TITRE: Quand l'homme est mysterieux la femme est attirée( je sais c'est long comme titre !)
CATEGORIE: romance/mystere
COUPLE (s): Andre/Oscar
REVIEWS: Avec plaisir, bonnes et mauvaises mais pour les mauvaises soyez construtifs, toutes reviews bêtement méchante et gratuite sera supprimée.
RATING: adolescent.
DISCLAIMER: Lady Oscar ( la rose de Versailles) appartient à son seul auteur Riyoko Ikeda et TMS .Je n'en ai pas les droits. Ceci est une fiction écrite par un fan pour les fans qui n'a aucune autre intention que de distraire et n'en retire aucun bénéfice. : .
NOTES DE L'AUTEUR :
Bonjour, voici ma nouvelle fic, elle se situe au retour de Fersen des Amériques et avant qu'Oscar ne décide de mettre une robe de bal pour lui.
J'espère qu'elle vous plaira.
CHAPITRE 1
Depuis la veille, Fersen était de retour des Amériques. Le comte avait raconté devant une Oscar transi d'admiration ses récits de guerre et sa passion éteinte pour la Reine. Du moins, le pensait t'il.
André était triste de voir que par ces paroles, sans s'en apercevoir, il donnait un semblant d'espoir à Oscar. Seulement lui, savait que le Suédois se mentait à lui-même et qu'Oscar allait souffrir.
« Oh Oscar, ouvre les yeux . Si tu crois que son cœur est libre maintenant, tu te trompes… » Pensait-il.
De toute la soirée, André fit peu de commentaires. Il demeurait soucieux.
Il était très tard, Oscar proposa Fersen de rester pour la nuit, celui-ci accepta. Ils pourraient ainsi se rendre à Versailles tous les deux, le lendemain.
Cette nuit là, seul le soldat revenu des Amériques put trouver le sommeil. Oscar se tournait sans cesse dans ses draps, trop énervée par le retour de celui-ci pour dormir.
Quant à André, il était allé aux écuries près des chevaux. La compagnie de ces animaux , lui mettait du baume au cœur.
C'est alors qu'il entendit des bruits de sabots discrets.
Qui pouvait venir en pleine nuit chez les Jarjayes ? Il sortit des écuries et vit un cavalier s'approcher dans l'obscurité. Il alla à sa rencontre .
« Qui va la ? » demanda André.
Le cavalier s'arrêta.
« Monsieur Grandier ? » demanda t'il.
« Oui »
« Monsieur de Sainte Maresville désire vous voir demain à l'endroit habituel. Il vous y a attendra toute la journée. » dit le cavalier qui partit une fois la phrase terminée et sans attendre la réponse.
Oscar qui ne dormait pas avait vu par la fenêtre l'arrivée et le départ précipité du cavalier. Elle sortit de sa chambre pour demander à son ami pourquoi il était venu.
André était pensif. Aymeric voulait le voir. Cela devait être important. Il lui avait dit pourtant qu'il voulait resté à l'écart de ses affaires.
Oscar vint à sa rencontre.
« André ! Que voulait ce cavalier ? »
« Oh, Oscar, tu ne dors pas ? »
« Non, je n'y arrive pas »
« Bien sûr » pensa André « Ton beau suédois est revenu et tu ne trouves naturellement pas le sommeil » Il soupira.
« C'était une erreur Oscar, il pensait être au château des Montserrat »
« Ah , en effet… Bien, bonne nuit André »
« Bonne nuit Oscar »
Le lendemain, Oscar et André avait une petite mine alors que Fersen était radieux. Comme chaque matin sur le trajet, André demandait l'emploi du temps d'Oscar.
« Oh André, j'ai un inventaire à 8 h avec Girodel, à 10h, une revue, à midi… »
« A midi, vous déjeunez avec moi Oscar » dit Fersen avec un sourire éclatant.
