Ceci est la première fic solo que j'écris sur le couple sasu/naru, j'espère que vous aimerez.

Attention : Présence de relation homosexuel, donc ceux qui n'ont pas l'âge où ceux qui n'aiment pas. Gomen !! Je ne serais pas responsable de vos troubles psychologiques, des dix prochaines années. XD

Disclaimer : Franchement même si je le disais qui croirait que les personnages de Naruto m'appartienne ?

Le sasu/naru ce n'est pas pour ce chapitre. Au début je voulais mettre « Prologue ». Mais, vous avez déjà vue un prologue de treize pages, vous ? En tout cas pas moi XD.


Chapitre 1 : Une existence oubliée

Naruto regardait sa mère évoluer dans la cuisine. Assis à même le sol, il détaillait chacun de ses mouvements. Sa grande jupe blanche et son tablier beige se mouvaient avec grâce. Le balancement de ses cheveux qui venaient effleurer ses hanches l'hypnotisait. Le jeune garçon adorait les mèches, d'un roux éblouissant, qui la caractérisait. Le cliquetis des couverts, le son de l'eau qui s'écoule, l'odeur de miel mélangé au parfum de sa mère. Chaque matin était comme un rêve.

Par la fenêtre se glissaient des rayons de soleil. Inondant la pièce de leurs chaleurs elles venaient se rependre sur chaque objet.

- Naruto, demain c'est ton anniversaire ! Tu as six ans alors tu as le droit de demander tout ce que tu veux !

Le regard brillant, il leva les yeux vers sa mère qui lui offrait un immense sourire.

- Vraiment ?

- Vraiment, Mme Tomihiro m'a enfin payé ce qu'elle me devait. Cette année tu auras un vrai cadeau.

- Promis ?

- Promis.

L'hésitation et la peur vinrent remplacer l'excitation de l'enfant. Ce qui alerta la jeune femme.

- Je voudrais…

Naruto se leva et pris la main de sa mère.

- Je voudrai sortir.

Aussitôt le sourire qu'arborait Kushina Uzumaki se figea. Elle détourna la tête, l'air contrarié.

- Tout ce que tu veux sauf ça !

Le ton restait toujours doux, mais n'accepterait aucune opposition. Naruto le savait, jamais elle ne le laisserait s'aventurer hors de la maisonnette et pourtant cela ne l'empêchait pas d'espérer. D'espérer et d'envier les enfants qu'il apercevait de la fenêtre de sa chambre. Ils lui apparaissaient comme des ombres, tant leur maison était éloignée du village. De temps en temps, une bande d'amis venait courir à travers les champs derrière sa chambre, durant des heures il restait à les observer.

Tout en sachant que jamais il ne pourrait se joindre à eux, parce que Naruto était différent, parce que de tous les enfants qu'il voyait il ne comprenait pas pourquoi, seul lui avait des oreilles aussi étrange. Et cette queue ! Même sa maman n'en avait pas alors pourquoi était-il le seul à être…bizarre. Naruto lâcha la main de sa mère et des larmes commencèrent à naitre au coin de ses yeux bleus.

- Alors je ne veux rien.

Kuchina soupira ferma les paupières un instant avant de s'accroupir et de prendre son enfant dans ses bras.

- Je suis désolé, Naruto ! Pour être une si mauvaise maman, pour te faire de la peine, pour ne pas te donner une meilleur vie…

La voix de la jeune femme s'étouffât tendit qu'elle resserrait son étreinte sur son fils. Naruto commença à pleurer, et son petit corps se mis à trembler. Elle le prit par les épaules.

- Ne pleure pas. Ne sois pas triste…

La paume de sa main se calla contre la joue pleine du garçon.

- J'ai une idée,… tu veux aller voir Jiraya ce soir ? On mangera tout ce que tu aimes.

Son air enjoué calma quelque peut Naruto. Elle passa les doigts sur le front de l'enfant.

