Chapitre 1 : Prologue

Note de l'auteur (traduite des notes de la fanfic originale) :

Hey, parlons de quelques petites choses avant que vous ne commenciez à lire cette histoire. Le passé d'Oliver et Barry va être légèrement différent de la série. J'espère que je posterai régulièrement, mais me connaissant, il y aura des hauts et des bas, malheureusement. Je voudrais préciser que c'est ma première fanfiction avec ces deux là et aussi à propos de deux hommes qui s'aiment, j'espère que ça vous plaira. Et je m'excuse d'avance pour les fautes de grammaire, parce qu'avec moi, il y a toujours une possibilité qu'il y en ait beaucoup, vu que l'anglais n'est pas ma langue maternelle. Mais j'espère que vous comprendrez quand même. Et une autre chose importante, dans cette histoire Green Arrow, Flash et les autres super-héros n'existent pas. Les personnages sont parfaitement normaux, pas de « cinq années sur une île infernale » pas de « frappé par la foudre » ou autre, VOILA, je pense que c'est tout, bonne lecture :)

Note du traducteur :

Bonjour, c'est Eluttin, je suis très heureux de vous proposer cette traduction, ma toute première officielle ! Ce récit appartient à MindyMN, je vous l'amène juste en français. Elle m'a donné son accord pour que je poste la traduction ici, n'hésitez pas d'ailleurs à lui envoyer vos réactions/questions par MP, si vous vous débrouillez bien en anglais. Elle est aussi ravie que moi de ce projet, mais si vous avez un bon niveau, n'hésitez pas à lire Seconds Looks directement en anglais !

J'ai décidé de m'y mettre déjà parce que j'adore cette fanfic, je m'y suis beaucoup investi et reconnu. Je trouve aussi que le ship Barry/Oliver alias Olivarry n'est pas très représenté en France, alors je voulais un peu le faire découvrir. En plus je trouve que l'histoire que l'auteur a inventé est super intéressante. Préparez-vous pour plus de 300 pages palpitantes :3 Je prévois de poster un nouveau chapitre tous les 15 jours grand max. Je ne vous en dis pas plus, bonne lecture !

Cette fanfic contient des passages assez sensible et aborde des sujets difficiles, qui pourrait choquer certain-e-s. Je vais m'efforcer de toujours avertir en début de chapitre, préservez-vous, ne lisez pas si cela vous met mal à l'aise.

Avertissement pour ce chapitre : dépression, chômage


« Quoi ? Vous me renvoyez ? Vous vous moquez de moi ! » dit Barry d'une voix affolée, ne voulant pas y croire.

« Considérant vos arrivées tardives, quand vous nous faîtes l'honneur de votre présence, et votre comportement peu professionnel, cela vous étonne ? » répondit le capitaine Singh.

« Alors vous allez vous débarrasser de moi comme ça ? Après tout ce qui s'est passé ? »

Le capitaine soupira, se frotta les yeux et reprit :

« Écoutez Allen. Je sais que ce n'est pas facile pour vous. Perdre une mère quand on est encore qu'un enfant, c'est quelque chose, cela ne vous quittera jamais et je le comprends. Que votre père soit en prison pour son meurtre a du aussi beaucoup vous affecter. Mais ce qui s'est passé remonte à quelques années et cela ne vous a jamais empêché de travailler auparavant. »

Barry s'assit, refusant de le regarder, ne disant rien, mais le capitaine Singh pouvait clairement voir qu'il était en colère, énervé contre la terre entière. Cependant, Singh avait pris sa décision et il n'allait pas en changer.

« Et je comprends que ce qui est arrivé ensuite était simplement trop pour vous. La vie n'a pas été tendre avec vous, mais quand tout ça s'est produit, je vous avais laissé tout le temps dont vous aviez besoin. Pourtant, vous êtes revenu et m'avez affirmé que vous alliez bien, que vous pouviez reprendre le travail sans problème. J'étais sceptique, je ne vous le cache pas, mais j'ai décidé de ne pas en tenir compte et de vous laisser revenir. Même quand vous avez commencé à être un vrai crétin au travail, je faisais de mon mieux pour l'ignorer. Cependant, cela fait deux ans Barry, et je pense qu'il est temps de revenir à la réalité. »

« Écoutez, capitaine, je sais que je me suis mal comporté ces derniers temps, mais je peux changer ça. Je serais à l'heure tous les jours, je travaillerais dur comme avant, je vous le promets. Laissez-moi une dernière chance. S'il vous plaît » dit Barry, la tristesse transparaissant sur son visage à la pensée des événements survenus deux ans plus tôt.

« C'est ça le problème Allen je ne vous crois pas. Parce que si ce que vous me dites est vrai, vous auriez fait quelque chose pour résoudre ça bien avant. Sincèrement Allen, je ne crois pas que vous vouliez encore travailler ici. Cela vous fait repenser à elle tous les jours et c'est pour ça que vous refusez de venir ici autant de fois que vous le pouvez. Je pense que changer de travail pourrait vous faire beaucoup de bien. Je sais que je suis la dernière personne que vous voulez entendre prononcer ces mots, mais vous avez besoin d'accepter ce qui s'est passé et d'aller de l'avant. Vous n'êtes pas le seul dans ce monde, dans cette ville ou bien même dans ce bâtiment à avoir vécu des choses difficiles. Vous êtes un gamin intelligent Allen, vous trouverez un nouveau travail génial en un rien de temps ! Et qui sait, peut-être qu'un jour, vous me remercierez pour vous avoir renvoyé aujourd'hui. »

Barry le regarda avec désespoir « Et si je ne trouve pas ? » Le capitaine soupira à nouveau et bu une gorgée de son café.

