Titre : Parmi les sacs plastiques...
Fandom : RPF Matoine
Rating : NC-17
Genres : Romance slash (sort of), Lime
Personnages : Antoine-Daniel/Mathieu Sommet (oui, je sais...fuyez)
Nombre de mots : 418
Commentaire : écrit sur le thème "salirophilie" pour un échange à kinks. Les sacs plastiques du titre sont ceux où Mathieu range apparemment ses costumes pour l'émission (d'après un Envers du Décor). La mention du Lapin d'Antoine provient de l'épisode WTC n°34 "Liquide, maire et poney", où il révèle qu'il s'agit de sa vraie nature.
Lorsqu'il se redresse en grognant, Antoine perçoit le froissement du plastique sous ses coudes.
Il replace ses lunettes sur son nez en faisant la grimace, le corps lourd et endoloris par le trop plein d'efforts. Il rejette les costumes qui lui servaient de couverture et qui désormais lui pèsent en lui donnant trop chaud. Il se sent collant, il pue la sueur et ses cheveux sont dans un état pire que d'habitude.
Mathieu est inerte, recroquevillé parmi les sacs de déguisements, dormant comme un bienheureux. Le sperme nacré forme une couronne adorable autour de sa tête, dans les plis labyrinthiques du plastique transparent – ils ont véritablement baisé comme des bêtes cette nuit. Sa nudité accentue encore plus la fragilité de son sommeil et donne à Antoine de sombres envies.
Malheureusement, dès qu'il fait un mouvement, le plastique grince sous son poids.
Avec lenteur, il s'agenouille. Un rai de lumière passe entre les rideaux de la chambre et tombe directement sur l'épaule de Mathieu. Antoine aimerait poser la main dessus pour toucher la texture chaude et douce de sa peau. Il se visualise en train de repousser avec précaution Mathieu sur le dos, caler sa tête entre ses cuisses et se caresser au dessus de son visage. Sentir son souffle paisible sur ses bourses tendues, pendant qu'il va et vient sur sa verge humide, effleurer ses lèvres avec son gland, se frotter contre le duvet naissant de son bouc avec une satisfaction toute malsaine.
Il ferme les yeux en déglutissant, éprouvant le désir pervers de marquer ce visage inexpressif avec son sperme, de voir les yeux bleus s'ouvrir brusquement, s'écarquiller de stupéfaction en recevant la semence, sans pouvoir rien faire d'autre que gémir.
Il est en rut. C'est le printemps après tout, et son véritable lui – le Lapin – aspire à copuler jusqu'à l'épuisement. Ils ont déjà passé une partie de la nuit à ça, et pourtant il n'est toujours pas satisfait.
Il pourrait le faire. Il pourrait profiter que Mathieu est endormi pour lui faire subir les outrages que son imagination déviante n'a guère de mal à dénicher.
Toutefois, comme il n'est pas un connard - lui -, il se lève aussi discrètement que possible, et rejoint la salle de bain pour se soulager.
Ce n'est peut-être pas aussi excitant que de transgresser des interdits, cependant ça reste ce qu'il peut faire de mieux pour l'instant.
Et quand Mathieu sera debout, ils pourront certainement s'amuser à trouver d'autres idées – surtout avec tous ces costumes qu'ils ont à leur disposition.
