Auteur : Bouh-ahh
Rating : M ( Lemon, mots crus à certain moment.)
Disclamer : Pas à moi.
Genre : OS, viol, romance.
Du pire au meilleur… ou pas…
Je m'appelle Naruto Uzumaki, j'ai dix-neuf ans. Je suis blond aux yeux bleus, j'ai également une silhouette assez androgyne. Il faut dire que je ne mange beaucoup et que j'ai un métier assez physique, si l'on peut dire.
Mes parents sont décédés dans un accident de voiture lorsque j'étais petit, mais je n'en ai aucun souvenir. C'est mon tuteur qui m'a récupéré très jeune. J'ai d'ailleurs l'impression d'avoir toujours vécu avec lui, dans cet endroit. Il s'appelle Orochimaru, et ce n'est pas quelqu'un qu'on peut qualifier de gentil, au contraire. Subir ses excès de colère est devenue mon quotidien. Il a un physique particulier. Le teint blanc, de long trait violet sous ses yeux, un sourire machiavélique et de longs cheveux noirs. Voilà comment je pourrais le décrire.
Avec lui, j'ai vite dû apprendre à me débrouiller. Je dois travailler pour vivre et financer mes études, je vends donc mon corps dans un club d'hôte pour gay dont Orochimaru est le propriétaire. S'il savait que j'étudiais, je crois bien qu'il me tuerait, et ce n'est pas faute de l'avoir répété. Je dois cacher mes bouquins et cahier à longueur de temps, mais cette semaine, il est parti pour affaire, je suis donc un peu moins sous pression.
Comme chaque soir après la fac, je me rends à l'Icha Icha Paradise . Je salut rapidement le barman Jiraya que je considère plus comme mon père que ce vieux serpent, Je m'installe au bar, commandant un verre de whisky. Je le sirote tranquillement, attendant qu'un client pointe le bout de son nez.
Je dévisage comme à chaque fois ce lieu dans lequel je passe la plupart de mon temps et dont ma chambre est à l'étage. L'endroit est assez chaleureux. Les murs sont de couleur rouge pourpre et le sol d'un beige éclatant. Plusieurs suspensions habillent les murs et offrent une lumière tamisée. Le mobilier est fait dans un bois tropical, noir.
Mes yeux se tournent alors vers mes collègues qui ont déjà des partenaires avec qui ils passeront la nuit. Je soupire d'agacement, la patience n'a jamais été mon fort.
J'entends la porte du club s'ouvrir, et inconsciemment, je tourne la tête vers celle-ci. Mes yeux s'écarquillent sous la surprise. Un homme d'environs vingt-cinq ans se tient sur le seuil et scrute un moment la salle. Il a les cheveux long et noir, tout comme ses yeux. Sa silhouette est fine et élancé. Deux hommes derrières lui semblent rester en retrait, à l'extérieur.
Qu'est-ce qu'un type aussi beau et jeune fiche dans un endroit pareil. Ses yeux font le tour de la salle et se pose sur moi. Je rougis et détourne le regard, regardant avec de grand yeux rond Jiraya qui s'occupe du bar. Lui qui d'habitude me répond automatiquement par un regard amusé, m'ignora superbement. Les pas se rapprochèrent, faisant écho avec les battements de mon cœur.
« Puis-je m'assoir ici ? » Me demande-t-il d'une voix rauque qui me fait frissonner.
« Oui, bien sûre. Vous désirez boire quelque chose ? » Dis-je d'une voix assurée.
« La même chose que toi, mais en double. »
« Jiraya, un double whisky s'il te plait. »
« De suite Na-chan. »
Je sens le regard de l'homme glisser sur moi, et jouant mon rôle, je le regarde avec une pointe de désir qui n'est pour une fois pas feinte. Il semble le remarquer car un rictus prend place au coin de sa bouche. Je souris à mon tour et détourne le regard, un peu gêné.
« Qu'est ce qui peut bien vous amener ici ? » Demandais-je pour lancer la conversation.
« Un peu de tout. »
« Tout ? »
« Oui, tout. » Répondit-il évasivement.
« Un homme comme vous, dans un endroit comme celui-ci, c'est tellement rare. »
« Je pourrais dire la même chose pour toi. »
Je le regarde abasourdi. Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de réponse.
