The mission of the Devil

Tout d'abord, quelques points importants concernant l'histoire :

❥ Albus Dumbledore, Sirius Black, Alastor Maugrey et Dobby sont encore vivants.
❥ Rogue a le même rôle que dans les livres, contrairement à Drago qui n'a eu aucune mission durant la sixième année.
❥ Pour le moment, Harry, Ron et Hermione ne sont pas au courant pour tout ce qui concerne les Horcruxes.
❥ L'histoire débute alors que la septième année va bientôt s'entamer.
❥ Drago et Hermione sont les deux Préfets-en-Chef de leur propre maison.

DISCLAIMER : Les personnages, le contexte de l'histoire, bref, tout ce qui ne provient pas de mon imagination est la propriété exclusive de J.K. Rowling, bien évidemment :)

Blas-blas et tout le tralala : Un dernier petit mot et je vous laisse lire le prologue qui suit et que vous avez hâte de lire (si, si, je peux lire dans vos pensées de là où je suis mouhaha !). Bref. Voilà ma première fanfiction que je poste, et c'est avec un trac immense et une excitation intense que je vous présente le prologue.

J'espère que mon histoire va vous plaire. Les reviews sont les bienvenues, aussi bien les gentilles que les méchantes (mais constructives, hein, cela va de soi). Je vous préviens dès maintenant, en espérant que vous ne vous êtes pas arrêtés dans votre lecture un peu plus tôt... Cette fanfiction sera un peu "trash" à certains moments, histoire que vous ne vous endormiez pas pendant les chapitres.

Donc, maintenant que vous êtes prévenus, je vous laisse et vous souhaite une bonne lecture ainsi qu'une bonne soirée/nuit/matinée/après-midi/journée :)

Pleins de bisous les lecteurs !


PROLOGUE

Le ciel avait revêtu une parure d'un bleu profond et sans appel, parsemé de quelques nuages nuancés de gris plus ou moins foncés. Bientôt, un orage éclaterait. Quelques oiseaux volaient, çà et là dans les rues de Lilium Avenue. L'un se posa sur le rebord de sa fenêtre et la regarda à travers la vitre, tournant la tête en tous sens. Une jolie mélodie parvint aux oreilles de la jeune fille. Sa mère jouait un air de piano qu'elle connaissait depuis toute petite. L'oiseau se mit lui aussi à chanter tout en continuant à observer la brune qui souriait mélancoliquement. Ses yeux couleurs miel se perdaient dans l'observation du firmament qui semblait lutter un combat déjà vain avec les nuages qui recouvraient presque la totalité du bleu celui-ci se changeant peu à peu en un noir abyssal. Une grosse goutte s'écrasa sur la chaussée puis une rafale de vent fit sursauter la née-moldue. Sa fenêtre se retrouva en quelques instants recouverte d'un épais rideau d'eau et la pluie fouettait avec rage ses vitres. L'oiseau avait disparu.

Hermione ouvrit lentement sa fenêtre puis ferma précautionneusement les volets. Elle se détourna et sortit sa baguette de sa poche arrière qu'elle pointa face à la grosse malle qui recouvrait quasiment la totalité de son petit lit une place qui l'avait accompagné durant toute son enfance. Bientôt, il disparaîtrait, tout comme son bureau et ses livres qu'elle chérissait tant. Elle avait fourré dans sa gargantuesque valise ceux qu'elle préférait le plus et laissé les autres reposer sur les étagères. De toutes les manières, ils se dissiperaient dans quelques instants, à l'instar de chacune des photos qui résidaient sur les étagères de la cuisine, du salon, de la chambre de ses parents. Elle-même allait s'estomper des souvenirs de ses géniteurs. Elle ne serait plus qu'une existence parmi tant d'autres à leurs yeux, une personne que l'on croise dans un supermarché et sur qui on ne s'attarde pas. Refoulant les larmes qui risquaient de s'effondrer sur ses joues pâles, la jeune sorcière murmura un Reducto. Sa gigantesque malle se transforma en un tout petit carré qu'elle put poser dans sa paume. Elle plaça l'objet dans son petit sac à main en perles, qu'elle avait doté d'un sortilège d'Extension indétectable et où une multitude de babioles traînaient un peu partout. La nouvelle Préfète-en-Chef passa son sac sur son épaule et quitta la pièce qui avait été autrefois son antre d'enfant et qui garderait à jamais des souvenirs qui n'appartenaient plus qu'à elle.

