Spirited Away

Résumé : Eren travaille aux bains de Yubaba aussi loin que remonte sa mémoire. Ce n'est pas qu'il n'aime pas son sort ou quoique ce soit, mais qu'il n'a jamais tout simplement connu autre chose. Mais aujourd'hui, peut être que les choses vont changer. Car Levi, le dieu du volcan Fuji-san vient en effet visiter les bains pour affaires et s'intéresse étrangement au jeune homme et à ses origines. Et il ne semble pas être le seul.

Je sais, je sais, une telle idée de cross-over semble assez étrange. Mais je vous promets de rendre ça sympa et intéressant !

Cross-over : Shingeki no Kyojin /x\ Le Voyage de Chihiro

C'est en effet un cross-over avec l'univers richissime du film "le Voyage de Chihiro" dans lequel toute l'histoire se déroule, je vais essayer de faire apparaître les personnages principaux de ce film dans cette fic', mais l'histoire tournera cependant surtout autour d'Eren et de Levi.

Couple : Eren x Levi

(Les indémodables, je n'ai pas pu me résoudre à en former un autre, sorry xp)

Le format de cette fic' est un format que j'appelle format "Volumaire" dont je pense beaucoup me servir à l'avenir, c'est-à-dire composé de 6 chapitres + 1 prologue & 1 épilogue

Crédits : Les personnages appartiennent à Hayao Miyazaki et Hajime Isayama

Je ne pose dans un premier temps que le prologue de cette histoire bien que le chapitre 1 soit déjà prêt parce que je veux voir si ça vous plaît et si cette fic' à de l'avenir ou non..donc n'hésitez pas à donner votre avis et manifester vos impressions dans les commentaires, ça compte beaucoup pour moi de le savoir, même si ce ne sont que quelques brefs mots. :)

BONNE LECTURE A TOUS !


Chap 00 - PROLOGUE

Quelques années plus tôt...

Cela faisait maintenant plusieurs longues minutes que les hommes fouillaient la pièce, retournaient les tapis, les matelas, les tables et brisaient les bibelots.

Ils ne parlaient pas, se contentant de retourner les moindres détails de l'imposant salon bourgeois plein de teintures décoratives et de parfum, alors que la propriétaire des lieux se tenait au milieu de la pièce les bras croisés, les yeux plissés de colère. Elle avait plus de mal à se contenir de cette offense qu'ils créaient en l'ignorant si superbement qu'à se soucier de ce que ces soldats remuaient ou cassaient tout en cherchant.

Finalement, un de ces hommes, qui semblait être le chef, se tourna vers Yubaba et se posta en face d'elle d'un air irrité, mais cependant assez respectueux.

- Vous ne nous cachez rien ? demanda-t-il les poings vissés sur les hanches.

Yubaba effectua un bref geste de main de mépris.

- Vous l'auriez trouvé si quelque chose avait été caché ici, en tout cas.

- Vous savez que notre mission est de la plus haute importance, tonna l'homme en fronçant les sourcils, vous risqueriez de le regretter si jamais…

- Je vous ai donné accès à toutes les cachettes de mon établissement, messire, trancha subitement Yubaba en toisant furieusement l'homme. Je vous ai dit que je n'avais rien à vous dissimuler, après si vous ne trouvez rien, ce serait plutôt dû à l'incompétence de vos hommes qu'à mon manque de courtoisie.

Le soldat grimaça avant d'effectuer un léger geste du menton qui paralysa aussitôt tous ses sbires situés aux alentours, déjà mis bien mal à l'aise par l'aura plein de colère qui rayonnait de la sorcière depuis leur arrivée. Les hommes quittèrent leurs tâches puis vinrent rapidement se regrouper autour de leur commandant. Tous ensembles leurs plastrons luisaient fièrement aux couleurs des armoiries d'un des dieux le plus légendaires présidant le Japon ; Izanagi. Si cette entité n'avait pas été un dieu surpuissant capable de tuer le moindre des immortels d'un coup de lance, Yubaba ne se serait pas privé de renvoyer tous ces messieurs à grandes valses de foudre ou bien de les transformer en têtards.

- Nous pourrions revenir, d'ici quelques jours, pour vous poser des questions supplémentaires sur cette femme étrangère que vos employés ont soi-disant aperçus. Tenez-vous donc prête, vous, ainsi que le moindre de vos clients ou de vos travailleurs.

- Ceux qui viennent ici ne veulent pas se préoccuper des gue-guerres entre les dieux, grogna Yuababa en toisant avec agacement l'homme qui rabattait déjà le clapet de son casque tout en gardant une expression neutre. J'espère que cela sera vite réglé sinon je saurai me faire entendre.

- Nous faisons tout notre possible. En vous souhaitant une bonne continuation, madame, dit le commandant en se retournant pour fendre la foule de ses hommes et ainsi quitter la pièce en premier.

Après que toutes ces personnes en armures aient quittées la pièce, Yubaba soupira en levant les yeux au ciel, puis claqua les doigts.

Aussitôt, une onde de force blanche traversa la pièce et se répandit en grondant. Le moindre objet ayant alors été jeté au sol, brisé ou rayé, les tapisseries déchirées ou démises hors de leur place, tout cela revint à sa place initiale, comme exactement ça l'était, avant que le groupe de soldat divins ne débarque dans les quartiers de la direction d'un des service de bains pour immortels les plus respectés et ne viennent à réclamer des réponses quant aux rumeurs qui planaient alors dans l'institut.

Heureusement que Yubaba savait bien mentir. Elle alla se servir à un plateau sertit de perle et d'argent un grand verre de saké qui sentait bon la pomme, et dans le même mouvement éleva doucement la voix.

- Ils sont partis, tu n'as plus besoin de te cacher maintenant.

