Disclaimer : Malheureusementaucun perso ne n'appartient, ils sont tous à J.K. Rowling, snif …
Avertissement : Ceci est un Slash/Yaoi donc avec des Relation Homosexuelles. Si cela vous gêne passez votre chemin. Merci.
Petite
note en passant : C'est ma première fic, et j'ai un trac
fou !
Depuis
le temps que je dévore les fics, je n'arrive pas à
croire que je me sois enfin lancée dans l'écriture !
Bon, autant vous prévenir, les personnages sont peut être
légèrement OCC, mais j'espère que ça vous
plaira quand même.
Remerciements : A Fanny, pour ses encouragements, ses conseils, sa patience (lol) et ses merveilleuses fics ( Warriormeuh de son pseudo ). Bisous la miss !
Résumé : OS - Laissez moi vous raconter une histoire, MON histoire. Celle d'un amour différent, qui aurait pu mal tourner, mais qui par le hasard du destin eu la chance de bien finir. Slash HP/DM et plus…
Bonne lecture à tous et merci !
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SIMPLEMENT DE L'AMOUR !Ce jour là
j'émergeais difficilement des brumes du sommeil.
Une fois
de plus j'avais trop bu.
Je me
demandais brièvement où j'allais encore me réveiller
…
Prenant
enfin mon courage à deux mains, j'ouvris un yeux … pour le
refermer aussitôt en poussant un gémissement de douleur.
Foutu gueule de bois !
Je
recommençais, mais plus lentement, mes cils battant
furieusement mes joues pour enlever mes larmes de douleurs.
Apres un
instant je me rendis compte que j'étais chez moi, et je
m'empressais de refermer les yeux.
Hum,
dernière vérification : Je tendis la mains et tâtais
le lit à coté de moi.
Personne !
Je
poussais enfin un soupir de soulagement.
¤¤¤¤¤
Je réussis
tant bien que mal à me préparer pour partir au travail.
J'avais
l'impression d'avoir du carton dans la bouche … et que ma tête
allait éclater !
Cette
journée avait de toute manière mal commençé,
aussi cela ne m'étonna guère qu'elle aille de mal en
pis.
Je
marchais dans les couloirs du Ministère, la tête baissée
comme à mon habitude, espérant que l'on ne me
reconnaisse pas.
J'étais
en train de me dire que j'aurais bien bu un petit verre, quand je
percutais violemment une personne.
Je la
reteins d'un geste vif, mes réflexes de quidditch n'étant
pas trop émoussés par l'alcool.
Mais quand
je rencontrais enfin ses yeux, je la lâchais comme si je venais
de me brûler : Hermione !
C'était
définitif, cette journée était pourrie !
Et ce
n'est pas d'un verre que j'avais besoin, mais d'une bouteille !
Je la vis
ouvrir la bouche, mais comme d'habitude quand je me retrouvais en sa
présence, je pris mes jambes à mon cou, et j'étais
déjà loin avant qu'elle ne puisse prononcer un mot.
Arrivé
dans mon bureau, j'allais directement à la bibliothèque
pour écarter les livres et tirer une bouteille de whisky de sa
cachette.
Tremblant,
j'essayais de l'ouvrir et quand enfin j'y parvins le bouchon
m'échappa.
Mais je
m'en foutais, et sans plus de cérémonie je portais le
goulot à mes lèvres, sentant avec délice
l'alcool me brûler la gorge et me réchauffer l'intestin.
Je
m'écroulais sur la chaise, tenant fermement ma bouteille, que
j'allais sûrement finir dans la prochaine heure.
Alors que
mes idées se faisaient de moins en moins claires, mais avant
que je ne sombre définitivement dans cette hébétude
sans pensées que je recherchais, je me souvins.
"¤"¤"¤"¤"¤"¤"
A
Poudlard, lors de notre dernière année, Hermione et moi
étions devenu amants.
Cela
n'avait rien eu de prémédité, c'était
juste arrivé comme ça, tout simplement.
