Bonjour,
Petite modif's, je viens de voir que je n'avais pas mis de petit commmentaire de départ.. comment ça??? Et bien, la tête ailleurs, dans les nuages, dans mes rêves,...
Bref, je remédie donc de suite à ça, et en profite pour vous souhaiter une bonne lecture.
Comme d'hab, les persos de square enix ne sont hélas, pas à moi, mais il n'empêche que j'en fais ce que je veux, et les autres sont à moi !!!
La douce lumière de la lune s'infiltrait dans le manoir à travers les fenêtres, bariolant le sol.
Les longs doigts des branches d'arbres griffaient avec vigueur le mur extérieur, poussés par le vent qui sifflait à travers chaque ouverture.
La toiture vétuste craquait à chaque passage un peu plus poussé du vent.
Hormis les bruits extérieurs, le manoir était calme. Un silence de mort planait dans les couloirs et les pièces, poussiéreuses et vides de vies.
Soudain, un bruit de caisse que l'on traîne brisa le silence.
La poussière s'éleva dans la chambre provoquant une quinte de toux chez la responsable du capharnaüm récent.
Une chevelure rousse émergea du nuage de poussière. De grands yeux verts tentèrent de percer à travers.
Après s'être frotté les yeux à l'aide de son bras, la jeune rouquine se remit à l'œuvre. Ses longues jambes prenaient appuie sur le sol, ses longs bras fins tiraient avec acharnement sur la lourde caisse.
Une fois amené au centre de la chambre, elle s'arrêta, s'essuya le front de son bras et entreprit de l'ouvrir. L'entreprise était ardue, car la caisse était encore plus difficile à ouvrir qu'à tirer. Pourtant, l'adolescente ne se découragea pas pour autant.
Elle posa la main sur la caisse, ferma les yeux, et d'un geste ample la frappa du tranchant de la main.
Le couvercle s'ouvrit, dévoilant les trésors endormis dans la caisse depuis de longues années.
Ses grands yeux verts pétillaient de curiosité, et d'une main avide de curiosité, elle attrapa le premier objet venu.
Celui-ci ressemblait à un petit flacon de porcelaine, plus volumineux vers le bas, et se terminant de manière plus rouquine se concentra. Autour d'elle, la pièce changea.
La poussière disparue, les rideaux prirent une belle teinte bleutée, et non grise comme elle l'était il y a quelques instants. Les trous et les déchirures disparurent. Les meubles reprirent leur beauté d'antan. L'odeur de moisissure et de poussière disparurent pour laisser place à une odeur de cire.
Le couvre lit n'était plus marqué par les mites et le parquet reluisait.
Une femme se tenait devant la coiffeuse. Elle avait de longs cheveux bruns noués en une queue de cheval.
La jeune fille ne pouvait pas voir son visage, mais elle savait que celle-ci était triste. Elle tenait dans ses mains le petit flacon, le tourna puis l'ouvrit.
Une fragrance de fleurs touchées par la rosée s'en échappa et chatouilla les narines de la rouquine. La femme devant le miroir pleurait. Ses épaules étaient secouées de spasmes réguliers. Le silence régnait dans la pièce, et cet endroit qui semblait jusqu'alors chaleureux, devint froid, triste et terne. La femme referma le flacon et tout fût fini.
L'adolescente revint dans le manoir tel qu'il était aujourd'hui. Vieux, sale et dans un état de délabrement. La tristesse lui enserrait le cœur, comme dans un étau. Comme souvent après ce genre de voyage. Elle reposa le flacon dans le carton et sorti un livre. Un livre à la tranche abimée, aux pages cornées et dont le titre était à peine lisible sur la couverture. Un livre qui avait du être lu de nombreuses fois. Elle le prit et le rangea dans sa besace, petit sac de couleur kaki, qu'elle portait en bandoulière. Elle continua de fouiller dans la caisse dans l'espoir de trouver un autre trésor, qui n'aurait de valeur que son histoire. C'est ainsi qu'elle rajouta à son butin une partition, une lettre tachée de sang et dont certains mots avaient fui sous les gouttes de larmes salés et amères. Elle la rangea dans l'enveloppe et la fourra près du livre, pensant qu'elle la lirait plus tard. Des bibelots, des choses sans grandes importances, une brosse à cheveux, une paire de lunettes dont il ne restait qu'un verre, mais elle fut attirée par un tout autre objet, dont la lumière qui s'en échappait était d'une pureté sans pareil, douce, légère, envoutante, apaisante. Lorsqu'elle tenta de sortir le petit objet, il s'avéra que celui-ci était attaché à une chaine d'argent. Un pendentif. Qui aurait pu croire qu'elle, Lenia, serait attirée par un objet si inutile ? Mais une forte magie vivait dans la pierre de lune qui se trouvait à son bout. Une pierre qui avait de forts souvenirs à révéler. Plutôt que de la ranger dans son sac avec le reste de son butin, Lenia passa le collier à son cou. La pierre laiteuse n'était pas froide à son contact, comme elle aurait pu le croire. Une chaleur douce et nostalgique s'en échappait.
