Couple : Remus/Sirius
Rating : R (-18) /!\ Lemon, Lime
Résumé : Remus est obligé de déménager dans le nord. Une nouvelle vie commence pour lui mais l'ancienne n'est jamais loin …
Note : Merci à toutes les personnes qui ont corrigé ces parties d'OS. Plus précisément pour ce chapitre à Cleo et Tama
Note 2 : Au départ cela devait être un OS mais je l'ai coupé en plusieurs parties et je me rends compte que maintenant ça ressemble plus à une fic qu'à un OS
Note 3 : J'ai déjà écrit 5 parties de cet OS. Il aura une parution tous les mois ou tous les deux mois. Si je vois que j'arrive à avancer plus vite, la parution se fera plus souvent.
Note 4: Je n'est pu eu d'ordinateur pendant a peut prés deux ans, sais donc une fiction que je reprend qu'il date de deux ans. Que je suis entrain de terminer.
Bonne lecture Marjorie.
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J'essaye d'entrevoir le paysage à travers la fenêtre du bus. Il fait noir et je ne vois rien. Je m'appelle Remus Lupin, je viens de déménager à Aniche. Une petite ville paumée au fin fond du nord.
J'ai dû déménager à cause des relations entre ma mère et mon père. Un jour, je suis rentré du Lycée et j'ai vu mon père battre ma mère. Elle était couchée par terre, mon père dessus lui donnant des coups de poing avec une force surprenante. je frissone me souvenant encore de l'expression de ma mére quand elle aperçut que j'était rentré. Son visage reflétant la douleur, remplit de larmes et de coups. Quand l'information est montée à mon cerveau, je me suis interposé, résultat, j'ai fini à l'hôpital. Je savais que mon père buvait, parfois, et qu'il pouvait être agaçant, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi sérieux. Je n'avais aucune conversation avec lui, d'aussi loin que je me souvienne, il me faisait toujours froid dans le dos.
Ma mère était à côté de moi quand je me suis réveillé à l'hôpital. J'avais réçu un coup de mon poing destinée a ma mère, et je m'étais évanoui . Comme j'ai plusieurs problèmes médicaux, mon père s'est calmer et a appellé l'ambulance. Des que je fut en état, ma mère m'avoua qu'elle s'en voulait de n'avoir pas pu me protéger. Mon père avait apprit qu'elle voulait le quitter, il y a un mois de ça. Elle ne pouvais plus supporter qu'il boive de plus en plus. Il devenait méchant et menaçant. Puis il a trouvé un dossier que ma mère avait monté pour déménager. Il a comprit, il est devenu fou, il a fait en sorte qu'elle n'ait plus de contact avec ses amis et sa famille et il la persécutait. Je ne comprend pas comment je n'ai rien pu voir. Mes parents avaient bien joué leurs rôles, me cachant les disputes et les bleus...
Elle m'avoua qu'elle voulait me prévenir qu'elle divorçait et qu'elle partait pour que je puisse faire mon choix. Partir ou rester. La bagarre était due à ça, mon père ne voulait pas laisser ma mère partir et il ne voulait pas que je la suive. Il aurait encore préféré qu'elle parte sans rien me dire, sans que je sache la vérité... Mon père n'avait pas fait attention à l'heure et l'avait frappé. S'il avait fait attention, je ne l'aurais peut-être jamais su. Il l'aurait peut etre jeté dehors en me disant qu'elle nous avais abandonné. Elle repartait dans le nord dans sa ville natale à Aniche dans deux semaine. Elle me laissait le choix, affirmant que si je restais avec mon père ça ne changeait rien pour elle, que je serai toujours son fils. C'était mon père malgré tout. Vous vous doutez bien que j'ai choisi de suivre ma mère. Comment aurais-je pu rester avec ce monstre qui m'avait envoyé à l'hôpital ? Un père ? Un père digital, rien de plus, il n'avais rien fait pour moi. Je ne le connaisais pas, c'était un étranger. J'ai une vraie complicité avec ma mère et pour rien au monde je la changerai.
Ma mère a prit le premier logement qui lui était proposé, voulant partir le plus vite possible. Nous nous sommes retrouvés dans un appartement à Aniche, au troisième étage, sans ascenseur. L'appartement est vraiment petit, mais je ne m'en plains pas. Je préfère ça que rester dans la même maison que celle de mon père. J'ai été accepté au lycée le plus réputé de Douai. Le lycée Albert Châtelet. J'aurai bien voulu être dans un autre lycée, c'est un lycée de riche, mais ma mère veut ce qu'il y a de mieux pour moi. Et dans le public, c'était le lycée où il y avait les meilleurs résultats au bac. J'ai refusé d'aller dans le privé, il manquerait plus que ça... Je sais très bien que sa fait cliché mais je ne veut pas qu'on croit que je me la péte ou autre. Je suis un étudiant de classe moyenne comme les autres, c'est tout.
Je soupire en voyant le monde dans le bus. Au moins j'ai une place assise. J'habite dans Aniche Nation, et le bus commence à Nation donc je suis un des premiers à monter dans le bus. Au bout de quelques arrêts, un mec me demande s'il peut s'asseoir à côté de moi, j'acquiesce sans lâcher la fenêtre des yeux. Je présume que c'est malpoli, mais je suis démoralisé. Je suis heureux que ma mère ai quitté mon père mais ça me fait mal d'avoir dû quitter Limoges. J'avais mes amis, de la famille et un petit copain. Et oui, je suis gay. Quand Ethan, mon copain, a su que je partais loin, il m'a lâché, comme une vielle chaussette dont on a plus besoin. Je ne l'aimais pas d'un amour fou mais je tenais à lui. Ça m'a blessé, j'avais confiance en lui et je pensé avoir son soutien. Arriver dans une petite ville, Auberchicourt si je me souvient bien, je détourne enfin mon regard pour voir qui est à côté de moi. Le garçon me regarde et je lui fait un petit sourire timide et triste. Il me renvoie un sourire éblouissant. Ce mec met à l'aise les gens.
