C'est ma deuxième fic et je ne sais pas si ça va vous plaire. Mais lisez seulement…
Lollie
Prologue :
Ça faisait déjà une heure et demie que j'étais là à contempler les trois pierres blanches le regard vide. Je n'avais même pas prévenu Tristan que j'étais sortie. Il devait être fou d'inquiétude mais il n'aura aucun mal à me trouver, comme d'habitude. J'avais perdu le compte du nombre de fois que j'avais lu les trois inscriptions écrites sur les tombes. A genoux devant les tombes je pleurais depuis environ une heure. Les inscriptions disaient :
Ici gît Renée et son époux Phil. Qu'ils reposent en paix.
La deuxième disait :
Ici gît Charlie Swan, fierté de la brigade de Forks, qu'il repose en paix.
J'avais tellement de regrets. J'aurais aimé leur dire tellement de choses. Mais maintenant c'était trop tard. Et dire que je n'avais pas été là quand ils sont morts. Soudain, une haine incomparable me prit pour le vampire qui avait osé faire cela à ma famille.
Chapitre 1 :
J'étais dans la Porsche de Tristan devant chez moi où m'attendaient Charlie, Renée et Phil. Ces deux derniers étaient venus nous voir profitant du fait que Phil était en vacances. Ils tenaient aussi absolument à connaître mon petit copain, Tristan. Celui-ci venait justement les saluer. Après m'avoir ouvert la portière, nous nous dirigeâmes vers la porte d'entrée puis une fois entrés nous sommes allés au salon où ils nous attendaient.
-Papa, maman, Phil, dis-je, je vous présente Tristan.
-Enchanté de vous connaître, dit ce dernier, Bella m'a beaucoup parlé de vous. Il serra la main à tout le monde et tout le monde commença à discuter allégrement. Puis, le soir, Tristan dut rentrer chez lui. Quand je retournais dans le salon, je surpris une conversation entre adultes :
-… Quelque chose qui me dérange chez ce garçon disait ma mère en plein milieu d'une phrase.
-Tu ne devrais pas penser ce genre de choses Renée lui dit son mari.
-Non elle a raison intervint mon père, dès le début je n'aimais pas cette relation. Je ne pense pas que c'est une bonne idée que de la laisser sortir avec lui.
-Oui dit Phil, malgré le fait qu'elle a l'air d'être heureuse, cette relation est malsaine. Vous avez vu sa façon de le regarder ? On voit dans leurs yeux qu'ils seraient prêts à mourir l'un pour l'autre. Ça pourrait leur nuire par la suite non ?
Pour leur signaler ma présence, je m'étais éclaircie la gorge et ils s'étaient tout de suite tournés vers moi gênés.
-Autant vous dire tout de suite que rien de ce que vous ferez ne pourra nous séparer. Et notre relation est loin d'être malsaine comme vous dites. Vous semblez oublier qu'il m'a sauvé la vie plus de fois qu'on ne peut le compter lançai-je d'une voix froide qui frisait l'impolitesse.
-Ne nous parle pas comme ça Bella me prévint mon père, et tu nous obéiras de gré ou de force ! C'est bien clair jeune fille ?
-Ma chérie, reprit ma mère plus doucement, tu sais que nous voulons seulement ton bonheur et…
-Ah bon ?! Hurlai-je, on ne dirait pas !
C'est alors que la main de mon père me frappa en plein visage. Ma mère le regarda horrifiée.
-Charlie ! dit-elle.
Je pris mes clés, mon portable (offert par amoureux), ma veste et sortis de la maison et claquant la porte. Je composai le numéro de Tristan qui décrocha dès la première sonnerie :
-Allô ?
-Tristan…
- Où es-tu ? demanda-t-il seulement.
-Au parc dis-je en sanglotant.
-J'arrive dit-il avant de raccrocher.
Il venait chaque fois que j'avais besoin de lui. Je m'assis sur une balançoire et me balançai doucement en l'attendant. Trois minutes après, je sentis une main froide passer sous mon t-shirt et des lèvres froides m'embrasser le cou. C'était sa façon à lui de me dire bonjour. Il se posta ensuite devant moi s'accroupissant pour qu'on soit à la même hauteur. Ses yeux dorés plongèrent dans les miens puis il m'embrassa tendrement en passant sa main dans mes cheveux.
