Bonjour/Bonsoir ~

Alooooooooooooooooooors. Ceci est une traduction. Traduction de la fic d'Ara-Heartless que son gentil auteur m'a autorisée à faire partager aux lecteurs du fandom français. Donc les fleurs toussa, c'est pour Ara-Heartless, moi j'suis que l'humble/mauvaise traductrice de ce bijou qui m'aura bien fait chialer. Cette fic contient pour l'instant 9 chapitres, je viens de terminer la traduction du premier, que je vous livre maintenant.

Petite nouveauté : j'ai ouvert un blog, parce que j'avais un compte qui me servait à rien. Les reviews anonymes, parce que ça me frustre de pas y répondre, beh j'y répondrais là-bas, ça m'évitera de surcharger l'intro.

Petits warnings : C'est un crossover Saw/Hetalia. Donc forcément, c'est pas joli joli. C'est même pire que mon crossover avec Hostel 8D. Donc âmes sensibles, vous êtes prévenues ~

Disclaimer : Personnages à Himaruya, univers au créateur de Saw, histoire à Ara-Heatless.

Bonne lecture, en espérant vous retrouver entier à la fin ~


Arthur soupira alors qu'il reprenait conscience.

« Ma tête me fait mal… Je… Ah… Je ne me souviens de rien, se murmura-t-il, essayant en vain d'atteindre un meilleur état de conscience. Je jure que c'est la dernière fois que je vais boire avec mes frères et sœurs… » L'anglais regarda autour de lui, dans l'obscurité totale, il ne sentait aucune présence dans la pièce, avec lui. « Hey ! Qu'est-ce qu'il se passe à la fin ? Scot, j'te jure que je vais te rompre le cou si tu ne viens pas tout de suite me sortir d'ici ! » aboya-t-il dans le vide obscur, ne recevant aucune réponse

Arthur marmonna quelques malédictions tandis qu'il réussissait à se tenir sur ses pieds sans trébucher de trop. « Sors de là, insupportable petit con ! Je sais que tu es derrière tout ça Ecosse, enfoiré. Ce n'est pas drôle. »

Alors que l'anglais hurlait à qui il croyait être responsable de son réveil brutal, il entendit un bruit provenant de l'autre côté de la pièce. Arthur s'apaisa, regardant avec une légère confusion l'endroit duquel venait le bruit.

« Hey ? Où… Où suis-je ? » fit une voix, l'anglais s'immobilisa immédiatement : il l'avait reconnue, cette voix

« Alfred ? Alfred c'est toi ? chuchota-t-il, incapable de comprendre pourquoi l'américain était là aussi

_ Arthur ? » demanda l'américain, d'une voix calme pour une situation aussi étrange. Arthur supposa que l'adolescent avait déjà commencé à devenir fou à cause de ça, ce qui était normal.

« Que faisons-nous ici ? murmura-t-il pour lui-même. Et c'est où ici, exactement ? »

Arthur soupira de frustration. Toute cette scène était trop irréelle pour être une farce. Les deux nations restèrent silencieuses pendant un moment, avant que la voix d'Alfred ne s'élève à nouveau.

« Ce n'est pas encore Halloween, Iggy. murmura l'adolescent, Arthur pu à peine discerner ses mots, et une touche d'irritation dans son ton sombre

_ Qu'est-ce que tu veux dire par l- commença Arthur, mais il fut immédiatement coupé par l'américain, manifestement bouleversé

_ Vraiment très drôle comme blague, Iggy ! Me kidnapper, m'enchaîner à un mur dans une pièce sombre et effrayante et jouer l'innocent. Géniale la blague, tu m'as eu. J'ai peur. Maintenant, s'il te plaît, laisse-moi partir ! » hurla Alfred d'un ton accusateur, sa voix tremblant un peu.

« Enchainé ? » Doucement, Arthur réalisait ce qu'il se passait.

« Oui, enchaîné. Tu m'as enchaîné à ce putain de mur ! Es-tu fou ? Je sais que tu ne m'aimes pas, Iggy, mais allons ! Ca va trop loin là. » commenta Alfred, ne pouvant plus se retenir. On dirait presque qu'Arthur est confus aussi… Non, c'est juste un bon acteur. Et une sacrée ordure…

Bien qu'il ait voulu hurler de nouveau et étrangler ce morveux pour ses accusations constantes, l'anglais resta silencieux, et essaya de régler logiquement la situation désagréable dans laquelle ils étaient tous les deux. Différentes pensées traversèrent son esprit, des suppositions sur l'identité du criminel, des questions : est-ce que tout ça est une mise en scène, pourquoi ont-ils été choisis, jusqu'à ce qu'un nom ressorte d'un vieux souvenir.

