Bonsoir ! Bienvenue à toi nouveau lecteur (et anciens) ! Cela fait un ans et bientôt trois mois que je n'ai plus touché à cette fan fiction, que j'affectionne pourtant toujours autant. Le problème reste le même, le temps. J'ai donc décidé de corriger rapidement les plus grosses fautes et de reposter les premiers chapitres, en attendant la fin du chapitre suivant.
Sur ce, je te souhaite une bonne lecture,
Dream-E
Onyx rentre dans une auberge, où elle fera une rencontre pour le moins inattendue…
La pluie fait rage, je me couvre la tête en courant vers une auberge, il faut que je me repose dans un lit. Après trois semaines de marche intensive, mon corps a besoin de repos, l'or que j'ai obtenu au fil de mon voyage peut me le permettre. Je vérifie qu'aucune mèche ne sort de mon capuchon et aborde une serveuse.
- Bonjour ! Me dit-elle gaiement. Que puis-je pour un jeune homme aussi charmant ?
- Je souhaiterais passer la nuit ainsi qu'un bon repas.
- Je vous amène ça sur le champ ! Il y a une place en face de la fenêtre, elle est réservée, mais je fais une exception... Dit-elle en faisant un clin d'œil.
"Sur le champ" ? Je vois ça... J'aperçois un semi homme s'abandonner dans les yeux d'une de ses semblables, qui elle, préfère me sourire. J'ai l'habitude de ces choses-là, après tout, je joue très bien le jeu, au point de charmer les demoiselles ! Il est vrai que je suis d'une assez petite taille pour un Homme, mais je dois faire la taille d'un nain, quoique peut-être un peu plus grande...
- Et voilà, bel homme ! Roucoule la serveuse.
- Belle femme, ai-je souligné d'un murmure.
- Pardon ?
- Ce n'est rien, merci très chère. Oh, et pourrais-je parler au patron ?
- C'est mon père, je puis peut être vous renseigner !
- Oh, je vois. Auriez-vous l'obligeance de préparer mon déjeuner à l'aube ? Je vous paierais grassement.
- Il n'y a aucun problème. Tout sera prêt.
J'esquisse un sourire de contentement, jette un coup d'œil à mon assiette. Une grosse saucisse bien grasse accompagnée de petits pois ainsi que d'un morceau de pain généreux. J'aperçois sur la table en face de moi un homme, chauve et musclé. Il a l'air agité, il jette des regards à un second, à l'autre bout de la pièce, qui sans vouloir être discourtoise, à des yeux de maniaque. Il ont chacun leurs mains sur leurs épées, tout ce que j'espère, c'est de ne pas me retrouver en plein milieu d'un combat ! Je pense avoir mérité mon repos... J'engloutis mon repas en les observant, ils surveillent quelqu'un. Mes yeux sont dirigés vers la table d'un homme, un nain. Je ne le vois que de dos, sur lequel se batailles de longs cheveux brun foncés, il a l'air assez costaud, sur ses gardes, tout comme moi. Une étrange aura se dégage de lui, assez majestueuse, sans savoir pourquoi, j'éprouve du respect pour cet inconnu, après tout, c'est un de mes dons. Lui aussi a remarqué les deux hommes suspects, il glisse discrètement sa main vers le fourreau de son arme, tandis que les deux mercenaires se lèvent en sa direction. J'étais moi-même prête à les arrêter, quand un grand homme étrange vêtu de gris s'installe en face du nain. Un vagabond dans une auberge, le patron a dû l'éviter…
J'ai un petit moment d'arrêt, me gifle mentalement. Suis-je bête ? C'est un magicien. Il me faut vraiment du repos... Je pourrais très bien monter me coucher, mais mon instinct me dicte de rester plus longuement. J'appelle donc la serveuse, toujours aussi ravie de ma présence, pour commander de quoi boire. Le magicien, parfaitement à l'aise, ne semble pas se préoccuper de son interlocuteur, qui lui, a l'air plutôt méfiant. Se pourrait-il qu'ils ne se connaissent pas ? Ma curiosité l'emporte, je me concentre donc sur leur conversation.
- Ah, je ne me suis pas présenté, je m'appelle Gandalf, fit il avec un temps d'arrêt. Gandalf le Gris.
Tiens... Son nom me dit quelque chose... Comme... Un lointain souvenir...
- Je sais qui vous êtes, répond le nain avec agacement.
- Et bien ! C'est un heureux hasard... Que vient faire Thorin Écu de Chêne à Bree ?