-Alors, raconte-moi tout me dit-il en me faisant me lever et en prenant ma place sur la balançoire sur laquelle j'étais assise pour ensuite me prendre sur ses genoux. Je me mis à lui raconter tout ce qui c'était passé après son départ. Il grogna légèrement quand j'évoquai la gifle donnée par mon père mais sinon il resta silencieux.
-Ne t'en fais pas, me rassura-t-il une fois que j'eus terminé mon récit, tu peux venir chez moi. Si tu n'as pas peur des méchants vampires bien sûr plaisanta-t-il.
-J'adore les méchants vampires dis-je malicieuse avant qu'il m'embrasse.
J'avais donc passé trois jours chez mon vampire à Seattle, quand un matin tandis que je déjeunais, mon téléphone sonna. Tristan me le passa en fronçant les sourcils.
-Allô ?
-Vous êtes Mlle Isabella Marie Swan ? Demanda une voix agréable.
-Oui c'est bien moi. Répondis-je. C'est à quel sujet ?
-Je suis dans le regret de vous informer le décès de trois membres de votre famille… Il ne put continuer car j'ai lâché le portable totalement abasourdie par ce que je venais d'apprendre. Tristan rattrapa le téléphone avant qu'il ne tombe et me rattrapa moi aussi.
-Je suis désolé s'excusa mon amant, elle n'est pas en état d'entendre la suite. Mais je suis son conjoint puis-je savoir de quoi il s'agit ?
-…
Un air affreusement triste et douloureux passa sur le beau visage de Tristan.
-Je l'amènerais dès que possible promit-il avant de raccrocher et de me serrer fort dans ses bras. Je venais seulement de comprendre les mots qui m'avaient été dit. Le chagrin me serra le cœur tellement fort que je crus qu'il allait exploser. Maintenant, bercée par Tristan, je pleurais toutes les larmes de mon corps.
Ce n'était pas possible. Ça devait être une blague de mauvais goût. Oui, ça ne pouvait être que ça. Ils ne pouvaient pas être morts !? Je restai dans ses bras jusqu'au soir sans qu'aucun de nous deux ne prononce un seul mot. Heureusement que nous étions en vacances d'été parce que sinon je n'aurais pas pu aller au lycée dans cet état. Ma crise s'arrêta enfin et Tristan se tendit attendant l'explosion de pleurs suivante. Il se détendit quand il vit que c'était fini cette fois.
-Bella ?
Je tressaillis bien que sa voix d'archange ne fût en rien menaçante.
-Oui ? Dis-je d'une petite voix.
-Je suis désolé de te dire cela maintenant mais nous allons devoir aller parler au docteur. Il pense que la cause du décès n'est pas normale.
-Oui, répondis-je simplement.
-Nous irons demain parce que là je ne crois pas que tu sois en état dit-il d'une voix brisée. Je savais que ça avait été dur pour lui aussi de me voir pleurer ainsi toute la journée.
-Je suis désolé me dit-il encore. Je compris qu'il parlait de la mort de mes parents et Phil.
-Moi aussi dis-je.
-Pourquoi t'excuses-tu ?
-De t'avoir infligé ça répondis-je honteuse.
-Bella tu n'as pas à t'excuser, tu es humaine après tout !
-Merci du compliment dis-je vexée.
-Tu sais bien que ce n'est pas un reproche non plus ! Ce que je veux dire c'est que tu n'es pas comme moi qui ne peux pas pleurer ! Ce justifia-t-il.
-Ne t'en fais pas j'avais compris lui dis-je. Je crois que je vais aller prendre une douche, je ne dois pas sentir la rose dis-je avec un sourire de regrets.
-Non c'est vrai ! Tu sens plutôt le freesia, une fleur magnifique, tout comme toi mon ange.
Je rougis pendant qu'il éclatait de rire face à ma réaction. Croyant qu'il se moquait de moi je me levai brusquement et trébuchai sur le tapis. Il me rattrapa encore une fois.
-Bella tu sais bien que pour mon espèce tu sens toujours affreusement bon !
…………………………………….
Le lendemain matin après avoir pris une douche et m'être habillée joliment (Tristan adorait quand je m'habillais plutôt soigneusement. Eh oui ! Son truc à lui c'était les voitures et les habits) je rejoignis mon amoureux qui m'attendait déjà dans sa voiture. Nous nous arrêtâmes un moment plus tard devant l'hôpital de Forks. J'avais tellement pleuré la veille que je n'avais plus de force pour pleurer encore. Le docteur nous attendait à l'entrée du bâtiment. Quand il se tourna vers nous j'en restai coite. C'était un vampire et il était végétarien. J'en étais sûre.
