Note de l'auteur: Bonjours à tous et bienvenue à ce premier chapitre. J'avais pensé mettre cette histoire dans la catégorie "Lord of the rings" mais comme c'est le roman le Hobbit qui m'avait donné l'idée de cette histoire au tous début et son film qui m'a donné le coup de pied nécessaire pour l'écrire je l'ai bien sur mis dans sa catégorie. J'espère que vous aimerez! :)

Résumer: L'histoire ce passe plusieurs années après la guerre de l'anneau, 2000 ans plus tard pour être précise. Les humains ont été obligé de quitter leurs terres pour ce réfugier vers l'est de la terre du milieu où ils ont évolué jusqu'à ce que nous somme aujourd'hui (internet, automobile, etc..). Après tous ce temps, les terres qui ont abrité les aventures de Frodon et Bilbo sont aujourd'hui considéré comme réserve naturelle interdite aux publiques et les histoires de ces lieux ne sont que de simples légendes pour les humains. Mais quand une jeune femme découvre accidentellement le fameux livre écrit par nos deux Hobbits, elle fera tous ce qui lui est possible pour visiter tous les lieux décrit dans le livre sans ce douter que les légendes du passé y sont toujours vivantes...


CHAPITRE 1: Tous commença dans un trou...

Tous commença dans un trou à l'extrême droite de la terre du milieux. Ce n'était pas un trou froid, boueux et rempli d'insectes...bon d'accord il y avait surement des insectes vue la quantité de toiles d'araignées qui décoraient l'endroit. Comment était-je arrivé là déjà...? Le trou béant au dessus de ma tête, qui était pratiquement la seule source de lumière de l'endroit, répondit rapidement à ma question.

J'avais décidé de partir en weekend avec ma mère dans l'ancienne ville de Kael à plus ou moins 8 heures de route en autocar de chez moi. La ville était célèbre pour ses ruines médiéval vieilles d'environ 2000 ans. La première vrai grande cité colonisé de l'est. La légende veut que les hommes, aillant été chassé par des elfes, avaient été dans l'obligation de venir s'exiler ici. Je connaissais l'histoire par cœur, tous les versions de cette histoire pour être plus précise. Je dois bien l'avouer, depuis que je suis toute petite j'ai toujours eu une fascination pour tous ce qui concerne les contes et légendes, principalement celle de l'époque médiéval! J'ai même longtemps voulu devenir archéologue, mais j'ai abandonné l'idée après avoir découvert le nombre d'années d'étude que cela demandait et les chances de trouver un métier avec ce diplôme qui ne serait pas guide touristique dans un petit musée... À la place j'ai suivis ma seconde passion, le dessin, et je suis devenue dessinatrice pour des jeux vidéo. Donc à la place de déterrer les mythes et légendes du passé, je participe à la création de nouveaux pour plus grand plaisir de tous. Mais, même après cela, je n'ai jamais pu faire une croix sur mon amour de l'histoire et de la mythologie. Kael faisait partie de ma liste d'endroits que je voulais absolument visiter donc lorsque ma mère ma proposé d'y passer une fin de semaine, pour me changer les idées loin de tous les problèmes de famille dans lequel j'avais été embourbé malgré moi dernièrement, j'ai bien sur sauté sur l'occasion. Nous sommes partie à 1 heure du matin de Québec, je n'ai pas réussi à dormir de tous le voyage et je suis arrivé cerné comme un raton laveur. Ce qui ne m'a pas empêché de traîner ma mère aux ruines pour la visite guidé des lieux. Dieu que je plain notre guide...la pauvre avait probablement dû apprendre son texte par cœur et ce contentait de le répéter à chaque groupe qui passait. Durant la visite, elle fut incapable de répondre à la moindre question que je lui est posé, qui allait de "la raison qui avait poussé ses hommes à construire cette ville ici" jusqu'à "leurs habitudes alimentaires". Je dois bien avouer, mon enthousiasme n'était pas le sien...

- À la sortie du site il y a une boutique souvenir avec plusieurs livres. Il y aura surement la réponse à toutes vos question! Répétait-elle encore, encore et encore.

Oui, mais moi c'est là que je veux ma réponse! Pensais-je alors.