« j'accepte volontiers » dit Oscar avec joie. « Donc voila, midi, je déjeune avec Fersen et L'après midi, je suis avec la Reine qui donne des audiences, nous ne serons pas ensemble de la journée André. Nous nous retrouverons à 8h ce soir pour repartir »
« Très bien Oscar »
Cela ne pouvait pas mieux tomber pour André. Il pourrait passer la journée à Paris sans que son amie est le moindre soupçon sur son absence.
A peine arrivée au château, les trois amis se séparèrent. André rentra les chevaux de Fersen et d'Oscar. Puis il se rendit aux cuisines.
« Salut, André »dit Pascal « Tu cherches Juliette, je parie ? »
« Comme toujours » Dit André
« Elle est à la réserve »
« Merci »
André entra dans l'obscure et humide pièce. Juliette était face à lui le dos tourné. André saisit sans bruit une bouteille de vin et la pointa dans le dos de la jeune femme comme si il s'agissait d'une arme. La jeune arrêta net son geste et se raidit. André avait un sourire en coin.
« André, je sais que c'est toi » dit t'elle.
« Dommage »
Il arrêta de pointer la bouteille contre son dos et elle se retourna. La jeune femme possédait un regard gris-vert. Elle était assez petite ; moins d'un mètre soixante mais jolie comme un cœur. Le cheveux châtains remontés en chignon . Elle était âgée de vingt quatre ans.
« Qui d'autre ici pourrait avoir l'idée saugrenue de me faire cela ? De plus la pièce est sombre mais j'ai tout même reconnue ton ombre et je peux également dire que tu n'as pas bien dormi cette nuit et pas seulement à cause des cernes. Ton pas était lourd. »
« Tu es vraiment… »
« Exceptionnelle, je sais « fit t'elle avec un clin d'œil malicieux.
André se mit à rire. Cela lui faisait du bien de rire et Juliette avait toujours le don de le faire sourire.
« Juliette, il y a un changement de programme pour aujourd'hui. Tu diras à la marquise que notre réunion est annulée »
« Oh ! Pourquoi ? »
« Aymeric veut me voir »
« Et tu as accepté ? » dit Juliette étonnée.
« Ca ne coute rien de voir ce qu'il a à proposer, et puis j'ai besoin de me changer les idées »
« Tu as toujours rendez vous au café des deux magots ? »
« Oui »
Juliette sortit de sa poche quelques pièces de monnaie
« Ramènes-moi quelques macarons »
André prit l'argent.
« D'accord »
« Surtout si »
« Surtout » reprit t'il en l'interrompant « Si il n'y en à plus à fraise, prend en plus au chocolat » fit t'il en l'imitant.
« Allez va, avant que je me fâche ».
L'inventaire de Girodel et Oscar terminé, ils se préparaient pour la revue quand le Duc de Breuil entra dans le bureau du colonel.
« Changement de programme Colonel, vous et Girodel et quelques hommes devaient aller à Paris. La Reine et le Roi projettent une sortie la semaine prochaine, vous devez aller repérer les lieux pour établir un périmètre de sécurité »
« Bien Monsieur » dit Oscar , qui vit son déjeuner avec Fersen s'évanouir en un instant.
Elle fit parvenir un message à Fersen l'informant de son contre temps et partit en direction des écuries pour aller chercher André. André qui était déjà parti depuis plus d'une heure sur Paris.
Ne le voyant nulle part, Oscar interrogea un écuyer.
« Auriez-vous André, cela fait dix minutes que je le cherche ? »
« Ah..Euh.. » fit l'écuyer embarrassé « Il est parti aux toilettes »
Girodel s'impatientait dehors et entra dans l'écurie.
« Il nous faut y aller Oscar ! »
« Mais André n'est pas là »
« Eh bien tant pis ! Nous n'avons pas besoin de lui »
Oscar était contrariée mais elle ne pouvait plus attendre son ami. Il partirent en direction de Paris.
A suivre