- On jouera à tes jeux préféré et avant de t'endormir je te chanterais cette chanson que tu aimes tant. D'accord ?

Lorsque Naruto fit oui de la tête, Kushina sentit comme un poids lui être enlevé.


La soirée touchait à sa fin, Kuchina était attablé et observait son trésor endormi sur le lit en face de la table. Pourquoi, devait-il subir tout ça ?

- Tu réfléchis trop !

Son regard s'orienta vers l'homme en face d'elle, posant la tasse qu'elle tenait au bord de ses lèvres, elle se mit à triturer nerveusement ses doigts. Certes cet homme avait un certain âge, mais son regard pétillait toujours autant de vivacité.

- Où est ton protégé ?

L'homme s'assit de l'autre côté de la petite table.

- Ce gamin, depuis la mort de ses parents on dirait qu'il ne pense qu'au travail. Ce soir encore il remplace un vieillard à la mine.

- Tu le laisses y aller ? Ce n'est qu'un gamin de seize ans.

L'homme eu un petit sourire désabusé et posa sa main sur son menton.

- Même si je l'enfermais dans sa chambre avec des barreaux, ce gamin trouverait le moyen de travailler.

- C'est un bon gars !

- Je sais, il est trop bon justement ! Si on pouvait mourir de gentillesse, Iruka serait déjà mort une centaine de fois.

La jeune femme rousse se tourna vers le lit de fortune et détailla son garçon.

- Je me demande si j'ai fait le bon choix. Peut-être que…

- Que quoi ? Après la guerre, la seule décision à prendre fut celle que tu as choisie.

Kuchina baissa la tête l'air anéantis.

- Peut être mais c'est difficile de le voir souffrir…

- Ce serait encore pire de le voir mort !

À ces mots un frisson parcouru la jeune femme, Jiraya lui prit les mains par-dessus la table.

- Certaines personnes ont une nature mauvaise, et après ce qui s'est passé pendant cette foutue guerre, même les bons n'auraient pu accepter un enfant comme lui !

- Mais ce n'est qu'un enfant !

- C'est l'incarnation de ce qui a presque décimé, toute une population !

Un long silence suivit les mots de Jiraya durant lequel Kuchina recommença à fixer l'enfant.

- C'est de ma faute pas la sienne ! J'aimerais pouvoir le préservé du regard des autres. Mais il grandit si vite !

- Je l'ai remarqué, ses oreilles…sa queue. Elles ne peuvent plus passer inaperçu, encore heureux qu'il n'ait pas encore développé ses capacités. Mais ce n'est pas ta faute, on ne choisit pas les gênes de nos enfants…

- Mais j'ai choisi son père, un…

- Un homme-félin, oui et alors ? Ce que tu dis n'a aucun sens ! Répond moi sincèrement, bien qu'en sachant tout cela…est ce que tu aurais pu t'empêcher d'aimer son père ?

La jeune femme écarquilla les yeux et ne pu retenir un sanglot tout en secouant la tête dans un geste négatif.

- Tu le sais et je le sais, l'amour ne se commande pas. La guerre nous opposant à eux a été si violente que les corps et les esprits s'en rappellent encore.

En disant cela Jiraya caressa la cicatrice qui lui barrait la joue.

- Les hommes étaient si désespérés. Ils ont même passé un marché avec les créatures, résidant de l'autre côté de la muraille. Comment penses-tu que des personnes ayant accepté de livrer mille de leurs enfants, comme esclave aux vampires, en échange de leurs aident, réagiraient s'ils découvraient la nature de ton fils ?

- J'ai pensé…J'ai pensé partir.

- Cela ne servirait à rien, les enfants humains qui on été livrés, venaient des quatre coins du pays. Il n'y a pas eu un seul village qui n'est été obligé de sacrifier quelque uns de leurs progénitures.

- Jiraya ! Tu ne m'aides pas du tout !

Un sourire apparu sur les traits de l'homme.

- Je suis désolé mais c'est la vérité !

