*******************************************************************Pairing : Bya/Ren
*************************************** Rating : K
************** Disclaimer : Tite Kubo-sama.
Je me suis inspiré d'un shinigami illustré pour le début de l'histoire. Sur ce, bonne lecture !
Comment soumettre Renji à ses noirs désirs ?
L'occasion lui fut donnée le lendemain…
-Désolé d'être en retard !
-Que se passe-t-il ? demanda Byakuya de sa voix mesurée.
-Eh bien, en fait, je suis allé me couper les cheveux mais le salon était bondé… Vos cheveux sont toujours bien coupés. Est-ce que vous le faites vous-mêmes ? Ou alors vous avez un salon de coiffure personnel… ?
-Non, stoppa Byakuya. J'utilise Senbonzakura pour couper mes cheveux.
-Hé ?
Byakuya observa son lieutenant de son regard indifférent sans laisser la moindre surprise transparaître sur son visage. Retournant à ses dossiers et laissant échapper un bruit infime signifiant son amusement face au peu de perspicacité que possédait Renji, il lui dit :
-C'était une blague.
-Ah…Quoi ? Vous avez fait une blague, Taïcho ?
Long regard et silence de Byakuya qui ne sait pas s'il doit le casser ou en refaire une autre. Un conseil de son grand-père remonta alors à la surface : « lorsque tu ne sais pas quoi répondre, change de sujet tout en restant dans le sujet de manière subtile. »
-Tes cheveux sont beaux comme ils le sont. Ne les change pas sans mon autorisation. (En plus, il le pensait)
-T…Taïcho ? Mais ce sont mes chev…
- Ce sont tes cheveux mais tu es ma propriété.
Renji était à la fois flatté et blessé. C'était possible ?
-Mais qu'est-ce que vous…
-Viens ici.
Byakuya avait désigné un doigt juste devant lui. Renji, agacé par le comportement de son supérieur, obéit sans se poser de questions mais lorsqu'il s'aperçut qu'il était à une proximité inhabituelle du fin visage de son capitaine, il recula par souci d'intimité pour lui et Byakuya. Mais celui-ci dit :
-Je ne t'ai pas demandé de reculer.
Renji obéit de nouveau, un peu méfiant. Mais cette fois-ci, lorsqu'il voulut reculer par réflexe, il força ses jambes à ne pas bouger. Et c'était dur, car les yeux de Byakuya le fixaient avec un tout autre regard, un regard de…Braise ?
-Renji, veux-tu que je t'embrasse ?
-Que…je…com…enfin…mais…
-Renji, pourrais-tu me répondre convenablement ?
Celui-ci fut choqué par le ton doux qu'avait adopté son capitaine, plus encore que par l'étrange question. Si son capitaine lui avait demandé la permission d'un baiser, cela voulait dire que Byakuya voulait l'embrasser. Et refuser quelque chose à un Kuchiki revenait à enterrer son honneur de lieutenant. En fait, il n'avait pas le choix. Il aurait tout aussi bien pu lui arracher un baiser de force. Et même si cela ne lui déplaisait pas, il avait tout de même un peu de fierté et d'orgueil. En baissant les yeux et d'une toute petite voix, il répondit :
-Oui…
-Tu es sûr ? Si tu ne veux vraiment pas, je ne te forcerais pas.
Renji releva la tête et regarda son capitaine. Un léger sourire ornait son beau visage ! Alors… cela voulait dire qu'il lui demandait vraiment son avis ? En plus, son capitaine cherchait à le rassurer !
Renji sentit son cœur battre très fort :
-Est-ce que… cela veut dire que…
-… Je te veux ? acheva Byakuya. Oui… pourquoi ? Toi, non ?
-Mais...mais bien sûr que si !
Renji se figea, abasourdi par ce qu'il venait de dire. Même Byakuya était surpris mais un certain apaisement pouvait aussi se lire sur son visage. Byakuya détacha les cheveux de Renji et y plongea entièrement sa main. Renji ferma les yeux. Sa main était si chaude, si douce, qu'il n'avait pas pu s'en empêcher.
-Alors ?
Renji, bouleversé par les évènements, répondit ce que son corps désirait :
-Oui, je veux…
Lentement, Renji passa ses mains derrière le dos de son capitaine. Celui-ci s'approcha et unissa ses lèvres avec celles de son lieutenant. Le baiser d'abord timide devint plus farouche. Mais Renji en voulait encore plus. Il détacha le Kenseikan et le posa sur le bureau tout en disant :
-Désolé, il me gênait.
-Moi aussi, il me gêne.
Renji sourit et laissa Byakuya reprendre le dessus sur lui car il sentait que son capitaine n'aimait pas être soumis. La preuve c'est que les mains de Byakuya s'aventuraient plus bas. BLAM ! Renji sursauta surprenant Byakuya. La porte venait de se fermer à cause du vent :
-Euh…Taïcho…
-Non, Byakuya, rectifia celui-ci.
-Byakuya, je vais aller fermer la fenêtre.
Son capitaine se détacha de lui à regret. Dès qu'il eut fini, il lui ordonna :
-Suis-moi.
-Mais où on va ?
-Chez moi.
-Mais je suis encore…je n'ai jamais fait…
-Ne t'inquiètes pas, c'est très confortable chez moi et…
Byakuya se retourna et murmura à son oreille écarlate :
-Je suis très tendre…
Fin !
