Bon je reviens avec une nouvelle histoire qui est, pour une fois, en plusieurs chapitres ! on applaudit l'effort messieurs, dames ! XD

Je ne sais pas si ça sera du grand art mais je vais faire de mon mieux…

Comme d'habitude il y aura du yaoi mais là j'ai la prétention d'introduire un de mes perso dans le monde déjà foisonnant crée par Tite Kubo alors j'espère que vous aimerez !

Pour ce qui est du rythme de parution je ne promets rien vu que je suis en pleine révision du bac donc là encore je ferai du mieux que je peux…

N'hésitez pas à me laissez des critiques^^

Les personnages de Bleach ne sont pas à moi (de toute façon on me les donnerait jamais vu ce que je leur fait subir…).

Bonne lecture =3

Nightmare

Chapitre premier :

Rumeurs

_ Alors Rikichi, ça va ?

Une grande claque amicale s'abattit sur l'épaule mince du jeune shinigami, l'envoyant valser quelques mètres plus loin. Il se redressa avec un sourire et se tourna vers son idole.

_ Très bien, Abaraï-fukutaïchou ! Vous vous entraîner avec moi aujourd'hui ?

_ Si t'as des trucs intéressant à raconter…

_ Haï !

Renji frotta amicalement les cheveux noir en bataille du gamin. Celui ci se débattit pour la forme et lui offrit un sourire chaleureux avant de se diriger vers le terrain d'entraînement.

Il faisait toujours beau dans le Seireitei, et plus particulièrement aujourd'hui car Renji avait le droit de sortir. Il sourit comme un imbécile en repensant aux compliments déguisés que lui avait fait son taïchou ce matin, lui assurant en somme qu'il avait bien travaillé et qu'il pouvait disposer pour la journée. Les hollows se faisait rares ces temps ci et il avait prévu d'aller s'entraîner cet après-midi, en profitant de cette occasion pour cuire sa peau déjà brune au soleil.

Rikichi relança la conversation alors qu'ils se changeaient dans les vestiaires. Renji, en train d'enlever le haut de son kimono, suspendit son geste en entendant les propos du plus jeune. Il se tourna vers lui avec un air incrédule et demanda :

_ Tu peux répéter ce que tu viens de dire ?

Rikichi sortit la tête de son casier, clamant avec un air assuré :

_ Je vous assure, Abaraï-fukutaïchou ! Un monstre s'est introduit dans le Rukongaï et les habitants ont peur ! Bien sûr, reprit-il en enfilant son hakama, il ne dévore pas les âmes mais apparemment le Gotei 13 n'a pas l'intention d'intervenir.

Ces paroles laissèrent Renji perplexe. Un monstre ? Ca n'avait pas de sens, avec les hollows qui persécutaient les shinigamis depuis des siècles la notion même de monstre pour qualifier autre chose était à exclure. En plus les choses étranges étaient monnaie courante au sein de la Soul Society ; on pouvait prendre l'exemple du capitaine Komamura et son physique pour le moins…poilu. Une chose capable d'inquiéter à ce point les habitants du Rukongaï était donc vraiment étrange.

Renji en était sûr, un truc pas net allait (encore) leur tomber sur le coin de la gueule. Réprimant un soupir il finit de se préparer et empoigna Zabimaru, suivant Rikichi sur le terrain.

Il était bien décider à faire parler le jeune brun.

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Byakuya Kuchiki s'ennuyait ferme. Pour ne pas être grossier.

Ayant terminé sa propre pile de dossier il avait eut l'idée, saugrenue il en convient, d'entamer celle de son subordonné. Sa main aristocratique avait des crampes à force de signer tous les rapports à la chaîne et il souhaitait que quelque chose vienne le tirer de là, peu importait la chose en question.

Avant qu'il s'apprête à lâcher un profond soupir d'exaspération qui aurait terni sa réputation d'homme insensible, des pas précipités se firent entendre dans le couloir. Il releva la tête à temps pour voir une longue chevelure blanche débouler dans son bureau sans autre préavis. Le noble pensa qu'il n'avait jamais été aussi heureux de voir son encombrant sempaï envahir son espace vital.

_ Ukitake ! Que puis-je faire pour vous ?

Jyuushiro leva les yeux au ciel en entendant le vouvoiement protocolaire avant de tirer une chaise à lui et de s'y asseoir. Il sortit un document de ses manches amples sous le regard dégouté de Byakuya et le posa entre eux, le tapotant du doigt nerveusement.

_ Ceci est l'ébauche d'un rapport. Il y a quelques jours, des troubles sont apparut dans les districts les plus miséreux du Rukongaï et nous avons recueillis des témoignages…

Le capitaine marqua une pause, visiblement mal à l'aise, avant de continuer sous le regard vaguement curieux de Byakuya.

_ Il s'agirait d'un « monstre », un hybride pour être plus précis, qui volerait depuis deux jours environ tout les stocks de viande disponible appartenant aux habitants du Rukongaï. Nous n'avons pour ainsi dire rien comme renseignements et c'est pour cette raison que j'ai aussitôt pensé à toi pour traiter cette affaire délicate…

Jyuushiro poussa le document vers Byakuya avec un sourire entendu d'un blanc éclatant, espérant sans doute mieux faire passer la nouvelle.

A la vue de ce visage qui respirait la bonté, le brun ne se laissa pas amadouer et se dit simplement que son sempaï voulait lui refiler quelque chose de pas très net. Alors qu'un silence inconfortable voguait dans la pièce, la main gantée de Byakuya consentit à s'emparer du dossier. Anxieux, Ukitake observait les yeux indigo qui parcouraient le dossier rapidement. Enfin le capitaine de la 6ème division referma le document et regarda son sempaï d'un air passablement exaspéré.