Ron venait
d'apprendre à Hermione qu'il sortait avec une autre fille et
qu'ils étaient très heureux ensemble.
Hermione,
qui ne s'était doutée de rien, avait était
effondrée, et je l'avais consolé.
Au début
ça n'avait été que ça : de l'amitié
qui allait un peu plus loin qu'avant … c'est à dire jusqu'au
lit.
Mais peu a
peu nous nous étions attachés, ne nous sentant vraiment
bien que lorsque nous étions ensemble.
Nous ne
pouvions plus nous voiler la face : l'amour était né
entre nous.
Tout se passait bien, trop bien même, et j'aurais du me méfier.
C'est
ainsi qu'un jour, pendant l'une de mes éternelles engueulades
avec Malfoy, la situation dégénéra.
Sans que
je sache comment, je me retrouvais à l'embrasser, dévorant
sa bouche comme un affamé. Et le plus étonnant dans
l'histoire c'est qu'il me répondit, y m'étant même
plus d'énergie que moi.
Sans que
nous l'ayons voulu consciemment, nous étions devenus amants,
faisant l'amour comme des enragés.
Lorsqu'en silence nous nous rhabillâmes ce jour là, nous n'eûmes pas à en discuter pour savoir que nous ne voulions plus en entendre parler, ni l'un, ni l'autre, et nous nous quittâmes, bien décidé à faire comme si rien ne s'était passé.
Mais la fois d'après, lorsque nous nous rencontrâmes par hasard dans les couloirs, nous n'eûmes même pas le temps de nous nous échanger une insulte que déjà nous nous étions sauté dessus, nous embrassant comme des fous, atteignant de justesse une salle vide, nos vêtements volant dans la pièce, déchirés par des mains avides de sentir enfin la peau de l'autre.
Après
cela, je sus que nous étions perdus.
Je ne
pourrais plus voir Draco sans avoir envie de lui sauter dessus, comme
un drogué en manque.
Et vu le
regard troublé que le serpentard me jetait, je sus que lui
aussi était
damné !
Cette
situation dura un moment, la nuit avec Hermione et le jour avec
Draco.
Mais
j'étais rongé de l'intérieur par la honte et le
dégoût de moi-même. Non pas
d'aimer faire l'amour avec un homme, non ! Mais de faire l'amour avec
un autre alors que j'avais Hermione, et que je l'aimais. Car je
savais au plus profond de moi que ce qui n'avait commencé que
comme une simple baise avec Draco, s'était transformé
en quelque chose de plus profond.
J'étais tombé amoureux de Draco Malfoy !
Le
problème, c'était que je les aimais tous les deux comme
un fou et que je ne pouvais pas choisir entre les deux.
Un jour,
n'en pouvant plus de la situation, je me décidais enfin à
agir en foutu griffondor que j'étais.
Prenant mon courage à deux mains, j'allais trouver Hermione et
lui racontais tout, mort de honte !
Je
m'attendais à des cris, à des insultes, à la
porte qui claque, mais j'avais seulement eu droit au silence.
Un silence
torturant, pire que des insultes, et je l'avais regardé avec
des yeux suppliants, souhaitant qu'elle cri, qu'elle me tape, tout
sauf cette situation qui me laissait dans l'incertitude.
Mais le
temps passait, et sa seule réaction visible était un
air de profonde réflexion inscrit sur son visage.
J'avais
envie de hurler !
Puis
soudain elle sembla revenir à elle. Ses lèvres
s'entrouvrirent et mon cœur cessa de battre, attendant les mots
fatidiques :
- J'ai
besoin de réfléchir !Et j'eus
l'impression qu'elle venait d'ouvrir les portes de l'enfer.
- Je …
je comprends, balbutiais-je, sûrement blanc comme un mort.
Mais déjà
elle était partie, me laissant seul avec mon tourment.
¤¤¤¤¤
Je ne me
souviens plus avec précision de cette journée là,
je n'en garde que des impressions : la peur, la douleur, la honte, et
surtout l'attente.
