Petit exercice d'écriture sans prétention réalisé avec ma sister par une après-midi même pas pluvieuse.
Donc en quinze minutes, nous devions écrire un court texte contenant les trois mots suivants :
Aéroport / Ménage / Vérité
Bonne lecture. Un avis fait toujours plaisir.
Il grogna alors que le balais lui cognait la hanche. D'un mouvement agacé de baguette, il le renvoya astiquer un autre coin de la pièce et retourna à la vaisselle qui sans sa surveillance commençait à déborder et à noyer la cuisine entière sous la mousse .
Il se retrouvait à devoir faire le ménage seul. Encore une fois. Et pourtant quand sa mère lui avait demandé, il n'était pas seul. Ils étaient même trois.
Mais bien entendu Harry s'était défilé. Enfin, pas aussi clairement, il avait eu son sourire, celui qui disait « Je-vous-ai-sauvé-je-ne-sais-même-plus-combien-de-fois-mais-bon-si-vous-voulez-vraiment... » et bien entendu sa mère avait capitulé.
-Pas toi Harry chéri, tu en as déjà fais bien assez.
Bien sur, alors que lui, c'était bien connu, il n'avait rien fait durant cette guerre! Grrr...
Quant à Hermione, la spécialiste pourtant des sortilèges ménagers en tout genre, elle s'en était sorti avec un prétexte encore plus sournois.
Elle s'était soudainement rappelé qu'elle devait aller chercher ses parents à l'aéroport.
Un aéroport! Il ne savait même pas ce qu'était un aéroport! Il lui avait demandé, mais elle, flairant sans doute la combine s'était contentée de sourire. Elle s'était éloignée, avait promis d'être de retour au plus vite, et avait transplané avant qu'il ne pense à un autre moyen de la retenir.
Un aéroport... fichu truc moldu. En plus il était quasiment sur que les parents d'Hermione étaient déjà revenu de leurs vacances en Hongrie. Mais bon, depuis la fin de la guerre les moldus et tout ce qui en découlait étaient devenus sacrés ou presque. Personne ne se risquait à un commentaire négatif envers eux de peur de passer pour des pro-Vous-Savez-Qui. Alors Hermy avait pu fuir. Elle aussi.
Et maintenant, il devait ranger le rez-de-chaussé du Terrier seul. Il donna un coup de pied rageur dans un des pieds de la table basse et gémit quand celui-ci s'effondra et que le lourd plateau en bois vint s'écraser sur son pied. Il murmura un « reparo » tout en massant son pied endolori et posa un regard dépité sur tout ce qui lui restait encore à faire rien que dans la cuisine.
En vérité, parfois il en venait même à regretter la chasse aux horcruxes et la traque par le plus grand mage noir de tout les temps. C'était plus reposant.