« Ca ne peut pas être… » commença Arthur, mais il n'eut pas la volonté de prononcer le surnom de leur kidnappeur. Alfred grogna de frustration

« Qu'est-ce que ça signifie ? Arthur, je sais que les gens disent que t'es un peu spécial, mais là c'est complètement dingue ! M'enchaîner au mur ? Mon dieu, tu dois vraiment avoir perdu la raison ! geignit Alfred, tirant en vain sur ses chaînes

_ La ferme ! Ferme-la pendant une putain de seconde ! s'entendit-il hurler, la panique l'envahissant déjà. Tu ne regardes pas les infos ? demanda l'anglais sans laisser au plus jeune une chance de répondre. C'est un j- » commença-t-il à expliquer, mais il fut interrompu par un son à faire frémir et le cliquetis d'une vieille télévision qui s'allume

Les deux portèrent leur attention sur la désormais seule source de lumière et de bruit de la pièce, fixant attentivement en espérant des réponses. Alors qu'une voix sombre, de malade, s'éleva, Arthur sentit la panique monter d'un cran. Tout s'écroula autour de lui.

« Bonjour Arthur, je veux faire un jeu. Nous savons tous les deux que vous êtes beaucoup trop familier avec l'homme avec qui vous partagez cette pièce. Il ne vous a rien apporté, si ce n'est une lente agonie. Il est la cause de tous vos problèmes actuels. Je suis sûr que vous avez regretté de n'avoir réussi à le tuer dans le passé, donc je vous offre ce soulagement. »

Une lumière s'alluma et éclaira Alfred, révélant son horrible sort. L'américain effrayé était enchaîné par les chevilles et les poignets, un collier tenant fermement son cou. Ce qui terrifiait Arthur, c'était le vieux mousquet placé devant Alfred. C'était sa propre arme à feu, datant de la révolution. Comment a-t-il fait… Mais la voix coupa court à ses pensées.

« Il y a un grand réservoir de verre derrière vous, rempli d'eau normale, inoffensive. A l'intérieur, une clé. La clé de votre évasion. Mais, pendant que nous parlons, un acide mortel y est doucement versé. Dans deux heures, le mélange acide aura dissous la clé au fond. Dans environ une heure, il pourra dissoudre les os les plus durs. Dans trente minutes, il pourra dissoudre la peau. Le taux d'acide versé est déterminé par les battements de cœur de votre cher ennemi. Plus vite son cœur bat, plus vite la clé disparaît, et plus vite vos destins sont scellés. La seule façon d'arrêter le flux d'acide est d'arrêter le flux de sang. Vous seul pouvez choisir, Arthur. Faites votre choix. Allez-vous assassiner l'homme que vous avez élevé, ou risquer votre propre bien-être pour le sauver. Souvenez-vous, la liberté permet une purification de l'âme. Que le jeu commence. »

Tandis que la cassette s'achevait, une grosse horloge digitale s'alluma, avec les nombres 1 : 51.

« Une heure et cinquante et une minute, hein. murmura Arthur, jetant un coup d'œil à la pièce vaguement éclairée. Ca ressemble à une vieille cellule de torture.

_ Merde ! Arthur, attrape cette putain de clé ! hurla Alfred, commençant à paniquer à nouveau

_ Calme-toi Alfred.

_ Ne me dis pas de me calmer ! Tout est de ta faute de toute façon ! Si tu pouvais simplement laisser tomber le passé… »

Alfred referma la bouche quand Arthur s'approcha du mousquet et posa la main sur la gâchette.

« Ferme ta putain de gueule ou je t'explose la tête tout de suite. » fit calmement Arthur, fixant intensément les yeux vacillants de l'américain

Alfred commençait presque à pleurer, Arthur me tuerait-il vraiment ? Il garda ses pensées pour lui, inhalant profondément pour tenter de calmer son cœur. Arthur desserra lentement sa poigne sur la détente, puis se retourna pour faire face au réservoir d'eau. Il grinça des dents et marcha vers celui-ci.

Une fois Arthur assez loin, Alfred tira sur ses entraves, et remarqua que la chaîne retenant sa main droite était plus lâche que celle retenant la gauche. Calmement, il essaya de voir s'il y avait une clé ou quelque chose. Ne trouvant rien, l'américain décida de fouiller dans ses poches. Dans une poche de sa veste de bombardier, il dénicha une petite télécommande avec un unique bouton noir, une enveloppe et une autre clé. Il abaissa le bouton et rangea la clé dans sa poche avant d'ouvrir la lettre et d'en commencer la lecture.