- Alors que dois-je faire ? Attendre sagement que l'on vienne nous chercher ?

Jiraya se leva, s'avança vers le lit et se pencha afin de prendre, Naruto dans ses bras. Celui-ci enfoui son visage dans le torse de l'homme aussitôt qu'il fut soulevé.

- Si tu es vraiment décidé à t'en aller, tu devrais aller là où un être comme lui sera à l'abri !

- Tu veux dire… ?

- Oui.

- Tu es fou ?

- Non, j'ai entendu dire qu'il en restait quelques uns en captivité de l'autre côté.

- Mais si nous y allons, nous aussi…

- C'est vrai ! Peut être que vous aurez une vie dure mais vous serez sain et sauf !

Kuchina resta perplexe, Jiraya sentis le désarroi de la jeune femme, il poussa un soupir avant de reprendre.

- Pense y calmement, mais ce n'est pas une si mauvaise idée, vous sserez toujours obligé de vous caché, mais s'il est découvert, il y à une chance pour qu'il ne soit pas tué ! Je vous raccompagne !


- Naruto, mange !

Naruto triturait la purée de pois dans son assiette et ne semblait pas disposé à en avaler une seule bouchée.

- Mais mamaaannn ! C'est mon anniversaire aujourd'hui ! Pourquoi je suis obligé de manger ça ?

Sa mère mis ses poings sur le côté, essayant en vain de l'intimider.

- Quel genre de mère serais-je si je laissai mon fils préféré, manger des ramen à chaque repas ? Naruto, la vie n'est pas un plat de nouille !

Naruto se mit à glousser et sa mère baissa les bras dans tous les sens du terme.

- J'abandonne…viens que je te débarbouille !

Le soleil était maintenant couché et se serrait bientôt l'heure de se rendre chez Baba, pour fêter son sixième anniversaire. Toute la journée Naruto avait été pire qu'une pile électrique « quand est ce qu'on y va ? », « J'aurais quoi comme cadeau ? », « Est-ce que j'aurais un gâteau ? », « Maman j'veux un énoooooorme gâteau tout plein de chocolat ». Une journée épuisante en somme, pour la jeune femme qui avait dû subir toutes ces questions. Un bruit de verre brisé, se fit entendre. Aussitôt sur ses gardes Kuchina poussa Naruto vers la cuisine.

- Vite dépêche-toi !

Une fois a l'intérieure elle lui fit face.

- Écoute-moi Naruto, quoi qu'il arrive ne sort pas, d'accord ?

La peur que sa mère ressentait se répercuta sur l'enfant, tenant sa queue contre lui dans un geste d'autoprotection, il dû réunir tout ce qu'il avait de force pour lui répondre :

- D'accord.

Kuchina ferma la porte et se dirigea vers l'endroit ou le bruit s'était fait entendre. Excepté les morceaux de verre sur le sol, rien ne paraissait être différent. Tenant fermement le couteau dont elle s'était saisie plutôt, elle marcha d'un pas lent en direction de la porte d'entrée. Soudain une main, surgis derrière elle, lui arracha l'arme tendis qu'une autre enlaçait sa taille. Le couteau se plaça sous sa gorge et la jeune femme fut prise de sueur froide lorsqu'elle sentit un corps grossier se collé à son dos.

- Tout le monde au village se demande ce qu'une aussi jolie femme fait à vivre seule, dans une maison aussi éloignée. J'étais venu pour prendre deux ou trois choses, mais je connais quelque chose que j'aimerais d'avantage.

Et pour attester ses dires il commença à bouger explicitement son bassin. Kuchina laissa échapper un cri, mais la lame se rapprocha dangereusement de sa gorge.

- Vas- y, fait moi plaisir, cri !

- Maman ?

Tous les yeux convergèrent vers l'encadrement du salon, où se trouvait Naruto. L'homme lâcha immédiatement Kichuna qui se précipita auprès de son fils. Le cachant derrière elle dans l'espoir inutile de le protéger.

