Inspiré de la chanson 'Paradise' de Coldplay, je me suis relis au mieux mais il peut rester quelques oublis ^^Je suis partie dans un petit délire que je ne pouvais arrêter !

Bonne lecture & tout appartient à Suzanne Collins sauf l'idée :)

Lorsqu'elle était petite, Effie rêvait d'un monde totalement différent. Elle pensait non seulement aux districts, mais à l'ancien monde, au monde que pourrait être celui qu'était le sien.

Elle ne comprenait pas pourquoi une perruque, c'était mieux. Elle ne comprenait pas pourquoi se comporter comme si le luxe était gratuit était bien.

Mais elle avait compris qu'en parler n'était pas une chose à faire. Elle avait donc finit par se taire, pensant encore et toujours à ces mondes autour d'elle.

Le reste était insignifiant.

Apprenant peu à peu le monde qui l'entourait, à la manière d'un enfant, elle avait finit par s'y habituer. Pourtant après ces Hunger Games de son année de 13 ans, elle avait eu envie de crier, de se libérer, de dire ce qu'elle pensait lorsque ses parents l'avaient emmenée voir le fameux gagnant. Celui n'avait que 14 ans, mais lorsqu'il l'avait regardé, elle avait vu. Elle avait vu cette haine brûler au fond de ses yeux, comme animée par le feu. Cette haine envers elle.

Comme elle avait eu envie de tout envoyer en l'air. Son accoutrement, les paroles distinguées dictées par la «bonne conduite» et la société qui l'étouffait.

Mais ses parents, soucieux de son intégrité l'avaient bien éduquée.

Manger Capitole. Marcher Capitole. Parler Capitole. Être Capitole. Elle avait fini par l'aimer malgré tout et ne plus prêter attention à ses pensées d'enfant.

Mais son envie de découvrir le monde ne s'était jamais assouvie. Les soirs d'orage, brûlante de rencontrer de nouvelles contrées elle bouillonnait. Et puis, elle avait fini par obtenir son diplôme d'accompagnatrice, unique profession qui lui permettrait de traverser les districts.

Envoyée directement dans les districts les plus pauvres, elle ne s'était pas attendue à ce que ce soit si misérable et si ardu d'élever un gamin au rang de champion.

Et elle en avait vu mourir. Mais encore, malgré tout elle avait continué à aimer le Capitole. Les valeurs inculquées ne pouvaient pas s'effacer. Elle savait qu'à cause de cela elle ne se faisait pas aimer des mentors qui l'accompagnaient. Mais elle voyait enfin le monde de ses yeux à elle, et cela valait toutes les peines du monde.

Elle avait tout de même fini par s'attacher au vieux bougre qui lui servait de coéquipier, malgré sa mauvaise humeur constante et ses remarques blessantes qu'elle mettait un point d'honneur à ignorer.

Et enfin, elle s'était attachée à ces deux jeunes qu'elle avait du aider au mieux, débrouillards tous les deux et bien que rustres et brusques, elle les avait admiré de pouvoir au dépend de la doctrine penser leur monde alors qu'elle, même en ayant vécu dans la luxure, il lui était interdit de penser ce qu'elle voulait. La limitation, jusque dans les esprits. Phrase qu'elle avait entendu il a de cela plusieurs années. Son père l'avait chuchotée, comme s'il désirait la garder pour lui à jamais. Mais elle appartenait à Effie dorénavant. Et jamais elle ne l'avait quitté.

Au fond, elle avait eu tant à perdre dans cette guerre. Elle avait tout; le luxe gratuit, une famille plutôt aimante, une éducation, le raffinement. Elle faisait partie de la crème de la société. Alors elle se demandait qu'est ce qui l'avait poussé à risquer tout ces acquis. Et dans ces moments là, une petite voix venant du fin fond de son esprit lui rappelait ses pensées de petite fille, et elle comprenait.

Elle comprenait pourquoi elle s'était battue.

Pour le monde. Pour eux. Pour lui. Pour elle.

J'espère que cela vous a plu, et que vous ne me jetterait pas de pierres parce que vous ne comprenez pas ma façon de mettre des détails compliqués de partout ! x)