Cet OS :

_ sort tout droit du cerveau tortueux de l'auteur.

_ est inspiré de faits réels.

_ est à prendre avec sérieux (ou pas...)

L'art d'être auteur de fanfiction

oOoOo

Tu sais que tu es auteur de fanfiction :

_ Quand les gens te regardent avec des yeux de merlan frit en t''entendant parler de : one shot, review, drabble, spoiler, hiatus, Mary-Sue (c'est qui celle-la?), fluff, bashing et autre mot abracadabrant.

_ Et quand tu leur parles de PWP, threesome, lemon ou de slash, là, ils prennent carrément les jambes à leur cou !

_ Quand tu as vraiment l'impression de faire parti d'une communauté (ou d'une secte selon certains...)

_ Quand tu te te shootes au café/chocolat/thé/jus de carotte tous les jours et toutes les heures parce que tu veux à tout prix finir ce put...de chapitre qui n'en fini pas, peu importe qu'il soit trois heures du matin et que tes cours commencent dans cinq heures. Tu VEUX finir ce chapitre ! (Non, non, ce n'est pas de l'obsession, c'est de la fanfiction, nuance !)

_ Quand tu attends désespérément la première review qui apparaîtra sur ta fic.

A ce moment là tu as :

_ Les mains qui tremblent.

_ Le front en sueur.

_ La gorge sèche.

_ Le cœur qui bat à cent à l'heure.

(Non, non, ce ne sont pas les symptômes d'un toxico en manque, c'est de la fanfiction, nuance!)

_Quand tu reçois enfin ta précieuse review, tu hurles de joie. Au point de provoquer une crise cardiaque chez la petite vieille du dessous.

_ Et quand tu en reçois cinq d'un coup, là, tu as le sourire collé aux lèvres pour la journée. Que dis-je ? Pour la semaine !

_ Quand tu crées un OC, tu as tellement peur de faire une Mary-Sue ou une autre horreur du même genre, que tu comptes ses qualités, ses défauts et tu as même fait un test pour vérifier. Sait-on jamais...

_ Quand tu rêves de tes personnages la nuit (parfois, ils en profitent pour faire des trucs pas très catholiques et ça t'inspire)

_ Quand tu parles à tes personnages la journée.

Y'en a qui parlent bien à leur chien ou à leur poisson rouge, toi, ce sont tes perso, chacun son truc.

_ Quand tes personnages te mènent la vie dure, très dure. Ils sont parfois insupportables et ont toujours le dernier mot.

_ Quand tu râles après ton ordi parce que monsieur a décidé de bouder et de t'emmerder jusqu'au bout. En plus, tu as, comme par hasard, oublié d'enregistrer ton travail. A ce moment là, tu hurles au complot.

_ Quand tu éclates en sanglot parce que ton héros se rebelle contre toi, son créateur. A ce moment là, ta famille commence sérieusement à s'inquiéter pour ton état mental et te conseille de voir un psy.

_ Quand tu prends ta douche et que d'un coup, ça y est, l'inspiration revient et alors tu coures écrire la fin de ton chapitre. Tu as les cheveux trempés, tu es à demi à poil et ton voisin te regarde mais c'est pas grave, tu as ton chapitre c'est le principal.

_ Quand tu t'indignes lorsqu'un blasphémateur compare la fanfiction à un plagiat.

_ Quand tu gardes précieusement ton ordinateur près de toi, tout le temps. Il est devenu ton meilleur ami (même s'il t'en fait voir de toutes les couleurs) et tu lui as aussi donné un petit nom : « Oh mon précieux, mon trésor ».

A ce moment là, ta famille commence vraiment à avoir peur de toi.

_ Quand tu te sens à la fois triste, heureuse et vide d'avoir fini ton histoire.

_ Quand tu as l'impression de connaître davantage les personnages sur lesquels tu écris que les personnes que tu côtoies.

_ Quand tu as horreur qu'un ami essaye de lire ce que tu écris. La fanfiction c'est ton jardin secret, pas touche !

_ Quand ton petit ami est habitué à t'entendre crier au beau milieu de la nuit « Eurêka, j'ai trouvé ! » parce tu avais ce fichu mot sur le bout de la langue toute la journée.

_ Ton père ne comprend pas que tu ne sois pas payé pour ce que tu écris. Mais toi, tu fais ça gratuitement, ça te fait plaisir d'écrire et de partager tes histoires délirantes avec d'autres personnes (entre délurés on se soutient, c'est bien connu, n'est-ce pas ?...)

_ Ton petit frère a déjà essayé de voler ton ordinateur pour percer son secret, mais il perd son temps, ton ordinateur est aussi soigneusement gardé que les portes de Matignon.

_ Tu as essayé de parler de fanfiction avec ton professeur de littérature mais il t'a regardé comme si tu l'avais insulté.

_ Tu as fondé une association pour les auteurs en manque de reviews, déprimés ou névrosés (et vous êtes de plus en plus nombreux.)

_ Quand tu écris un PWP, tu as peur que l'on te prenne pour une monstrueuse perverse (et que ta mère tombe dessus par la même occasion.)

_ Quand tu déprimes parce que la fic voisine a plus de 1000 reviews pour vingt chapitres alors qu'elle est bourrée de fautes d'orthographe. Dans ce cas tu t'empiffres de chocolat pour te remonter le moral.

_ Quand toute ta famille fixe d'un air soupçonneux ton ordinateur en se demandant ce qu'il peut bien contenir...(des photos d'hommes nus peut-être ?)

_ Quand tu pousses des cris de désespoir parce que ton héros s'est tapé son professeur dans une salle de cours désaffectée et ce, sans même te demander ton avis !

A ce moment là, ta famille appelle l'hôpital psychiatrique. Il est trop tard pour toi, ton cas est désespéré.

_ Quand tu as grillé tous tes neurones (du moins ceux qu'il te reste) en participant au Nanowrimo.

_ Quand, à force d'arpenter les couloirs de Poudlard, de combattre les Daleks avec le Docteur, de partir en mission avec Obi-Wan Kenobi, de mettre Sherlock et Watson ensemble, tu en viens à te dire que la vie en dehors de la fanfiction est décidément bien ennuyeuse...