- Qu'est ce que c'est ? C'est impossible on les as tous exterminé.

L'homme paniquait complètement, et avec une arme blanche à la main qui sait ce qui pouvait bien lui passer par la tête.

- Maman ?

Naruto regardait sa mère, qui avait le visage statufié dans une expression sérieuse, que Naruto ne lui avait jamais vue. Il regarda en direction de l'homme chauve et grassouillet qui dirigeait une lame vers eux.

- Ne me regarde pas espèce de monstre !!

Naruto sursauta en entendant ses mots, l'homme prit sûrement cela pour les prémices d'une attaque car, il lâcha larme et s'enfuit par la porte.

- Naruto, je t'avais dit de rester dans la cuisine.

Sa mère semblait énervée et Naruto se sentit honteux.

- Pardon, mais…j'ai entendu crier et j'ai eu peur.

Kuchina soupira et caressa les oreilles de son fils.

- Toi et ta trop bonne ouïe… Peut importe, dépêche toi d'aller prendre ton sac dans ta chambre. Maman va faire les bagages !

- Pourquoi ? On va où ?

- Je ne sais pas mon chéri, je ne sais pas.

Après quelques minutes Kuchina avait enfin rassemblé tous ce qu'il lui fallait pour elle et Naruto. Le bruit de pas venant du rez-de-chaussée lui fit manquer quelques battements de cœur. Où était Naruto ? Aussi vite quelle le pu, elle dévala, les escaliers et se retrouva nez à nez avec Jiraya qui tenait fermement l'enfant dans ses bras.

- Oh mon dieu tu m'as fait peur !

- Qu'est ce qui c'est passé ? Il y a un homme au village qui rassemble tous les villageois, en jurant avoir vu un Neko. Vous devez vous en aller. Iruka !!

Le jeune garçon fit son apparition dans l'encadrement de la porte.

- Pourquoi as-tu emmené Iruka avec toi ?

En disant cela la jeune femme ébouriffa la tête du garçon qui lui offrit un grand sourire.

- Je ne peux pas fuir et le laisser ici tout seul.

- Qu'est ce que tu racontes ? Pourquoi tu dois fuir ?

L'homme lui jeta un regard explicite.

- Ah non ! Je vois où tu veux en venir mais il n'en est pas question. Toi tu restes ici, je ne veux pas que tu t'attires d'avantage de problèmes.

- C'est trop tard, tout le monde c'est que nous sommes proche. De plus…

L'homme détourna le regard l'air gêné et s'éclairci la voix.

- …Il est hors de question que j'abandonne ma famille.

Kuchina fut à la fois surprise et enchantée d'entendre cela, et elle pris l'homme, d'une tête plus grande, qu'elle dans ces bras.

- D'accord, j'ai compris. Mais ce sera plus tard les effusions de bons sentiments.

En disant cela il repoussa doucement la jeune femme. Lorsqu'il sortir de la maison, on pouvait entendre le cri d'une foule hystérique monté du chemin qui menait au village.

- Nous ne pouvons plus nous enfuir par là, nous devons passer par les champs.

Jiraya s'était occupé des bagages, Naruto tenait la main d'Iruka et ne semblait pas prêt de la lâcher. Lorsqu'ils furent derrière la maison, Kuchina resta immobile et commença à faire demi-tour.

- Kuchina, où vas-tu ?

- J'ai oublié quelque chose d'important !

- Oublie ça ! On n'a plus le temps !

- Je ne peux pas c'est pour Naruto !

Et elle reparti en courant. Naruto regarda sa maman s'éloigner et essaya de la suivre. Mais les bras des son parrain, le saisie par la taille, avant de le soulever dans les airs. Il eu beau se débattre rien y faisait, il était impuissant.

- Laisse-moi ! Je veux aller avec elle !

Des larmes coulaient le long de ses joues, sans savoir la raison, Naruto avait peur. Une peur qui vous attrape entre ses griffes et vous enserre la poitrine à vous étouffer. À peine quelques minutes s'étaient écoulées, lorsqu'une voix venant de la fenêtre du premier étage attira leur attention.

