Hey ! Ayo les gens, ceci est ma première fiction sur ce fandom, elle est dû à la fois à ma rechute dans la série (à savoir relecture des livres + revisionnage des films) et à ma découverte des fics sur le sujet, trop peu nombreuse à mon goût. Je n'irais pas par quatre chemins, mon personnage préféré, c'est Edmund, en conséquence de quoi, mon TWO-SHOT sera centralisé sur lui, même s'il n'en a pas l'air de prime abord.
Petite info utile : malgré les apparences, CE N'EST PAS UNE DEATH FIC, elles me rendent malade !
RIEN N'EST A MOI (bouhouhou...), je n'écris que pour le plaisir... Narnia et ses personnages sont la propriété exclusive de C.S. Lewis.
Quoi qu'il en soit, en espérant que ce laïus ne vous a pas fait fuir, je vous souhaite une bonne lecture !
POV Lucie :
C'était l'armoire et le neige, c'était monsieur Tumnus et les Castor, puis c'était la trahison d'Edmund, la fuite, le Père Noël…et Aslan. C'était le retour de notre frère, blessé de corps et de cœur, mais plus fort que jamais, c'était la Table de Pierre et la première victoire de la Sorcière. C'était la force et le courage, c'était les cris, les pleurs et le sang. C'était le goût amer d'une demi-victoire, car le prix est toujours bien trop élevé. C'était Narnia, mais elle n'était plus aussi belle, car l'un d'entre nous n'avait pas survécu. C'était Peter, Susan et moi, couronnés par le Grand Lion et c'était les années de règne, teintées d'amertume, car sur l'un des trônes, une couronne ne brillait pas, n'avait jamais pu briller… et les mots que le temps efface était désormais seuls témoins de l'horrible réalité. C'était une tombe sur lequel quelques mots étaient gravés…
Ci-gît Edmund le Juste
Un frère, un ami, un Roi
Fils d'Adam qui offrit sa Vie pour sa famille, ses amis et Narnia
Qu'Aslan veille sur lui en son royaume
Et qu'il y repose en paix
Aujourd'hui nous avons quitté Narnia. Nous étions partis à la chasse, et nos pas ont retrouvé ceux qui nous avaient jadis menés à notre plus grande aventure. J'ignore ce que j'espérais de ce retour… peut être le fol espoir que nous ne serions pas seuls, qu'il serait avec nous. Douce illusion, qui ne rend la réalité que plus amère. Le monde a oublié Edmund. Il l'a effacé des lèvres et des souvenirs. Narnia ne doit pas empiéter sur la Vie des Hommes. Edmund était une erreur. Il n'aurait pas dû mourir, mais parce qu'il a su comment tous nous sauvé, la Sorcière Blanche, elle, a su nous l'enlever. Et dans le même temps elle l'a enlevé à son monde, l'a arraché de sa réalité. Non, Edmund, n'aurait pas dû mourir ce jour-là, et la Terre ne devrait pas l'avoir oublié. Ses propres parents ne devraient pas l'avoir effacer de leurs mémoires. Mais la Terre continue de tourner quand les souvenirs ne subsistent que pour nous seuls. Et les jours passent…
Un an plus tard :
Ce n'est pas la première fois et ce n'est certainement pas la dernière que je dois me précipiter vers Susan. Peter a encore fait des siennes, ce qui attire au passage les badauds qui regardent avec curiosité mon frère et trois autres abrutis se débattre dans tous les sens, à même le sol. Chacun y vas de son petit commentaire. Cela va des encouragements aux paris. Bien sûr, cette petite scène à tôt fait d'attirer l'attention d'un soldt qui s'empresse d'intervenir, ce qui nous permet de récupérer Peter en plus ou moins bon état mais avec un amour propre en miette. Ces bagarres sont de plus en plus fréquentes, mélange de frustration, d'habitudes difficiles à perdre et de colère quant à la disparition dans les esprits de « son bébé frère ». C'est en tentant de le réconforter que nous l'entrainons vers notre quai, nos propres tourments voilant nos réflexions.