-Vous êtes un vampire docteur ? Demandai-je ahurie.
-Comment le savez-vous nous demanda le docteur.
-Elle est ma petite copine et je suis moi-même un vampire mais ça vous le saviez déjà dit Tristan.
-Ah je comprends mieux. Je m'appelle Carlisle Cullen.
-Bella Swan me présentai-je.
-Tristan Evans se présenta à son tour Tristan.
-Bien, les choses vont être beaucoup plus simples à expliquer vu que vous êtes dans le secret nous dit Carlisle. Suivez-moi nous allons discuter dans mon bureau qui est beaucoup plus sûr et confortable.
Arrivés dans le bureau, il nous demanda de nous asseoir et commença à s'expliquer.
-Pour faire rapide dans les explications, vos parents ont été attaqués par un vampire. Ils ont été vidés de leur sang suite à de nombreux coups nous expliqua-t-il.
Je me figeai d'horreur et me tournai vers Tristan qui avait également l'air horrifié.
-Connaissez-vous d'autres vampires qui auraient pu les attaquer ?
-Non.
-Sinon connaissiez-vous un vampire susceptible de les attaquer ?
-Oui, dis-je, mais Tristan était avec moi tout le temps et même s'il en voulait un peu à mes parents, il m'aime trop pour faire une chose pareille affirmai-je.
-Tout à fait renchérit Tristan.
-Je suppose que maintenant tu habites chez Tristan Bella ?
-Je ne sais pas dis-je, je n'y ai pas encore réfléchis.
-Comment ça je ne sais pas ? Demanda Tristan incrédule. Bien sûr que oui tu habites chez moi à présent. Il n'est pas question que tu restes sans surveillance avec un vampire dangereux qui rôde par là ! J'ai des amis qui pourraient nous aider à faire le déménagement.
-Non laissez moi vous aider intervint Carlisle. C'est le moins que je puisse faire pour vous. J'appelle mes enfants tout de suite pour qu'ils viennent vous aider dit-il en s'emparant de son portable. Il exposa rapidement la situation à quelqu'un, sa femme peut-être et raccrocha en nous disant qu'ils allaient arriver dans cinq minutes. Nous nous dirigeâmes alors vers l'entrée de l'hôpital. Au moment où nous sortîmes deux voitures 'arrêtèrent devant nous. Une décapotable rouge et une Volvo argentée. De la première voiture sorti deux filles, une grande blonde élancée et une autre ressemblant à un petit lutin aux cheveux noirs qui partaient en pics dans tous les sens. De la Volvo sortirent trois garçons. Un grand costaud aux cheveux châtains, le deuxième était un grand léonin et enfin le troisième avait l'air plus jeune que les deux autres mais plus beau aussi. Il était assez grand avec des cheveux cuivrés aux reflets roux et des yeux topaze. Ils s'approchèrent de nous puis se présentèrent. La blonde était Rosalie et elle était mariée à Emmett le grand costaud. Le petit lutin s'appelait Alice et elle était mariée à Jasper le léonin. Le dernier était Edward et c'était le beau jeune homme au regard topaze. Esmée qui était mariée à Carlisle n'avait pas pu venir et s'en excusait. Nous montâmes alors dans nos voitures et ils nous suivirent jusqu'à mon ancien chez moi. Arrivée là-bas, je demandai à Tristan de m'amener directement dans ma chambre ; je ne voulais pas voir le carnage en bas. Alice et Rosalie nous suivirent tandis que les garçons rentraient par la porte et allaient s'occuper du salon, de la cuisine, de l'entrée et du sous-sol. Après nous avoir donné les cartons nécessaires pour emballer mes affaires, Tristan descendit aider les garçons.
-Bon alors on prend quoi ? demandèrent Alice et Rosalie en même temps ce qui nous fit éclater de rire.
-Tiens Rosalie tu rigole avec les humaines étrangères ? demanda Alice moqueuse. Rosalie se contenta de hausser les épaules.
-Profite Bella, me dit Alice, elle revient tout juste de lune de miel avec Emmett. Du coup elle est de super bonne humeur. D'habitude elle déteste le fait qu'un humain soit au courant de notre condition.
