Disclaimer: Fire Emblem ne m'appartient pas. Je ne fais que m'amuser avec les personnages.
Genres: Drame pour ce prologue
Couple:Aucun pour ce prologue
Personnages: Des OCS, les personnages du jeu apparaîtront dans l'OS en lui-même.
Note Ceci est un Two-Shot. J'ai décidé de séparer le prologue pour mieux introduire l'histoire.
Partie 1: Aux Origines
Ses mains tremblait terriblement pendent qu'elle se rendait compte de l'horreur de la scène qui était sous ses yeux. Du sang partout, la statue du dragon aube avait même été éclaboussée. Les serviteurs gisaient sans vie, et plus loin...le pire qui était possible pour une souveraine. Dans un bruit mate, son arc brillant d'une lumière bleue tomba au sol. Le Fujin Yumi ne pourrait plus servir pour protéger sa famille.
Ses enfants... Ses pauvres enfants...
Les quatre plus jeunes, ceux qui ne pouvaient, ne savaient pas se défendre.
Ceux qui étaient restés à l'abri, à l'arrière. Dans l'endroit le plus sacré de Hoshido.
Ces monstres ne respectaient donc rien?
L'un de ses serviteurs tenta de l'arrêter mais elle se précipitait déjà vers les corps inanimés qui gisaient au centre du temple, ne se souciant pas de sa couronne qui tombait au sol dans un bruit mat. Le bas de son kimono blanc se tâchait déjà de sang. Des larmes roulaient sur ses joues pâles.
«Mère!» Cria une adolescente aux cheveux noirs, vêtue d'habits de samouraï ses doigts serrées sur Yato qui brillait d'une lueur bleutée entre ses doigts fins. Un garçon aux cheveux rouges, son frère, la retint et la serra contre lui, autant pour la consoler que pour avoir lui-même du confort, luttant contre l'envie de vomir et celle de pleurer.
Yato était censée mettre fin à la guerre.
Ils pensaient qu'avec la mort du roi ennemi, tout allait s'arranger.
Il se battait à l'extérieur, sur le champs de bataille, pensant que ses deux frères et deux sœurs les plus jeunes étaient à l'abri dans le temple. Et pourtant...Et pourtant sous ses yeux s'étendait une marre de sang rouge. Une odeur horrible montait aux narines. L'héritier du trône sentit ses yeux le piquer, un goût horrible emplir sa bouche. Ses petits frères et sœurs étaient encore vivants deux jours auparavant, la dernière fois qu'il les avait vu. Qu'il avait promit de revenir en bonne santé et victorieux.
Comment était-ce possible?
C'était un temple. Un endroit sacré.
Dédié au culte du dragon protecteur du pays.
Même eux ne respectaient pas ça? Même en temps de guerre? Ils avaient pourtant la même religion, les même croyance, même si ce n'était pas le même dragon. Comment pouvait-on être si monstrueux, si cruel? Il baissa les yeux sur Rajinto, encore tâchée de sang, dans sa main blessée.
«Père. J'ai échoué à protéger ma famille.»
Quand le roi était mort pour protéger son pays.
Quand il croyait que ses enfants étaient en sécurité.
«Mes frères et mes sœurs. Ils ont été massacrés. Et je n'ai rien pu faire.»
Leur mère prit son plus jeune enfant, qui n'avait que cinq ans, hurlant et pleurant de chagrin. Son kimono blanc s'imprégnant de ce maudit liquide rouge, le sang de sa progéniture. Son cœur était en train d'imploser. Elle avait encore deux enfants. Mais elle en avait six encore ce matin. Six enfants et un mari. Et elle n'avait plus d'un fils et une fille. Ceux qui étaient toujours vivants étaient ceux qui pouvaient se défendre, se battre...Ceux qui ne pouvaient être lâchement tués.
Un bruit attira son attention. Ses aînés prirent leurs armes et se jetèrent devant leur mère, prêts à se battre pour la protéger, jusqu'à la mort s'il le fallait. Pour Hoshido. Pour l'avenir du pays, ils avaient besoin d'elle, leur pays avait besoin d'elle. Au nom de leur sang de dragon, ils ne laisseraient personne détruire un autre membre de leur famille.
La colère monta tel une déferlante, dans le cœur de la reine, quand elle reconnu certains des enfants de son ennemi, du roi du pays qu'ils affrontaient, du pays qui honorait le dragon crépuscule.