« Comment ça ? »
« Eh bien, qu'est qu'un jeune homme tel que toi fait dans un endroit pareil ? »
« J'y travaille. »
« Je m'en doute, mais cela ne répond pas à ma question. »
Je n'ai jamais été du genre à raconter ma vie, et je ne comptais pas l'étaler aujourd'hui, qui plus est, à un étranger, aussi beau soit-il.
« Un peu de tout… » Dis-je à mon tour.
« Je vois. » Répond-il amusé.
Jiraya posa le verre de whisky en face de l'homme qui le bu tranquillement, soupirant par moment.
« Vous avez l'air épuisé. » Remarquais-je.
« Je le suis. »
« Le travail ? »
« Hm. »
Je penche la tête sur le côté, essayant de déchiffrer son onomatopée, mais en vain. Je vide mon verre d'une traite et m'étire.
« Ça vous dérange si je fume ? » Demandais-je.
« Fais comme bon te semble. »
Je sors une cigarette et lui en propose une, chose qu'il refuse. J'allume donc ma cigarette et fume tranquillement, fermant les yeux, murmurant les paroles de la chanson qui passe au club. Je glisse la cigarette entre mes lèvres, tirant une bouffée. Cependant, elle quitte mes lèvres sans mon autorisation. J'ouvre les yeux et vois le brun la porter à sa bouche pour ensuite me la redonner. Il recrache la fumée sur mon visage. Ses yeux m'envoutent d'une manière assez époustouflante. Je récupère mon bien tant bien que mal. Lorsqu'il finit son verre, il lance un regard vers l'escalier. Je souris et me lève, prenant sa main au passage, l'emmenant dans la chambre qui m'est attribuée.
J'ouvre la porte et le laisse passer. Il est dos à moi. Je me rapproche et fais glisser mes mains sur ses épaules, prenant le col de son manteau pour le faire glisser. Je le pose sur le fauteuil un peu plus loin. Il se tourne vers moi, prend mon menton entre ses doigts, puis ses yeux plongés dans les mien, il m'embrasse. Sa langue vient caresser la mienne et ses mains viennent s'aventurer sous mon tee-shirt pour enfin le retirer.
Il presse mon corps contre le sien et je me laisse complètement envahir par les sensations qu'il me procure. Très vite, je me retrouve nu comme un ver, allongé sur le lit. Il se déshabille face à moi d'une façon séduisante et sensuelle. Le pire c'est que je ne pense pas qu'il s'en rende compte. Une fois dévêtu, il me regarde et monte sur le lit, me dominant totalement. Il capture mes lèvres, pressant nos virilités l'une contre l'autre.
Je laisse mes mains se promener sur son corps. Sa langue se promène, léchant à présent mon cou, l'embrassant, le mordillant. Puis elle descend, jusqu'à atteindre mon nombril. Il s'amuse à souffler dedans, me procurant un long frisson. Un gémissement m'échappe lorsque sa langue lèche mon membre. Il finit par le prendre totalement en bouche.
« Non … Ahh … »
« Laisse-moi m'occuper de toi. »
« O… Ouii. »
Il fait de lent et long vas et vient, caressant mes flancs par la même occasion. Je me tortille de plaisir. Bon sang, c'est à moi de faire de telles choses d'habitude.
« Mon… sieur …. »
« Appelle-moi Itachi. »
« I… Ita… Je vais… »
Il retire sa bouche, prenant le relais avec sa main et vient m'embrasser. Je passe une main dans ses cheveux et enlève l'élastique qui les retenait prisonnier. Ces derniers chatouillent mon visage, ses yeux sont ancrés dans les miens, comme s'il attendait quelque chose. D'un coup le rythme de sa main s'accélère, je me cambre en gémissant, jouissant.
« Tu es magnifique… » Me dit Itachi.
« Ne dis pas … des choses … absurde… »
« Tu ne te vois pas… »
Il capture mes lèvres et me pénètre d'un doigt. Que fait-il ?
« Pas… besoin … » Lui dis-je.
