Mon père...

Avant, j'étais en admiration constante devant cet homme qui incarnait la bienveillance, l'humour et... Le courage... Il avait une chevelure bien plus longue que celle de ma mère, mais c'était un signe de sagesse. Il avait des cheveux si blonds que sa future vieillesse ne se distinguerait pas. Ses yeux... Ces yeux qui ont transpercé le cœur de ma douce mère, étaient d'une pâleur si excessive qu'on l'aurait cru inexistante si on ne les avait pas vus de ses propres prunelles. Il était toujours impeccable, bien coiffé, portait des accoutrements respectables, ce qui faisait une première marque de respect, puis se rasait de très près.

On riait ensemble, il jouait également au Quidditch avec moi et parfois me laissé gagner pour ne pas que ma sottise enfantine ne prenne le dessus... Il défendait avec sérieux l'honneur de notre famille, nous trois, il me restait une tante en vie mais que je n'avais jamais vu cause de la peine qu'elle purgerait à vie au pénitencier d'Azkaban. Un jour alors que nous faisions les marchés de Noël, mon père m'avait acheté un bonnet tel celui de ce mythe qu'était le père Noël. Il me l'avait enfoncé jusqu'à ce qu'on ne puisse plus percevoir la pointe de mon nez et quand je l'ai relevé la seconde suivante, la neige tombait abondamment.

Un des jours les plus beaux de ma vie certainement et qui restera gravé aussi longtemps que possible dans ma mémoire infaillible. J'étais fier, fier d'être son fils, fier d'avoir hérité de son physique au combien avantageux d'après les taux de mes conquêtes étant plus jeune. Malheureusement il y a une fin à tout, c'est durant l'année aussi funeste soit-elle de mes 14 ans que cette vie paradisiaque s'arrêta nette. Il s'était mis, ou remit au service des ténèbres et s'était transformé en un être des plus lâche qui soit. Il s'écrasait devant celui qu'il appelait "maître"... Deux ans de crainte plus tard, mon père avait cédait ma propre vie à Lord Voldemort qui voulait faire de moi un mangemort...

Entre temps j'ai fait l'affreuse rencontre de la sœur de ma mère qui ne portait autre nom que Bellatrix Lestrange, répugnante et irrespectueuse, elle aurait mangé les restes que Voldemort aurait recraché sans même qu'on la supplie... Mon père la méprisé. Il était devenu maigre, pal comme un cadavre, portait une barbe inégale et avait des fibres capillaires cristallines plutôt prématurément. Il m'avait transmis son racisme envers les moldus et les nés-moldus.

Au final, c'est ma rébellion d'adolescent qui m'a sauvé, parce qu'en m'opposant à mon père une nouvelle vie s'offrait à moi. J'avais décidé de faire fort, je devais sortir avec Hermione Granger, en plus je faisais d'une pierre de coup en l'a faisant souffrir, seulement je n'avais pas prévu l'inattendu... Et oui, je suis tombé dans les retranchements de l'amour... Aussi étrange que cela puisse paraître, mon père n'était même pas en colère, il voyait en moi tel un grimoire ouvert. Il m'a dit lui-même et c'est certainement la chose la plus horrible, qu'il était soulagé que je ne sois pas devenu comme lui et qu'il avait honte de sa propre personne...

A ma 17eme année, ma propre tante (malheureusement) a torturé devant mes propres yeux la fille qui était dorénavant une partie de ma chair, celle qui faisait que mes battements de cœurs étaient réguliers. Harry Potter était mon héro en mettant fin à la vie de Ton Jédusort, et par ce fait à la souffrance générale de notre monde... Par la suite, Hermione m'a donné deux merveilleux enfants : Lucius Harry Malefoy
(Hermione a insisté puis d'un côté il est aussi mon bienfaiteur)
et Margaret Georgina Malefoy.

FIN