Ils avaient osés !
Ils avaient fait ça !
Ils avaient tués ses enfants alors qu'ils ne pouvaient pas se défendre ! Le plus jeune avait à peine cinq ans.
Ils allaient payer
Elle se souvint des leçons de sa mère, une puissante sorcière et de son grand-père, un dragon aux écailles aussi vertes que la forêt. Au nom de son sang, au nom de ses ancêtres, un tel affront ne serait jamais pardonné. Son grand-père n'aurait jamais pardonné, car rien n'était plus cher à un dragon que sa progéniture. Elle pouvait utiliser une puissante magie pour les punir, d'une sanction qui s'encrerait dans le temps et vengerait les enfants de Hoshido, même ceux qui seraient lâchement assassinés dans le futur.
Ses yeux rubis se tournèrent vers les fautifs, enfants de ce roi avide de conquête qui avait perdu la guerre et la vie. Elle savait que trois enfants se trouvaient toujours dans Nohr, ceux-là étaient innocents et ne seraient pas punis. Mais ceux en face d'elle... Les tuer ne suffirait pas. Ne suffirait jamais. Ne l'apaiserait pas. Ils faillaient qu'ils souffrent. Autant qu'elle avait souffert.
L'armée de Hoshido avait réussit à repousser les soldats ennemis, et ces meurtriers étaient seuls, et l'ignoraient sans doute, ignoraient probablement la mort du roi leur père, la défaite de leur armée et de leur pays. Elle n'allait pas les tuer, elle avait une bien meilleur vengeance qui flambaient dans son cœur de descendante de dragon. Les héritiers de ce petit pays de Nohr, les quatre plus vieux. C pays qui s'étendait par la conquête allait apprendre ce qu'il en coûtait de s'en prendre aux plus jeunes d'une famille royale, procédé lâche et indigne.
Elle se leva et joignit ses mains en prière. «Grand Anankos, esprit du Dragon Aube, j'implore ton aide pour me donner le pouvoir d'accomplir ma vengeance, de punir ceux qui ont fait du mal à ma famille.»
Le dragon de Vallah avait toujours protégé Hoshido, et le roi du pays avait offert le trône de la vérité. Anankos prendrait son parti, car elle n'était pas en tord et il ne laisserait pas sa punition s'abattre s'il la trouvait injuste.
Elle sentit quelque chose s'ouvrir à elle, comme si une œil observait la scène, comme si un esprit frôlait le sien. Un flot de magie se déversa dans son corps puis le regard sembla disparaître, après une sensation de compassion.
Elle avait la permission.
«Enfants de mon ennemi. Votre pays a en partie ravagé le mien, votre père a tué mon mari. Vous avez tué mes enfants. Mais vous avez perdu la guerre. Et vous n'allez pas perdre uniquement cela. Pour le meurtre de mes enfants...»
Une lueur bleue l'enveloppa. Ses enfants se tendirent et ceux de Nohr reculèrent, soudain inquiets, leur air victorieux disparaissant petit à petit.
«Moi, la grande prêtresse de Hoshido, déclare en ce jour que votre famille sera maudite.» Elle relâcha la magie donnée à elle par l'esprit protecteur, par le puissant dragon,. Un flash de lumière bleue foncé la zone.
Sa voix tonna dans le temple alors qu'elle assénait sa malédiction «Si un enfant royal de Hoshido est tué par toute personne possédant du sang de dragon, celle se verra privé du droit d'avoir sa propre famille. Celui ou ceux qui seront directement responsables seront les plus punis, devenant incapable de mener à terme une union pour un homme ou une grossesse pour une femme. Ceux qui seront indirectement responsables deviendront stériles. Ceci prend effet ici et maintenant! Et ne disparaîtra jamais, que cela soit dans un an ou dans mille ans. Quiconque de votre sang participera à la destruction de la famille royale d'Hoshido...sera frappé.»
La lumière envahit le temple, comme si la foudre s'était abattue, scellant le sort pour les années à venir.
A Suivre dans l'One-Shot.
Je précise que cela se passe plusieurs dizaines d'années avant Fates.
Oui le roi de Nohr et ses enfants sont des monstres, et vous savez quoi? C'est possible. Dans notre histoire de France on a eu des rois fous, des rois mollassons, des rois conquérants, des rois puissants et on a eu quelques *bip*
C'est pareil pour Nohr. Ils ont eu une famille royale pourrie à l'époque.