« Il faut que tu réapprennes les bonnes choses, et je vais toutes te les faires ressentir. »
Il fait pénétrer un deuxième doigt, les bougeant lentement, c'est comme si… c'était ma première fois avec un homme. Ma première relation physique avec quelqu'un… Avec lui… Avec Itachi. Il touche un point en moi qui me fais frémir et crier. Il en fait entrer un troisième et s'amuse à toucher et retoucher ma prostate, mon membre se redresse sans effort.
« Ton corps est tellement réceptif. »
« C'est… de ta..Ah… faute... Mhn »
« Ah oui ? »
« Hn… Vient… »
« Qui ? »
« Ita… chi… Vi…vient ! »
Il retire ses doigts et je grogne de frustration.
« Ne sois pas si pressé… »
Je sens son membre frotter à l'entrée de mon intimité, puis lentement y entrer. Trop lentement, je donne un coup de rein pour qu'il vienne plus vite et son maudit rictus refait surface. Il s'enfonce plus rapidement en moi, se penchant pour m'embrasser en un baiser passionné. Il va me tuer… Je pose mes mains sur ses épaules et le pousse sur le côté. Je le chevauche et m'empale prestement sur lui, il gémit.
« Je crois… que c'est à mon tour… de reprendre les choses en main. »
« Bordel… » Râle-t-il en se mordant la lèvre inférieur.
Je pose mes mains sur son torse, relevant mon bassin pour mieux m'empaler à nouveau. Il mord sa lèvre plus fortement, l'entaillant. Ses mains se posent sur mes hanches, m'accompagnant dans mes mouvements. J'accélère le mouvement, il se redresse, je m'accroche alors à son cou tandis qu'il capture mes lèvres. Je remarque qu'il a un tatouage qui prend tout son dos mais je n'ai pas le temps d'en voir les détails. Il prend ma hampe en main et effectue des mouvements de pompes. Je pose mon front contre mon épaule.
« Je vais… »
« Encore un peu… Juste … La … Oui … »
Dans un dernier coup de rein, il jouit en moi tandis que je fais de même dans sa main. Je me retire alors qu'il s'allonge sur le lit. J'allais me lever mais sa main me retient.
« Reste une peu…. »
J'hausse un sourcil, peu habitué à ce genre de demande.
« Euh… d'accord… »
Je m'allonge donc à ses côtés, ne sachant pas vraiment quoi faire. Il me prend dans ses bras, je reste là sans bouger. Je sens que tous les muscles de mon corps sont crispés, je ne suis habitué à ce genre de geste. Sa main passe dans mon dos, me chatouillant.
« Je ne comprends vraiment pas… » Dit-il dans un soupire.
« De quoi parlez-vous ? »
« Je t'ai dit de m'appeler Itachi. Et je parlais du fait que tu travailles dans un tel endroit. »
« Je ne vois pas ce qu'il y'a d'étrange… C'est un travail comme un autre non ? » Dis-je en haussant les épaules.
« Tu trouves toi ? »
« Eh bien, je n'ai connus que ça durant mon enfance alors… Pour moi c'est normal. Ça ne l'est pas ? »
Il cesse toute caresse et me fixe.
« Depuis ton enfance ? »
« Bah oui… »
Il se lève et file dans la salle de bain, je m'assois sur le lit, attendant qu'il sorte de la salle d'eau. Ai-je dit quelque chose qui ne fallait pas ? Lorsqu'il sort, il me regarde un moment puis se rhabille rapidement.
« J'y vais. »
J'hoche la tête, il vient m'embrasser sur le front et quitte la chambre. C'est la personne la plus bizarre que je n'ai jamais vu. Depuis quand les clients s'intéresse t'il a autre chose que mon corps ? Je soupire puis me rhabille à mon tour. Je redescends dans la salle principale et vois Itachi parler avec Jiraya, je m'assois au bar et me rallume une cigarette. Ils doivent parler de moi puisqu'ils me jettent des regards en coin. Je n'y fais pas vraiment attention, m'interrogeant encore sur ce qu'il vient de se produire. Il quitte l'établissement tandis que le barman vient vers moi.
« Eh bien, tu as du lui plaire… »
« Que veux-tu dire ? »
« Il a demandé à ce qu'il soit le seul à te toucher. Tu n'auras donc qu'un client pendant un certain temps. »
« C'est possible de faire ça ? »
« Orochimaru n'est pas vraiment du genre à accepter ce genre de pratique, mais lui, c'est autre chose. »
« Je ne comprends pas. » Lâchais-je.
