Résumé : Severus adopte un petit garçon qui se révèle être son fils. Il devra le préparer à son combat et lui apprendre avant tout à être aimé pour ce qu'il est.

Disclamer : En dehors du personnage d'Hélène Hopes et de Nathan, tous les autres personnages appartiennent à J.K Rowling.

En italique, les paroles des personnages.

En gras, le Fourchelang.

"En italique et entre les guillemets", les Flash-Back.

[En italique et entre crochets], les pensées des personnages.

P.S: Les quatre chapitres publiés seront corrigé puis je mettrais la suite.


Prologue: Un fils

Un soir de pleine lune, un enfant pleurait. Il avait tout juste cinq ans. Il avait de beaux yeux vert comme l'émeraude et des cheveux de couleurs marron foncé, presque noir, qui lui arrivaient aux épaules fautes d'avoir été coupé. Il était allongé dans un placard sous l'escalier et était dans un piteux état. Ses lunettes étaient cassées sur le sol, ses vêtements étaient en lambeaux et couverts de sang séché. De nombreuses coupures étaient visible sur tout son corps et même sur son visage. Il avait le bras droit cassé en plusieurs endroits, la jambe gauche était également cassée, sa cheville droite était violette et gonflée jusqu'au pied, sa respiration se faisait lente et douloureuse. Il avait cinq côtes cassées et trois autres fêlées. Il était maigre et les os étaient nettement devait faire des jours qu'il ne mangeait pas ou très peu. Le placard était un endroit très petit où un sommier tordu était posé dans un coin ainsi qu'une couverture toute sale et toute déchirée. Mais c'était la seule chose qu'il possédait et qui n'appartenait pas au Dursley, sa famille d'adoption et sa seule famille vivante.

Dans un lieu inconnu de tous se trouvait deux personnes. La femme avait de long cheveux auburns qui lui arrivaient au bas du dos et de beaux yeux vert émeraude. L'homme, à ses côtés, avait les yeux marrons et les cheveux marrons presque noir et en bataille. Ils observaient l'enfant avec tristesse.

-Comment les choses ont-elles pu finir ainsi?, demanda l'homme d'une voix triste.

-Je ne sais pas James. Je ne sais pas., répondit la jeune femme en larmes.

-Et dire qu'Albus nous avait assuré qu'il serait bien traité s'ils nous arrivaient malheur. Alors pourquoi n'est-il pas là? pourquoi le laisse-t-il ainsi? se demandait James, en colère.

-Je ne sais pas, James. Mais nous devons faire quelque chose. Nous ne pouvons pas le laisser ainsi.

L'homme acquiesça silencieusement et regarda une dernière fois l'enfant inconscient. Il prit la main de la femme et ils murmurèrent :

-Quod influit sanguis in venis, fit puer, ubi diu privatus amor erit BRACATUS et amatur. Sit luctus venio.(1)

Une douce lumière blanche enveloppa le petit enfant qui disparut.

Dans un lieu appelé école, un homme de vingt-six ans faisait cours. C'était un Maître en Potions réputé pour être le plus jeune dans ce domaine. Il enseignait les cours à une bande d'enfant de troisième année composée de Griffondor et de Serpentard. Ces deux maisons se détestaient et ne rataient pas une occasion de se battre que se soit sur le plan du travail scolaire ou sur le plan sportif. Severus Snape était en ce moment en train de s'énerver contre un pauvre Griffondor qui avait fait sauté son chaudron. La majeure partie des Serpentard était en train de rire de lui car, eux, ne se faisaient jamais punir puisque le professeur était un Serpentard et il les favorisait toujours. A la fin de la journée, Severus retourna dans ses appartements quand une intense lumière blanche apparut devant lui. Devant ses yeux éberlués apparut un petit garçon de cinq ans dans un état proche de la mort. Sans réfléchir, Severus appela Madame Pomfresh par la cheminée pour qu'elle vienne. Cette dernière arriva.

-Que se passe-t-il, Severus? C'est la première fois que je vous voit dans un tel état de panique, demanda l'Infirmière inquiète de le voir dans tous ses états.

-Un petit garçon vient d'apparaitre devant moi. Il est dans un état critique, lui expliqua-t-il.

