Bonjour lecteurs et lectrices curieux de ma ou mes fictions, celle-ci est entièrement écrite depuis une dizaine d'années. Elle est la première que j'ai osé poster sur des forums de Candy français bien qu'elle soit ma deuxième histoire chronologiquement, ma première idée étant " Nous l'avions rêvé" mais que j'ai mis 13 ans à terminer après maints remaniements pour avoir l'histoire idéale que je voulais.
Pour cette histoire, qui est aussi une suite des dessins animés et mangas crées par Mizuki et Igarashi, Terry a accompli son devoir en épousant Suzanne mais ce mariage n'est pas une réussite. La non réciprocité de son amour rend Suzanne frustrée, jalouse et odieuse. Elle va jusqu'à accuser son mari du pire. Candy est prête à débuter une nouvelle vie, fiancée, lorsqu'elle Terry vient lui dire ce qu'il a sur le cœur. Que va-t-elle faire alors? Est-ce que l'amour est mort ou pas?
Vous pourrez le découvrir avec "Ne m'oublie pas", je posterai régulièrement mes chapitres jusqu'au mot fin, j'espère que cette histoire vous plaira! Bonne lecture!
Diogène
Ne m'oublie pas
Première partie
« Le meilleur moyen de trouver l'amour est de le donner, le meilleur moyen de le perdre est de le retenir prisonnier et le meilleur moyen de le garder est de lui donner des ailes (Nancy Sims)
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Le jeune homme grimaça en lisant l'article de ce journal mondain. Il alluma nerveusement une cigarette en parcourant les trois lignes puis le remit sur la table. Il retint l'envie de se précipiter dans la chambre de sa femme pour le lui jeter au visage, elle serait trop contente encore de constater comme sa vengeance avait atteint son but. Il préféra l'ignorer encore une fois et fuir cet appartement où il étouffait. Il était tôt pour aller se saouler mais il mit son blouson de cuir et décida d'aller voir ce journaliste qui travaillait dans ce journal, peut-être qu'il en saurait plus sur cette information si douloureuse pour lui. Une heure après il allait acheter un billet de train pour Chicago. Il y en avait un qui partait dans quatre heures, juste le temps de rentrer chez lui préparer une valise et dire une fois pour toutes à sa femme qu'elle ne le serait plus longtemps, il allait divorcer et enfin terminer cette ridicule pièce de théâtre entamée contre son gré il y a presque trois ans. Quand il quitta à nouveau son appartement, il était à la fois soulagé d'avoir enfin osé choisir mais aussi angoissé à l'idée d'arriver encore trop tard. Néanmoins, il était décidé à aller au bout et de ne plus regretter, faute d'avoir été clair. Cette fois, elle saurait le fond de son cœur et déciderait selon le sien uniquement. Pendant tout le trajet, il revécut le passé, le bon, trop court et le mauvais, si long. Quand le train arriva en gare de Chicago il faisait nuit, il s'installa dans un hôtel puis prit une douche et repartit se restaurer légèrement et sans boire une seule goutte d'alcool cette fois. Il marcha ensuite longtemps dans les rues de la ville avant d'oser poster sa lettre dans une boite puis d'aller dormir et attendre un signe qui viendrait ou pas.
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La jeune femme sursauta en parcourant l'enveloppe, elle reconnaissait cette écriture, elle était unique. Unique comme celui auquel elle appartenait. Elle scruta autour d'elle, sa tante était concentrée sur ses toasts beurrés et sa tasse de thé, son père adoptif lisait les cours de la bourse et la bonne, après avoir déposé le courrier repartait à la cuisine avec le reste de porridge. La jeune femme glissa alors furtivement la missive dans la poche de sa jupe puis finit son thé en se demandant ce qu'elle allait lui révéler. Elle n'avait plus du tout faim subitement et repoussa son assiette en s'excusant puis se levant. Albert lui sourit en opinant, sa tante le fit sans lever les yeux. Une fois sortie de la salle à manger, elle grimpa vivement l'escalier, entra dans sa chambre puis s'assit sur le lit en sortant la lettre de sa poche. Elle l'observa longtemps, la peur et la curiosité bataillaient dans sa tête. Puis en sentant son cœur accélérer encore plus en elle, elle la décacheta. Une seule feuille en sortit et quelques lignes seulement la noircissait.
« Chère Candy,
Je regrette de bouleverser à nouveau ta vie mais je dois absolument te parler avant qu'il ne soit trop tard. Je suis à Chicago, au La Salle Hôtel, chambre 207, sous un nom d'emprunt, Graham Grant. J'y resterai jusqu'à la fin du mois. Si tu décides de ne pas venir, tant pis pour moi, cette fois je repartirai à jamais de ta vie, je te le promets. Mais si tu veux me laisser une dernière chance de te dire la vérité, la mienne et pas celles des autres, alors viens s'il te plaît ou écris-moi pour me donner un rendez-vous, je serai discret, je ne veux que ton bonheur tu sais !
TG. »
« Oh ! Mon Dieu ! Terry ! Pourquoi te manifestes-tu quand j'ai enfin décidé de passer à autre chose ? »
Elle laissa couler ses larmes puis relut la lettre à n'en plus finir.
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Deux semaines étaient passées, il restait trois jours avant que ce mois de septembre ne laisse place à octobre. Terry n'y croyait plus mais il ne repartirait pas avant l'échéance, pour ne plus pouvoir regretter. Il s'obligea encore à aller déjeuner, il ne boirait toujours pas mais fumerait encore beaucoup pour s'empêcher de fuir. Le temps était aussi gris que son cœur mais la température était douce encore. Il marcha jusqu'à son restaurant tranquille, avala une salade et un beignet aux pommes avec un café crème puis retourna à nouveau à l'hôtel. Il franchit la porte et sentit son cœur accélérer en voyant le garçon de l'accueil lui faire un signe. Il prit la lettre qu'il lui tendit, elle était arrivée il y a quinze minutes, apportée par un petit coursier. Il retourna dans sa chambre et ouvrit nerveusement l'enveloppe vierge.
« Monsieur Grant,
Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de se revoir mais je ne peux pas non plus être celle qui fuit la vérité quelle qu'elle soit. Venez ce soir au Lincoln Park, vers dix-neuf heures, devant la statue d'Abraham Lincoln, j'y serai.
CNA »
« Merci Candy ! Ça me suffit pour trouver assez de courage en moi pour te convaincre ! Oh ! Enfin une lueur dans ce ciel sombre ! »
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A suivre...