« Il est quelqu'un … d'important dirons-nous… »
« Important ? »
Il hoche la tête sans m'en dire d'avantage. N'ayant pas le droit d'avoir d'autre clients, je remonte dans ma chambre, pensant au brun. Je prends une douche et vais me coucher, il faut dire que la journée était crevante.
Je me lève le lendemain et file en cour. Je croise Néji, un collègue de fac et de boulot. Il me fait un vague signe de tête auquel je réponds tout aussi discrètement. On ne se parle pas vraiment à l'université, pas envie d'éveiller les soupçons. Je me rends donc en cours et l'écoute attentivement. Un fois ma journée fini, je me rends à l'Icha Icha Paradise et me dirige vers ma chambre. J'y dépose mes affaires et révise en attendant que le club ouvre pour les clients.
Mes yeux suivent le cours des lignes, enregistrant le maximum, plongé dans mes leçons, je ne fais pas vraiment attention à l'heure. Du moins jusqu'à ce que deux mains se posent sur mes épaules. Je me lève rapidement, posant une main sur mon cœur, les yeux écarquillés.
« Je t'ai fait peur ? »
Je me rends compte qu'Itachi est devant moi, un rictus amusé au coin des lèvres. J'ai cru que mon tuteur m'avait pris la main dans le sac. Je jette un coup d'œil au réveil, j'ai quarante minutes de retard.
« Je … Oui, désolé ! »
« Tu n'as pas à t'excuser. Tu révisais ? »
« Euh… Oui… »
Je détourne le regard gêné.
« Le barman m'a permis de monter, j'ai frappé mais tu n'as pas entendu. »
« Je suis vraiment désolé, je n'ai pas fait attention à l'heure. »
Je range nerveusement mes affaires tandis qu'il s'assoit sur le lit, me répétant que je n'ai pas besoin de m'excuser. Une fois fait, je vais m'assoir à ses côtés, posant une main sur sa cuisse. Il prend mon menton entre ses doigts et dépose un baiser sur mes lèvres.
« Je ne comprends définitivement pas ce tu fiche ici… » Murmure t'il.
Je ne lui réponds pas, il m'allonge sur le lit. Nous faisons l'amour, il me prend dans ses bras puis s'en va.
Il le fera d'ailleurs toute la semaine qui s'en suivra. Nous sommes vendredi soir et je me rends au club comme chaque soir. Seulement, à peine y ai-je mis un pied que je vois mon tuteur au bar, accompagné d'un verre de vodka. Je m'approche lentement et dis bonsoir à Jiraya.
« Bonsoir. »
« Te voilà toi ?! » Aboie-t-il.
« Je commence à peine mon service. »
« Ton service ? A ce qu'il parait, tu as une exclusivité »
« Euh…oui je crois… »
Il se lève violement, vide son verre et me prend par le col, m'emmenant dans la ruelle derrière le club. Il me jette contre le mur, je grimace de douleur.
« Alors comme ça tu oses profiter de mon absence pour donner du plaisir à un seul homme ?! Est-ce que crois que ça arrange mes affaires ton bordel ? »
« Je … »
« La ferme Naruto ! Et puis c'est quoi ces cahiers que j'ai trouvé dans ta chambre, hein ?! Il m'a semblé t'avoir interdit d'aller dans une quelconque école ! »
Il me jette contre un mur rugueux et sale. Il pose ses mains sur ma ceinture et l'ouvre rapidement pour ensuite ouvrir ma braguette violement. Sans aucune douceur, il baisse mon pantalon et mon boxer. J'écarquille les yeux.
« Comment oses-tu me désobéir ?! »
« Je suis désolé ! Arrête je t'en prie ! »
Il attrape violement ma tête et l'a fait percuter contre le mur. Je grimace de douleur.
« Je vais t'apprendre à obéir ! Tu es comme ta mère, une vraie salope ! »
Ses mains agrippent mes fesses et il me pénètre violement. Je cris sous la douleur, des larmes se glissent aux coins de mes yeux et finissent par glisser sur mes joues. Le gout du sang coule dans ma bouche, surement à cause de l'impact du mur.