Lorsqu'est enfin venu le temps de la visite libre, la pauvre fille aurait pu me tuer avec ses yeux! Elle n'a d'ailleurs pas perdu beaucoup de temps pour courir le plus loin possible du petit groupe et surtout de moi-même. Ensuite, je crois que ma mère a commencé à parler à deux touristes pendant que j'explorais les restes de la vieille abbaye près du château du roi de l'époque. L'adrénaline qui m'avait tenu éveillé jusqu'alors avais commencé à s'estomper et la somnolence à me rattraper accompagné d'une légère migraine. J'ai dû sortir dehors un instant, pensant qu'un peu d'air frais me ferais du bien. Il y avait un petit bois près de l'endroit où je me tenais et je pouvais apercevoir à travers les arbres des murs en morceaux envahis par la végétation qu'y fut sans doute autrefois des bâtiments lié a l'abbaye. Sans même pensé prévenir ma mère ou même me demander si j'avais le droit d'y aller, j'ai pris mon sac a dos et je suis allé m'y promener.

Je me souvient que je marchais au milieu de ces ruines, la douce lumière du soleil passait à travers les feuilles et mon cerveau semblait s'enfoncer dans du coton, un peu comme lorsque l'on rêve éveillé. Puis je me suis prise les pieds sur quelque chose, suis tombé sur le vieux planché fait de dalles de pierres moussus et c'est là que, sans avertissement, j'ai senti les dalles ce détacher les une des autres et que le sol sous moi c'est effondré.

Voila comment j'étais arrivé là. Je regardais toujours le trou, probablement trois ou quatre mètres au dessus de moi, toujours un peu sonné. Pourquoi je n'avais pas plus mal? J'aurait probablement une belle collection d'ecchymoses demain matin, mais rien de vraiment grave. J'ai regardé sous moi pour voir des tonnes de vieux livres et de parchemins tout autours de moi. J'étais chanceuse de les avoir là pour amortir ma chute! Réussissant enfin à me lever pour m'étirer douloureusement, j'ai regardé autours pour évaluer la situation. À première vue j'étais dans ce qui ressemblait à un mélange entre un chapelle souterraine et un entrepôt de vieux grimoires. Mes yeux s'habituaient tranquillement à l'obscurité et je pouvais maintenant décerner un peu plus la beauté des lieux. Il y avait de vieilles tables de bois sculptés croulant sous des monticules d'ouvrages, parfois ces documents ce trouvaient simplement empilés les un sur les autres en grand tas un peu partout et l'on avait creusé des trous dans les murs de pierres pour y ranger encore plus de parchemins et d'autres écris. Toute la pièce était encombré de ses bouquins qui devaient, chacun d'eux, valoir 10 fois plus que mon appartement (si ce n'était pas plus) et moi j'étais là à bout de souffle, submergé par l'émotion, sans trop savoir comment réagir. J'étais la première personne à venir ici depuis dieu seul sais quand. J'avais peut-être sans le savoir faite l'une des plus grande découverte archéologiques de ce siècle! Qui sais quel trésors ce trouvait ici sur écrit. Sans m'en rendre compte je me suis mise à pleurer. Le sourire que j'avais au visage devait me donner un air particulièrement stupide. Si je rêvais c'était probablement le meilleur rêve que j'avais fait...EVER! Cela me prit un moment avant de me décider à explorer l'endroit. Malgré la joie et l'euphorie du moment, la pièce restait tous de même un peu inquiétante et l'idée de me ramasser tête première dans une toile d'araignée ne m'intéressais pas plus que ça. Mais j'ai pris une grande inspiration et me suis obligé à m'avancer dans l'ombre. C'est pas tous les jours que l'on tombe en plein milieu de la caverne d'Ali Baba, j'allais pas laisser mes peurs tous gâcher!

Plus je marchais plus j'avais l'impression que la pièce devenait de plus en plus étroite et se refermait sur moi. Chaque son que j'attendais me faisais sursauter et il me devenait vite difficile de respiré normalement. Je m'imaginais des créatures étranges aux yeux vides et sombres qui rampaient tous près de moi dans le noir, mais je continuais d'avancer malgré tout, maudissant mon imagination débordante.

-Tous vas bien, ce n'est qu'une pierre qui est tombé. Disais-je pour moi-même. Ça vas ma grande, respire, ce n'est que le vent qui a fais tomber ces livres ou un rat. Respire!