Nous sommes assis, tous les trois serrés les uns contre les autres, tentant d'oublier qu'Ed pourrait être à nos côtés, rouspétant en cœur avec Peter, me souriant gentiment, comme lorsque de retour du camp de la Sorcière, meurtri mais bien vivant, il m'avait serré dans ses bras. Ce jour-là j'ai sentis son sourire dans mes cheveux. Si j'avais su ce qu'il nous attendait, je l'aurais serré plus fort, plus longtemps, je ne l'aurais pas laissé partir, il serait peut-être encore près de nous. Je sais que le chemin que mes pensées sont en train d'emprunter ne peut que me culpabiliser mais c'est plus fort que moi, et Edmund me manque trop. Cependant, je ne m'apitoie pas longtemps sur mon sort, car soudain un tremblement ce fait sentir et le rugissement d'un lion raisonne au rythme du passage d'un train, puis tout disparait et les chauds rayons du soleil caresse ma peau…
POV Susan :
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine, il y a quelques instants, nous étions sur le quai de la gare… Et maintenant nous surgissons d'une grotte pour débouler sur une plage ensoleillée. Le décor m'est familier, mais je suis incapables de dire où nous sommes. Peu importe au fond, car je prends une giclée d'eau dans la figure, à laquelle fait écho le rire de Lucie, visiblement ravie. Un sourire en direction de Peter et nous voilà courant comme des idiots vers les vagues, riant comme des gamins lorsque l'écume vient caresser nos jambes… Cela fait bien longtemps que je n'avais pas autant ri ! Une moue perplexe s'affiche alors sur le visage de Peter. Il a le nez en l'air, observant les falaises qui dominent notre terrain de jeu actuel. De curieuses ruines les recouvrent. C'est à notre tour d'être surprises. De mémoire, il n'y a pas de ruines à Narnia. Alors si nous ne sommes pas dans notre royaume, où sommes-nous ? Quelques instants plus tard, nous parcourons le champ d'antiques colonnes, de murs de pierres branlants et de portes et de dallages rongés par le temps. Le tout recouvert d'une plus ou moins abondante végétation et je ne peux m'empêcher de m'interroger tout bas :
-Je me demande qui vivait ici…
-Je crois que c'était nous… fit remarquer une petite voix.
Septique je jette un vague coup d'œil à ce qui nous entoure, mais Lucie poursuit son idée.
-Imaginez-vous un toit de verre, et là, des colonnes…!
Et sous mes yeux se dessinent le palais hantant mes souvenirs : Cair Paravel, la demeure aux quatre trônes. Les questions viennent en masse, et Peter qui en rajoute en affirmant que la destruction de notre ancien domaine ne s'est pas faite toute seule, que visiblement des catapultes ont aussi été mise en œuvre. Qui ? Quand ? Pourquoi ? Les autres ? Apparemment nous ne sommes pas revenus sans raison. Narnia a de nouveau besoin de notre aide.
Nous ne tardons pas à retrouver l'ancien passage secret, miraculeusement épargné, menant à notre salle personnelle, et ce n'est pas sans émotions que nous retrouvons nos anciens effets, à peine altérés. Ce n'est pas non plus sans un pincement au cœur face au coffre d'Edmund. Il ne contient que peu de choses, son armure, son casque et son épée ainsi qu'une tunique écarlate brodée d'un lion d'or où s'étale encore une tache brune. Je soupire, fouille dans mes propres affaires pour y trouver une robe à ma taille, découvrant au passage que ma corne a disparue. Lucy et Peter, eux, ont retrouvé toutes leurs affaires, non sans un éclair de douleur lorsque ma petite sœur a accroché son cordial à sa ceinture. Il est cependant temps pour nous de découvrir ce qu'il est arrivé à Narnia pendant notre année d'absence.