Le temps
pris un malin plaisir à se dilater, les minutes s'allongeant
comme des heures, et je traversais le tout comme une ombre, mon
regard sans cesse attiré par celle qui détenait mon
cœur dans ses mains.
De temps
en temps, mon regard croisait le sien, et je retenais mon souffle.
Mais alors
elle détournait les yeux, et moi je baissais le tête.
Enfin, la
journée toucha à sa fin.
Ne pouvant
envisager de passer la nuit sans savoir, j'allais la trouver, la tête
basse, près à supplier s'il le fallait.
- Hermione, je suis désolé, tellement désolé
! Je n'ai jamais voulu que ça ce passe ainsi …
Je sentais
les sanglots se bloquer dans ma gorge et j'eus du mal à
continuer.
- ... Je …
je m'excuse, je …
- Shuuut !
Me fit-elle d'un ton doux tout en me plaçant un doigt sur les
lèvres.
– Je
comprends. Continua t'elle.
Puis elle
m'embrassa tendrement, me pris par la main, et nous partîmes en
direction de notre salle commune.
J'étais
tellement éberlué que la suivi sans discuter.
Ce n'est
qu'a mi-parcours que je me réveillais enfin, me demandant ce
que cette petite phrase pouvait bien vouloir dire.
Je
m'arrêtais alors pour lui demander des éclaircissements
et sa réponse me stupéfia :
– Si
cela avait était une femme Harry, je t'aurais étranglé,
puis, elle, je l'aurais défiguré ! Me dit-elle
d'un ton féroce qui me fit avaler ma salive de travers. Mais
un homme … cela change tout, continua t'elle.
Elle dut
voir mon incompréhension et avoir pitié de moi car elle
tenta de m'expliquer :
– Harry,
si cela avait était une femme je me serai éternellement
demandée ce qu'elle avait de plus que moi. Mais un homme,
fit-elle avec un sourire ironique, je sais parfaitement ce
qu'il a et que je n'ai pas !
Devant le
sous-entendu je n'avais pu m'empêcher de rougir violemment.
Puis après un moment de silence, je lui avais demandé
timidement :
– Est-ce
que ça veut dire que l'on est toujours ensemble ?
– Bien
sur ! Me répondit-elle en m'embrassant, je t'aime !
– Et
Draco ?
– Tu
l'aimes ?
– Oui,
murmurais-je, la tête baissée.
– Alors
la question est réglée ! Fit-elle d'un ton ferme. Mais
je te préviens Harry, je veux au moins quatre soirées
par semaine.
–
Hermione ! Fis-je, choqué.
– Quoi ?
Me demanda t'elle avec un regard de défi. J'étais la
première ! J'ai droit à plus de nuits que lui !
Je sentais
mes joues me brûler de gêne, j'étais complètement
ahuri par la tournure qu'avait pris les évènements, ne
sachant plus comment réagir.
Ca ne
pouvait pas être si simple !
Hermione
m'avait alors pris la main, et m'avait entraîné en
direction de notre salle commune. Alors que nous allions rejoindre
les autres, elle me murmura doucement :
– Mince
Harry ! Quand même, avec tous les hommes qu'il y a dans ce
collège, tu aurais quand même pu choisir quelqu'un
d'autre que cette enflure !
Ca était
la seule critique qu'elle m'ai jamais faite.
Le soir
même, j'avais annoncé à Draco que j'avais parlé
à Hermione. Sa seule réaction avait était un air
interrogateur, sourcil levé.
Alors je
lui avais tout raconté, constatant que son expression se
faisait de plus en plus songeuse. Quand mon récit fut terminé,
j'attendis la réaction de mon amant.
Elle
s'était limitée à un :
– Bien !
– … !
Draco
n'avait jamais été bavard, mais ce jour là il
avait battu des records !
Mais avant
que je puisse lui demander de développer, il était déjà
sur moi, me rendant fou par ses caresses.