-Alice arrête de parler de moi comme si je n'étais pas là tu veux bien ? grogna Rosalie qui prenait me chaussures et les mettaient dans un carton.
-Tu peux t'occuper des babioles comme les livres par exemple, dis-je à Alice. Moi je m'occupe des habits.
Nous finîmes vite et toutes mes affaires furent mises dans la voiture de Rosalie. Tristan sortit de la maison à ce moment et me demanda si je voulais emporter quelque chose.
-Toutes les photos que tu trouves prends-les le reste tu peux laisser. Sauf si tu trouves quelque chose qui pourrait m'intéresser lui répondis-je. Il me sourit compréhensif puis retourna dans la maison.
-Bella je suis désolée pour ce qui t'arrive me dit Alice en m'enlaçant gentiment. Quand elle me relâcha ce fus au tour de Rosalie de me prendre dans ses bras.
-Alice avait raison tout à l'heure. D'habitude je n'aime pas les humains. Mais j'imagine que ça doit être très dur pour toi. Alors si tu as besoin de parler entre filles nous sommes là me chuchota-t-elle. Je finirai bien par m'habituer totalement à toi et à ce moment tu verras que je ne suis pas la femme froide et hautaine que je donne l'impression d'être.
-Tu vois Bella tu as déjà gagné deux amies dit Alice toute contente. Après tout ça il fallait avouer que j'étais assez émue. Nous continuâmes à discuter jusqu'à ce que les garçons aient fini de tout nettoyer et nous aient rejoints. Ils avaient l'air de s'être bien amusés.
-Maintenant nous allons vous aider à décharger tout ça chez vous entendu ? demanda Edward en me regardant.
-Entendu répondis-je.
PDV de Tristan:
Arrivés à la maison et tout étant rangé à sa place, nous nous assîmes tous dans le salon. Les garçons devant la télé et les filles fouillaient dans l'armoire de Bella pour voir s'il fallait faire du shopping. Une heure plus tard vers le milieu du match Alice et Rosalie posèrent Bella en plein milieu du salon. Elles l'avaient complètement changée. Bella était déjà belle en temps normal mais là. Elle était époustouflante. Ses cheveux avaient été lissés et brillaient. Elles lui avaient mis du crayon sur les yeux et un peu de fard à paupière noir avec une touche de mascara. Le tout avec un peu de gloss sur les lèvres. Elle portait un pantalon en soie avec une ceinture de la même texture et un haut noir décolleté en soie également qui mettait ses formes en valeurs. Comme chaussures elle portait de jolies ballerines noires avec un petit talon pour éviter qu'elle ne tombe. Quand elle croisa mon regard appréciateur, elle devint toute rose. Une couleur qui lui allait vraiment bien. Alice se posa sur les genoux à Jasper et l'embrassa en guise d'au revoir tandis que Rosalie embrassait Emmett. Quand je regardai Edward je voyais qu'il glissait son regard sur Bella d'une manière qui ne me plaisait pas. Je me levai et la seconde d'après j'étais derrière Bella enlaçant sa taille d'une manière possessive pour montrer à Edward qu'elle m'appartenait. Il me regardait d'une manière amusée. Bella elle n'avait rien compris à mon attitude. Puis elle regarda Edward qui lui refit le coup des yeux et elle rougit une nouvelle fois. La rage commençait à bouillonner en moi mais je me retins. Je ne voulais pas blesser encore plus mon ange. Je décidai néanmoins de provoquer Edward un peu plus. Je me penchai vers Bella et glissai mes lèvres froides contre son cou parfait puis je respirai lentement son arôme plus qu'alléchant. Je la sentis réprimer un frisson de plaisir et de froid. Je souris content de voir que je lui faisais toujours autant d'effet. Les autres vampires étant tous occupés, je décidai d'en profiter. Je reposais me lèvres sur son cou mais cette fois je la léchais pour goûter ne serait-ce qu'un peu à son goût divin. Elle sursauta et se retourna vivement rouge comme une tomate ; elle avait du voir Edward nous regarder à cet instant-là.
-Mais arrête ! Souffla-t-elle de manière à ce que personne ne puisse nous entendre. Malgré tout je vis Edward sourire du coin de l'œil.
-Quoi ça ne te plaît pas ? Demandai-je taquin.
-Tu sais bien que oui dit-elle, mais quand nous sommes seuls.