A présent les évènements s'enchainent. C'est la rencontre avec Trompillion, vite rebaptisé CPA. Les changements et le temps écoulé depuis notre disparition sont un choc de taille, sans compter l'état dans lequel se trouvent notre peuple réduit au silence par notre absence, celle d'Aslan et l'arrivé des Telmarins. Même la géographie et les paysages qui nous étaient autrefois si familiers ont changés. Cela signifie également que monsieur Tumnus, monsieur et madame Castor, Oreius et tous les autres sont mort depuis bien longtemps. Lucie en souffre beaucoup, bien qu'elle mette un point d'honneur à ne pas le montrer. Nous parcourons les kilomètres pour rejoindre le peu de survivants qu'ont laissé les envahisseurs. Notre petite sœur affirme avoir vu le Grand Lion, mais comment la croire dans une telle situation, et notre périple se poursuis, jusqu'à ce qu'emporter par ses rêves, Lucie nous mène inconsciemment à celui qui, usant de mon cor, a fait appel à nous. Caspian se fait rapidement connaître, suite à quelques échanges de coups d'épée avec Peter qui, emporter dans son royal orgueil, semble peiner à lui accorder sa confiance. Mais c'est donc à sa suite que nous nous dirigeons vers le point de rassemblement de la nouvelle armée narnienne. Un voile d'amertume noircis un instant mes pensées tant la situation ressemble à celle qui nous conduisit à Aslan, des siècles auparavant. Et comme alors, nous ne sommes pas au complet. Nous faisons dans le même temps connaissance avec Ripitchip, souris au cœur d'or et dont le courage n'a d'égal que son amour pour l'honneur… et pour sa queue. Nous atteignons finalement le QG de la Résistance. Le souvenir de notre Gloire d'antan, lors de l'Age d'Or se fait sentir tandis que nous nous avançons sous la haie que forment les centaures, talonner par Caspian. Je ne reconnais pas les lieux, tout comme le reste du monde que nous connaissions, il a dû changer, pourtant, il m'est plus familier encore que Cair Paravel… Pourquoi ? C'est Caspian qui nous offre finalement la réponse que nous cherchions lorsqu'il nous y conduisit : la Table de Pierre. Ce n'est pas sans quelques larmes que nous découvrons notre histoire dessiner sur les murs de ce sanctuaire. Elles coulent même librement sur les joues de Lucie lorsque la mort d'Edmund, en couleur sombre se détache sur la pierre, et Peter se fige littéralement, avant de détourner le regard, attirant celui surpris de Caspian qui ne s'attendait pas à une telle réaction de notre part.
Mais au dehors la guerre gronde, ne nous laissant pas nous apitoyer sur nous-même, et c'est la mort dans l'âme que je me dois d'assister au conseil guerre. Conseil qui a une nette tendance à virer au vinaigre et qui s'achève finalement sur la décision suivante : effectuer un raid nocturne sur le château de Miraz, à présent roi de Telmar, puisqu'il en a usurpé le droit légitime à Caspian. C'est une idée de Peter, mais comme pour la plupart, elle me parait…irréaliste. Lui met bien sur un point d'honneur à considérer chacune de ses décisions comme les meilleurs, dans un mouvement d'orgueil tout masculin… Et c'est pourquoi nous nous retrouvons à attaquer un château surprotégé en pleine nuit et avec une préparation des plus minimes puisque le plan n'est vieux que de quelques heures.
Le combat est rude, d'autant plus que notre effet de surprise n'est que de courte durée, les soldats du tyran ayant rapidement repris leurs esprits. Nous perdons du terrain et la disparition de Caspian qui a filé Aslan seul sait où afin de retrouver son professeur n'arrange pas les choses. Lorsqu'enfin mon entêté de frère sonne la retraite, le bilan est sans appel, et notre retour se fait la tête basse. A peine arrivés Lucie se précipite vers nous, son cordial en main. Malheureusement, ils sont nombreux ceux qui n'ont pu s'échapper de la cour du château de Telmar. Le prix est bien trop élevé, et Peter refuse d'en porter le poids, il rejette la faute sur Caspian, dont la réaction est à la hauteur de son indignation. Visiblement blessé par les propos exacerbé de mon royal frère, il se réfugie dans le sanctuaire tandis que notre petite sœur poursuis ses soins à tout vas.
Lorsqu'elle revient vers moi, une moue perplexe est clairement affichée sur son visage tandis qu'elle me rapporte les propos que lui on tenus de nombreux soldats :
-Apparemment, quelqu'un vous a soutenu au cours de la bataille, soupire t'elle
-Un inconnu ? fis-je surprise
-On l'ignore, d'après ce que l'on m'a dit, il portait une cape, au capuchon rabattu sur le visage.