Nous
n'avions plus jamais abordé le sujet.
"¤"¤"¤"¤"¤"
Après
avoir passé nos examens avec succès, nous avions décidé
de nous installer ensemble.
Si la
cohabitation entre mes deux amours avait été carrément
houleuse au début, les insultes fusant de part et d'autre, la
situation s'était heureusement calmée bien plus vite
que ce que j'avais pensé.
Je sus que
la situation était définitivement réglée,
le soir où Hermione nous rejoignit dans le lit.
J'étais le plus heureux des hommes !
Puis un
jour tout avait basculé.
J'étais
rentré plus tôt que d'habitude, et je les avais trouvé
au lit en train de faire l'amour.
Là,
ma vie s'était brisé !
Ils était
à moi, mais jamais je n'avais pensé qu'ils puissent se
passer de moi.
J'étais
resté sur le seuil, le souffle coupé, la douleur me
broyant le cœur.
Ils
m'avaient trahi !
C'est à
ce moment là qu'Hermione me vit et qu'elle se figea. Draco se
retourna alors le visage crispé.
Souffrant
comme un damné, je m'enfuis sans écouter Hermione qui m'appelait.
J'avais
couru comme un fou, ne faisant pas attention où j'allais,
incapable de réfléchir, obnubilé par les images
de Draco sur Hermione, l'expression de plaisir sur leurs visages, ces
images me tournant encore et encore dans la tête.
"¤"¤"¤"¤"¤"¤"
Tout cela
c'était passé il y a six mois déjà.
Depuis, je
ne leur avais plus reparlé.
Oh,
Hermione avait bien essayé de m'approcher plusieurs fois,
comme ce matin, mais mon regard assassin l'avait à chaque fois
fait hésiter, et j'en avais toujours profité pour
m'échapper.
Fuir …
oui, c'était ce que je faisais de mieux en ce moment, et la
boisson m'y aidait beaucoup !
Soupirant,
je me décidais à me lever, il fallait tout de même
que je travaille !
Si on
passait beaucoup de choses au Survivant, il ne fallait tout de même
pas exagérer.
La journée
se passa comme d'habitude, longue et ennuyeuse.
Mais pour
une fois j'aurais souhaité qu'elle dure plus longtemps : ce
soir je serais obligé d'aller chez Ron.
Il m'avait
posé un ultimatum, soit j'allais lui rendre visite, soit c'est
lui qui venait.
Comme je
ne voulais pas qu'il découvre l'apparence pitoyable de mon
appartement, la mienne suffisant déjà amplement à
l'inquiéter, j'avais accepté d'aller le voir.
¤¤¤¤¤
Cela
faisait environ une heure que j'étais chez Ron.
Sa femme
n'était restée que quelques minutes, le temps de me
saluer, comprenant sans doute que son mari voulait me voir seul.
Nous
avions parlé de quidditch, commentant les performances de
chaque équipe.
Puis le
silence s'était installé, et je sus que le moment que
je redoutais tant venait d'arriver.
– Harry
…
je me
crispais, serrant mon verre à m'en faire mal
– …
comment vas-tu ?
– Bien !
Cela ne se voit pas ? Répondis-je, ironique.
Je le vis
serrer les dents et m'envoyer un regard furieux.
– Pas de
ça avec moi, Harry !
Alors je
soupirais. J'aurais pu m'enfuir, une fois de plus, mais je ne m'en
sentais plus la force.
Alors
j'appuyais ma tête contre le dossier de mon fauteuil et je
fermais les yeux.
– Mal !
C'est ça que tu veux entendre ?
– Ecoute
Harry, fit Ron d'un ton hésitant, Hermione m'a expliqué
ce qui c'est passé …
Vraiment ?
J'étais étonné.
Je me
demandais si elle lui avait dit toute la vérité.
Alors j'ouvris un œil, et quand je vis le visage rouge de mon ami et
son regard fuyant, je me dis que oui, décidément, elle
lui avait tout raconté.