Lentement, Hermione fit le tour de l'étage et s'arrêta devant la chambre de ses parents. Elle poussa la porte entrouverte et jeta un coup d'œil aux photos sur lesquelles elle disparaîtrait d'ici peu. Elle était partout. Sur les murs, dans des cadres aux bordures dorés, accrochée à la coiffeuse de sa chère mère, alors qu'elle n'était encore qu'une toute petite enfant aux joues joufflues et à la tignasse déjà indomptable. Elle s'approcha et attrapa l'une des photos sur laquelle elle était entourée de ses deux parents. Elle avait revêtue son uniforme de première année et ses deux géniteurs étaient fiers de leur nouvelle petite sorcière. Un sourire gigantesque était placé sur chacun des visages et deux mains protectrices étaient posées sur chacune des épaules de la petite fille. Elle fourra la photo dans son sac puis quitta la pièce en essuyant d'un revers de la manche les sanglots qui avaient finalement décidé de s'échapper de ses paupières.

Doucement, sans faire le moindre bruit, la sorcière descendit les marches de l'escalier blanc et se déplaça jusqu'à l'embrasure de la porte qui menait au salon. Là était installée sa mère qui jouait au piano Hallelujah. Son mari était assis à ses côtés et entourait ses frêles épaules d'un bras possessif. Prenant une grande inspiration et essayant de retenir par tous les moyens le liquide lacrymal qui ne cessait de déborder de ses yeux embués de larmes, elle leva une main tremblante et pointa ses parents de sa baguette. Puis, d'un simple chuchotis, elle fit disparaître toute trace de sa propre existence dans l'esprit de ses parents. Son visage s'évapora de chacun des clichés de la maison et sa chambre se transforma en un pitoyable débarras.

Oubliettes.

Ses parents se nommaient désormais Wendell et Monica Wilkins et jamais ils n'avaient eu de fille sorcière ou même d'un quelconque enfant. Bientôt, ils iraient vivre en Australie, dans la plus éloignée des villes du pays des kangourous. Voldemort ne devait en aucun cas retrouver leur trace. Hermione s'interdisait de perdre ses parents dans une guerre qui n'était pas la leur. Elle observa une dernière fois les êtres qu'elle aimait le plus au monde puis tourna les talons et sortit de son ancienne demeure. Maintenant, elle n'avait plus aucun chez elle, mis-à-part Poudlard. Plus aucune famille, plus aucun repère, plus aucune personne qui l'aimait plus que sa propre vie. Alors, elle se plaça au milieu de Lilium Avenue et un CRAC qui se confondait avec les éclairs retentit dans tout Londres.

Hermione avait disparu.


Le luxueux et gigantesque manoir se tenait au centre d'un immense jardin impeccablement gardé. Les roses étaient taillées avec précaution, les arbustes subissaient le même procédé quoique encore plus pointu et la pelouse ne faisait pas plus de trois centimètres de hauteur. Des grenouilles chantaient près d'un petit lac, cachées entre les roseaux, et la surface de l'eau habituellement paisible était en ce moment malmenée par les bourrasques de vents et de pluies qui s'abattaient sur lui. De loin, en aurait pu croire que la vielle villa était aussi paisible qu'un jour d'été au ciel azur, mais en réalité, l'atmosphère du manoir était égale à la tempête qui saccageait les somptueux parterres bordants les allées : d'une froideur sans précédent et d'une rage terrifiante. Lorsqu'on s'approchait du perron, on pouvait percevoir des cris de femme mélangés à ceux d'un elfe de maison et aux larmes qui dévastaient la propriétaire du manoir.

