O.S. n°1 : Le pendu

Risa, 14 ans. Une petite brune aux yeux noisettes. C'est tout. Seulement, savez-vous que Risa et ses copines s'ennuient ? Et quand elles s'ennuient, elles jouent au jeu du pendu. Les cinq jeunes filles y jouent souvent. C'est un jeu banal, me direz-vous. Mais pas pour elles, pas pour cette fois. La dernière à avoir trouvé le mot doit sortir. Et ainsi de suite. A chaque fois, c'est Risa qui gagne. Il vaut mieux ne pas jouer à ce genre de jeux quand un fou s'est échappé de l'asile, mais pourtant…

Ainsi, une des cinq disparaît. Puis une autre partie commence ; trouver les mots ! Aucune lettre, aucun indice, juste des traits, tracés dans une encre rouge, rouge sang… Et l'une des cinq a disparue.

-Trouvez une lettre ! Entend-on

Chacune écrit la lettre qu'elle pense être juste sur une feuille, obéissant à leur meneuse, la première partie.

-Tu as perdu ! Tu es pendue !

La deuxième désignée sort. Plus que trois filles, et deux meneuses.

-BAM !

Toutes les trois se retournent, mais rien. Risa se lève et essaye d'ouvrir la porte. Fermée à clé.

-Va te rasseoir !

Risa obéit, on ne sait pas ce qui se passe. Tout le monde connaît l'ambiance des films d'horreurs, mais rares sont ceux qui l'ont vécue. Voilà ce que ressent Risa, le piège s'est refermé.

-Un, deux, trois, nous irons au bois… chante la voix. Cherche, cherchez, car il faut trouver !

Risa et les deux autres cherchent, cherchent, cherchent. Mais aucune ne trouve.

-Quatre, cinq, six… Il en faut une !

La chanson est finie, il faut faire vite.

-Perdu ! Tu es éliminée !

La porte s'ouvre pour que la perdante sorte. Mais quand Risa et Mayu se précipitent pour sortir en même temps, une main tire la sacrifiée, et bloque le passage. La porte est refermée, le jeu continue. Mais ce jeu si passionnant a viré au cauchemar, ce n'est pas une histoire à raconter aux enfants !

En attendant, plus que deux filles. Risa et Mayu. Deux amies qui vont devoir se battre. Mayu se lève et sort, elle a été appelée. Risa la suit. Mais avant que la porte s'ouvre de nouveau, deux mains attrapent Mayu et la tire en arrière. Risa s'avance, une voix murmurant à son oreille.

-Tu as trouvé le mot ? Non ? Alors je vais te pendre !

Risa crie, elle hurle et se débat ! Pourtant, rien. Les mains qui se sont posées sur ses épaules sont parties, le souffle qu'elle entendait à ses oreilles s'est tu. Autour de sa taille, une corde rugueuse est nouée. Elle remonte doucement, Risa essayant de l'enlever. Comprenant que rien ne peut arrêter la personne qui est derrière elle, elle passe son doigt entre la corde et son cou. Il lui restera un peu d'air. C'est peut-être top peu, car Risa s'évanouit.

Une heure plus tard, Risa se réveille. Tout doucement, petit à petit. Un œil, puis l'autre. Elle remue un peu, puis se relève d'un coup, se rappelant les affreux moments qui lui étaient arrivés. Elle écarquille les yeux, puis retombe sur le sol, en pleurs. Devant elle, les corps de Rei, Satsu et Mayu. Toutes celles qui ont perdu au jeu du pendu. Alignées contre le mur, c'est une vision horrible,qui ne s'efface pas de sa mémoire.

Un cri d'horreur,

Un voile qui efface,

Une réalité mensongère,

C'est dans les rêves.

Mais là, c'est réel.

Un peu trop.

Ca deviendra la vie de Risa,

Une vie de folle,

Folle à interner.

Mais elle s'échappe de cette école affreuse.

Et maintenant, elle vient

Nous raconter des histoires…

Car elle a trouvé le mot, c'était évidement : TE PENDRE !

Votre dévouée, Fumi Uta (mélodie de la littérature, en japonais).

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Hé, hé,en attendant le week-end, je vous poste un O.S. Il est un peu lugubre, mais je l'adore, car Risa est une gamine comme chacun, elle pensait que sa vie était assurée, et voilà… J'attends vos coms !