- Jiraya !

- Kuchina qu'est ce que tu fais ? Vite revient !

Le bruit d'une porte fracassé se fit entendre.

Une étrange lueur orangée projetait des ombres derrière sa mère, et Naruto profita que Jiraya l'ai lâché pour se précipiter vers l'entrée. Peine perdue, puisque se furent les bras d'Iruka qui l'empoignèrent cette fois.

- Maman !! Maman !!

Naruto tendait les mains vers la fenêtre où sa mère se tenait, celle-ci disparut un moment et revint avec dans les mains, un morceau de papier sur lequel elle marquait quelque chose. Kuchina sentait son cœur s'emballer, les bruits de pas dans l'escalier se rapprochait il ne lui restait plus beaucoup de temps. Lorsqu'elle eu fini d'écrire, elle accrocha le mots au pendentif qu'elle était venu chercher. Puis, le jeta par la fenêtre en direction de Naruto.

- Partez !!

- Kuchina !!

- Maman !! Maman !! Je veux rester avec toi !

Iruka tenait Naruto avec difficulté contre lui, des larmes silencieuse coula également sur ses joues, il connaissait, la douleur de perdre ses parents et aujourd'hui encore, il était obligé d'abandonner une personne qu'il aimait.

- Jiraya, je te confis mon fils…

La porte fut défoncée et on n'entendit plus la voix de la jeune femme. Ils se mirent à marcher tandis qu'une odeur suffocante de brulé leurs montait aux narines.

À travers les champs, au milieu d'une nuit parsemée d'étoiles, un homme, un adolescent et un enfant marchait à une cadence soutenue. Seul l'enfant laissait échapper des sanglots alors que les deux autres restaient muets. Ce ne fut qu'au matin qu'ils arrivèrent à la frontière du territoire. Il leur restait un long chemin avant d'atteindre la muraille, mais pour l'instant ils devaient se reposer. Naruto s'assit dans un coin, près d'un roché volumineux, et se recroquevilla sur lui-même, tenant entre ses doigts le dernier présent de sa mère.

Il détacha le mot afin d'ouvrir le pendentif en or, de forme ovale, qu'il n'avait jamais vue avant. Les yeux embués, du petit garçon rencontrèrent, un regard aussi bleu que le sien. Qui était cet homme auprès de sa maman avec des oreilles et des cheveux d'un blond, aussi étrange que les siens ? Il déplia le papier et essaya de lire, malheureusement, il n'était jamais allé à l'école, il ne savait donc pas lire et encore moins écrire. Il se leva et s'avança vers Iruka, qui passait le temps en jouant avec un bout de bois qui lui servait à dessiner sur le sol. Naruto lui présenta la feuille. Les yeux d'Iruka fit l'allé retour entre le visage de l'enfant et de Jiraya. L'homme acquiesça silencieusement et l'adolescent se saisie du papier puis commença à lire :

Mon trésor, je suis désolé mais je ne pourrais plus rester près de toi. Devient fort, grandit et soit un bon garçon. Alors peut importe ce que tu deviendras, maman sera fière de toi ! Peu importe ce que tu feras, maman sera fière de toi ! Je t'aime mon amour.

Naruto repris le mot et le serra contre lui, la moindre parcelle de son petit corps, n'était que tristesse. Une douleur qui chez un enfant ne peut s'exprimé que par les pleurs. Les larmes et les cris déchirèrent le silence qui avait régné jusqu'à présent. Il sentit deux bras l'enlacer, Iruka le serrait doucement contre lui, mais ce n'était pas la chaleur qu'il désirait. Ce ne serait plus jamais la chaleur qu'il aimait.


- Uzumakiiiiiiiiii !!