Ici et là il y avait des crevasses au plafond qui laissaient passer quelques rayons de soleil me permettant de décerner un peu plus de détails que l'endroit avait a offrir. De grand chandeliers de fer travaillés où des chandelles de cire d'abeille ce trouvaient toujours, des colonnes de pierre usé par les années, des chaises et des bureaux avec de petites bouteilles d'encres sec, des plumes d'oies taillés et des parchemins encore vierges et, bien sur, encore plus de livres! Si seulement j'avais mon appareille photo... Mais une minute, je l'avais! Dans mon sac! Rapidement je l'ai prit et est commencé a littéralement mitrailler l'endroit avec mon flash. C'est d'ailleurs grâce à cette lumière que je l'ai vu. Sur ce qui ressemblait à une autel entouré par des sculptures d'hommes de petite tailles avec une tapisserie suspendu derrière le présentoir de pierre où l'on pouvait voir des scènes de batailles, un dragon, un grand œil rouge et une multitudes d'autres détails et de créatures fantastiques. Enfin, sur le présentoir, il y avait un livre avec une magnifique reliure de cuir. Mon cœur battais la chamaille lorsque j'ai lentement posé mes mains sur celui-ci, retirant la poussière et les toiles aussi délicatement que possible et priant pour que le précieux ouvrage n'est pas été abîmé par les parasites de l'endroit. Puis je le prit d'en mes bras enfin de trouver un endroit mieux éclairé pour l'ouvrir. J'avais l'impression d'être une gamine de 10 ans qui avais découvert un coffre au trésor lorsque, de retour a mon point de départ, je l'ai finalement ouvert.

- Allé et retours, récit d'un Hobbit par Bilbo Baggins. Lisais-je à vois haute laissant glisser mes doigts sur la première page.

Miraculeusement le manuscrit était en parfait état. En feuilletant rapidement les pages je pouvais trouver, glissé à travers elle, des dessins et des cartes. Celui ou ceux qui avaient écrit ce livre avaient une magnifique écriture (différemment à la mienne). Et moi je restais là en silence, admirant les pages sans vraiment les lires, les larmes menaçant de revenir. C'était le plus beau jour de ma vie!

- CYNTHIA!

Soudain, des voix au dessus de moi me sortit de ma contemplation pour me ramener vers le monde réel. Depuis combien de temps avais-je été prise ici? Mon dieu! Ma mère devais paniquer! J'allais crier pour les prévenir de ma présence lorsque mes yeux retombèrent sur le livre. Mon cœur ce serra à l'idée de l'abandonner ici. Il est vrai qu'il devait être spécial vu toute l'attention que l'on lui avait porté avec ce superbe présentoir, il pouvait être important pour l'histoire... Mais l'idée de voir cet ouvrage pourrir dans un musé me rendait malade. Les livres sont fais pour être lu! Devoir me contenter de le regarder derrière une vitre? Hors de question! Et puis c'est moi qui est découvert cet endroit, j'avais bien le droit d'en garder un souvenir. Sans parler qu'il y avait bien suffisamment de documents dans cette pièce pour rassasier les historiens pendant des années, que dis-je, des décennies! Un livre de plus ou de moins, qui s'en apercevrait? Sans plus de cérémonie, alors que les voix ce rapprochaient de plus en plus de moi, j'ai rapidement glissé le livre dans mon sac à dos.

-JE SUIS LÀ! Hurlais-je. ICI! JE SUIS TOMBÉ ICI!

À peine 5 secondes plus tard, je voyais le visage de ma mère en larme apparaître au dessus de moi accompagné bien vite de trois garde de sécurité.

-Seigneur! Chérie tous vas bien!? Es-ce que tu t'es fais mal!? Me demanda ma mère tentant désespérément de ce calmer.

-Sa vas maman! T'inquiète pas, j'ai jamais été aussi bien de toute ma vie! C'est malade tu devrais voir où je suis tombé! C'est une vrai bibliothèque! Une bibliothèque vieille de 2000 ans! Lui criais-je toute heureuse.

Lorsque enfin les secours sont arrivé avec des échelles pour me sortir de là et que les ambulanciers et les policiers eurent terminé tous leurs examens et leurs interrogatoires, j'ai finalement appris que j'étais probablement resté tout ou plus 45 minutes là-dessous.

Après environ 10 ou 15 minutes à discuter avec les deux touristes de leurs enfants respectif, ma mère avait réalisé mon absence. Au début elle ne s'en inquiéta pas d'avantage. Après tous, elle connaissait ma passion pour les ruines et l'histoires et ce disait que j'étais probablement plongé dans l'admiration de quelques tapisseries ou dans la lecture de quelques panneaux de descriptions qu'il y avait un peu partout, sans parlé que j'ai quand même 27 ans. Mais il ne lui fallu pas trop longtemps pour tomber en mode "panique de la mère qui tue si vous lui rendez pas tous de suite son bébé dans les trois prochaines minutes"! C'est après c'être mise à courir partout en me recherchant, imaginant le pire, et après avoir littéralement harcelé les gardiens de sécurités que toutes les personnes présentes c'étaient lancé à ma recherche. Et voila que maintenant j'étais là, dans les bras de ma mère, et que même un bulldozer n'aurais pas réussi à lui faire lâcher prise.

