23h.
Prison de l'Atanblanta
La nuit, toujours aussi calme et belle, la lune scintillante, toujours pas tachée de sang.
Ce qui ne devrait tarder.
Dans la salle des caméras, un hybride scorpion pas très gros, la queue ramollit (dans tous les sens des termes que vous pourriez comprendre), un morceau de saucisson coincé entre les dents et la légendaire casquette de policier sur la tête, s'affala dans son fauteuil en tentant vainement de fermer sa braguette, qui depuis le passage au lave-linge, ne pouvait plus se fermer.
Vraiment, l'avancée de la technologie en Atanblanta n'était pas une bonne chose.
Bon, bien évidemment, la technologie était utilisé dans les prisons ou autre instituts du genre, mais c'est pour retenir des criminels, des déjantés et dingues fétichiste de yeux arrachés.
Par exemple, le collier explosif à drastiquement réduit les difficultés en prison, là, la technologie est efficace, mais dans la vie quotidienne…
De plus, tous les philosophes se sont mis d'accord, l'arrivée de la technologie dans la société crée des problèmes évidents ! La gestion d'énergie, les riches, les pauvres, la pub, les catégories sociales et les problèmes environnementaux arrivent avec la technologie, la technologie rend le monde obsédé par l'efficacité.
« Quoi, les insecticides puent et polluent ! Ben moi, j'en ai marre des moustiques ! »
« Comment ça nous investissons l'argent dans le développement de nouvelles armes alors que le monde crève la dalle ?Mais pas du tout monsieur ! Nous protégeons notre pays, c'est tout ! »
Et d'autres…
Lâchant un grand soupir, l'agent, au lieu de surveiller les écrans flous, se fit son cinquième café (à l'aide d'une cafetière Romulfast modèle 2563 « technologique », bien évidemment.) et ouvris son livre (14,99 francs, livre que je conseille à tous ceux qui ont décidé de mourir dans la joie et l'amour) auquel il ne comprenait rien, mais il se sentait intelligent avec son livre dans les mains, même si ce n'était pas vraiment le cas.
Puis il capta du coin de l'œil un mouvement, et lança, par un réflexe purement mécanique, un regard sur l'écran.
Un bras
le livre tomba sur le sol, avec un bruit sourd, l'agent sentis la bile lui montait à la gorge, il mit sa main devant sa bouche, puis au lieu de se sentir désolé, il remarqua que la zone ou le bras se trouvait était dans la salle voisine.
Soudain attentif, il entendit un craquement sourd, écœurant.
La lueur blafarde des écrans éclairait la tête de l'agent, recouvert de sueur froide.
'Enfin de la nourriture…'
La voix décharné le glaça jusqu'aux os, il entendit un pas lourd, trainant,
Vers ici.
Il se retint de hurler à grand peine et s'essuya le front, de peur que les gouttes de sueur qui l'avait recouvert n'alertent le prisonnier en heurtant le sol.
Un pas, Deux pas…
Il tenta de s'avancer le plus silencieusement possible du bouton d'alarme, qui se trouvait à environ 2 mètres de lui, vu le nombre d'écran.
N'osant pas faire coulisser le fauteuil à roulettes, il se leva et commençât à marcher, le bruit de son jean se frottant contre son autre jambe le faisant sursauter à chaque pas.
Sa main n'était plus qu'à un centimètre du bouton lorsqu'il nota un détail,
Il n'y avait plus de bruit de pas trainant.
Et aussi qu'il n'avait plus de main.
Bien évidemment, notre agent préféré mit de minutes en moulinant dans le vide avant de se rendre compte de ce « petit » défaut.
Tremblotant il aperçut un sourire étincelant, plein de vie et purement sadique dans l'ombre.
L'agent trembla, balbutia un « je vous en pri… » Avant que le présumé prisonnier abatte sa main sur le haut du crane de l'agent, qui explosa littéralement, comme s'il s'était un coup de massue sur la tête.
Le prisonnier regarda le cadavre s'effondrer lentement dans les débris de la cervelle, qui s'était répandu sur le sol, puis il regarda la main de l'agent qu'il avait arrachés comme quignon de pain à celui-ci, il la ramena vers sa bouche, et croqua un doigt inerte, le bruit écœurant de mastications sur l'os se faisant entendre, il avala et lâcha un rot sonore.
« T'ain, ça change de la bouffe de merde. »
il fit mine de repartir, puis se retourna, se rappelant ce qu'il était venu faire dans cette salle, il appuya sur le gros bouton rouge d'alarme (Oh non…pas le gros bouton rouge…) celle-ci se déclenchant immédiatement.
« Bon, il est temps de se dérouiller un peu ! »
Petite mise en bouche pour le début de ma fan fic, j'espère qu'elle vous plaira. PS : Le prisonnier est le principal antagoniste de l'histoire, avec Shadow.
Je sais c'est un étrange début pour une fan fic sur Sonic, mais ça va venir.
Ceci est ma première fan fic, ne soyez pas tolérant, soyez cruel, direct, sadique, et défoulez-vous dans vos commentaires pour faire souffrir le débutant que je suis.
PPS : En fait envoyez surtout des commentaires
PPPS : Et envoyez-moi des frites par la poste.
