Chapitre 1: Une rencontre bizarre
L'aube se levait à peine sur les caraïbes qu'une chaleur humide se répandait, pendant ce temps deux navires amarraient au port de Nassau.
Abigaëlle était levée depuis longtemps, son père devait rentrer aujourd'hui de Singapour ou il avait affaire. Abi. mit sa cape s'apprêtant à sortir pour rejoindre son père quand son frère l'arrêta
-tu vas où d'un si bon pas??
- je n'aie pas à te répondre
elle avait dit ça sur un ton plein d'amertume; car en effet la jeune femme ne portait pas Mathias dans son cœur et elle sortit en claquant la porte. La brise marine venant du port caressa son visage. Elle descendit la rue principale et en quelques minutes elle fût sur le port. L'Imprévisible, le bateau de son père, était déjà là mais un navire noir avait surgit derrière lui. Abi monta sur le pont et se dirigea vers la cabine du capitaine et ouvrit la porte: personne, pourtant certain signes montraient que le navire était là depuis peu comme le pistolet de son père qui était posé sur le bureau alors que celui-ci croyant les rues peu sures ne sortait jamais sans. Elle fouilla le reste du navire mais ne trouva personne a part quelques rats, bredouille elle remonta sur le pont et se retrouva face au second de son père qui lui indiqua le mystérieux bâtiment noir qui avait amarré en même temps qu'eux. A contrecœur Abi se dirigea vers le navire et se planta devant, inspectant d'abord a quoi elle avait affaire: dans un premier temps elle se demanda qui pouvait bien naviguer sur cette coque de noix. Il avait l'air usé par la mer et on croirait être en face d'un navire pirates tellement les embardés avaient été rafistolées – sottises pensa-t-elle- et toujours à contrecœur elle monta sur le pont du bâtiment, toujours désert. La porte de la cabine du capitaine était fermé mais on pouvait entendre deux hommes bavardé et Abi reconnu la voix de son père. Elle se résolut donc à toquer à la porte qui s'ouvrit aussitôt découvrant son occupant et surement la deuxième voix du dialogue. Ce qui marqua le plus Abigaëlle se fut ses yeux sombres et charbonneux mais surtout elle n'avait jamais vu un capitaine de navire avec une dégaine pareille. Bizarrement aucun son ne voulut sortir de sa bouche lorsque l'homme lui dit - oui trésor , c'est pour quoi??? James reconnut tout de suite sa fille et fit les présentations
-chérie, je te présente un ami que j'ai rencontré à Singapour, le capitaine Jack Sparrow. Jack je te présente ma fille Abigaëlle.
-c'est vraiment vous le capitaine de ce bâtiment??
-oui et ce depuis plus de dix ans, trésor, mais si vous en doutez demander à mon second mr. Gibbs!
- nan c'est bon j'vous crois capitaine Sparrow
-désolé mais vous n'avez pas l'air convaincu tré….
-arrêté de m'appeler comme ça j'ai un prénom!(jack souriait à présent comme si l'énervement de la demoiselle l'amusait)
-très bien Abi , vous n'avez pas l'air de me croire et …
-c'est Abigaëlle pour vous et si vous me dites que vous êtes capitaine de ce bâtiment , je vous crois sur paroles!
Un silence pesant s'incrustât pendant ce temps Abi et le capitaine se lançaient des regards perçants, trahissant le sentiment commun envers l'un et l'autre, et James sentant la tension monté dans la cabine proposa alors d'aller boire un boque dans une taverne. Heureusement la proposition fut acceptée à l'unanimité et le trio se dirigea vers une des multiples tavernes de la ville.
Pendant le trajet, Abi qui restait en arrière ne put s'empêcher de rire intérieurement en voyant la démarche chaloupée du marin – trop de temps en mers nuit à la santé et surtout à la démarche- pensa-t-elle. La soirée fut tranquille et se passa sans encombre à part les regards noirs que se jetaient mutuellement Sparrow et la demoiselle. Le trio se sépara tard dans la nuit, et sur une promesse des deux hommes, de se revoir dès demain, au détriment d'Abigaëlle.