Ses mots résonnent dans ma tête, comme un bourdonnement incessant. Pourquoi me parle-t-il de ma mère ? Est-ce qu'il l'a connue ?
« J'ai tué ton père pour avoir ta mère, cette conne est tombé enceinte et elle a tenté de s'échapper avec toi, mais j'ai réussi à l'attraper. »Ricana t'il en continuant ses coup de reins brutaux.
« Comment… »
« Quand tu es née, je lui ai fait subir le même sort que ton paternel ! Et maintenant, ça risque d'être ton tour si tu continu, petit batard! »
Mes yeux s'écarquillent sous la révélation et mon corps semble devenir tout mou. Comment a-t 'il pu faire une chose pareille ? Moi qui croyais que mes parents avaient eu un accident… Alors c'est lui … Il les a… tué…
Ses mouvements se font plus rapide et je le supplie d'arrêter, mais il continu à s'enfoncer en moi de plus en plus sauvagement. J'ai l'impression d'étouffer. J'entends vaguement des bruits de pas un peu plus loin mais je n'y fais pas attention, et puis, qui se préoccuperait d'une pute en train de se faire prendre dans une ruelle ?
Je sens le souffle de mon tuteur dans mon cou, je déteste ça.
« Je t'en prie… Arrête … Je ne recommencerais pas… s'il te plait !
« La ferme ! »
Il appuis un peu plus sur ma tête, l'écorchant encore plus contre le béton.
« Je serais toi, je cesserais mes activités… Orochimaru. » Fit une voix.
Mon bourreau arrête tout mouvement puis se retire, relâchant toute pression sur moi, et je m'effondre au sol. Tout mon corps tremble et je n'ose pas bouger.
« Tiens, tiens… Qui voilà ? Tu tombes à pic, j'ai ton argent Uchiha-kun. »
Je l'entends se rhabiller, et je me force à redresser la tête. Je vois Itachi face à mon tuteur. Il semble dégager une aura menaçante. Je me recroqueville un peu plus.
« Il était temps. Je peux savoir ce que tu lui fais ? »
« A celui-là ? Je le puni, cette pute me désobéis !
Je ne fais pas attention à ses paroles, je regarde vaguement le dos d'Orochimaru et remarque le pistolet qui repose dans la poche arrière de son jean. Je me mets à le fixer, les paroles se répétant en boucle dans ma tête.
Il a tué mes parents et m'a fait croire à un accident… La haine et la vengeance prennent le dessus sur moi. Je me lève difficilement et me rhabille tant bien que mal, le regard toujours fixé sur l'arme.
« Et c'est comme cela que tu comptes te faire obéir ? » Demande Itachi.
« Je suis certain que tu utilises des manières encore moins douce pour tes hommes, je me trompe ? »
Je m'avance lentement vers Orochimaru jusqu'à me trouver derrière lui, il ne fait pas attention à moi, il devrait pourtant. Ma main, tremblante, se rapproche peu à peu de son but, elle s'arrête un instant puis s'empare rapidement de l'arme. Je recule de plusieurs pas, retire la sécurité et la pointe vers lui. Il se retourne vivement vers moi, les yeux écarquillés puis amusés.
« Voyons Naruto, ce n'est pas très gentil de ta part de pointer une arme à feu sur son tuteur. »
« Tu as tué mes parents… »
« Certes, mais j'ai pris soin de toi toutes ses années… C'est toi qui m'est redevable aujourd'hui. »
« Je vais te… »
« Me quoi ? Tuer ? Tu n'oseras jamais, regarde toi, tu trembles de tout ton corps. »
Il avance vers moi, lentement. Je fronce les sourcils et lui hurle de ne pas bouger. C'est vrai que mon corps tremble, mais ce n'est pas de douleur, c'est de haine. Je ne vois que lui et le bout de l'arme que j'ai entre les mains.
« Naruto, baisse cette arme. Ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter. Tu n'es pas un tueur. » Déclare Itachi.
« Il va payer… Pour mes parents… Pour tous ceux qu'il a fait souffrir et pour moi. »
« Tu ne tireras pas, je le sais. » S'amuse mon tuteur, continuant son avancer.
