Salut à tous et à toutes!!
Voilà, chose promie, chose due, voilà le recueil dont les lecteurs de Back to Black connaissent déjà l'existense. Pour ceux qui ignorent encore de quoi je parle, voilà quelques explications.
Chacun de vous peut dans une de ses reviews me laisser un défis, dont je ferai un OS. J'accepte n'importe quel couple, sauf Yaoi et inceste. J'accepte aussi tous les ratings. Vous pouvez exiger que j'y place un mot, une phrase, une dédicace, un nombre de mots...Enfin bref de toute façon vous connaissez déjà le principes, je suis loin d'être la seule à faire ça.
Donc voilà, je vous laisse avec le premier OS, un défi de titemaya, qui ne m'a pas facilité la tâche. J'avoues, c'est un peu court, mais il faut dire qu'il est difficile d'epiloguer sur le sujet, d'autant plus qu'on exigeait un happy end, hein miss?
Disclaimer: aucun des persos ne m'appartient, l'idée vient de titemaya, je ne fais pas d'argent avec cette fic, comme d'hab!
Pairing: Miss Teigne/ Minerva McGonagall (si, si)
Rating: K
Mot à placer: choucroute
Allez, bisous et bonne lecture.
1.Chat alors!!!!!
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je ne suis pas qu'une vieille prof aigrie qui n'a foie qu'en la punition et les révisions. Non, je sais aussi m'amuser, et ce même si mes critères festifs ne sont pas forcément les mêmes que ceux de mes semblables, en général. Comme beaucoup de gens le savent (je suis déclarée au ministère de la magie depuis près de quarante ans, maintenant) je suis animagus. Sous ma forme animale, je préfère que l'on m'appelle Minn'. Peu de gens le savent, mais il faut bien dire que je n'autorise que très peu de gens à m'appeller par mon prénom, forme animale ou pas. Bref, j'ai pris cette décision il y a longtemps, pour bien distinguer Minerva de Minn', qui ont tout de même deux caractères bien distincts.
Minerva, donc la "moi" avec laquelle je vous parle en ce moment même, est quelqu'un de très droit, dans tous les aspects du termes, et toutes les situations dans lesquelles on pourrait l'utiliser comme adjectif. Je crois même que je viens d'en donner la preuve dans la phrase précédente. On ne se refait pas. En tout cas, Minerva est honnête, loyale, protectrice, c'est une personne de confiance et surtout, une personne courageuse et intelligente. Celle qui était faite depuis sa naissance pour être professeur dans une école comme Poudlard, et avec un collègue aussi brillant que Dumbledore en personne.
Minn', elle, a beaucoup moins de scrupules, et laisse libre cours à ses défauts lorsqu'ils décident de remonter à la surface lisse de sa féline de vie. Physiquement, elle parait bien plus sauvage que Minerva. Son corps est fin, habile et caressant, chaque pas et chaque coup de patte rendu complètement insonore par son agilité. Son pelage tigré est marqué par l'auréole des lunettes de Minerva, qui encadrent deux immenses yeux d'un vert presque jaunatre. Toujours aux aguets, elle espionne, poursuit, se moque, paresse, en somme, elle fait tout ce que n'ose faire Minerva en public.
Seulement voilà, être aussi dépravée et assumée n'a pas que des avantages. Je ne le savais pas il y a encore quelques jours, mais je l'ai appris au détours d'un couloir, alors que seules les torches de pierre grise éclairaient le septième étage, et que seule la voix aigue et crissante d'Argus Rusard se faisant entendre en échos sur les murs refroidis par le vent de septembre. Tout allait bien encore quelques secondes, mais il y eu ce que le commun des mortels appellent un "coup de foudre". Mais comme dans toutes les histoires d'amour, il y eu un hic. Le coup ne foudre atteignit une personne en pleine figure, mais oublia de ricocher, et oublia par la même occasion de frapper la deuxième âme soeur...
Il marchait dans le couloir du septième. Il se sentait jeune, fort, et plein d'envie meurtières dans ce couloir desert. Il lui suffirait de croiser un insecte, un rongeur, un bactracien...Tout ferait l'affaire du moment qu'il pourrait se delecter de son sang et se venger interieurement de ce maitre qui l'humilie depuis tant d'années, maintenant. Il en avait rêvé tant de fois, lové dans une serviette chaude. Devenir comme le maitre une seule journée, et lui expliquait enfin ce qu'il n'avait jamais comprit...Mais cela n'arriverait jamais, et un jour ou l'autre, une griffe s'abattrait sur la joue flasque du maitre, simplement pour se redonner un peu de fierté.
Miss Teigne...Non mais franchement, a-t-on idée? Etait-ce son fantasme, avoir une chatte qui veille pour lui sur les élève? Il n'en avait aucune idée mais, il le savait, un jour il s'afficherait tel qu'il était au grand jour. Au moins, s'il voulait gardait ce nm abruti de Teigne, il pourrait l'appeller Mister. Hé oui, figurez-vous que la chère compagne de Rusard n'est autre qu'un compagnon, et qu'il doit supporter les minauderies de son maitre depuis pres de dix ans, sans que jamais ce dernier ne s'aperçoive qu'il s'agissait là d'un mâle...C'en était désesperant.
C'est donc en marchant dans le couloir de pierre, sans faire un bruit, que le matou ruminait sa haine. Ses coussinets roses frolaient silencieusement le sol glacé, et les poils se redressaient un peu sur sa colonne vertebrale à chaque nouveau contact. Il detestait ce chateau, auparvant, mais il avait apprit à en connaître les moindres recoins, à y coincer derrière une tapisserie ou un tableau de jeunes humains qui bavardaient, fouillaient ou s'embrassaient. Et c'est là, en tournant au coin où la salle 456 rencontrait la 457, qu'il la vit.