– … et j'avoue que je n'ai pas compris ce qui a cloché. Je veux dire, vous viviez bien à trois, non ? Alors en quoi le fait qu'Hermione et Malfoy b… hum, partage le même lit à t'il posé un problème ?
Cette
question ramena tous mes doutes, toutes mes peurs à la
surface.
Je n'avais
pas envie d'en parler.
Comment
pourrait-il comprendre ? Lui avec sa femme, ses deux enfants, ses
hiboux et sa belle maison ? Comment ?
Mais déjà
ma bouche s'ouvrait, et sans même savoir ce que je voulais,
elle se mit à parler, exprimant tout ce que je croyais
profondément enfoui.
Que
j'avais eu peur qu'ils n'aient plus besoin de moi, car Hermione était
une femme et Draco avait toujours voulu une descendance pour
poursuivre la lignée des Malfoy.
Et Draco
était tellement plus beau et plus malin que moi, comment
Hermione n'aurait-elle pas pu le préférer à moi
?
J'étais
tellement insignifiant, tellement commun, qu'avais-je fais pour
mériter leur estime et leur amour ?
Moi qui
n'avais jamais eu d'amour avant, je ne comprenais pas pourquoi ils
m'aimaient.
Que
pouvais-je leur offrir ?
Je n'avais
rien, si ce n'est un lourd passé, de nombreuses cicatrices, et
de douloureux cauchemars.
J'avais
murmuré ces derniers mots et des larmes me coulaient le longs
des joues.
Il y eut
un moment de silence, puis Ron pris la parole d'une voix rauque :
– Ce ne
sont que des conneries tout ça ! Que crois-tu donc que moi
j'ai à offrir à ma femme ? Moi aussi, chaque jour je me
demande ce qu'une femme comme elle fait avec un pauvre type comme
moi. Mais elle me dit qu'elle m'aime, et cela me suffit. Même
si je ne comprends pas !
Harry,
même si votre relation à trois me donnait envie de
gerber, vous aviez l'air heureux. Ils avaient l'air heureux
Harry !
Je me tu
un bon moment, ne sachant pas quoi dire, je comprenais ce qu'essayait
de me dire mon ami, mais en même temps une partie de moi
n'arrivait pas le croire.
Puis ma
crainte la plus profonde m'échappa sans que je le veuille et
c'est d'un ton douloureux que je murmurais :
– Il ne
me l'a jamais dit !
– Quoi
donc ?
– Qu'il
m'aimait …
– Draco
? Fit Ron surpris
– Je le
lui disais chaque jour et il me répondait par un sourire. Mais
il ne me l'a jamais dit.
Je lui
souris, d'un sourire douloureux, puis je finis mon verre cul sec, et
sans plus de manière, je partis !
¤¤¤¤¤
Je
rentrais enfin chez moi, épuisais.
Apres être
partis de chez Ron, j'avais erré dans les rues, et je m'étais
finalement retrouvé devant ma porte sans vraiment savoir
comment j'étais parvenu là.
J'allais
directement au bar.
Mais alors
que je me servais un verre, je sentis un corps chaud s'appuyer contre
le mien. Surpris j'échappais la bouteille et me retournais
brusquement … pour me retrouver face à Hermione.
La peur me
sera le coeur.
Mais avant
que je ne puisse faire le moindre mouvement de recule, je sentis un
deuxième corps chaud se coller contre mon dos, et je sus.
Ils étaient venus, tous les deux !
Avant que
je ne puisse dire un mot, quatre mains commencèrent à
me caresser, deux langues se mirent à m'explorer, et Merlin …
comme ça m'avait manqué !
Alors je
me laissais emporter par cette étreinte rassurante, heureux
d'être à nouveau entier.
Ce fut merveilleux … comme ça l'était à chaque fois !
Puis
Hermione me souffla doucement à l'oreille :
– Je
t'aime Harry, si tu savais comme tu m'as manqué !