Elle était adorable. J'oubliai alors Edward et l'embrassai avec amour tandis qu'elle rosissait encore. Ces temps-cis j'avais du mal à résister à mon désir grandissant envers elle. Mais j'avais trop peur de lui faire mal alors je me contentai de lui donner du plaisir à ma manière. Je savais que je ne risquai pas de la mordre. Sur ce point-là j'en étais sûr. Je craignais juste de lui faire mal dans l'acte lui-même. Au bout d'un moment, je sentis qu'elle commençait à avoir besoin de respirer alors je la relâchai en riant. Dix minutes plus tard, les filles emmenèrent Bella en ville car il était déjà 15heures et elles voulaient rester jusqu'à la fermeture. Dès qu'elles furent parties, Emmett décida de leur faire des farces. Il nous dit de ne pas prendre de décisions car sinon Alice le verrait. Amusé, je plaçai un seau d'un froide pour Bella qui rentrerait sûrement la première. Au moment où elle poussera la porte, le seau glacé lui tombera sur la tête. Rosalie ayant laissé son sac à main Emmett s'en empara et mit du ketchup dedans.
-Chaque fois qu'elle revient, la première chose qu'elle fait, c'est se regarder dans son mini miroir m'expliqua-t-il.
Jasper dit qu'au moment où Alice rentrera dans la maison, il serra caché derrière le meuble à l'entrée et lui giclera de l'huile dessus ce qui, même si elle était un vampire, la ferait glisser. Enfin pour passer le temps, je mis un dvd dans le lecteur. Dracula. Du coup nous passâmes la soirée à rigoler comme des baleines. Vers 19h30 on entendit les filles arriver. La clé de Bella rentra dans la serrure et tourna. Puis on entendit la porte s'ouvrir et un 'splash' suivit du hurlement de Bella. Rosalie entra en courant dans la pièce et éclata de rire en voyant Bella trempée jusqu'aux os. Puis elle plongea sa main dans son sac à main et hurla après avoir sentis quelque chose de visqueux sur sa main. Elle lâcha son sac qui se renversa sur elle. Du coup elle était couverte de ketchup. Pendant ce temps Alice venait de glisser en envoyant valser vases, fleurs et pleins d'autres choses. Le vase en cristal s'envola et atterrit sur sa tête. Elle avait un air totalement ahuri sur le visage. Tous les hommes présents éclatèrent de rire devant la tête que faisaient les trois jeunes femmes. Bella avait tellement froid qu'elle claquait des dents. Alice se frottait les fesses et Rosalie cherchait quelque chose pour s'essuyer. Nous redoublâmes de rire devant ce spectacle. Les trois filles mortes de rage se tournèrent vers nous comprenant enfin se qui venait de se passer. Je crois que je n'avais jamais vu Bella aussi folle de rage de toute ma vie. Elle enleva ses chaussures remplies d'eau et me les balança à la figure. Je riais tellement que je ne parvins pas à les esquiver et me les prit de plein fouet ce qui coupa court à mes rires. Je la regardais surpris par sa violence mais elle ne me regardait plus.
-Venez vous deux dit-elle à Alice et Rosalie, nous allons nous changer.
Nous nous regardâmes surpris. Nous ne pensions pas qu'elles allaient le prendre de cette façon là. Surtout pas Bella. Elles prirent leurs clics et leurs clacs et montèrent dans la chambre de Bella. De la où nous étions nous entendions tout ce qu'elles se disaient.
-Heureusement que j'avais acheté des vêtements parce que vous m'imaginez sortir d'ici couverte de ketchup ? demanda Rosalie.
-Jasper va me le payer cher ! Dit Alice encore folle de rage. Des vêtements tout neufs complètement gâchés !
-Je décide de les punir suggéra Rosalie. Moi je ne montrerais pas mes nouveaux sous-vêtements à Emmett.
-Moi je ne montrerais rien à Jasper ! Encore moins la minirobe rouge ! décida Alice. (Jasper grimaça)
-Toi Bella reprit-elle, tu ne montres rien de tous les habits super sexy qu'on t'a acheté d'accord ? Et comme tu as eu la pire farce tu peux choisir autre chose aussi.
-Tiens j'ai une idée dit Bella. La dernière fois que j'étais en colère contre lui, je ne lui ai pas parlé pendant un bon bout de temps. Il a failli devenir fou ! Rigola-t-elle.
-Tiens c'est une bonne idée ça s'exclamèrent Alice et Rosalie.
-C'est ce qu'on va faire toutes les trois ! S'exclama ensuite Rosalie. Mais au fait, et Edward ?
