne les ai pas vus. Je veux dire, la dernière fois que j'ai vu Tatia elle sortait avec mon frère Nik.

- Attends, je croyais que c'était ton frère Elijah qui se mariait avec elle, s'étonna Caroline, confuse.

Elle avait été briefée à propos de sa famille pendant le vol, et ce n'était pas une mince affaire.

- Oh c'est lui, expliqua Kol. Grand drame familial. Elijah se marie avec l'ex petite amie de mon frère et apparemment ils ont commencé à se voir avant que Nik et Tatia rompent.

- Waouh, je comprends pourquoi tu as dit que Nik était ton frère grincheux, dit Caroline.

- Oh il était grincheux bien avant que ça arrive, la contredit Kol. Maintenant Elijah et lui se méprisent. Comme si ça ne suffisait pas Elijah a demandé à Nik d'être son témoin.

- Tu n'es pas sérieux, dit Caroline, mais Kol acquiesça.

- Avant Elijah et Nik étaient vraiment très proches, l'informa Kol. Elijah essaye de rétablir de bonnes relations, il s'y prend juste de la mauvaise manière.

- Mais Nik n'a pas accepté, n'est-ce pas ? S'il te plaît dis-moi qu'il a dit non, supplia Caroline mais Kol sourit. Waouh.

- Ouais, ça va être intéressant, fit Kol. Heureusement tu es là pour m'empêcher de me noyer dans cette foutue histoire.

Caroline commença à rire mais fut interrompue par la voix de quelqu'un disant :

- Kol !

Ils se tournèrent tous les deux et virent une femme qui ressemblait un peu à Rebekah se tenir là.

- Salut, maman, dit Kol en serrant sa mère dans ses bras.

Caroline les regarda avec envie alors que la mère de Kol l'embrassait sur la joue. Ça faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas été embrassée par sa mère.

- Voici Caroline.

- C'est un plaisir, et s'il vous plaît appelez-moi Esther, dit celle-ci dans un sourire.

- Ravie de vous rencontrer, répondit Caroline en lui retournant son sourire.

Sa mère semblait assez gentille. Kol lui avait raconté que son père était un vrai salaud, mais qu'il était mort quelques temps auparavant.

- Allez, tout le monde attend à la maison, enfin excepté Niklaus, dit Esther. Il doit toujours soigner son entrée.

- Comment est-ce qu'il gère tout ça ? demanda Kol, et Esther soupira.

- Tu connais ton frère, il ne s'ouvre pas à qui que ce soit, répondit Esther alors qu'ils marchaient. Jonas, prenez leurs bagages s'il vous plaît.

- Oui, madame, dit un homme à la gauche de Caroline.

Elle n'avait même pas remarqué qu'il était là. Il lui prit son sac des mains et hocha la tête. Hein ? Kol reprit la main de Caroline alors qu'ils sortaient de l'aéroport. Une voiture semblant coûter très cher arriva et Jonas prit les clés au voiturier. Après avoir mis tous les sacs dans la voiture, ils pénétrèrent à l'intérieur tandis que Jonas prenait le siège du conducteur. Le siège était du mauvais côté de la voiture ! Bientôt ils commencèrent à rouler du mauvais côté de la route. Caroline savait que pour tous les autres ce n'était pas le mauvais côté, mais elle avait vécu aux Etats-Unis toute sa vie. Elle ne put s'empêcher de fermer les yeux quand ils tournèrent à un autre virage.

- Oh, ma chère, vous allez bien ? demanda Esther.

- Ça va, répondit Caroline. Je n'ai pas l'habitude de la façon dont les gens conduisent ici, c'est un peu troublant.

- Eh bien si Kol vous avait amenée à la maison plus tôt ce ne serait pas aussi nouveau, n'est-ce pas ? dit Esther en s'adressant à son fils.

Kol haussa les épaules.

- C'est ma faute, les coupa Caroline. J'étais un peu nerveuse à l'idée de la rencontre avec les parents.

- Vous n'auriez pas dû, dit Esther. Vous semblez être vraiment adorable.

- Merci, fit Caroline en rougissant.

- Trop bien pour mon faiseur de troubles de fils, ajouta Esther, et Caroline gloussa.

- Hey ! objecta Kol.

K&C

Après ce qui sembla être un très long trajet, le chemin les conduisit hors de la ville et dans la campagne Jonas arrêta finalement la voiture et ouvrit la grille. La grille. Les yeux de Caroline s'agrandirent. C'était ça la maison de Kol ? Ça ressemblait plutôt à un manoir, ou à une propriété. Pourquoi diable Kol vivait-il dans un appartement merdique à Chicago ? Jonas se gara et leur ouvrit la porte. Caroline se retint d'ouvrir grand la bouche.

- Par ici Caroline, dit Esther en lui faisant un signe de la main. Bienvenue chez nous.

Caroline eut la gorge serrée.