– Je
t'aime aussi Hermione.
Qu'aurais
pu répondre d'autre ?
Je
l'aimais et malgré ma peur, ma douleur, ma fuite, ce sentiment
ne s'était jamais affaibli.
Puis je
sentis une main ferme me tourner le visage et je rencontrais les yeux
gris de mon amant. Celui ci avait une expression sérieuse qui
m'étonna, et c'est en me regardant droit dans les yeux qu'il
me dit enfin ces mots que j'avais cru ne jamais entendre :
– Je
t'aime Harry !
Alors mon
cœur explosa de joie, et des larmes libératrices coulèrent
sur mes joues.
Je fermais
les yeux, afin de mieux savourer ces mots dans mon esprit.
Mais déjà
il me les répétait, comme une douce mélodie,
comme un mantra qui ne devait jamais s'arrêter.
Alors, je
me blottis dans ses bras, l'agrippant avec force de peur qu'il
disparaisse. Je sentis Hermione se blottire dans mon dos, et je
compris que je ne serais plus jamais seul.
"¤"¤"¤"¤"¤"¤"
Cela
faisait déjà un mois que nous vivions à nouveau
ensemble et c'était tout simplement merveilleux !
Mais je
souffrais à chaque fois que je voyais mes deux amours
ensemble.
Oh, pas à
cause de leur proximité, non ! En fait, ce serait plutôt
le contraire.
Le seul
moment où ils étaient à moins de deux mètres
l'un de l'autre c'était quand ils partageaient mon lit.
Dans les
autres pièces, ils faisaient toujours attention à ne
pas s'approcher l'un de l'autre. Si Draco était assis à
une extrémité du canapé, Hermione s'installait à
l'autre.
Ils ne se
touchaient jamais, et lorsqu'ils s'effleuraient par mégarde
lors de nos ébats, ils sursautaient comme s'ils venaient de se
brûler.
J'aurais
du en être rassuré, après tout c'était
leur rapprochement qui m'avait fait fuir ! C'était ce que
j'avais voulu, non ?
Ils
étaient à moi !
Mais plus
le temps passait, plus je me rendais compte que la situation me
broyait le cœur.
Je savais
qu'ils faisaient ça pour moi, parce-qu'ils ne voulaient plus
me perdre, et je me sentais déchiré.
Alors, un
soir où une fois de plus j'assistais à leur étrange
ballet pour s'éviter, je craquais !
– CA
SUFFIT ! Hurlais-je sans pouvoir me contrôler, tout en cognant
violemment mes poings sur la table, les faisant sursauter tous les
deux.
Lorsque je
vis leurs mimes interloquées, je rajoutais un ton plus bas :
–
Arrêtez, je vous en prie !
J'étais
tendu comme la corde d'un arc, tout mon corps tremblait, mes ongles
s'enfonçaient douloureusement dans mes paumes.
Je n'en
pouvais plus, il fallait que cela cesse.
– Harry
? Demanda Hermione, inquiète.
– Je
suis désolé, tellement désolé,
répondis-je, et je sentis les larmes commencer à couler
sur mes joues. Je me suis conduit comme un idiot, doublé d'un
égoïste. Mais j'avais tellement peur ! Tellement peur que
vous m'aimiez moins. Tellement peur que vous me quittiez. Alors au
lieu de me réjouir du fait que notre union soit devenue
parfaite, j'ai fui comme un lâche !
J'avais de
plus de mal à parler, étranglé par les sanglots
qui se pressaient dans ma gorge et soudain la douleur et le remord
furent trop forts et je m'écroulais sur ma chaise, la tête
enfoui dans mes bras, sanglotant comme un enfant, sans pouvoir
m'arrêter.
Je sentis
leurs mains apaisantes sur mes épaules, et ils me firent
lever. Draco me pris dans ses bras et me porta jusqu'à notre
chambre, où tendrement il m'allongea sur le lit. Ils
m'encadrèrent et me consolèrent du mieux qu'ils purent
de leurs caresses et de leurs mots d'amour.
