Quand je pense à Dolorès Ombrage la première chose qui me vient à l'esprit c'est un tas de vêtements roses indentiques avec dessus les étiquettes des jours de la semaine. Ainsi que ce toussotement agaçant et reconnaissable entre mille qui ne cessait de vous interrompre. "Hem,Hem" Parfois j'ai même l'impression qu'elle est là, derrière moi, lorsque j'entend quelqu'un tousser de manière similaire.

Pour ceux qui ont été à Poudlard lorsqu'elle a lamentablement tenter d'enseigner les cours de Défense Contre les Forces du Mal, c'est cette horrible plume qu'elle vous forçait à utiliser lors de vos retenues avec elle dans son bureau couvert d'assiette-tableau-chat qui miaulaient dès que vous bougiez d'un pouce. Et toutes ces affiches avec de nouveaux décrets chaque jour et qui vous empêchaient de profiter de ce qui aurait pu être une de vos plus belles années.

On pourrait supposer qu'Ombrage est née vieille et cruelle mais ce n'est même pas le cas, non et c'est peut-être ça le pire justemment ! Comment peut-on passer d'un heureux bambin à ce genre d'individu ? C'est presque invraisemblable me direz-vous. De toutes façons vous vous en moquez? Vous ne voulez pas savoir, vous exécrez cette femme, vous la méprisez, vous la haïssez, elle et ses tenues ridicules ! Vous avez sans doute comme moi garder cette fine cicatrice sur votre main si vous avez eu la "chance", que dis-je le "privilège" de l'avoir en classe.

Mais si vous avez commencé à lire c'est que cela vous intéresse non ? Moi je dirais que:

a) Vous êtes remplis d'une curiosité malsaine.

b) Vous l'avez connue et vous vous demandez toujours "Pouquoi ?".

c) Vous êtes arrivé ici par hasard et vous n'allez pas rester plus longtemps.

d)Vous êtes un(e) moldu(e) et vous vous demandez sur quel journal écrit par des timbrés vous êtes tombé(e), dans ce cas là posez délicatement ce feuillet et éloignez-vous en le plus possible, il en va de votre santé mentale !

e) Vous êtes intéressé(e) ! C'est vachement sympathique et je bénis Merlin que vous me lisiez !

Dans tout les cas (sauf le d) ) vous êtes très bien tombé(e) (e) !

Dolorès Jane Ombrage née le 2 décembre 1935 en plein coeur de Glasgow. Dolorès, la comparaison est vite effectuée avec le sortilège Impardonnable. Pourtant ses parents l'ont nommée ainsi car l'acouchement avait été long et difficile, rien à voir avec la magie. Déjà enfant Dolorès montrait un certain intérêt pour le respect des lois. Elle adorait que tout soit clair, net et précis. Comme ça il n'y avait pas de surprise. Elle haïssait les suprises notre jeune Dolorès.

Ses parents, lui en avait fait une le jour de son cinquième anniversaire, ils lui avaient offert un adorable chat angora. La fillette l'avait emmené partout avec elle, elle avait dormis, ris , mangé, joué avec l'animal. Heureusement ses parents la forçaient à le lâcher lorsqu'elle prenait son bain. Et le chat en était bien heureux ! Le pauvre animal subissait le trop plein d'affection de sa jeune maîtresse, parce que Dolorès lorsqu'elle aimait, elle aimait sans condition et de tout son coeur et ses parents ainsi que ses soeurs la chérissaient pour ce sentiments qu'elle leur portait.

Ses parents étaient des sorciers, ses soeurs aussi et tous avaient fréquenté ou fréquentaient Poudlard, ses parents avaient été à Poufsouffle, deux de ses soeurs étaient à Serdaigle et une autre était à Serpentard. Malgrès la différence de Maisons à l'école de sorcellerie, ses soeurs ne s'adoraient pas moins et la jeune Dolorès attendait avec impatience le jour où elle aussi s'assierait sur les bancs de Poudlard. Alors quand le première manifestation réelle et visible de magie apparue chez la fillette, malheureusement, c'est le chat qui en pâti.

L'innocente bête, affublée d'un magnifique déguisement de princesse des fées avait tenté de s'éclipser discrètement après avoir pris un thé forcé par la porte entre-ouverte de la chambre de Dolorès. Mais mal lui en pris, la fillette l'arrêta et le serra dans ses bras pour ne pas qu'il s'échappe. L'animal se débattit, commença à la griffer, il était un chat après tout pas une peluche. Dolorès se mis à hurler, elle tenta de détacher le chat de son bras qu'il lacérait, le sang commençait à couler sur sa peau douce, se mélant aux poils couleur neige du chat.

C'est là que la magie intervient. En voulant repousser son cadeau, la magie conjuguée à la peur propulsa le chat à travers la pièce et se défenestra.

Oui effectivement, pauvre bête, et surtout pauvre Dolorès qui n'avait jamais voulu cela. Lorsqu'elle pris conscience de son geste elle se précipita dans les escaliers, dévala les marches, alertant ses parents par le bruit et surgit dans la rue pour rammener son petit chat. Et puis, un chat retombe toujours sur ses pattes, ça a neuf vies, "il serait juste en colère " a-t-elle sûrement pensé. C'est sa mère qui lui avait dit cela, ils étaient bien des sorciers eux, c'était forcément vrai pour l'animal. Mais arrivée dans la rue où les passants s'attroupaient autour d'une flaque de sang, Dolorès se rendit à l'évidence, son chat ne se réveillerai pas. Ses parents arrivèrent à sa suite dans la rue, son père dispersa les badauds et enveloppa le chat dans un linge, sa mère tenta de cacher les yeux de Dolorès qui fixait toujours la mare de sang. Alors Dolorès se retourna vers eux, le visage fermé, chargé du plus profond mépris et de toute la colère dont elle était capable et leur murmura d'une voix horrible pour une fillette de cinq ans, d'une voix à faire pâlir un centaure:

"On ne doit pas dire de mensonges"