Une petite série d'OS écrite pour un défi lancé par mon cher frère! Donc voilà pour commencer un OS tout en humour, les caractères des deux protagonistes sont loin d'être ceux originaux. Mais j'espère néanmoins que cela saura vous captiver et vous étonner! Bonne lecture et à très bientôt pour un nouvel OS dans le même genre, toujours un mot donné par mon frère, en tout cas pour le prochain! Je le maudis des fois! Vous comprendrez plus tard pourquoi! :)
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Chemise
- Mon amour ?
Ce cri retentit dans tout l'appartement. Un cri plein de désespoir et de terreur. Le jeune homme était dans la chambre à coucher, aujourd'hui il serait en retard.
- Ma chérie ? cria-t-il à nouveau.
Il fulminait disant dans sa barbe qu'il allait vraiment arriver en retard pour son premier jour de travail. Si sa femme ne venait pas immédiatement l'aider il allait pouvoir dire adieu à la place en or qu'on lui avait proposée au ministère.
- Mia ?
Toujours pas trace d'elle dans l'appartement. Était-elle déjà partie sans lui dire au revoir ? Sans même lui porter chance pour ce jour extraordinaire ? Non, cela n'était pas possible, elle était certes très à cheval sur les horaires, mais elle pouvait se permettre d'être en retard et de venir soutenir son mari.
- Mione ?
Il commençait sévèrement à paniquer, s'il ne trouvait pas ce qu'il cherchait dans la minute qui suivait il finirait par ne même plus aller à ce premier jour de travail. Cela faisait plus d'une demi-heure qu'il était dans leur chambre à coucher. Il avait mis sans dessus dessous toute la chambre sans oublier un seul tiroir. Jamais on aurait dit une chambre d'adulte. En l'état actuel des choses la porcherie dans laquelle s'affairait l'homme de la maison ressemblait plus à l'antre d'un adolescent pré pubère. Et encore.
Les vêtements jonchaient le sol, les livres de la bibliothèque étaient dans tous les coins de la pièce, et au milieu, à genoux sur le lit, Drago Malefoy était sur le point de pleurer. Ses yeux brillaient d'une façon qui ne lui ressemblait absolument pas. Dans une de ses mains un dossier, de l'autre une cravate. Mais toujours pas l'objet tant recherché. Ses épaules s'affaissèrent puis il cria dans un dernier espoir de la voir arriver.
- Hermione !
Toujours aucune trace de sa muse. Elle devait être partie pour de bon dans ce cas-là. Sinon elle aurait accouru à la première demande, elle faisait toujours cela, il appelait, elle arrivait au pas de course. Soumise ? Non, loin de là, Hermione était une femme qui aimait plus que tout son mari et qui faisait en sorte que les disputes ne durent que quelques minutes. Elle préférait beaucoup plus les réconciliations…
- Bon, Drago réfléchis, qu'est-ce que tu as pu faire de cette putain de chemise ? se parla-t-il à lui-même.
Il fit voler des papiers, des pantalons, puis un bibelot qui avait dû tomber de l'étagère. Mais rien, toujours pas de chemise. C'était important pourtant, s'il ne l'avait pas, il ne pourrait jamais quitter les appartements. Alors il vida le lit de tout objet et ramassa un à un tout ce qui traînait par terre. Le lit fut de nouveau un amas en tout genre. On ne voyait pratiquement plus la tête de lit. Drago sursauta lorsqu'il entendit du bruit dans une pièce à côté, alors il se rehaussa sur la montagne de vêtements et hurla plus que de raison.
- Granger !
Il y eut quelques bruits de pas précipités dans le couloir, deux claquements de porte et une entrée fracassante dans leur chambre. Ses yeux s'agrandirent, elle inspecta le désordre qu'il avait mis et elle se mit à secouer la tête. Même Ron ne pourrait pas mettre une telle confusion dans une pièce aussi petite, pensa Hermione.
- Combien de fois faudra-t-il te le répéter ? Malefoy, ce n'est pourtant pas compliqué, mon nom est M-A-L-E-F-O-Y.
- Te voilà enfin, cela fait au moins quatre fois que je t'appelle !
- Six…
- Quoi ?
- Cela fait six fois que tu m'appelles. Je suis même presque certaine que la voisine dans le bâtiment d'en face t'a entendu.
- Tu es en train de te moquer de moi là…
- Non, pas du tout mon chéri.
- Je suis en train de t'appeler depuis une demi-heure, et madame se fout de moi. Je n'y crois pas ! s'exaspéra le blond. Tu ne serais pas ma femme, je crois que…
- Tu m'aimerais encore plus ?
- Je…
- M'offrirais des fleurs ?
- Tu…
- Me demanderais en mariage ?
- Arrête !
- Arrêter la pilule pour qu'on ait un enfant ?
- Tu m'énerves Granger !
- Malefoy !
- C'est pareil ! s'emporta Drago toujours assis sur la pile de vêtements en passant sa main dans ses cheveux.