Finalement
je m'endormis blotti dans leur bras comme tous les soirs.
Quelques
heures plus tard je me réveillais doucement, ne sentant plus
la chaleur de leurs deux corps contre le mien.
J'ouvris
alors les yeux et son coeur se figea.
Draco et
Hermione, à quelques centimètres à peine de moi
étaient en train de se caresser !
Relâchant
enfin le souffle que j'avais retenu sans le savoir, je me forçais
à respirer calmement et à ne pas quitter la scène
des yeux.
C'était
ce que j'avais voulu, ce que je leur avais demandé la veille à
mots couverts, alors malgré ma douleur, malgré mes
doutes, je me forçais à ne pas détourner le
visage.
Et soudain
je me rendis compte du silence qui régnait et je vis qu'ils ne
bougeaient plus, leurs regards fixés sur moi exprimant le
doute et … la peur.
Alors je
leur souris.
Je leur
souris parce que je savais que c'était la seule solution pour
que nous continuions à vivre ensemble.
Je souris
parce que je ne voulais plus jamais être seul.
Je souris
parce que je les aimais, tous simplement.
Ce fut un
petit sourire, mais il leur fit comprendre qu'ils ne s'étaient
pas trompés, et je vis leurs visages se détendre, et
leurs regards se remplir d'amour.
Alors sans
me poser plus de questions, je me joignit à leurs ébats,
caressant, embrassant, l'un comme l'autre, sans discrimination.
"¤"¤"¤"¤"¤"¤"
Aujourd'hui
encore, alors que nous avons deux enfants, il arrive parfois que la
peur m'envahisse à nouveau quand je les vois ensemble.
Je me
demande toujours ce qu'ils peuvent bien me trouver.
Mais il
suffit qu'ils me regardent pour que toutes mes incertitudes me
quittent et que mon cœur explose de bonheur.
Oh, j'y
pense, j'ai enfin appris pourquoi CE jour là ils sont revenus
vers moi.
Ils
étaient là !
Le soir où
je suis allé chez Ron et que je lui ai enfin ouvert mon cœur,
ils étaient là …et ils ont tout entendu.
Ils
s'étaient venus en désespoir de cause lui demander son
aide afin qu'il me ramène à la raison.
Ironie du destin, n'est ce pas ?
"¤"¤"¤"¤"¤"¤"
Aujourd'hui
c'est Noël.
Notre
maison est éclairée de partout !
Hermione a
voulu qu'en ce jour bien particulier notre famille et nos amis se
sentent bien accueillit chez nous. Du coup, elle s'est lancée
avec fébrilité dans la décoration, y passant des
journées entières.
Quand
Draco a vu le résultat, il a pâlit et il a dit qu'il
allait faire ses bagages …
Mais je ne
m'en fais pas, je sais que malgré toutes ses critiques, il est
aussi heureux que nous de l'atmosphère chaleureuse de notre
maison.
Oh, il ne
l'avouera jamais à haute voix, après tout c'est un
Malfoy !
Malgré
les années, il n'a jamais perdu sa foutue fierté !
Mais à
présent ça ne me gêne plus car je sais que ce
n'est qu'une attitude qu'il se donne, et parfois, quand il pense que
je ne le regarde pas, j'ai la chance de voir ses yeux brillaient de
fierté quand il regarde notre petite famille.
Bon, il faut que j'y aille, Hermione m'appelle, nos petits enfants viennent d'arriver.
J'ai 55 ans aujourd'hui … et je suis toujours le plus heureux des hommes !
"¤"¤"¤"¤"¤"¤"
FIN
Voilà !
J'espere que cela vous a plus ?
En tout cas merci de m'avoir lu !
N'hésitez pas a me laisser une review, que ce soit pour les conseils,
des critiques, des encouragements ... et si vous preferez me donner votre avis en
privé, allez dans mon profil, vous trouverez mon adresse mail. Bisous !
Joe