Si belle, si gracieuse, si hautaine dans son regard vert. Il voyait ces grands iris le détailler de haut en bas et de long en large. C'était comme si un rayon de soleil, unique, avait traversé les grands vitraux pour venir le frapper en plein visage, et lui réveler toute la beauté de celle dont il s'était déjà promit de faire sa femelle. Il miaula, d'une de ses miaulements longs et sucrés auxquels nul ne peut resister, animal ou humain. Pour unique réponse, elle le regarda de haut, et passa son chemin sans retrecir la distance qui les séparait.
Elle était si belle, et elle sentait si bon, elle était si différente des autres chattes qu'il avait connu. Il ne put pas resister longtemps à l'appel animal qui faisait battre son coeur et le sud de son anatomie. Il fit un demi tour calculé, ignorant la voix de ce maitre putride qui le rappellait à l'odre, quelques dizaines de mètres plus loin. Comme en période de chasse, il se tapit, jusqu'à froler de son museau la pierre froide qui servait de sol au couloir. Il avançait d'un pas discret, fondu et confondu dans les bruissements de capes et les vagues réprimandes de Rusard. Elle l'ignorait, mais bientot, quand le courage viendrait, il irait à sa rencontre et lui clamerait son amour.
Roulant des épaules, il avança jusqu'à se trouver quelques dix centimètres derrière la queue de sa future compagne. Celle-ci, feignant d'abord de n'avoir pas entendu le matou arriver, se retourna avec la vivacité d'un éclair, et balança avec une habileté déconcertante une patte dans les airs, avant que les coussinets roses et doux ne viennent gifler Mister Teigne entre les deux oreilles. Il miaula, un peu perturbé et très surprit par la drague plutôt originale de son âme soeur.
Qu'est-ce qui te prend?
Pour ceux qui croient que j'ai pété les plombs, non, les chats ne parlent pas, même dans le monde des sorciers. En revanche, ils miaulent, et comprennent entre eux ce langage dont nous, pauvres humains, ignorons toujours les secrets. Pour plus de simplicité, j'ai pris l'initiative (et Merlin sait combien de temps et de travail cela m'a prit) de traduire les miaulements dans ce qui pourrait être une transcription humaine.
Pourquoi tu me suis?
Repondre à des questions par d'autres questions...C'était donc une femelle intelligente...Pas de chance. Lui ne souhaitait qu'une chose, trouver une femelle chic et jolie, qui ne refuserait pas les six portées de chatons qu'il lui ferait porter chaque année. Et voilà qu'on lui servait une intellectuelle, qu'il allait devoir séduire avec tact. Vraiment pas de chance, mais un chat reste un chat, et il était bien décidé à obtenir ce qu'il voulait.
Désolé, je faisais une ronde avec Rusard et...
Tu es Miss Teigne, c'est ça?
Il se raidit. Non mais sans déconner, elle ne voyait pas qu'il avait une voix masculine, et pas de mamelles!!!! S'il le fallait, il lui prouverait sur le champ combien il était virile, et combien cela pouvait la faire souffrir. Il sourit à cette idée, ou en tout cas sa bouche se tordit en ce qui se rapprocherait le plus d'un sourire si le visage sur lequel il apparaissait était humain.
J'ai l'air d'une femelle?
Elle le jaugea rapidement. Apparement, elle n'était pas sûre de sa réponse. Mais pourquoi donc avait-elle un doute? Il était un mâle, un mâle, un mâle!!!! Elle reposa son regard dans le sien, et fit une moue hésitante.
Je dirais que non...
Donc appelle moi Mister Teigne.
Elle pouffa. Il n'eu aucun mal à deviner pourquoi. Objectivement, le nom de Mister Teigne était ridicule. Il ne s'en formalisa pas, feignant de n'avoir pas entendu la moquerie.
Je m'appelle Minn'. Bonne journée.
Bonne journée? Quoi c'était tout? Et elle partait dans le couloir maintenant emplie d'élèves grouillants. Il ne put se résoudre à laisser sa bien-aimée le quitter si vite, et il opta pour un traitement de choc. Il coura vers elle et lorsqu'elle se retourna, il colla son museau froid et humide sur le sien. Totalement désappointée et dégoutée par leur échange, Minn' se dégagea et lui asséna une fois de plus un coup de patte dont, à son humble avis, il se souviendrait longtemps.
Non mais ça ne va pas? T'es taré ou quoi?
Je ne te plais pas?
T'as rêvé? Non mais tu t'es vu avec ta fourrure poisseuse et tes yeux de psychopathe?
Il fut assez blessé par ses propos, mais ne le montra pas.Une fois de plus il s'approcha de la chatte, et se jeta sur elle pour l'emporter dans un de ces roulé-boulé à rallonge dont les chats ont le secret. Lorsqu'ils s'arrêtèrent, il se retrouva au-dessus d'elle. Pourtant, il lisait dans le regard de la femelle qu'elle ne se sentait pas soumise pour deux noises. Il soupira, priant pour que celle ci soit plus docile cette fois.
Merlin, mais t'as mangé de la choucroute ce matin?
Si il avait été humain, ses joues seraient sûrement devenues cramoisies. Merlin soit loué, il était un chat, et put cacher assez dignement (pas vraiment mais enfin...) sa gêne. Elle se débattit, mais il réussit à lui volait un ultime baiser. Il la regarda partir, pleine d'espoir. Un jour, c'est sur, elle serait à lui.