Hermione entra un peu plus dans la chambre, essayant tant bien que mal de se faire un passage pour rejoindre son mari sans endommager les quelques boîtiers CD et son exemplaire de l'histoire de Poudlard qu'elle gardait dans sa table de chevet. Il avait l'air mal en point, elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait voulu qu'il se débrouille un peu tout seul pour une fois. Elle accourait toujours à chaque fois qu'il l'appelait, et bien là, cela lui avait fait les pieds. Mais elle reconsidéra son point de vue lorsqu'elle vit poindre une larme au coin de son œil. Elle passa alors la main dans ses cheveux et lui fit relever la tête. Elle déposa un léger baiser pour se faire pardonner et s'installa sur la robe de soirée qu'elle portait une semaine plus tôt.
- Raconte-moi ce qui ne va pas, qu'est-ce qui t'arrive Dray ?
- Je vais être en retard Mia, si je ne trouve pas cette chemise je vais être en retard pour mon premier jour. Il me reste sept minutes exactement pour transplaner au ministère.
- De quelle chemise tu parles ? Ce sont des papiers importants ?
- Des papiers ? Je te parle de ma chemise vert foncé, tu sais celle que tu adores. Celle qui a le col noir ainsi que le bout des manches. Elle est en…
Hermione se releva comprenant enfin que son mari s'était mis en colère et dans une panique comme celle-ci que pour une chemise. Un vêtement, pas une chemise avec des papiers très très important à l'intérieur, non, juste une putain de chemise verte. Elle mit ses mains sur les hanches, se mordit la langue pour être sûre de ne pas rêver, le regarda de biais et se mit à l'engueuler.
- Tu es en train de me dire que tu as mis tout ce bordel pour une putain de chemise ! s'emporta l'ex Gryffondor en pointant du doigt la pièce.
- C'est mon porte bonheur Mia…
- Mais je m'en fous qu'elle te porte bonheur ou pas, moi ce que je constate c'est que tu as mis la chambre sans dessus dessous pour une chemise quelconque et que tu as hurlé mon prénom pour ça !
- Mais chérie, si je ne porte pas cette chemise je suis sûr d'être viré dès aujourd'hui.
- Moi je suis sûre d'une chose, si tu ne pars pas tout de suite c'est sûr qu'ils te mettront à la porte. Alors tu enfiles n'importe quoi et tu dégages de l'appartement, rougit de colère Hermione.
Il n'était pas dans ses habitudes de se mettre en colère mais les mots avaient été plus vite que son esprit. Elle n'avait pas pu se retenir de lui crier dessus. Drago était toujours à genoux sur le lit et ne bougeait pas d'un pouce, attendant il semblerait encore quelque chose.
- T'attends quoi ? Que je t'habille ?
- Tu… enfin, tu sais… cette chemise… je la portais le jour de notre rencontre… et depuis, et bien…
- Drago !
- Tu ne l'aurais pas vue par hasard ? se risqua-t-il à demander.
Elle croisa les bras sous sa poitrine et soupira aussi fort qu'un bœuf. Elle le fixa une minute de plus, regarda le réveil encore intact, il ne restait plus qu'une minute et trente sept secondes à son mari s'il voulait vraiment être à l'heure.
- Tu vois, hier je t'ai fait la réflexion comme quoi tu ne me regardais plus, j'en ai la preuve encore ce matin !
- Quoi ?
- Dis-moi très exactement et vite à quoi ressemble la putain de chemise qui te porte tant bonheur ?
- Elle est verte, en soie, le col est noir…
- Et tu ne remarques pas quelque chose ? Je porte quoi sur mon dos ?
- Une chemise verte, le bout des manches est noir…
- Tes deux neurones se sont connectés ou pas ? demanda Hermione sarcastiquement.
- Mia, retire immédiatement cette chemise et donne-la moi, il me reste à peine trente secondes pour être à l'heure, avait-il dit aussi vite qu'il le pouvait en se levant.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée !
- Hermione, c'est une question de vie ou de mort ! la supplia-t-il.
- Comme tu voudras, mais tu ne seras jamais à l'heure.
Drago se tenait à présent devant sa femme et tendait la main vers elle pour récupérer son dû. Elle se détourna, défit les boutons un à un avec lenteur alors que Drago perdait déjà patience. Elle fit glisser sur ses épaules le morceau d'étoffe vert puis le long de ses bras. Elle balança ses cheveux en cascade dans un mouvement fluide et laissa apparaître une peau nue. Le seul vêtement qui la couvrait à présent était une culotte en dentelle blanche qui moulait parfaitement la rondeur de ses formes.
Drago resta bouche bée, il n'avait pas imaginé qu'elle puisse ne rien porter en dessous de sa chemise, il ne s'était pas imaginé retrouver sa femme nue devant lui. Elle lui tendit sa chemise d'une main, de l'autre elle cachait avec pudeur la poitrine qu'il connaissait par cœur. Elle eut un regard coquin pour l'homme de sa vie, il avala avec beaucoup de difficulté sa salive et ne put que donner raison à sa femme.
- Tu as complètement raison Mia, je vais être en retard, très en retard…
La chemise alla rejoindre les autres vêtements à terre, Drago attrapa sa femme par la taille et déposa mille et un baisers sur la peau nue qu'elle lui offrait. Le travail attendrait, un jeu beaucoup plus passionnant l'attendait.
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Corrigé par ArseneWheeler
J'ai adoré l'écrire tout de même! Une petite histoire tout simple et fleure bleue comme je les aime! Des sourires sur vos visages je l'espère! Bonne semaine Bizzzzz Niv'