La voix du chef de cuisine se fit entendre jusque dans la salle principale. Un homme de corpulence moyenne arpentait les différentes chambres que formait la cuisine de l'école de Konoha. Son tablier blanc taché par un liquide que personne ne saurait identifier était cependant en meilleur état que sa toque qu'il tordait entre se doigts. Ce gamin allait finir par le tuer, si les chefs de clan ne le massacraient pas sur place avant. Et le banqué, pour la rentrée des classes qui se passait demain ! Qu'est ce qu'il avait fait au monde pour avoir un apprenti tel que ce gamin. Ce n'était pas suffisant de travailler dans une école ou chaque jour écoulé ressemblait à un miracle ?

- Iruka, où est passé ce gamin ?

Iruka cessa de pétrir et passa sa main sur son front, y laissant une trace de farine blanche.

- Désolé chef, je ne l'ai pas vu.

L'homme repartit en ruminant sa colère, et jurant démembrer un certain blond inconscient. Iruka se remit à pétrir, puis lorsqu'il fut sur que le chef se soit suffisamment éloigné, il envoya un grand cou de pied sous la table.

- Aïe !

Naruto apparut en se frottant le crane.

- Ça fait mal Iruka !!

- Bien sur que ça fait mal ! Tu penses que j'essayais de te chatouiller ? Qu'est ce que tu lui à encore fais à ce pauvre homme ? Dis-moi pourquoi je t'ai introduit en cuisine, si c'était pour mettre le foutoir ?

- Je n'ai rien fais ! C'est juste que je n'ai pas du tout envie d'éplucher tous les légumes qui ont été livré hier.

Naruto se hissa sur la table, laissant balancer ses jambes.

- Naruto, ton bonnet !

Le blond porta immédiatement ses mains vers sa tête afin de remettre en place ce dit bonnet.

- Ce sont mes oreilles, Iruka ! Elles sont encore plus grandes que l'année dernière.

- Tu as déjà dix sept ans, elles ne grandiront plus maintenant.

- T'en ai sur ?

- Non.

- Iruka !

- Qu'est ce que tu veux que je te dise Naruto ? Je suis pas un expert en neko, contente toi de les cacher aussi bien que ta queue.

- Justement, les pantalons aussi larges, ça passe pas du tout inaperçu ici !

- Et tu suggères quoi ? Te balader les jambes à l'air, ta queue en expositions et tes oreilles aux vents ? Tu veux finir au cachot ? N'oublie pas dans quelle position nous nous trouvons ! Les vampires ne nous aiment pas, nous les humains, nous ne sommes que de la main d'œuvre. Bien qu'il ne nous attaque plus, le danger reste présent. Naruto toi tu es dans une situation encore pire. Aucun traité, aucune loi ne leur interdit de te tuer…

Naruto détourna la tête et se mit à bouder. Iruka laissa échapper un soupir.

- Si tu veux plus de liberté, fait toi prendre en charge par un des chefs de clan. Au moins on passera en classe une des chambres de serviteur, et on sera plus obligé de vivre avec les classes cinq !

- Pourquoi ce serait à moi de me trouver un maitre, tu es le plus vieux c'est à toi de prendre soin de moi !

Iruka leva un poing farineux qui rencontra sans douceur la joue de Naruto. Celui-ci partit dans un rire sonore tout en se massant la mâchoire.

- J'ai touché un point faible ! Le jour où mon Iruka se laissera dompter, je veux bien me couper ces fichus oreilles !

- Fiche le camp, avant que je ne te les coupe moi-même !

Avec toute l'agilité féline dont il disposait, le blond esquiva un nouveau coup de poing et partit en courant vers la réserve, où, il le savait, personne ne viendrait le déranger. Fourrant ses mains dans ses poches, il déambulait lentement dans les couloirs. À cette heure tous les élèves devaient être au réfectoire.

- Uzumakiiiiii !

