Ma petite note: Ceci n'est qu'un pilot. J'aimerais vraiment avoir votre avis, histoire de savoir si c'est une bonne idée, que ce soit par commentaire ou par message privé :D L'idée m'est venue quand je me suis rendue compte que beaucoup des fanfics the 100 se situaient sur l'Arche ou sur la Terre après les bombes,j'ai décidé de mettre en scène une fanfic Bellarke avant que la terre ne soit irradié par les radiations. J'espère que ça vous plaira :D
Un coup de feu la réveilla en sursaut.
Sa respiration rapide et haletante, son cœur battant à la chamade et son pouls s'accélérant sous le stress, un nœud d'angoisse se formant dans son ventre et une peur qui la paralysait, c'était devenu son réveil du matin.
Elle n'osa pas bouger par peur d'être la personne prise pour cible, et malgré qu'une cible qui bouge soit moins facile à atteindre, le sentiment d'insécurité qui grandissait en elle depuis plusieurs mois l'empêcha de faire le moindre geste.
Elle chercha des yeux une personne, voir une silhouette dans la rue avant de porter son attention vers les toits des bâtiments en ruines. C'était toujours plus facile d'abattre une cible, alors que le tireur était en hauteur. Légèrement soulagée de ne pas apercevoir d'armes ou de reflets suspicieux pouvant provenir de snipers, Clarke sentit le rythme des battements de son cœur ralentir.
Du moins, jusqu'au deuxième coup de feu.
Clarke se releva précipitamment, sa lame de rasoir qu'elle serra fermement entre ses doigts calleux et recouverts de poussière. Son "arme" dans la main, elle s'adossa contre la porte en métal derrière elle et elle essaya de faire taire le bruit de son cœur battant si fort, qu'elle avait l'impression que ces oreilles vibraient à chaque nouvelle impulsion de sang circulant dans ses veines.
Elle avait comprit que les coups de feux s'étaient rapprochés de sa position actuelle et la seule chose qu'elle pût faire, ce fût de prier pour qu'ils s'éloignent. Elle s'était installée dans cette rue déserte depuis deux mois, juste après l'accident, et elle ne pouvait pas envisagée, même pour une seconde, de partir autre part.
Elle se retourna et adossa son front contre la porte de métal chaud à cause de la température chaude, malgré que selon les anciens calendriers, aujourd'hui devait être un matin d'hiver. Avec le dérèglement climatique, le réchauffement planétaire et la diminution massive de la couche d'ozone, les saisons avaient disparues, laissant place à un climat beaucoup plus sec et chaud, ainsi que des nuit très froides, mais rarement pluvieuses.
-Je t'en prie...murmura Clarke en sanglotant contre la porte. Si tu es toujours en vie, ne me laisse pas tomber...
Elle tambourina légèrement contre la porte, espérant que la seule personne à qui elle tenait et qu'elle pensait encore vivante, ouvre cette porte malgré sa condition depuis l'accident. Ce n'était pas le moment pour la laisser tomber.
Deux nouveaux coups de feu à peine distinctifs l'un de l'autre attirèrent sont attention; cette fois c'était sûr. Ces personnes venaient vers elle.
Problème? Le seul moyen de leur échapper était de partir en courant, mais elle ne pouvait se résoudre à laisser le dernier membre de sa famille probablement encore en vie derrière elle.
Alors qu'elle commença à paniquer, sa jambe gauche se mit à convulser, faisant trembler le reste de son corps, sans qu'elle ne sache vraiment si 'était à cause de la peur ou de la fatigue. Elle essaya de se rappeler la dernière fois où elle avait pu dormir plus de quatre heures d'affilées, sans succès. Depuis sa naissance, jusqu'à maintenant, elle n'avait jamais connue rien d'autre que l'anarchie. Et autant dire qu'après seize ans passés à vivre dans un climat constant d'insécurité, menacé par une violence omniprésente dans le quotidien et par la peur de mourir, difficile de dormir sans avoir peur de se faire trancher la gorge dans son sommeil.
Des bruits de pas précités se firent entendre. Elle serra un peu plus la lame de rasoir entre ses doigts, même si cela fit une large entaille dans la paume de sa main. C'était stupide, mais se sentir plus proche de son «arme» était la seule chose qui la fit se senti plus en sécurité.
Très vite elle aperçu une large silhouette courir vers elle, une arme à feu à la main.
Alors c'est là qu'elle allait mourir?
Elle distingua mieux la silhouette d'un homme, en apparence fort et musclé aux cheveux d'un bruns très foncés et aux yeux d'un même brun, mais à l'expression indéchiffrable.
Au moins, la dernière image qu'elle verrait avant de mourir serait agréable.
Le jeune homme ne sembla même pas remarqué sa présence jusqu'à ce qu'il arriva à sa hauteur. Alors il pointa le bout de sa mitraillette sur Clarke, alors qu'elle était toujours en partie adossée au mur, terrifiée.
-Écoute, commença-t-il par lui dire avec une voie qui trahissait son impatience. SI on reste ici, dans moins de cinquante secondes, on sera tous les deux morts. Alors, avant que tu me dises où on peut se cacher pour échapper à cette bande de trou-du-cul...
Il tendit sa main libre vers elle.
-Bellamy.
Il arqua un sourcil alors qu'il attendit qu'elle lui réponde. C'est pas comme s'ils avaient tout leur temps à gaspiller.
-Clarke, elle laissa échapper dans un souffle incertain, essayant de lui rendre une poignée de main aussi ferme que la sienne, sans succès.
Elle déglutit difficilement.
Est-ce-qu'elle venait juste de faire ami-ami avec un tueur?
(A suivre si vous aimez...)
