L'idole et la panthère.
**Chapitre 1
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Parce que j'aime la belle et la bête, que j'aime aussi kuroko no basuke, et particulièrement le pairing Aokise. 3 bonne lecture.
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Il y a longtemps, dans un pays lointain, un riche héritier qui vivait dans un somptueux manoir. Bien que la vie l'ait comblé d'un physique idéal ainsi que d'un talent inégalé pour le basket ball, le jeune noble, du nom de Daiki Aomine, était un homme agressif, égoïste et insensible.
Un soir d'été, un vieillard vint à lui et lui demanda de jouer au basket avec lui. Il offrit une fleur de lys en gage de pari, car il ne possédait rien d'autre de valeur. Aomine ricana devant l'apparence chétive du vieil homme ainsi que de sa seule richesse et claqua sêchement :
-Tss, tu n'as strictement aucune chance, le vieux, le seul à pouvoir me défier, c'est Moi !
Il ria de plus belle, alors que l'ancien tenta de lui faire entendre qu'il ne fallait jamais se fier aux apparences, et qu'il risquait de le regretter. Faisant fit de ses paroles, le plus jeune se détourna de l'autre homme sans plus de considération.
Alors qu'il s'éloignait, le Bleuté vit alors le vieillard se métamorphoser sous ses yeux en un jeune homme aux cheveux d'ébène et au regard sévère.
Paniqué, Aomine essaya de se faire pardonner, mais il était trop tard, car Himuro Tatsuya avait compris la froideur du coeur et l'absence de compassion du jeune homme.
En punition, il le changea en une bête sombre, aux griffes acérées et jeta un sort sur la maisonnée, transformant par là même, tous ses occupants.
Effrayé par sa nouvelle apparence, le jeune homme se renferma au fond de son manoir avec pour seule fenètre sur le monde exterieur, une boule de cristal. Le lys qui lui fut donné etait une fleur qui ne fanerait que lorsque le prince atteindrait ses 26 ans.
Avant la chute du dernier pétale, il devra aimer une personne et s'en faire aimer en retour, ou il gardera à jamais l'apparence d'une panthère...
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Le soleil se leva ce matin sur le petit bourg de Kaijo, un petit village très sympathique aux abords de la rivière Seirin, comptant tout juste quelques centaines d'habitants qui se réveillaient tranquillement.
Un jeune homme blond de 25 ans serpentait dans ses ruelles en driblant joyeusement en direction du terrain de jeu. Les villageois le regardaient passer avec un sourire à la fois attendrit et moqueur.
Le jeune Kise Ryota avait le visage d'un enfant, mais était bel et bien adulte et ne savait rien faire de sa vie que de jouer au basket et poser pour des photos de ses fans.
Il était un peu l'idole des jeunes du village, particulièrement des jeunes filles en fleurs qui voyaient en lui l'homme parfait. Après tout, il était jeune, beau, sportif, et conduisait une voiture.
Les plus agés par contre le voyaient comme un tire-au-flanc qui ne pensait qu'à s'amuser.
Loin de toutes les médisances à son sujet, le blond fit quelques paniers sur le terrain et s'entraina un peu en solitaire. Les gens de sa génération avaient depuis longtemps arrêté le basket.
C'était d'ailleurs un homme de cette génération, à l'allure sérieuse et au regard intense qui observait le blond dès le début de son entrainement depuis la terrasse d'un café.
L'homme était le médecin du village, à la fois respecté et craint grâce à son charisme indéniable. La voix de son infirmier et ami s'éleva à coté de lui.
-hey Shin, encore en train d'obsever Ryota ?
L'homme aux cheveux verts répondant au nom de « Shin », ou Shintaro Midorima, claqua sa langue contre son palais avant de reprendre une gorgée de son breuvage aux haricots rouges.
-Je ne fais qu'observer mon futur fiancé...
Takao tiqua à l'appellation et n'ajouta rien un moment, agacé et jaloux de l'attention que le docteur portait au sportif. Puis il demanda :
-Rappelle- moi pourquoi tu as jeté ton dévolu sur Kise ? Il y a tellement mieux au village.
« Moi par exemple » voulut -il rajouter, mais il s'en abstint. Il y eu un moment de flottement avant que Midorima ne réponde avec une honnêteté désarmante.
-Je suis cancer, il est gémeaux, nous sommes fait pour nous entendre. De plus, l'animal porte-bonheur du cancer, c'est le golden retriever. Comme je suis allergique aux chiens, je prends ce qu'il y a de plus proche. C'est-à-dire Kise.
Takao ne savait pas s'il devait être jaloux ou désolé pour Kise. Il n'eut pas le temps d'y penser que le docteur se dirigea vers le terrain.
-Bonjour Kise, fit le vert.
Le blond se retourna et souria.
-Hey ! Midorimaicchi ! Tu veux venir jouer une partie ?
Ledit Midorimaicchi tiqua au surnom. Il ne suportait pas quand Kise l'appelait ainsi. Sa langue claqua contre son palais.
-Non, je ne suis pas venu pour ça, mais plutôt pour te parler. Vois-tu, tu as 25 ans maintenant, il serait temps d'arrêter le basket pour te concentrer sur quelquechose de plus important. Comme trouver un travail... et un fiancé tel que moi.
Il marqua un temps d'arrêt, laissant le blond digérer l'information avant de reprendre en passant son bras autour de ses épaules.
-Que dirais-tu de m'accompagner au restaurant, je t'offre le repas.
Ryota se dégagea vivement, agacé par le discours de son ancien coéquipier.
-J'aime le basket moi ! Et puis je n'ai pas le temps, je dois rentrer aider mon Senpai !
Takao choisit ce moment pour ouvrir sa bouche.
- Tss, ce n'est pas comme si par miracle, Kasamatsu arrivait à passer en équipe nationale, il est fou de continuer d'espérer.
Il rit, ce qui lui attira les foudres du blond.
-Arrête d'insulter mon Senpai ! Il sera champion un jour ! J'en suis sûr !
Et sans attendre de réponse, il partit vers l'appartement qu'il partageait avec Yukio Kasamatsu afin de l'aider à peaufiner son entrainement pour réussir les sélections qui auront lieu dans quelques jours.
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Yukio ralentit sa respiration, fixant le panier depuis le centre du terrain. Il devait le faire, pour pouvoir espérer réussir les sélections. Lentement, sa main vint caresser le ballon, se plaçant délicatement sur son coté tandis que l'autre le suréleva.
Il s'affessa sur ses jambes et se propulsa en l'air, assez haut pour espérer éviter un contre adverse. Au sommet de son saut, il visa en une demi-seconde, et tira sous le regard concentré de Kise assis sur un banc.
Le ballon s'éleva comme au ralentit et décrivit une parabole parfaite. Kasamatsu ferma les yeux, espérant de toutes ses forces.
Il y eu un moment de flottement, puis un cri de joie, celui de Kise. Yukio sourit en ouvrant les yeux. Il avait enfin réussit à marquer depuis le milieu du terrain. Fier, il regarda le blond et déclara :
-Demain, je pars pour la capitale ! Les sélections sont dans quelques jours !
Kise sourit à l'homme qu'il avait toujours considéré comme son grand frère et l'encouragea du mieux qu'il put, oubliant pour un temps, la conversation qu'il avait eu avec Midorima, un peu plus tôt.
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FIN du chapitre 1