-Je t'interdit de me refaire un coup pareil! Me dit-elle en resserrant sont étreinte sur moi.

-Tu veux dire tomber accidentellement la tête première dans un caveau mystique de valeur inestimable? Mmmmmh...Peut rien te promette.

J'ai tenté un petit sourire à ma mère pour la rassurer et peut-être, au passage, la convaincre de me laisser un peu de lousse...du moins suffisamment pour permettre à l'oxygène de retrouver son chemin vers mes poumons, et dieu merci cela sembla la calmer un peu.

-J'ai tellement eu peur de te perdre ma p'tite chérie, si tu savais. Je t'aime tellement!

-Moi aussi je t'aime maman.

Elle ne me lâcha finalement que lorsque le responsable de l'endroit ce présenta à nous pour s'excuser de toutes cette mésaventure et m'offrir une forte somme en dédommagement. La présence des journalistes qui surveillaient nos moindres fais et gestes, et qui étaient arrivé sur les lieux un peu avant lui, avais dû l'encourager dans sa générosité car sérieusement pour un montant pareille je ne dirais peut-être pas non à avoir des bleus un peu plus souvent. Néanmoins, à cette instant précis l'argent qu'il m'offrait était la dernière de mes préoccupations.

-Hum...es-ce que...enfin, es-ce que vous croyez qu'il serais possible...je veux dire...es-ce que je pourrais y retourné? Demandais-je enfin au responsable un peu embarrassé.

-Je vous demande pardon?

-La chapelle souterraine!...Es-ce que je pourrais y retourner pour explorer? Pas tous de suite bien sur, mais plus tard...parce que vous allez forcément y descendre. Enfin peut-être pas vous personnellement, mais l'équipe qui y descendra, es-ce que je pourrais descendre avec eux?

Il y eu un petit silence inconfortable lorsque enfin l'homme, d'environ une cinquantaine d'année, ce mis à rire doucement.

-J'ai bien peur que cela soit impossible mademoiselle. Je ne crois pas que vous réalisez la valeur et surtout la fragilité de tous ce qui ce trouve là-dessous. Bien que nous vous sommes extrêmement reconnaissant pour votre découverte accidentelle, ( il s'appuya sur le mot "accidentelle"), seul les véritables spécialistes, qui savent comment manipuler les trésors qui s'y trouve comme il ce doit pour ne pas les abîmer, pourront y descendre pour explorer et évaluer les lieux en toutes sécurité. C'est pour le mieux je vous assurent.

Alors qu'il parlait je me mordis la langue pour éviter de répondre quelque chose que j'aurais vite regretté tout en serrant un peu plus mon sac contre moi, comme par peur qu'il puisse voir mon butin à travers le tissus. Je n'aimais pas beaucoup la façon dont il me souriait...C'était un peu comme si il me prenait pour une gamine de 16 ans ou alors une femme très simple d'esprit. Mais après tous il avait été poli et je ne m'étais pas fait d'illusion, je m'y attendais un peu. Il était un professionnel qui avait dédié sa vie à ces lieux, il était donc normal qu'il tente protéger cet endroit de tous ce qui pourrait l'abîmer et qu'il soit un peu amer à l'idée que ce sois moi, une simple touriste, qui fasse cette découverte au lieu de lui ou d'un autres de ses confrères. Néanmoins il sembla un peu comprendre mon silence et la déception sur mon visage...à moins que ce ne soit encore les journalistes qui commençaient à s'agiter derrière les rubans de protection installé par la police...

-Par contre, nous mettrons une plaque avec votre nom et la date de la découverte sur les lieux du site de fouille et lorsque nous monterons une exposition, après avoir minutieusement inspecté l'endroit et catalogué toutes les découvertes, vous serai invité vous et votre famille!

...Bon bien il ne me laisserait pas y redescendre, mais au moins j'avais gagné une plaque prouvant ma découverte, une visite à une expo gratuite pour moi et ma famille et sans parler d'un gros chèque avec tous plein de zéro! Je n'avais rien pour me plaindre! Donc j'offrit l'un de mes plus beau sourire à l'homme et le remercia chaleureusement avant que celui-ci ne ce dirigea vers les journalistes, un large sourire aux lèvres, pour répondre à toutes leurs questions.

Malgré l'excitation et la joie de cette journée, ce fut un réel soulagement pour moi lorsque je pu enfin retourner à la chambre d'hôtel. Les vautours...pardon...les journalistes m'avaient approché pour me poser à moi aussi toutes sorte de questions. Pour un peu je me sentais comme la pauvre guide que j'avais harcelé plus tôt et qui ne savait quoi répondre...C'est probablement ce qu'on appelle le karma!