« Bonjour Alfred, je veux faire un jeu. En ce moment même, votre vie ne tient qu'à un fil mince, votre seule aide est celle de votre vieux tuteur. Mais ma question est : pouvez-vous lui faire confiance ? La clé en votre possession est la clé pour ouvrir vos chaînes, mais vous devez les ouvrir avant qu'une heure ne s'écoule. Sinon, votre corps sera déchiré en morceaux. Le problème pour vous, c'est que la serrure est dans un endroit que seul Arthur connaît. Il l'a cachée à l'arrière de sa tête. Pouvez-vous le convaincre d'avoir confiance en vous ? Pouvez-vous vous convaincre d'avoir confiance en lui ? Souvenez-vous, votre vengeance n'est qu'à un clic. Que le jeu commence. »

Il leva les yeux pour voir où était Arthur, mais l'homme n'était pas visible de là où il était.

« Ar-Arthur ? Où es-tu passé ? » demanda-t-il calmement

Le traître a-t-il déjà récupéré la clé avant de me laisser derrière ?

« C'était quoi ce mot ? »

Alfred sursauta quand Arthur sorti de l'ombre. Putain d'éclairage ! Maudit-il pour lui-même.

« Qu-Quel mot ? » répondit l'américain, la voix tremblante. Il avait peur de mentir, mais également peur d'être honnête.

« Tu as récupéré la clé ? demanda-t-il impatiemment, mais l'anglais secoua la tête. Arthur se soucie-t-il même de s'échapper ?

_ Ta main est libre ? se renseigna Arthur, examinant la longue chaîne

_ Ouais, la chaîne a comme lâché et…

_ Que disait ce mot ? Que fait ce bouton ? demanda brutalement Arthur, coupant Alfred

_ D-De quoi tu parles ? »

Il sourit nerveusement. Arthur fronça les sourcils et s'agenouilla près d'Alfred, le regardant droit dans les yeux. Etaient-ce des larmes ?

« Tu ne me fais pas confiance ? » demanda l'anglais, sa voix tremblant légèrement. Alfred resta bouche bée. Il n'avait jamais vu cet homme avoir l'air aussi apeuré. « Je te promets que je te sortirais de là vivant et aussi sain que possible, donc, s'il te plaît… Fais-moi confiance. » Arthur sourit, essayant d'atténuer les inquiétudes de l'américain, et les siennes en même temps. « Travaillons ensemble. Que disait le mot ? » Alfred regarda ailleurs en y repensant, pleurant presque.

« J'ai un jeu aussi… » répondit-il, donnant le mot à la nation plus âgée. Quand Arthur l'effleura, Alfred commença à pleurer, il n'était plus capable de contenir ses peurs. « Je ne veux pas mourir Arthur ! Ne le laisse pas me tuer ! » sanglota Alfred, en souhaitant que tout cela ne fut qu'un horrible cauchemar. Arthur posa le mot à côté et tenta de calmer l'américain.

« S'il te plaît, Alfred, je ne peux pas te sauver si tu fais ça. S'il te plait, calme-toi. »

Avant qu'il réponde, une partie du mot sonna dans son oreille. La position du cadenas est à l'arrière de la tête d'Arthur…

« C'est facile à dire pour toi ! Tu es libre, et tu as le contrôle ! hurla Alfred, faisant reculer vivement Arthur sous le choc. Peut-être que je devrais « me venger » après tout. Tu faisais semblant de t'inquiéter pour moi, mais tu voulais juste éviter d'avoir du sang sur les mains. Tu préfèrerais me voir mourir ! » Alfred était de nouveau en pleurs. Il leva le bouton une nouvelle fois. « J'aurais le contrôle, moi aussi ! » hurla-t-il avant d'appuyer sur le bouton. Une douleur vive traversa Arthur de part en part, le faisant tomber à genoux.

« S'il te plaît… Alfred, s'il te plaît arrête ! » cria Arthur, agonisant, mais Alfred appuya simplement une seconde fois sur le bouton. Une autre vague de courant électrique se propagea dans le corps de l'anglais. Il cria de souffrance : « Arrête ! Alfred, s'il te plaît ! » Voir cet homme souffrir ainsi incita Alfred à jeter le bouton.