Une ouverture au sol se dessina alors tandis que les tapis laissaient doucement la place à une petite porte dissimulée par magie qui s'ouvrait timidement. Une main fine repoussa l'entièreté de la dalle en bois, puis une tête de femme inquiète en sortit à sa suite.

Ses longs cheveux noirs noué derrière sa nuque, la femme sortit de la cachette, alla s'agenouiller peu plus loin de là et desserra le colis en tissus qu'elle pressait jusqu'alors contre sa poitrine.

Un jeune garçon aux grands yeux verts luisants s'écarta alors un peu de la femme en la dévisageant avec confusion. Regardant ensuite les alentours, il vit que Yubaba, la grosse vieille femme qui sirotait son verre avec nonchalance, le regardait avec curiosité, il alla se cacher derrière le dos de la femme qui l'avait porté depuis le début de leur fuite. Celle-ci était heureusement robuste et l'enfant ne devait pas avoir plus de six ans, cela n'avait donc pas dû être trop éprouvant.

- Alors, c'est ce petit garçon qui émeut tant dans de gens ? grinça Yubaba en souriant avec amusement.

La femme brune se pencha respectueusement en avant pour effectuer une révérence, chose qu'elle semblait être très habituée à faire.

- Merci de votre aide. Nous vous serons éternellement reconnaissants pour cela.

- Hmpf, j'attends de voir la couleur de votre or avant de vous croire entièrement. Mais je sais que votre clan tient toujours ses promesses, et qu'ils m'ont déjà rendus service de nombreuses fois par le passé, je leur dois donc bien ça.

Yubaba avala violemment le reste de son verre puis le reposa sur son plateau.

Le bruit du verre se reposant sur son socle d'argent résonna sèchement dans la pièce, cela fit sursauter le jeune garçon qui se cramponna alors plus ardemment au bras de la femme aux longs cheveux noirs qui lui souriait avec une peu de douleur.

- Mon grand, regarde-moi.

Elle le prit par les épaules et lui embrassa le front. Le garçonnet la regardait intensément, ses grands yeux clignant avec inquiétude.

- Tu vas rester ici maintenant. Il faut que tu sois bien sage, d'accord ? obéis à ce qu'on te demandera et tout ira bien.

Une expression horrifiée passa sur le visage du jeune garçon, les sanglots menaçant d'apparaître aux commissures de ses yeux à tout moment. La femme aux frusques usées de servantes semblait retenir également les siennes, sa voix tremblait.

- Je suis désolée de ça. Mais nous n'avons pas le choix…écoute-moi, trésor. Tu seras bien ici. Mieux que là-bas.

- L'aube menace de poindre à tout moment, dit subitement Yubaba en regardant sombrement par la fenêtre le monde extérieur qui s'éclairait peu à peu. Si tu veux partir d'ici sans te faire remarquer tu devrais te presser.

- Oui, acquiersa vivement la femme en se crispant.

Elle se releva puis serra une dernière fois la petite main pâle du jeune garçon qui tremblotait.

- Tout va bien, continua-t-elle avec raideur. Ecoute, si quelqu'un vient à t'aimer un jour d'un amour sincère, alors tout ira mieux. Alors tu pourras rentrer chez nous. Chez toi…Mais fais attention, car en cherchant l'Amour on peut parfois trouver pire. Fais attention, surtout fais attention, ne laisse personne de suspect t'approcher, d'accord mon grand ?

Le garçon était peut-être émotif mais pas stupide. Il avait compris que faire un caprice maintenant n'aiderait personne. Il grimaça de douleur puis hocha la tête en silence. La femme le serra tout contre lui fermement durant une longue seconde et se détacha en respirant avec peine.

- Je ne sais même pas si tu te souviendras un jour de moi ni de cette conversation, en attendant, je te souhaite bon courage...Après l'orage et les ténèbres vient toujours la chaleur et la lumière. Tâche au moins de te souvenir de ça.

La femme quitta l'enfant et se précipita en se tenant le visage à pleine main vers une nouvelle porte sombre que Yubaba venait d'ouvrir d'un haussement de sourcils. La femme sema des perles argentées derrière elle mais n'émit aucun bruit alors qu'elle s'engageait dans le couloir magique forgé pour elle-seule. Quand le passage se recousu enfin en totalité, un silence étrange pesa dans la pièce pleine draperies brodées, puis Yubaba qui fumait maintenant un cigare, se tourna vers le petit garçon qui était encore à genoux au sol et sanglotant silencieusement.

Yubaba rejeta une volute de fumée âcre et sombre par son long nez puis regarda l'enfant de son air habituel de sorcière acariâtre.

- Je veux bien faire comme cette femme voulait, et garder un œil sur toi pour que rien n'arrive, mais il va falloir que tu travailles un moindre mal pour gagner ta croûte. Ici, il faut bosser pour avoir un toit et une protection convenable face aux esprits les plus abrasifs. Compris ?

Le garçon hoqueta en pleurant une dernière fois puis hocha la tête en se relevant.

- Tu m'as l'air alerte pour un gamin. C'est bien. Ça ne te sera pas de trop ici. (Yubaba envoya un nouveau jet de fumée vers le plafond de la pièce par son nez avant de continuer) En attendant, je vais t'envoyer chez Kamaji, le chauffagiste, pour trouver du travail. Il a un faible pour les petites bêtes dans ton genre, ce ne devrait pas être trop difficile de le faire céder pour qu'il s'occupe de toi…oh, et une dernière chose.

L'enfant regarda l'imposante vieille femme alors que cette dernière s'avançait vers lui à grand pas.

- Quel est ton nom ?


Voila, voila, j'espère sincèrement que ça vous a plu ! si c'est le cas, merci de me le dire par review ! (^3^) mêmes les questions bizarres sont acceptées !

A bientôt !