-Donc personne n'est capable de l'identifier…
-On ignore même à quelle espèce il appartient.
-Aucun signe distinctif visible ?
-Dans le vif de l'action, ils n'y ont pas prêté attention… Ceux qui ont essayé ont mieux remarqué son habileté à manier des armes que son apparence. Ceux qui ont eu la chance de l'observer affirment qu'il utilisait deux épées et que sa technique était redoutable.
-Un sujet fidèle à Caspian ?
-Dans tous les cas c'est quelqu'un qui sait se battre …
-En parlant de se battre, où sont passés Caspian et Peter ?
-Pas vus depuis qu'ils se sont mutuellement menacés de leurs épées
Nous échangeons un regard, mi- exaspéré, mi- inquiet, ces deux idiots sont capables d'avoir provoqué un nouvel esclandre, voir même un duel à mort. C'est donc d'un pas décidé que j'emprunte la direction qu'avait suivi quelques instants plus tôt l'héritier légitime du trône de Telmar.
Le temps presse, bientôt les troupes de Miraz seront sur nous et nous devons agir en conséquence. Car dans l'état actuel des choses, le succès de cette quête semble s'éloigner de minutes en minutes. Je parcours à présent les galeries du sanctuaire d'Aslan dans la direction qu'un aimable faune à bien voulu me donner et je pénètre alors dans la salle où git la Table de Pierre, irrémédiablement brisée. J'ignore si nous sortiront vainqueurs de la bataille qui s'annonce, mais il y a une chose que je sais, je ne m'attendais pas au spectacle qui s'offre à mes yeux, et je ne suis visiblement pas la seule…
POV Peter :
J'ai été injuste envers Susan, je l'ai été envers Lucie et envers Caspian. Le poids sur mes épaules depuis que nous avons redécouvert Narnia ne cesse de s'alourdir. Pour nous, une simple année c'est écoulée, ici les siècles ont brisé ce que nous avions réussi à construire, ce que j'ai voulu créer pour mon frère et qu'il n'a jamais pu connaître. Le raid nocturne sur le château de Telmar est un cuisant échec, mais je n'ai pas le droit d'en reporter le fardeau sur ceux qui n'ont fait que me suivre envers et contre tous leur instinct. Ils ont voulu faire confiance à celui qui fut en son temps couronné grand roi, je ne suis rien aujourd'hui et j'ai eu tort de l'oublier. Mes erreurs auraient pu conduire l'ensemble de la rébellion à sa mort, et ceux qui ont perdu la vie au cours de cette dernière attaque sont bien trop nombreux. Si nous ne voulons pas qu'une telle atrocité ait lieu à nouveau lieu, je me dois de préparer un plan digne de ce nom, et je n'y parviendrais pas seul. C'est pourquoi je suis à la recherche de Caspian, pour ça et pour m'excuser. Je me dirige donc d'un pas plus ou moins assuré vers la Table de Pierre au Caspian a trouvé refuge. C'est dans ce genre de situation que je regrette la présence d'Edmund. Il a toujours été plus fin négociateur que moi. Lorsque nous étions enfants, c'était lui que nous envoyions auprès des parents quérir un rab de friandises. Et ça fonctionnait à chaque fois ! Il rirait bien en me voyant patauger dans les discussions diplomatiques !
Je ne tarde pas à arriver dans la pièce au centre de laquelle le lit de pierre où Aslan donna sa vie pour sauver celle de mon bébé frère, gît. Mais un frisson glacé me parcours, car Elle se tient là.