Dans le salon, deux hommes au physique quasiment identique se faisaient face, baguettes en main. Un duel des plus redoutables se préparait et Narcissa Malefoy essayait par tous les moyens de dissuader son fils et son propre mari de se combattre. L'elfe était resté un peu en retrait et poussait des hurlements qui prouvaient qu'il était contre tout combat. Les deux hommes se jonchaient d'un regard dur et glacial. Leur tignasse blonde était identique, malgré que celle du plus âgé fût plus grasse, longue et terne. Le fils unique lança un coup d'œil à sa mère qui avait la lèvre fendue et d'où s'écoulait une épaisse et effrayante quantité de sang. Elle paraissait bien plus fatiguée qu'il ne l'aurait cru et son corps était devenu plus chétif, plus faible. Ses joues étaient creusées et le blond avait l'horrible impression que ses os allaient se briser s'il l'attrapait pour l'éloigner de son père qui venait tout juste de la frapper. Par Salazar ! Ne se rendait-elle pas compte du mal qu'il lui faisait ? Aussitôt, le jeune homme abaissa sa baguette et la rangea dans sa poche arrière de pantalon. Un duel oculaire eut de nouveau lieu puis Drago quitta les yeux de son père pour retrouver ceux de sa génitrice, baignés de larmes.

« Venez, mère. » dit-il d'une voix à la fois douce et puissante.

La concernée ne demanda pas son reste et s'empressa de rejoindre son fils. Lucius Malefoy ria à gorge déployée.

« Toujours aussi faible, Drago. Tu n'aurais jamais pu me battre, jamais. » ricana-t-il en rangeant lui aussi sa propre baguette, qui avait en guise de manche une tête effrayante de serpent.

Le fils unique Malefoy voulut répondre mais sa mère l'en dissuada d'un coup d'œil suppléant. Pourtant, il avait une tonne de choses à lui cracher au visage, en commençant par le fait qu'il aurait très bien pu le battre aisément si sa génitrice n'avait pas une lèvre boursouflée et la bouche remplie de sang, puis en continuant qu'en aucun cas il ne voulait lui ressembler, tout cela ponctué d'injures cinglantes et bien placées. Mais Drago se ravisa et emporta Narcissa dans les profondeurs du manoir. Un simple sort de guérison serait utile pour réparer les dégâts de son père, mais il avait d'abord besoin de marcher pour faire sortir de sa tête l'image de Lucius frappant sa mère avec aucune culpabilité et pour aucune raison valable.

C'était devenu régulier, ces excès de violence envers sa femme mais jamais il n'avait osé le faire devant son fils. Drago entendait souvent sa mère sangloter dans un recoin du manoir et chuchoter quelques paroles tremblantes devant un des nombreux miroirs pour enlever toutes traces de ce qu'il s'était produit. Mais le Serpentard n'était pas dupe et voyait très bien le manège de son père : celui-ci était de plus en plus demandé par Lord Voldemort, la guerre approchant à grand pas, et Lucius faillait à chacune des requêtes de son Maître. Et bien-sûr, Narcissa essayait de rassurer son mari, qui déchaînait sa colère sur elle. Le jeune homme ne comprenait pas pourquoi ni comment, mais sa mère éprouvait encore des sentiments pour sa moitié, ce qui la poussait à aller le voir malgré qu'elle sache ce qui l'attendait. De la pitié ou un semblant d'amour, Drago ne le savait, cependant, cela lui prouvait que tout égarement dans ses sentiments ne lui apporterait que faiblesse et douleur. Alors il s'évertuait à ressentir que de la haine ou de la rancœur, jamais autre chose. Malgré tout, le blond soigna tendrement sa mère, lui fit promettre de ne plus s'en approcher pour aujourd'hui, et se contenta de rejoindre sa chambre d'où il observa la pluie démentielle battre ses carreaux, tout en se demandant depuis quand sa famille avait été détruite jusqu'à la moelle.

Au loin, à l'extrême opposé de manoir, une jeune fille qu'il haïssait presque autant que son père avait le regard perdu face à la tempête qui se déchaînait dans tout le Royaume-Uni, prête à sacrifier la moindre parcelle d'amour qui l'entourait pour sauver ses parents.

Et c'est ainsi que deux êtres complètements opposés se retrouvent avec un même point en commun : une âme esseulée à la recherche de quiconque pouvant faire taire ses souffrances.


N'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez ! Et, parce que je suis trop gentille, je posterais le premier (vrai) chapitre demain ! (avouez-vous m'aimez déjà beaucoup beaucoup héhé !)

Encore pleins de bisous !

InfinitelyHappy