Le Roi sous la montagne ! Que devrais-je faire ? Une promesse que j'ai faite il y a bien longtemps refait surface... Celui-ci réfléchi quelques secondes avant de répondre, résigné.
- J'ai appris que mon père avait été vu, errant dans les Pays Sauvages, près du pays de Dun. J'y suis allé. Aucune trace de lui.
- Ah... Thraïn...
- Vous êtes comme les autres ! Vous le croyez mort.
- Je n'étais pas à la bataille de la Moria.
- Non. Moi j'y étais. Mon grand-père, Thror, fut tué. Mon père mena la charge sur la porte de Dimrhil. Il ne revint jamais. "Thraïn n'est plus" ont-ils dit, "Il est l'un de ceux qui ont péri". À la fin de la bataille, j'ai cherché parmi les corps, jusqu'au dernier. Mon père n'était pas parmi les morts. Il est en vie, j'en suis convaincu !
Ils ont un échange de regards, mais le magicien ne semble pas vouloir abandonner, il a une idée derrière la tête...
- L'anneau que votre grand-père portait, l'un des sept donné aux seigneurs nains, il y a des années de cela, qu'est-il devenu ?
- Il... l'a donné à mon père avant qu'ils aillent à la bataille.
- Donc Thraïn le portait avant qu'il... Quand il a disparu.
Thorin hoche la tête.
- Le sujet est clos.
Ils sont interrompus par la serveuse qui dépose une assiette à Gandalf.
- Je sais que Père est venu vous voir avant la bataille de la Moria. Que lui avez-vous dit ?
- Je l'ai exhorté à marcher sur Erebor, à rallier les sept armées des nains. À détruire le dragon et à reprendre la montagne solitaire, et je vous dis la même chose. Reprenez votre terre ! La montagne solitaire me préoccupe, Thorin. Le dragon y est installé depuis trop longtemps. Tôt ou tard, les esprits malveillants se tourneront vers Erebor. J'ai rencontré des personnages peu recommandables, lorsque j'ai emprunté le Chemin Vert. Ils m'on pris pour un vagabond !
Donc je ne suis pas la seule à l'avoir pensé…
- J'imagine qu'ils l'ont regretté...
- L'un d'eux était porteur d'un message. C'est en langue noire. Une promesse de paiement.
- Pour quoi ?
- Votre tête.
Thorin relève la tête avec étonnement. Qui pourrait vouloir le tuer ? Je crois qu'il est temps que je me remette au travail, et sérieusement maintenant.
- Quelqu'un veut votre mort. Thorin, vous ne pouvez attendre plus longtemps ! Vous êtes l'héritier du trône de Durin. Unissez les armées des nains ! Ensemble, vous aurez la puissance, pour reprendre Erebor. Imposez une réunion aux sept familles de nain, exigez qu'ils respectent leurs serments.
-Les sept armées ont fait ce serment à celui qui brandit le joyau du roi ! L'Arkenstone ! C'est la seule chose qui les unira ! Et au cas où vous l'auriez oublié, ce joyau a été volé par Smaug !
J'aperçois les mercenaires s'éloigner, côte à côte. Je baisse la tête, me relève grâce à mes muscles endoloris, je crois que je vais les suivre.
- Et si je vous aidais à le reprendre ? Poursuit Gandalf.
- Comment ? L'Arkenstone se trouve en fin du monde, enfui sous les pâtes d'un dragon cracheur de feu !
- Oui, en effet. C'est pourquoi il va nous falloir un cambrioleur...
Je sors du bâtiment, le froid me serre déjà dans ses bras... Je fais en sorte de me faire remarquer par les acolytes, pour qu'ils tournent dans une ruelle. Ca rendra notre... Conversation, plus facile. Nous nous arrêtons face à face.
- Qui es-tu ? S'énerve le chauve.
- Oh... Je ne suis personne. Par contre, j'aimerais savoir qui vous envoie. Entre mercenaires, nous pouvons nous aidez, n'est-ce pas ?
- Toi ? Tu as l'air aussi frêle qu'une brindille ! Montre nous ton visage !
J'abaisse mon capuchon, retire mes cheveux factices, dévoilant ma peau claire et mes cheveux de jais. Je n'ai qu'une seule mèche dorée, qui repose sur mes yeux encore plus sombres que les ténèbres. C'est très inhabituel, c'est une trace de mes origines.
- Alors ? Ai-je fait d'un sourire.
- Une Fille ?
Les deux hommes s'approchent de moi en riant à pleins poumons. Quelle réaction originale.
Je ne sais même pas ce que je fais encore là. Dans quoi me suis-je encore fourrée ?