Elle se tient là, revêtue de sa beauté froide et glaciale, à l'image de sa cruauté. Noyée dans une prison de glace, elle n'en a pas moins conservée toute son aura d'effrayante puissance. Les émotions s'entrechoquent en moi. La rage et la surprise de la voir en vie quand Edmund a disparu de tous les esprits, la peur des nouveaux ennuis que sa présence annonce et une étrange fascination pour ce visage n'ayant pas pris une ride depuis la dernière fois que je l'ai vu. Puis c'est la frénésie inquiète lorsque la main de Caspian que je n'avais pas vu jusqu'alors se tend vers celle de la sorcière, luisante de sang…
Il ne m'en faut pas plus pour que je me mette à courir pour me jeter au-devant de l'héritier du trône de Telmar. Hors de question que ce pourquoi mon frère a perdu la vie soit détruit par la naïveté de Caspian. Caspian qui me lance un regard mi rageur, mi perplexe. Mais à peine ai-je pu croiser les yeux sombres plein de reproche, une voix douce m'interpellent : « Peter chéri … »
POV Caspian :
Je me tiens devant une femme à la splendeur glacée... dans tous les sens du terme, je l'entends qui me fait des promesses : aide, soutient, puissance, victoire…vengeance. Je me laisse subjuguée par sa voix douce et ensorcelante qui me promet monts et merveilles. Et quoi qu'hésitant, je lui tends ma main, lorsque je me sens propulser hors de ma trajectoire par un poids non identifié mais non des moindre. Peter se tient désormais à ma place tandis que mes pensées reprennent de l'ordre et que je réalise ce que je m'apprêtais à faire. Mais plus important, les deux créatures qui m'ont menés ici ne semblent pas apprécier le cours des événements. Dans une bel ensemble tous deux se jettent sur moi si bien que je ne me concentre pas plus longtemps sur ce qui m'entoure bien trop occupé par la harpie qui semble décidé à faire de moi de la chaire à pâté … Le loup a quant à lui été intercepté par une bonne âme que je remercie de tout cœur car j'aurais été bien en peine avec les deux sur le dos. De son coté, Peter menace le somptueuse mais maléfique créature reposant dans son cercueil de glace qui parait lui tenir un long discours dont quelque bribes me parviennent, « petit roi… tu n'y arriveras pas tout seul… une goutte… » Au même instant, un gémissement pathétique détourne brièvement mon attention de mon combat tandis que j'aperçois du coin de l'œil notre allié inconnu projeter le loup de ses deux épées à l'autre bout de la pièce… Vive comme l'éclair, la silhouette encapuchonnée disparait soudain de mon champ de vision tandis que j'achève la harpie qui me harcelait depuis bien trop longtemps à mon goût… et une explosion de cristaux de glace étincelle soudain à la lueur des torches, les éclats s'éparpillant dans la salle. Peter se réfugie vivement derrière son bouclier, tandis que je me replis sur moi-même, protégeant mon visage de mes bras. Cela ne m'empêche pas d'entendre le cri de rage de la sorcière lorsque, tendant les bras vers le ciel, comme le maudissant, elle disparait dans la pluie de glace qui se repend tout autour de nous. Là où s'était dressé sa silhouette emprisonnée d'un cercueil de cristal se tient désormais l'ombre qui est vaillamment venus nous aider, l'épée dont elle s'était servi pour transpercée Jadis encore tendue. Dévoilant ce que dans le vif du combat je n'avais pas été capable de voir, se soulevant, les pans de sa cape révèle le corps immobile d'un jeune fils d'Adam, un garçon humain. Son visage demeure voilé par le tissu dont il se protège. Nous somme tout trois figés. L'inconnu indéchiffrable puisque caché de sa cape, nous autres, perplexe, attendant que notre sauveur se fasse connaître.
Lentement une main pâle et fine s'échappe du manteau et s'approche de la capuche recouvrant le visage de son propriétaire. J'entends le souffle du grand roi de l'Ancien Temps s'accrocher et devenir fébrile, comme s'il avait une idée de celui qui nous a aidés, sans être pourtant capable d'y croire, et tandis que son corps exprime l'espoir, les yeux de Peter portent une nuance de doute, de résignation qui me surprend. Qui est-il celui que le roi choisis d'Aslan souhaite si ardemment revoir… ?
TBC
Je vais m'arrêter là pour le moment, mais je posterais la suite dès que possible, normalement avant dimanche, donc ne pas tuer l'auteur avant cette date.
Je sais qu'il y a des fautes, même si j'ai essayé de faire l'effort de me relire, donc je m'en excuse.
Enfin petite équation (S oblige) : REVIEWS = Auteur content = motivation pour la suite = fin pour plus vite…
Vous savez ce qu'il vous reste à faire !