-Je ne sais pas dit Alice.
-Apparemment il n'a pas participé à la fête dit Bella pensive. Rien que pour ça il mérite qu'on lui parle non ?
-Tu as raison intervint Rose. Lui ne fera pas partie de la punition ! Ah j'ai encore une idée. Venez rapprochez vous, je ne veux pas prendre le risque qu'ils nous entendent.
Du coup on n'entendit plus rien. Puis les trois filles éclatèrent de rire. Je regardais les trois autres garçons qui avaient l'air aussi inquiets que moi. Environ 20minutes plus tard, les trois filles descendirent plus belles que jamais. Elles s'étaient remaquillées et recoiffées. Elles avaient aussi changé d'habits.
- Bon ce n'est pas tout ça mais moi j'ai faim ! dit Bella en se dirigeant vers la cuisine sans même nous jeter un seul regard. Les deux autres la suivirent et elles fermèrent la porte de la cuisine. Bientôt une odeur de spaghettis envahi la maison. Alice et Rosalie racontaient des choses à Bella qui écoutait en mangeant. Quand elle eût fini, elles sortirent toutes les trois et prirent la direction de la porte. Avant qu'elles puissent l'ouvrir Emmett et Jasper bloquaient la porte. Elles les toisèrent un moment puis Jasper demanda :
-Je peux savoir où vous comptez aller comme ça ?
-Dans un cabaret très cher répondit Alice.
-Quoi ?! Il n'en est pas question ! Dirent les garçons et moi-même. Je me levai à vitesse vampirique et allai me planter devant la porte avec Emmett et Jasper.
-Ah bon et pourquoi ça demanda Rosalie d'un air de défit.
-Rose, Alice, Bella, vous avez perdu la tête ! dit Jasper.
-Nos têtes vont très bien merci beaucoup dit Bella. Je regardai les deux garçons et leurs transmit un message silencieux. Ils comprirent tout de suite. Je m'approchai de Bella en grognant légèrement et les deux autres firent de même. Alice s'enfuit en courant avec Jasper à ses trousses pendant qu'Emmett faisait pareil avec sa femme. Bella recula de quelques pas avant de heurter le canapé. Le temps qu'elle se retourne pour voir de quoi il s'agissait, je lui avais déjà sauté dessus et nous tombâmes à la renverse sur le canapé moi au dessus d'elle. Jasper avait attrapé Alice et la bloquai par terre tandis qu'Emmett plaquai Rosalie contre le mur. D'un même mouvement nous emprisonnâmes leurs mains dans une des notre, et nous commençâmes à les chatouiller. On n'entendit bientôt plus que des rires hystériques de la part des filles qui essayaient de se libérer.
-D'accord… D'accord… C'est bon…Je… Te pardonnes ! dit Bella entre deux spasmes. Apparemment les deux autres avaient capitulé aussi et se faisaient embrasser. Emmett avait d'ailleurs comme moi, l'habitude de passer sa main sous le t-shirt de sa bien-aimée. Edward lui était littéralement mort de rire devant ce spectacle. Il regarda Bella et quand leurs regards se croisèrent elle rougit comme une pivoine. Alors pour capter son attention, je caressai sa jambe du mollet jusqu'au dessus de la cuisse. Je la sentis frissonner à mon contact et plongeai mon visage dans son cou et comme d'habitude je respirais avidement. Ma main remonta jusqu'à sa poitrine et je l'embrassai, avide de ses lèvres. Surprise par ma fougue, elle sursauta quand ma main se posa sur sa poitrine. Elle me regarda légèrement fâchée et me mimant : 'Calme-toi'. Elle avait raison, si je continuais j'allais avoir du mal à garder mon self contrôle. Je me rassis convenablement et elle se rhabilla discrètement, car notre partie de chatouilles l'avait un peu déshabillée. Nous passâmes un bon moment à discuter encore, et pour finir, ils décrétèrent qu'il était temps qu'ils rentrent chez eux car Bella commençais à être fatiguée.
-Nous avons aussi une maison de vacances à Seattle dit Alice à Bella, je crois que maintenant que nous vous avons rencontrés nous allons nous installer par ici pour les vacances. Comme ça nous pourrons nous voir tous les jours pendant les vacances du moins. Si ça ne dérange pas demanda-t-elle en se tournant vers moi. Je sus alors, qu'elle avait deviné l'envie frénétique que j'avais de vouloir rester seuls avec Bella maintenant que le soir était venu.