« Oh mon dieu, oh Iggy, je suis désolé. Je… Je me suis emporté et… et… Oh, s'il te plaît, dis quelque chose. » divagua Alfred, alors que la culpabilité s'emparait de lui. Arthur s'écroula sur le sol quand les chocs s'arrêtèrent, et resta allongé là, immobile. « Oh mon dieu, Arthur ! Arthur, s'il te plaît réveille-toi ! Ne sois pas mort ! S'il te plaît, s'il te plaît, tu ne peux pas être mort. Arthur ! » hurla Alfred, désespérant de plus en plus au fur et à mesure que les minutes passaient. Il n'avait plus que quinze minutes avant que son jeu ne soit terminé. « Arthur… » pleurnicha Alfred. « S'il te plaît, ne meurs pas. Je ne voulais pas ça. Ne me quitte pas… » continua Alfred, baissant la tête de désespoir après un petit moment. Il avait tué Arthur, l'homme qui l'avait élevé, l'homme qui avait fait de lui ce qu'il était. « Tu as toujours été si blessé à cause de moi… » murmura-t-il

« Pe-petit con… »

La tête d'Alfred s'éclaira de joie en voyant l'anglais se relever doucement, grognant légèrement. « La prochaine fois, dis-moi juste que je t'énerve. Pas la peine de faire un meurtre. » blagua-t-il, riant doucement, et entraînant Alfred dans son rire. Ils finirent par s'apaiser, puis Arthur regarda Alfred avec assurance. « Je te sauverai. » Alfred hocha la tête. Il ferait pleinement confiance à l'anglais. Ils s'en sortiraient.

Arthur se dirigea vers le réservoir d'eau, l'observant rapidement. Il devrait plonger dedans et s'immerger complètement dans le liquide pour récupérer la clé. Avec un peu d'appréhension, il toucha le liquide du bout des doigts, se préparant au pire. Sa seconde main toucha la substance, ses yeux s'écarquillèrent. Il sortit sa main… « Rien ? » demanda-t-il, fixant sa main, puis le réservoir. « Il… Il n'y a pas d'acide ? » conclut-il, encore confus. Alfred eut un sourire en coin.

« J'imagine que rien de tout ça n'est vrai, alors. Quelle horrible farce… » L'américain eut un rire soulagé. Il n'allait pas mourir d'une mort atroce, alors que celui qui a fait ça, par contre… Arthur sourit avant de plonger dans l'eau. L'eau froide était rafraichissante après toute cette tension. Il nagea vers le fond et attrapa la clé. A la seconde même où il déplaça la clé, des lettres s'allumèrent au fond du réservoir. « Il est l'heure de purifier ton âme amère, Arthur. » disaient-elles, et, avant qu'il ait pu réagir, quelque chose fut versé dans le réservoir depuis le dessus. Une sorte d'acide se répandit dans le réservoir et commença à bruler sa peau. Il nagea vers le haut, aussi vite qu'il put, essayant difficilement de ne pas crier. Dès qu'il put, il hissa son corps hors en dehors du réservoir, puis sur le sol, s'écrasa brutalement contre celui-ci. Son corps tout entier tremblait et était couvert de sang. Alors qu'il se démenait pour se lever, il remarqua une serviette à côté de lui. Quelle ironie. Il haussa les épaules et s'en saisit, l'enroulant autour de lui pour éponger son sang. Il s'avança vers Alfred, tentant d'ignorer la douleur qui le tiraillait à chaque pas. « So-sortons d'i-ici. D'a-d'accord ? » réussit-il à dire, en affichant un faible sourire. Il vit qu'Alfred était en pleurs. « C'est quoi ça ? » demanda-t-il nerveusement.

« Pourquoi as-tu fait ça pour moi ? » demanda Alfred, sa voix tremblait alors qu'il sanglotait. Arthur sourit et tapota la tête d'Alfred.

« Parce que je t'aime. Je mourrais pour toi, Alfred. Tu ne le savais pas ? » Alfred pleura, il voulait enlacer l'anglais. Arthur rit. « Calme-toi et dis-moi comment te libérer. » Alfred prit la clé dans sa poche et la tendit à Arthur.

« Le mot disait que tu savais où était le cadenas. » répondit la jeune nation, avec à nouveau de la peur dans la voix

« Je n'ai aucune idée d'où… » Mais c'était trop tard. Le temps d'Alfred était écoulé. Un petit cliquetis commença, et les chaînes commencèrent à tirer sur les membres d'Alfred.