-Mademoiselle! Qu'es-ce que sa fait que de tomber de une pièce secrète vieille de plus de 2000 ans? Me demandait l'un.

-...Sa fais très mal aux fesses...Lui répondais-je, faisant rire la petite foule.

-Vous avez trouvé des choses intéressantes là dessous? Me demandait un autre.

-Oui, bien sur! Beaucoup de livres, plus que mon appartement ne pourra jamais en contenir.

-S'il vous plait mademoiselle, une photo avec monsieur le conservateur!

Et ainsi de suite! Le manège sembla durer des heures alors que je répondais aux même questions encore et encore. Je ne remercia que trop ma mère lorsqu'elle intervint pour leur dire que j'avais besoin de repos et que je devais partir car sinon je crois bien que j'y serais encore!

-Et si tu allais prendre une bonne douche ma puce? Sa vas te faire du bien! Et moi, pendant ce temps, je vais commander de quoi manger au service aux chambres. Tu aurais envie de manger quoi?

-...de la nourriture...?

Ma mère ce mit à rire.

-C'est très bien, mais encore?

-Mmmmh...Un sandwich grillé aux poulet ce serais bien.

-Parfait! Je te commande ça tous de suite!

Une fois la porte de la salle de bain barré derrière moi je lâcha un long soupire de soulagement, mon sac a dos toujours serré contre moi. Je n'osais pas l'ouvrir, même pour m'assurer que le livre était toujours là et en bon état. Comme si le faisant, le bouquin ce mettrait immédiatement à hurler "Hé ho! Je suis là!"...Ouaip! J'avais besoin de me rafraîchir une peu...

Je posa donc délicatement le sac dans un coin, retira mon haut, pour enfin faire face au miroir. Hé baptême! Je ne m'attendais pas à ce qu'il me revoie cette triste image de moi-même. Mes cheveux bourgogne roux, qui déjà à la base sont très épais et difficile à coiffer, était maintenant en bataille couvert de mousses verdâtres, de toiles et d'autres saletés ramassé dans ma chute. Quant à ma peau naturellement pâle, elle laissait maintenant place à un teint presque livide de fatigue accompagné bien sur de grand cernes sous mes yeux pairs, qui aujourd'hui étaient gris-bleu foncé. S'en parler des ecchymoses naissantes, sur mes bras et mes épaules, qui promettaient de prendre une belle couleur pourpre foncé d'ici demain matin...Déjà j'étais très mince, s'il n'avait pas été de la pile de documents pour amortir ma chute je me serais probablement cassé quelque chose.

-J'ai pas hâte de voir mes jambes... Me dis-je à moi-même.

En gros je faisais peur! Puis m'est venu une réalisation encore plus effrayante que mon reflet dans le miroir... Les journalistes avaient pris cette face là en photo et dans tous les angles possibles et imaginables. Photo et vidéo qui paraîtraient dans les journaux et dans les nouvelles au plus tard demain matin. Ma mère dû entendre mon long gémissement d'horreur et de découragement car j'entendis aussitôt sa voie derrière la porte.

-Tous vas bien ma chérie!?

-Ouais, J'ai juste vu ma gueule de zombie dans le miroir et réalisé qu'elle serait à la télé et dans les journaux très bientôt.

Il y eu un petit silence gênant rapidement cassé par ma mère.

-Je suis tellement désolé...ce n'est pas vraiment ce que j'avais en tête quand je t'ai proposé ce voyage.

-Ben voyons maman! T'as pas à être désolé pour ça, c'est pas toi qui m'as poussé dans le trou! En plus je suis une adulte, je suis responsable de mes actes. C'est moi qui est décidé de marcher autours pour me réveiller et qui ne t'a pas prévenue, donc techniquement c'est ma faute. Et puis, comme je te l'ai déjà dit, cet accident à été l'une des plus belle chose qui me soit arrivé à vie! J'ai fait une super découverte archéologique maman! Mon rêve depuis que j'ai l'âge de 8 ans! C'est pas le genre de souvenir de vacance dont beaucoup de gens peuvent ce vanter! Pis as tu vu le chèque!?

-...Ouais, c'est vrai qu'un chiffre a 4 zéro ça ce prend bien.

-Très bien même! Riais-je.

Ce soir là je n'ai pas perdu trop de temps avant d'aller me coucher. Mais malgré ma fatigue je ne pouvais pas dormir. Toutes mes pensées allaient au sac accoté à mon lit tous près de moi et à son précieux contenue. Bientôt je serai de retour à mon appartement en sécurité. Bientôt plus rien ne pourra m'empêcher de découvrir ce que ces pages renferme. Il me fallait juste un peu de patience...