Bonjour !

Me voilà avec une nouvelle histoire, j'espère qu'elle sera à votre goût !

Pour une fois, j'écris sans filets, sans savoir où je vais donc publier régulièrement sera un luxe que je ne suis pas sure de pouvoir vous offrir, vous voilà avertis !

Mais, je ne suis pas un monstre, donc je ferai mon maximum pour vous contenter !

Les personnages du canon de Harry Potter appartiennent bien sur à JK Rowling, le reste est à moi merci bien.

Bonne année, et bonne lecture !


Un homme qui n'est jamais idiot n'est pas tout à fait humain. - Gonzales Torrente Ballester.


Harry Potter était un idiot.

Cela était maintenant communément admis au sein de la communauté sorcière. Mais il ne fallait pas y voir une forme de méchanceté ou de malice. Non. Ce n'était qu'une simple constatation.

Harry Potter était un idiot.

Vraiment.

Pour être exact, le terme « simplet » conviendrait mieux à la situation. On avait diagnostiqué un retard mental assez conséquent chez l'enfant. Autant chez les Moldus que chez les Sorciers, par ailleurs.

La bonne Tante Pétunia avait commencé à émettre des doutes sur les capacités intellectuels de son cher neveu après que son mari eut rendu le garçon inconscient pour quatre jours suite à un tabasse en règle. L'enfant, à son réveil, avait tellement régressé qu'il était parfaitement incapable d'énoncer une phrase correcte.

Cela avait tout de suite alerté la mère de famille. Cependant, il ne fallait pas oublié que la bonne Tante Pétunia détestait le petit avorton que sa petite soeur avait eu le mauvais gout de lui laisser comme seul héritage.

Alors, la bonne Tante Pétunia n'avait aucunement levé son petit doigt pour s'occuper de l'enfant.

Harry Potter se retrouva, au tendre âge de 7 ans, avec l'intellect d'un enfant de 3 ans.

Et le temps passa, au 4 Privet Drive.


Puis, une lettre arriva.

Harry Potter regardait les nuages. Il avait un large sourire sur le visage. Mais son regard semblait vide de toutes espèces de pensées.

Non. Harry Potter avait eu sa dernière pensée cohérente, il y a bien longtemps maintenant. Enfin, ce n'est pas comme s'il pouvait s'en souvenir, ou même avoir l'idée de s'en souvenir.

Mais Harry Potter était heureux dans son monde. Et s'était bien tout ce qui comptait.

Oui. Mais un jour, une lettre arriva.

Puis une seconde.

Enfin, une avalanche de lettres s'abattit sur le 4 Privet Drive.

Et tandis que les Dursley se débattaient avec le papier, la cire et l'encre, une lumière passa dans les yeux vert de Harry Potter.

Et personne ne le vit.

Un sourire sardonique perça sur le visage de Harry Potter.

Et cela non plus, ne fut vu.


Le vide.

Ce fut Madame, le Professeur Minerva McGonnagall, Doctor es en Métamorphoses et Maître des Transfigurations, qui remarqua la première, un problème.

C'est le vide, dans le regard de Harry Potter qui l'alarma. Jamais, elle n'avait vu une telle absence dans les yeux d'un enfant de toute sa carrière.

Mais la Cérémonie de la Répartition devait avoir lieu. Elle reporta ses interrogations à plus tard.

L'enfant fut appelé. Il se déplaça lentement vers un vieux tabouret, et s'assit délicatement. Le Choixpeau s'éveilla lorsqu'il fut sur le chef du jeune sorcier.

Le silence fut long. Très long. Trop long. Que ce soit à la table des Professeurs ou celles des Quatre Maisons, des questions commencèrent à émerger. Pourquoi cela prenait autant de temps ?

Quinze bonnes minutes passèrent. Puis, le Choixpeau fit quelque chose qu'il n'avait pour ainsi dire jamais fait.

Il ria.

Non. En fait, il explosa littéralement de rire. Il riait tant que certaines de ses coutures commencèrent à se déchirer. Mais peu lui importait. Ce moment était le plus magique que le vieux chapeau n'avait jamais vécu. Et il avait passé les mille dernières années dans une École de Magie, n'est-ce pas ?

Le moment était enfin arrivé. Oui. Ils voulaient un Élu. Et bien, il était là. Mais il n'y aurait pas de service après vente.


Harry Potter était un tout petit garçon, quand il remarqua pour la première fois que sa famille ne l'aimait pas. Sa tante, son oncle, son cousin. Aucun d'eux ne l'aimait. Pire, ils le détestaient. Cordialement.

Dans son esprit d'enfant, Harry Potter se disait que c'était sans doute de sa faute. Qu'il avait du faire une bêtise. Alors, il s'appliqua à être le meilleur petit garçon du monde. Il faisait toutes les tâches de la maison, avant même qu'on ne lui demande. Il rangeait, nettoyait, polissait, cuisinait peignait, dépoussiérait… aussi vite qu'un petit garçon de six ans pouvait le faire.

Mais surtout, Harry Potter travailla dur à l'école. Vraiment très dur. Son énorme cousin l'avait rendu persona non grata dans la cour de récréation. Aucun enfant de l'école ne l'approchait. Jamais. Dudley Dursley s'était assuré dès les premiers jours de faire bien comprendre à ses petits camarades que la première personne à tenter de se rapprocher de son détesté cousin le sentirait passer.

Le seul endroit où Harry Potter était laissé tranquille était la bibliothèque.

Par chance, les Dursley avaient scolarisés leur fils -et donc la tare héritée de Lily Evans-Potter-, dans une très bonne école élémentaire. Car après tout, rien était trop beau, pour leur Dudley-chéri.

La bibliothécaire de l'école était une femme jeune, cultivée, et muée par un véritable amour des livres. Cet amour des livres, elle ne l'avait trouvé quand chez une seule personne.

Le petit Harry Potter.

Oh bien sûr, tout le personnel de l'école connaissait le petit Harry. L'enfant, orphelin de père et de mère, qui étaient morts dans un accident de voiture, de part leur états d'ivresses connus et rédhibitoires.

Mais fort heureusement pour le jeune Harry, la bonne famille Dursley avait adopté le garçon, lui offrant enfin une vie décente.

Et il fallait aussi ajouter au crédit des Dursley, le fait que l'enfant semblait fort instable, irritable, asocial voir même vicieux.

Et c'est ce que pensait Mademoiselle Rosecombes, bibliothécaire de son état, avant de véritablement faire la connaissance de Harry James Potter.

Elle découvrit très doucement, un garçon calme, aimable et poli, doté d'une incroyable intelligence.

Oui, l'enfant était un de ses génies purs, touche à tout, capable d'engranger un nombre phénoménal de savoirs, d'en tirer des conclusions lumineuses, capables de rendre muet le plus logique des aristotéliciens !

Harry s'était ouvert à cette femme, qui partageait son amour pour la connaissance. Peu à peu, toujours sur le qui vive, en ayant toujours peur d'être tromper.

Mais il n'y eut aucune duperie. Jamais. Emily Rosecombes fut la personne qui sauva Harry. Elle fut celle grâce à qui le jeune garçon découvra le monde. Ses affres et ses beautés. Sa laideur, sa méchanceté, sa lâcheté. Son pardon, son amour, ses joies, ses rires, son courage.

Il regarda le monde et il se regarda lui-même.

Les Dursley avaient tord. Il n'était pas un monstre.

Il était Harry James Potter, et il était temps que le reste du monde le sache.