« Arthur ! » hurla Alfred, mais ce nom serait son dernier mot. Les chaînes tirèrent dans différentes directions, arrachant les parties du corps de l'américain dans une violente et sanglante mort pour cette nation pleine de jeunesse. Le sang d'Alfred se répandit dans la prison sombre, éclaboussant Arthur qui restait debout, là, incrédule. Alors que les chaînes se rétractaient et que le son mourait, Arthur tomba à genoux, les yeux écarquillés et pleins de larmes.

« Alfred… » soupira-t-il, espérant, priant que ses yeux lui mentaient ou que ce n'était qu'un ignoble cauchemar. « Alfred ! » hurla-t-il, réalisant ce qu'il venait de se passer. Son ami le plus proche, et certainement la seule personne qu'il pourrait jamais aimer était morte, brutalement assassinée juste devant ses yeux. C'était seulement maintenant qu'il remarquait un fin collier autour de son cou. L'électricité devait venir de là… Il tripota le collier, et sentit un petit cadenas sur sa nuque. Arthur mit la clé d'Alfred dans le cadenas et la tourna doucement. Le collier tomba au sol, et dans le cadenas ouvert, il y avait un petit bouton. Il se baissa et appuya dessus, entendant un cliquetis dans l'obscurité. Arthur suivit le son avec hésitation, puis vit que les chaînes, qui étaient toujours sur les membres déchirés d'Alfred, s'étaient ouvertes. Il cligna des yeux face à l'horrible scène, priant à nouveau pour que tout ceci ne soit qu'un cauchemar.

« Mais ce n'est pas un cauchemar… » murmura-t-il, se reculant légèrement. Arthur sentait qu'il pouvait tomber malade à n'importe quel instant. « Non… Non ! Tu ne peux pas être mort ! Tu ne peux pas ! Qu'est-il arrivé au héros ? Un héros ne peut pas mourir ! Pourquoi il a fallut que tu sois si méfiant… » L'anglais tomba au sol, des larmes s'échappant de ses yeux. « Bon dieu ! Tu ne peux pas me quitter ! Tu ne peux pas me laisser seul, Alfred ! » cria-t-il, sanglotant. Toute la pièce avait une atmosphère de deuil silencieux, mis à part ses lourds pleurs.

Après ce qui lui sembla être des jours d'obscurité, de froide isolation, Arthur se leva, se dirigea vers la porte et mit la clé dans la serrure. Son corps tremblait toujours violemment. Sa tête était engourdie. Il avait juste besoin de partir, mais pour quelle raison ? Il n'avait aucune raison de vivre si Alfred n'était plus à ses côtés. Il jeta un œil au réservoir d'acide, dans l'espoir de pouvoir le briser, inonder la pièce d'acide et se tuer ainsi. Il se souvint alors que le mousquet était toujours posé dans le rayon de lumière. Avec un faible sourire, il chancela, il le sortit du socle et le pointa sur le verre. Il ferma les yeux et appuya sur la détente…

Rien. Rien ne se passa. L'arme n'avait pas fait feu. Il cria de frustration et frappa le verre avec le mousquet, en vain. Le verre était resté intact. Il était trop faible pour se hisser dans le réservoir d'acide. Il marcha jusqu'à la porte et tourna la clé, jetant un coup d'œil en arrière. La réalité le frappa de plein fouet à nouveau. Son cher Alfred était mort, son propre corps meurtri et son cœur déchiré en morceaux. Tournant la clé pour ouvrir complètement la porte, il la tira avec grande difficulté. La porte métallique gémit d'une voix mélancolique, comme sortie de force de sa somnolence. Arthur regarda à l'extérieur, ce monde inconnu.

Il regarda derrière lui, dans la chambre, des larmes menaçant de couler une nouvelle fois. « Alfred… » soupira-t-il une dernière fois. En revenant une dernière fois au corps d'Alfred, il réussi à enlever les lunettes et la veste du cadavre. Il pleura en voyant le carnage fait à son amour. Il pleura la perte de son seul amour. Et surtout, il pleura parce que tout était de sa faute. Il a permis à Alfred de mourir. Après une minute ou deux, il s'est reprit, autant qu'il le pouvait. Arthur embrassa le front d'Alfred avant de se lever pour partir. « Je ne t'oublierai jamais, mon amour, dit-il, mettant la veste de bombardier sur son épaule et les lunettes dans sa poche. Je ne laisserais pas ta mémoire s'effacer. »


Alive ? 8D

Je ne quémande jamais de reviews, mais là, Ara-Heartless l'aimerait bien savoir ce que les grenouilles pensent de son texte, alors on clique e_e.