Madame Pomfresh se tourna vers l'enfant et étouffa un cri. Elle n'avait jamais vu une personne dans un tel état et pourtant elle n'était plus une novice. D'un coup de baguette magique, elle diagnostiqua son état. Elle décela qu'il avait cinq côtes cassées et trois autres fêlées. Il avait le bras droit cassée et la jambe gauche ainsi que la cheville droite. Il était sous-alimenté et des bleus et des coupures se voyaient dans tout son corps et même sur le visage. En gros, il faisait peur à voir. Aidé de Severus, Madame Pomfresh entreprit de le soigner. Elle banda le bras, la jambe et la cheville blessés et, à l'aide d'un sort, elle ferma les coupures; Elle enleva les bleus présent sur le visage et le nettoya avec un gant. Severus lui fit boire une potion calmante, une autre de régénération sanguine et une autre contre les infections. C'est alors qu'ils l'aperçurent. Une marque en forme d'éclair sur son front. Cette même marque qu'aurait faite Lord Voldemort, le Seigneur des Ténèbres.

-Oh mon Dieu! C'est ... C'est Harry Potter, s'écria Pompom, en le reconnaissant.

-C'est horrible. Nous ne pouvons pas le rendre à sa famille. Ce sont surement eux les coupables, dit le Professeur le plus antipathique de Poudlard, dégouté au plus profond de lui.

-Que pouvons nous faire? Si nous le disons à Albus, il le renverra là-bas.

Une femme aux long cheveux blanc et aux beaux yeux vert sombre entra dans la pièce et elle se figea.

-Severus, que fait-il là?

Severus se retourna et vit sa femme. Elle s'appelait Hélène. Hélène s'approcha de lui et regarda l'enfant.

-Pourquoi n'est-il pas chez lui? Comment a-t-il pu venir ici? demanda-t-elle à son mari.

-Nous ne savons pas Hélène. Quand je suis arrivé dans l'appartement, une lumière blanche est apparut et il était là.

Hélène caressa le visage de l'enfant avec une infinie tendresse et un sourire naquit sur ses lèvres.

-Avant de mourir, James et Lily avaient placé un sortilège de défense sur Harry. Si jamais il se retrouvait dans un état proche de la mort, il devrait aller là où on s'occuperait de lui. Je suppose qu'ils ont du activer le sortilège dès qu'ils l'ont vu, expliqua-t-elle quand elle compris l'origine de cette lumière.

-Mais comment? Ils sont morts, dit Mme Pomfresh.

-C'est un sortilège Post-mortem. Il ne peut s'enclencher qu'à la mort des deux personnes qui l'ont mit en place.

-Pourquoi ici? Pourquoi chez moi? demanda ensuite Severus.

Hélène regarda tendrement son mari avant de répondre.

-Severus, cet enfant est le tien. Ce n'est pas celui de James et Lily mais c'est le tien et celui de Lily. Lily était enceinte d'Harry quand elle a épousé James, de trois mois. Lorsque tu es parti, sans un mot, elle s'est tourné vers la seule personne en qui elle avait confiance pour le protéger. Elle savait pourquoi tu étais parti et c'est pour cela qu'elle ne te l'a jamais dit. Si Voldemort savait que tu avais eu un fils, il s'en serait servi contre vous deux.

Severus ne prononça pas un mot. Il regardait alternativement Pomfresh et Hélène comme s'il espérait qu'on lui dise "Poisson d'Avril". Hélène s'approcha de lui et le fit assoir sur le fauteuil.

-Lily t'aimait; N'en doute jamais. Si elle a fait tout ça, c'était pour vous protéger tous les deux. Quand James a apprit qu'il était de toi, il ne l'a pas rejeté. Il l'a accueillit chez lui et il s'est occupé d'elle et de son fils. Il n'a jamais accepté qu'Harry l'appelle "Papa" car il voulait que ce mot soit uniquement pour toi. Pour Harry, James est plus un oncle qu'autre chose. Voici une lettre qui t'es adressée.

Hélène sortit une enveloppe de sa poche et la lui donna.

-Pompom, ne dites pas à Albus que l'enfant est là. Si Severus est d'accord nous allons l'adopter comme le voulait Lily et James.

-Et pour son apparence?

-D'ici quelques heures il retrouvera sa véritable apparence. Ensuite pour masquer toute ressemblance avec Lily, je mélangerais un peu de mon sang dans une potion de changement d'apparence pour lui donner mes caractéristiques. Bien entendu, la potion sera à vie mais elle ne devrait pas lui poser problème.

Pompom hocha la tête et retourna dans ses appartements.


(1) Que le sang, qui coule dans nos veines, emmène cet enfant privé d'amour depuis longtemps vers un lieu où il sera choyé et aimé. Que la magie fasse.