-Bien sûr que non m'exclamai-je. C'est une bonne idée comme ça Bella ne sera pas toute seule quand j'irai travailler. Avec ce vampire qui rôde je suis plutôt inquiet avouai-je. Bella étouffa un bâillement et s'appuya sur moi pour me montrer qu'elle était fatiguée. Alice se dépêcha de prendre congé avec sa famille en me disant qu'elle viendrait voir Bella le lendemain. J'acquiesçai avec un sourire avant de fermer la porte et de porter Bella jusqu'à notre lit.
PDV de Bella :
Il me posa sur le lit et entreprit d'enlever mes chaussures et mes collants couleurs peau pour ensuite les jeter à l'autre bout de la chambre. Ce soir il avait été particulièrement… excité. Il m'avait léché le cou. Il était même allé jusqu'à me caresser la jambe et mettre sa main sur mon sein gauche. Je l'avais surpris deux fois entrain de lancer des regards étranges à Edward. Je n'avais pas trop compris ce que ça voulait dire alors j'ai laissé tomber. J'allais me relever pour aller enfiler mon pyjama quand Tristan me repoussa doucement avant de plonger ses yeux brillant dans les miens :
-Laisse-moi faire tu veux bien ? Je hochai la tête intriguée par sa voix sensuelle. Je ne comprenais pas ce qu'il voulait. Il alla jusqu'à mon armoire et choisit une robe de chambre assez courte que je venais d'acheter avec Alice et Rosalie assez sexy. Il revient vers moi et voulu me dégrafer ma jupe mais je l'en empêchai parce que je trouvais cela gênant. Il eut l'air déçu mais je l'embrassai à la commissure des lèvres en lui disant que je revenais tout de suite. Il me sourit et s'allongea sur le lit en m'attendant. Je me démaquillais et enfilai ma robe de chambre puis rentrai à nouveau dans la chambre. Au moment où il me vit, il commença à me détailler de haut en bas. Puis ses prunelles de feux fixèrent les miennes et ravageant mon cœur au passage. La seconde d'après je me retrouvai couchée dans la même position qu'un peu plus tôt dans la soirée avec lui au dessus de moi. J'étais perdue et je ne comprenais toujours pas ce qu'il voulait vraiment. Mais il prononça ces mots :
-Je ne pourrais pas attendre Bella. Je ne peux et ne veux plus attendre me susurra-t-il à l'oreille. Alors ses mots et ses gestes prirent tout leur sens. Il avait dit dès le début de notre relation qu'on ne coucherait pas ensemble avant que je ne sois transformée. Mais là il venait de dire qu'il ne voulait plus attendre. Ça Voulait dire que…
-Je te veux Bella me dit-il sensuellement, ici et maintenant.
Sur ce, il m'embrassa fougueusement et caressa mon ventre d'une main tandis que l'autre retenait mes mains au dessus de ma tête pour m'empêcher de bouger. Je n'étais pas à l'aise et je n'arrivais pas à me réjouir du fait qu'il ait changé d'avis. Je ne savais pas si j'étais prête pour cela. Voyant que j'étais tendue, il me murmura à l'oreille :
-Laisses-toi faire Bella, je ne vais pas te mordre et ça ne te fera pas mal dit-il avec des accents envoûtants. Et sans savoir ce que je faisais je me laissai faire avec plaisir. Je me rendis alors compte qu'il avait utilisé son pouvoir sur moi sans que je m'en aperçoive. Peu à peu je le sentis perdre le contrôle qu'il avait eu jusqu'à présent. Il essayait de toutes ses forces de se retenir mais apparemment il n'y arrivait pas trop car je le sentais devenir de plus en plus brutal et sauvage. Il se déshabilla et commença à essayer de m'enlever ma robe de nuit mais je l'interrompis en le repoussant doucement car il commençait à m'effrayer. Il me regarda mécontent d'avoir été interrompu puis il me regarda dans les yeux. Je crois que ce qu'il y vit le calma car il me murmura :
-Je suis désolé Bella. Pardonne-moi s'il te plaît dit-il en me serrant contre lui. Pourquoi ne m'as-tu pas repoussé avant ?
-Parce qu'avant tu utilisais ton pouvoir sur moi je te signale lui dis-je.
Il me regarda étonné.