Un bruit à l'étage inférieur attira son attention et elle dut quitter la contemplation de la pierre pour voir de quoi il s'agissait. Elle referma la caisse et se hâta de rejoindre silencieusement le couloir.
Des voix lui parvenaient du grand hall. Plusieurs. Doucement et avec prudence, elle s'avança, afin de pouvoir comprendre ce qu'elles disaient.
- Il n'est pas ici.
- En effet, notre frère ne se trouve pas ici, il va donc falloir repartir à sa recherche.
- Combien de temps cette recherche va-t-elle durer ?
- Je n'en sais rien Loz, autant de temps qu'il le faudra.
- Il n'y a personne ici ! La voix provenait du premier étage. La jeune femme qui venait de parler descendait les marches, d'un pas sur. Sa longue chevelure ondulant sur ses épaules. Votre frère n'est pas ici. Cet endroit a connu des malheurs, beaucoup de malheur, j'espère juste pour lui, qu'il n'ait jamais eu à passer ici.
- Qui es-tu donc, jeune effrontée ?
- Je suis ici dans le but de chasser les trésors de souvenirs. Puis je vous ai entendus. Elle les détailla. Ils avaient tous les trois une couleur de cheveux assez atypiques. Argentée. De beaux visages et des yeux encore plus magnifiques.
Les trois jeunes gens se regardèrent, puis reposèrent leur regard sur la jeune fille.
- Je peux peut être vous aider à trouver votre frère.
- Non merci, nous nous débrouillerons très bien sans toi. Son odeur nous a conduite jusqu'ici, mais je pense qu'il n'y est plus depuis longtemps.
- Autrefois la ville a brûlée, et les flammes ont emporté bon nombre de vies. C'était il y a sept ans. Peut être a t-il succombé au feu ardent.
- Il est toujours en vie ! s'écria le plus jeune.
- Mais il n'est plus ici. Dit d'un ton monocorde celui qui avait de longs cheveux fins.
- Nous n'avons plus rien à faire ici. Ne nous gène pas ! S'écria le plus jeune à l'attention de la rouquine.
- Ce n'était pas mon intention. Vous me sembliez quelque peu... Perdus, j'ai juste voulu vous aider. Dit-elle, souriante.
Ils partirent, quittant le manoir et ses fantômes. Le plus jeune se retourna avant de refermer la porte sur lui. Dans son regard, on sentait de l'interrogation.
Lénia se retrouva seule. Elle se demanda ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour aller au devant d'eux, elle qui ne raffolait pas trop des contacts humains. Mais ils ne dégageaient pas la même chose que les humains normaux, ce qui l'avait attiré à elle. Ils lui ressemblaient. Pas totalement humains, différents. Une odeur de culpabilité, de pécher, la même qu'elle.
Soudain, elle s'effondra, le monde autour d'elle chavira, devenant flou, les images se brouillèrent devant ses yeux. Elle les vit, tous les trois, lutter contre un jeune homme blond. Le plus jeune fut le premier à partir, puis ce fut le tour des deux autres. Une explosion déchiqueta leur corps, les ramenant à la planète sous forme de poussières.
Un haut le cœur la secoua. Un mal de crâne s'insinua en elle comme une lame chauffée à blanc. Et sous l'effet de la douleur, elle ne put réprimer un gémissement qui se changea en un cri. Un cri noyé parmi tant d'autres qui avaient autrefois parcouru le manoir, témoin de nombreuses autres douleurs, de différents types.
ce chapitre vous à plu???
il soulève je pense déjà des questions je suppose, pour moi oui en tout cas, mais je sais où je vais, même si j'ignore encore comment je vais tourner le tout.
Merci de cette lecture, on se retrouve aux chapitres suivants
