Disclaimer: les personnages ne m'appartiennent pas, tout est à J.K.R...

Alliance

Les Gryffondors. Probablement la maison la plus célèbre. Sans compter les Serpentards bien sûr. La maison où tous les nouveaux arrivants voulaient aller. Ce qui n'était pas le cas de la maison Poufsouffle. Mais les lions avaient des qualités qu'on ne pouvait pas leur enlever, ils étaient courageux et ils étaient indéniablement gentils. Bon, certains ici pouvaient le confirmer, ils n'étaient pas toujours très tendres avec les jaune et noir, mais c'était souvent à l'occasion des matchs de Quidditch, on ne pouvait pas leur en vouloir.

Les Poufsouffles ne pensaient pas stratégie, ils se ralliaient au camp qui leur semblait juste. Et pendant cette guerre qui les concernaient plus que toute autre maison, de par leur origine, ils avaient naturellement choisi de suivre la voie du Bien. Celle de la paix. Celle qui ne chercherait pas à éliminer cette maison de Poudlard. Car après tout, si les nés-moldus partaient, il ne resterait pas grand monde dans cette salle commune. Et les Gryffondors l'incarnaient. Aussi, ils n'avaient pas hésité à se mêler à cette maison, à faire profiter de leurs talents et de leurs qualités. Ils étaient des personnes de confiance, et les rouge et or savaient qu'ils pouvaient toujours compter sur eux. C'était un bien précieux durant cette Guerre.

Alors aujourd'hui, alors que beaucoup étaient morts au combat, alors que tous avaient souffert terriblement, alors que leur vie n'avait plus été qu'à un fil pendant un instant, ils pleuraient les vivants comme les victimes. Ils pleuraient ceux qu'ils avaient perdus et ceux qui restaient. Tous. Sans aucune exception. Parce que les Poufsouffles ne faisaient pas de différence, parce qu'ils n'étaient pas rancuniers. Ils pleuraient tous les morts Gryffondors, et il y en avait beaucoup. Ils pleuraient les morts Serdaigles. Ils pleuraient même les morts Serpentards, car on ne choisit pas sa maison, c'est elle qui nous choisit et nous influence, et les Poufsouffles étaient ainsi. Et enfin, dans l'intimité de leur salle commune, pour un dernier rendez-vous tous ensemble, ils pleuraient en silence leurs propres morts.