-Ah bon ? Tu es sûre ? Je n'ai pas fait exprès pourtant me dit-il encore plus étonné.
-Justement tu perds les pédales là ! A tel point que tu as même perdu le contrôle de ton pouvoir m'énervai-je.
-Si tu t'étais laissé faire on ne serait pas entrain de se disputer ! S'énerva-t-il à son tour.
-Peut-être pas mais tu serais entrain de me violer en ce moment !
-Comment tu peux dire une chose pareille !?
-C'est la vérité tu le sais très bien !
-…
Me rendant soudain compte qu'il était à califourchon sur moi, je le repoussais de côté.
-Rhabille-toi s'il te plaît demandai-je en soupirant. Je le sentis se lever s'habiller et sortir en claquant la porte. Il descendit rageusement les escaliers prit ses clés et claqua également la porte d'entrée. Je me couchais et des larmes silencieuses se mirent à couler sur mes joues. Pour finir la fatigue l'emporta et je sombrais dans un sommeil sans rêves.
PDV de Tristan :
Madame croyait que j'avais perdu le contrôle ! Et puis quoi encore ? J'étais tout à fait conscient de mes actes. Ce n'était pas ma faute si elle m'avait excité. Bon j'avoue que j'avais peut-être été un peu sauvage vers la fin mais bon. Elle aurait bien pu supporter un peu. Je me dirigeai en voiture vers mon bâtiment où je travaillais. J'étais le patron d'une société qui aidait toutes sortes de vampires avec toutes sortes de problèmes. Quand je pénétrais dans le hall d'entrée Loïc m'attendait déjà. C'était le directeur adjoint en quelque sorte et il avait un pouvoir assez pratique : il voyait à l'avance les vampires qui nous cherchaient pour qu'on puisse ce préparer pour quand le client viendra nous chercher pour l'aider. Mais c'était aussi une sorte de mafia du monde des vampires. Moins puissante que les Volturis, mais puissante comme même. Mais ça Bella ne le savait pas.
-Alors patron, comment ça va ? me demanda-t-il.
-ça pourrait aller mieux dis-je.
-Il y a un problème avec ta femme ? demanda-t-il encore.
-Oui mais je t'ai déjà dit que ce n'est pas ma femme.
-Peut-être pas encore mais bientôt !
Je soupirais.
-Vous avez l'air vachement en colère il y a eu un problème hein ? Avec votre copine ?
-Oui.
-C'est à propos de la demande en mariage ?
-Il n'y a pas de demande en mariage pour l'instant je te dis.
-Alors c'est à cause de relation sexuelles n'es-ce pas ? affirma-t-il malicieux. Je hochai la tête ; il était vraiment perspicace. Il s'était aussi mis dans la tête que j'allais demander Bella en mariage. J'y avais pensé un moment mais je voulais attendre encore un moment car ça ne faisait pas longtemps que nous étions ensembles.
-Ah je vois. Elle n'a pas voulu pratiquer comme on dit.
-Non elle a dit que je perdais le contrôle de moi-même et que j'ai essayé de la forcer !
-Et… C'est vrai ? demanda-t-il.
-Peut-être un peu répondis-je hésitant.
-Alors il faut la laisser s'habituer à l'idée.
-Si tu le dis.
-Et surtout la prochaine fois, sois plus calme et plus doux. Les femmes humaines comme vampires aiment ça. Surtout que maintenant vous habitez ensemble. Multiplie les compliments et les caresses sans pousser trop loin. Apporte-lui des fleurs par exemple me conseilla-t-il. Je l'adorais. C'est à cause de ce genre de choses que nous étions meilleurs amis.
-Au fait lança-t-il, c'est quand que je vais la rencontrer ta copine ?
-Je ne sais pas, tu n'as qu'à passer chez moi demain. Elle va sans doute passer la journée avec Alice alors elle sera plus belle encore que d'habitude.
-Elle est comment ?
-Elle a de grands yeux chocolat très profonds, des cheveux acajou brillants qui lui arrivent au milieu du dos et un corps très attirant. Quand elle deviendra vampire, je suis sûr que ce sera une des plus belles vampires du monde.
-Oh là là ! Elle m'a l'air très attirante ton humaine dis-moi. Fais gaffe, ces temps-cis je m'intéresse beaucoup aux humaines et la tienne m'a l'air très sexy.
-Elle l'est mais tu n'as pas intérêt à la toucher !
-Demain donc conclut-il.