Naruto resta figé sur place en entendant le chef hurler son nom. Non, il n'y avait aucune chance qu'il passe sa journée à éplucher deux cent kilos de légumes. Il se mit donc à courir, aussi vite qu'il le pouvait, à l'angle d'un couloir il jeta un coup d'œil derrière lui et fut soulagé de n'y voir personne, il était le meilleur. Un sourire apparut sur ses lèvres. Soudain, il se sentit bousculé par quelque chose, et retomba lourdement sur ses fesses.

- Aïe, aïe, aïe !

Il se frotta machinalement le postérieure et ouvrit les yeux pour voir dans quoi il s'était heurté. En face de lui, un jeune homme d'environs son âge, le regardait d'un regard mauvais sur le visage. Naruto écarquilla les yeux. Dans quel pétrin il s'était encore mis.

- Sasukeeeee !

Une jeune fille se précipitait vers eux faisant voler sa longue chevelure rose. Naruto regardait ce dénommé Sasuke. Une crinière aussi noire que ses yeux auquel s'ajoutait une peau d'un blanc immaculé.

Merdemerdemerdemerdemerde, si Iruka apprenait ça, plus jamais il ne le laisserait sortir de la classe cinq. Sasuke se releva et épousseta le bas de son uniforme, lui qui pensait pouvoir échapper aux questions de Sakura, il avait fallut que d'un ces stupide humain, lui rentre dedans. L'autre en face de lui semblait tétanisé. Évidement, les humains n'étaient que de pauvres créatures peureuses, juste bonnes aux travaux forcés. Un bonnet immonde sur la tête, le visage couvert de farine, et des vêtements deux fois trop grand pour lui, cet humain lui semblait particulièrement ridicule. Apparemment la seule chose de valable chez ce gars était ses yeux. Il avait un regard bleu profond, d'une teinte qui était rare même chez les autres vampires. Sakura se plaça devant Sasuke. Et montra un point menaçant à Naruto.

- Toi, fait plus attention et regarde où tu vas, est ce que tu sais ce qui arrive quand quelqu'un blesse Sasuke ? Espèce de…

- Uzumakiiiii, je te tiens !

Sasuke regarda un vieil homme se précipiter vers le garçon, pour lui pincer les joues à les lui arracher. Naruto ne savait plus où donner de la tête. Entre la furie qui semblait vouloir lui briser chacun de ses os, l'autre qui regardait la scène avec un regard meurtrier et le chef qui lui déchirait les joues, lequel aurait sa peau en premier ?

- Ok, ok, ok, c'est bon j'ai compris, j'irais vous les éplucher vos légumes. Mais vieil homme, ce n'est pas le bon moment…

D'un geste de la tête Naruto lui indiqua les deux vampires, qui les fixaient toujours. Le chef fini par remarquer dans quelle position ils se trouvaient et avec toutes ses années d'expérience, il fit les courbettes les plus basses qui ont été donné de voir.

- Veuillez nous excuser !

Empoignant durement le crane de Naruto, il le força également à faire une révérence. Naruto pesta contre le vieux mais ne releva pas la tête.

Sakura, n'avait pas l'intention de laisser ces idiots s'en sortir aussi facilement.

- Vous pensez que des excuses suffiront… ?

- Allons-y !

Sasuke n'avait pas fini sa phrase qu'il partait déjà dans le sens opposé, Sakura resta un moment perplexe, puis se tourna, vers les deux hommes, qui ne semblaient pas vouloir bouger.

- La première erreur peut être excusée, pas la deuxième.

Le son de ses pas se fit plus léger et Naruto leva la tête et se permit un dernier regard vers les deux vampires. Il eu à peine le temps d'apercevoir l'uniforme gris de ce Sasuke disparaitre derrière un mur. Ce gars avait la classe. Naruto avait sentis son cœur s'accélérer durant un bref instant. Peut être qu'il pourrait encore lui parler ? Enfin s'il était toujours vivant demain !


Douce: Yukimaï-chan j'espère que ça te convient XD. De toute façon je me suis déjà préparé à me faire taper sur les doigts. Encore une fois ne t'inquiète pas, tu l'auras ton Lemon. Bisous :D