_ J'ai compris, Ukitake. Je vais le faire.

Avant même que Jyuushiro eut le temps de l'inonder de remerciements en tous genre Byakuya précisa :

_ Mais j'exige le droit d'emmener mon vice-capitaine et seulement lui.

Un ange passa et Ukitake se sentit rougir sous le regard de plus en plus étonné du brun. Lorsque ce dernier comprit, il devint à son tour écarlate et éclata en protestations véhémentes.

_ Ce-ce n'est pas ce que je voulais dire ! Enfin Ukitake !

_ Hahaha-ouch !

Le capitaine s'en fut en rigolant, évitant avec plus ou moins de succès les divers projectiles lancés par Byakuya. Ce dernier n'avait pu empêcher des images plus ou moins osées d'effleurer son esprit lorsqu'il avait compris la raison du malaise de son sempaï.

Avec un soupir, il se calma et remis son kenseikan en place, se convainquit de ne plus y penser avant de rouvrir de dossier. Sur une feuille jaunit par l'humidité, un pinceau fin avait tracé d'un trait sûr la forme d'un humain affublé d'ailes.

Au dessous du dessin abîmé figurait la légende : « Prenez garde, l'artiste n'en a pas réchappé. »

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_ C'était génial, Abaraï-sempaï !

_ Ha ha…m'appelle pas comme ça Rikichi, je me sens vieux…

Fourbus et couvert de sueur, les deux shingamis regagnaient les vestiaires, un léger sourire aux lèvres. Satisfait de leur entraînement, Renji n'en oubliait pas pour autant l'étrange rumeur que lui avait rapportée le petit brun et remit le sujet sur le tapis, tout en délicatesse.

_ Et pour cette histoire de monstre du Rukongaï c'est vrai ou pas ?

Rikichi cligna des yeux bêtement avant de sortir de sa torpeur et de répondre précipitamment :

_ B-bien sûr, Abaraï-fukutaïchou ! C'est Ukitake-taïchou qui me l'a rapportée ce matin !

Renji sourit devant l'indignation du jeune shinigami. Le brun avait beau être enthousiaste, Renji se sentait mal à l'aise. Persuadé que cette affaire lui retomberait dessus un jour ou l'autre, il décida d'en savoir plus.

_ C'est bon, j'te crois ! Et il ne t'as rien dit d'autre ?

_ Mmm….pas vraiment. Je sais juste qu'il était pressé de voir Kuchiki-taïchou.

Un profond soupir et un affaissement d'épaules traduisirent toute la lassitude que Renji éprouvait en cet instant. Pour cette fois, il aurait vraiment voulut que son instinct lui fasse défaut. Durant son monologue intérieur, au sein duquel il récitait toutes les malédictions qu'il connaissait pour achever Ukitake, il ne s'était pas aperçut que Rikichi le regardait avec curiosité, semblant attendre quelque chose. Renji releva la tête et lui expliqua :

_ A chaque fois qu'Ukitake-taïchou traîne dans le bureau de Kuchiki-taïchou c'est des ennuis en perspective…

Et particulièrement pour moi, pensa-t-il. Rikichi acquiesça avec compréhension et le lieutenant ne put s'empêcher de lui caresser tendrement la tête, ce qui ne manqua pas de déclencher un violent rougissement sur les joues du brun. Comme à chaque fois, songea Renji, amusé. Il quitta les vestiaires sur une dernière parole à l'adresse du shinigami et ce dirigea vers le réfectoire, bien décidé à se remplir l'estomac avant que son taïchou le rattrape.

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La pluie trempait, froide et cinglante, la rivière déjà reput. Sur la surface grise et ondoyante, les ondes se propageaient gracieusement, repoussant les quelques feuilles ballotées par les flots. Sur la terre détrempée, les gouttes carmines et odorantes fondaient comme neige au soleil, s'échappaient précipitamment de la bouche avide.

L'os, dépouillé de sa viande, tomba au sol avec un bruit mat. La forme humaine, courbée et crasseuse, scruta les alentours avant de déployer ses ailes visqueuses pour prendre un envol pénible. Le ciel était bleu las bas. Il lutta contre le vent, observant à travers le rideau d'eau la vie en bas. Partagé entre l'indifférence et la curiosité, il ralentit son allure sans s'en rendre compte.

Ses cheveux fin et noir collaient à son front et ses joues, sa peau était plus glacée que d'ordinaire. Un cri strident l'interrompit dans sa contemplation. Il renversa une fillette pour s'envoler à nouveau, la douleur se répandant dans ses membres. La haine l'empoisonnait sans relâche, il ne connaissait du repos que le bruit de la pluie qui martelait son crâne et l'empêchait de penser.

Il pensa cependant, ironiquement, que la fillette terrorisée était celle de la jeune femme qui l'avait abordé, il y a trois jours. Attirée par son corps à moitié nu et ses yeux vert électrique, elle lui avait proposé son aide avant de s'enfuir en hurlant lorsqu'il les avaient déployées.

Las de toute cette incompréhension, il laissa sortir sa colère et fila à travers l'air saturé de pluie, attiré vers un point inconnu. Il vit la barrière bien avant de s'y heurter mais s'y précipita, les particules spirituelles volant en éclat sur son passage.

Epuisé, il se laisse planer à terre gauchement avant de sentir la boue sur son ventre. Il jeta un dernier coup d'œil à la barrière gigantesque puis replia les ailes membraneuses au dessus de lui, s'entourant d'une obscurité familière.

Tout en laissant son corps changer, il se dit qu'on se méfierait peut être moins de lui ainsi.

Bon c'est un peu court mais….vous me direz si vous avez envie de connaître la suite et si je ménage bien le suspense XD