Je ne peux m'empêcher de le détailler de la tête au pied. Il est incroyablement beau. Ses cheveux sont noirs et longs. Ils lui arrivent aux épaules, il a un visage fin, mais viril. Son corps est parfaitement sculpté, et je devine des muscles développés en-dessous de ses vêtements. Nos genoux se touchent et je sens sa chaleur. Il est en jean noir et débardeur rouge. J'admire ses bras musclé. Mais ce qui me plait le plus sont ses yeux, ils sont gris. Ils sont si expressifs et beaux. Il doit avoir mon âge si ce n'est un peu plus. Je détourne mon regard pour arrêter de le mater et m'empêcher d'avoir une réaction mal venue dans cet endroit. Si tous les mecs du quartier sont aussi beaux, je ne vais pas regretter d'être venu dans le nord. Sauf s'il n'y a aucun gay dans le coin. Il me regarde et me dit son nom :
- Je m'appelle Sirius et toi ?
Je lui murmure mon nom. Je suis souvent timide devant des étrangers, et je dois avouer surtout devant des beaux gosses comme lui. Pour me détendre, je cherche dans mon sac ma drogue. Des sucettes. J'adore tout ce qui est sucrerie, mais ce que j'adore par-dessus tout, c'est les sucettes. Malheureusement j'en ai plus qui piques, c'est juste des normales. J'ai un paquet entier dans mon sac et je sais que dans trois jours, il n'y en aura déjà plus. J'en propose une à mon voisin qui accepte avec un sourire. À Limoges beaucoup de mes amis se moquaient de moi à cause de ça, en fait, c'est surtout le fait que je sois gay et que je mange des sucettes qui les faisait rire. Tous des pervers. J'aime bien aussi les stroumph et ce n'est pas pour au temps que ma couleur préfére est le bleu. Je lui demande à quel parfum et il me demande coca. J'en cherche deux dans le paquet et je lui en tends une. En la prenant, il effleure ma main, je la retire brusquement en rougissant comme une tomate. Je le vois froncer les sourcils, mais il ne dit rien. Je reporte mon attention sur la sucette et je me bagarre avec l'emballage. C'est toujours une torture de défaire ces emballages. Franchement ils n'auraient pas pu trouver plus simple ? Après m'être battu avec ma sucette pendant 2 minutes, je peux enfin la déguster. Je décide de regarder de nouveau par la fenêtre, je vois un grand magasin qui à l'air récent.
Mon voisin me demande si j'ai déjà pris le tram, je me retourne, je lui dis non. Je précise que je viens juste de déménager et que je suis arrivé à Aniche la semaine dernière. Je remarque que lui n'a pas mangé le bonbon, il doit la garder pour plus tard. Je me retourne vers la fenêtre et je m'amuse à tourne ma sucette dans ma bouche pendant que le paysage défile. Sirius ne me demande plus rien de tout le temps du voyage. Pourtant je sens son regard sur moi. Arrivé à Guesnain, tout le monde descend. Beaucoup de gens se dépêchent d'aller au tram sûrement pour avoir des sièges. Je me demande comment autant de monde va pouvoir rentrer dedans. Je laisse tout le monde passer ne voulant pas me faire écraser, je remarque que Sirius est toujours à côté de moi et que lui aussi ne se presse pas.
Nous montons dans le dernier compartiment du tram avec du mal. Il y a vraiment beaucoup de monde, et je suis obligé de me serrer contre la porte pour ne pas me faire écraser par les gens qui sont autour de moi. Sirius est derrière moi, il est presque obligé de se coller à moi pour ne pas se faire bousculer. Je vois qu'il n'a pas l'air très heureux de se retrouver dans cette position. Je sursaute quand je sens une main se poser sur ma hanche. Sirius prend appuie sur moi pour mieux se glisser derrière moi, je rougis comme une pivoine. Il se penche à mon oreille pour me murmurer :
- Quelle idée ce tram ! Ils n'auraient pas pu laisser le bus...
Il est obligé de tendre son bras pour attraper la barre devant moi. Il me demande si ça ne me dérange pas qu'il se tienne un peu à moi. Je fais un mouvement de tête pour lui dire non. Il se remet près de mon oreille en me demandant doucement si je suis timide. Je lui dis oui d'une petite voix. Je sens que mes joues sont rouges. Il n'a fait que parler pendant tout le trajet. À force de sentir son souffle sur mon oreille et sa main sur ma hanche, j'ai commencé à réagir physiquement, c'était plutôt gênant. Quand je vois enfin mon lycée, je retiens de peu un soupir de soulagement. Mon érection me fait mal dans mon jean et je me remercie d'avoir prit un grand maillot pour qu'on ne voit pas mon état. Il se presse contre moi, en me demandant si tous les lundis je prends le bus à cette heure. Je secoue la tête par l'affirmative. Je ne fais pas confiance à ma voix, le brun est trop proche de moi pour mon bien. Je sens la chaleur de son corps, nos jambes se touchent et mon dos est collé contre son torse. Il me dit qu'on se verra une prochaine fois. Je fronce les sourcils, je ne me souviens pas lui avoir dit que j'étais au lycée Châtelet. Alors comment il sait que je descends ici ? Je n'ai pas le temps de lui poser la question qu'il faut que j'y aille, j'appuie sur le bouton et descends. Je m'aperçois que Sirius ma suivit. Surprit il me dit :
- Tu descends là aussi ? Tu es à ...