« Arrête-toi ! Je vais tirer ! »
« Ce n'est pas un jeu Naruto… Cesse tes pitreries… »
Mon doigt se pose sur la gâchette tandis que je vise la tête. Il s'arrête un moment puis refais un pas. Les larmes dévalent mon visage mais je m'en contre fiche. Je n'ai rien à perdre.
« Si tu ne baisse pas cette arme, tu auras de gros problème Naruto. Tu veux finir comme ta mère ? Avec une balle entre les deux yeux ? Il faut dire que même morte elle restait séduisante, je l'aurais bien pris une dernière f… »
Mon doigt a bougé tout seul et mes yeux se sont fermer. Le coup est parti, faisant résonner un bruit sourd entre les murs. J'ouvre les paupières, découvrant Orochimaru à terre, une balle dans la tête. Du sang s'écoule autour de lui à une vitesse folle. Je lâche l'arme et pose ma main sur ma bouche. Je me sens mal, nauséeux… Ma vison se fais trouble, j'entends la voix d'Itachi m'appeler, voix qui devient peu à peu un son inaudible. Mes jambes fléchissent et je me sens tomber.
Mes paupières papillonnent un moment, puis finissent par s'ouvrir complètement. Je tourne la tête, cherchant à identifier le lieu dans lequel je me trouve. Je ne reconnais pas l'endroit où je suis. Je sens sous mes doigts une couette douce et moelleuse.
Les murs sont blancs et un parquet brillant habille le sol. Les meubles ont l'air de couter une petite fortune, ils ont l'air chinois.
« Tu es réveillé ? »
Mon regard se porte sur la silhouette appuyer contre l'embrasure de la porte.
« Oui… Où suis-je ? »
« Dans ma chambre. »
Itachi s'avance doucement et s'assoit à mes côtés, sur le lit. Sa main se pose sur mon front puis redescend sur ma joue.
« Est-ce que ça va ? »
« Oui je … »
Mes yeux s'écarquillent, je me souviens maintenant ! Je … J'ai tué …
« Tout va bien Naruto, tu es en sécurité ici. »
« Mais j'ai… »
« Ne t'en fais pas, je m'en suis chargé… »
« Comment ça ? Je ne comprends pas… »
« Je suis… Quelqu'un d'important… »
« Comment ça important ? »
« Tu n'as pas besoin de le savoir… »
Je baise la tête, déçus. Après tout pourquoi me le dirait-il ? Je ne suis rien pour lui…
« Ca mettrais ta vie en danger si je te le disais. »
« Je n'ai plus à perdre. »
Il se penche sur le lit et prend mes lèvres en otage. Je ferme les yeux me laissant prendre par se baiser.
« J'aimerais rester avec toi… » Murmurais-je.
« Ce serais trop dangereux. »
« Ca m'est égale … Je… Je ne sais pas où aller… Je ne connais personne à l'extérieur… «
« Tu ne sais pas qui je suis Naruto… »
« Alors dis le moi ! »
Il soupira puis lâcha la bombe.
« Je suis le chef des Yakusa»
Mes yeux s'écarquillerent un moment.
« C'est … c'est une blague ? »
Il soupire.
« Je ne plaisante pas… »
Je le fixe un instant, cherchant un début de rictus, mais rien.
« Ce n'est pas une vie pour toi. »
« Je … Je veux rester avec toi. Peu importe qui tu es et ce que tu fais… Je … Tu es le seul à avoir fait attention à moi alors… Si tu veux bien de moi, je ferais tout ce que tu voudras ! »
Il me regarde, l'air étonné.
« Réfléchis. »
« C'est fait ! »
Il m'allonge sur le lit et m'embrasse à nouveau.
« Tu serais vraiment près à devenir l'amant d'un mafieux? D'un tueur ? D'un … »
« Je te l'ai dit ! » Le coupais-je. « Ça m'est égal ! Je … Je veux juste être avec toi … »
« Dans ce cas… Tu seras miens pour toujours. Tu subiras ma mauvaise humeur et mes caprices.»
« Ça me va. »
Comme pour sceller notre engagement, nous faisons l'amour toute la nuit et c'est dans ses bras protecteur que je débute une nouvelle vie.