« Alors j'accepterais d'avoir viré l'incroyable Barry Allen et détruit sa vie à jamais. Je le traiterais de tous les noms, mais même après ça, je passerais à autre chose, parce qu'il n'y aura rien d'autre à faire. Vous devriez prendre exemple sur moi » dit-il avec un sourire moqueur, sourire que Barry ne lui rendit pas. Aucun mot ne sortit de sa bouche, il hocha simplement la tête et renonça à se battre pour ses droits. Il se leva alors, fit ses adieux à l'homme devant lui et partit dans son labo pour rassembler ses affaires. Il n'y avait pas grand chose à prendre, donc quand il eut fini, il se dirigea vers la sortie principale. Sans surprise, il croisa Joe avant qu'il ait pu quitter le poste.

« Salut Barry, je suis désolé. J'ai essayé de le faire changer d'avis, mais il refuse de m'écouter. »

dit Joe.

« Ne t'excuse pas Joe. Singh avait raison, c'est de ma faute et je dois l'accepter, pour aller de l'avant et me trouver un nouveau job » dit Barry, citant son ex-patron.

« Je suis sûr que ça ne te posera pas de problèmes, tu es un gamin brillant et cette ville le sait, donc quand tout le monde apprendra que tu es à la recherche d'un nouveau boulot, les propositions pleuvront »

« Euh, merci Joe, mais malheureusement, je ne suis pas aussi enthousiaste et confiant que toi. Mais je vais quand même essayer. » Barry sourit faiblement et quitta le bâtiment. Quand il fut dehors, il regarda le poste de police une dernière fois, faisant ses adieux à ce chapitre de sa vie, effrayé par ce qui l'attendrait ensuite.


Plusieurs semaines s'étaient écoulées depuis que Barry avait été viré, et depuis, il n'avait toujours pas trouvé de nouveau travail. Partout, il n'avait reçu que des refus et personne ne pouvait l'expliquer. C'était comme si le destin, ou bien Dieu, ne voulait pas que Barry ait de boulot, et il commençait à être vraiment déprimé à cause de ça. Sa confiance en lui s'effaçait peu à peu, et Joe et Iris le voyait. Ils essayèrent de l'aider, mais il refusait, disant que c'étaient ses affaires, et qu'il devait régler ça tout seul. Pourtant, peu après ça, Barry arrêta de sortir. Pour lui, il n'y avait plus de raisons d'aller voir le monde extérieur. Personne ne voulait de lui,alors pourquoi devrait-il prendre la peine de se traîner dehors ? Joe était un peu amusé à cette pensée, parce que ce sentiment était la raison pour laquelle son fils avait été renvoyé en premier lieu, il n'arrêtait pas de tourner en rond. Barry continua de le nier et arrêta de parler avec son père après ça. Il garda ses distances parce qu'il enviait sa famille. Tous les deux avaient un boulot parfait, Joe aidait les gens comme Barry l'avait toujours voulu et Iris avait le job de ses rêves. Barry n'avait pas ce luxe, peu importe combien il avait essayé. Et cela avait un énorme impact sur sa vie. Il arrêta de prendre soin de lui. Il n'y avait plus de raisons de le faire. Il mangeait très peu, se lavait encore moins et son appartement se transforma en dépotoir. Cela ne pouvait pas être pire, alors Joe, après mûre réflexion, décida que tout ça ne pouvait plus durer.

C'était samedi matin quand Joe vint à l'appartement de Barry et toqua à la porte. Comme toujours personne ne répondit, mais Joe n'était pas stupide, il savait que Barry était là. Pourtant, il était toujours inquiet de ce qu'il allait trouver à l'intérieur. Et, connaissant bien Barry, ses inquiétudes seraient justifiées.

« Barry, je sais que tu es là, alors s'il te plaît, ouvre la porte » dit Joe d'une voix calme, mais il ne reçut aucune réponse.

« Tu es là dedans depuis trop longtemps fils, il est temps de sortir » N'ayant toujours pas de réponse, Joe commençait à être un peu contrarié et à perdre patience. Il essaya une dernière fois.

« Barry, j'étais policier bien avant que tu sois né. Si je le voulais, je pourrais enfoncer cette porte sans efforts, et tu sais qui devras payer pour ça » dit-il avec une voix fâchée.

Barry reconnu ce ton ferme et après un petit moment Joe entendit des bruits de pas derrière la porte. Et ce qui était derrière cette porte était bien pire que ce qu'il avait imaginé. Les cheveux en bataille de Barry prouvaient que le nombre de fois où il s'était lavé pouvait être compté sur les doigts d'une main. Les cercles sous ses yeux verts n'aidaient pas non plus. C'était la même chose pour ses habits. Un T-Shirt sale, déchiré et des sous-vêtements qui confirmaient à Joe que Barry n'allait pas bien. Et le fait qu'après si peu de temps, Barry ait perdu du poids rendait le tout bien pire. Les gens normaux ne remarqueraient sans doute pas tout ça, mais Joe était très observateur quand il s'agissait des détails. Barry était mince même avant et l'idée qu'il pourrait perdre encore plus de poids inquiétait Joe. Mais il était content d'être venu à temps.

« Oh mon Dieu... » fut tout ce qu'il dit à Barry, qui refusait de le regarder dans les yeux. Il avait honte de ce qu'il était devenu : un looser qui n'était même pas capable de se trouver un nouveau job. Il avait eu un bon travail et il avait tout gâché. Évidemment, il se détestait pour ça. Mais il refusait de dire quoi que ce soit à Joe. Il ne trouvait pas les mots justes pour excuser ses actions et ses décisions, parce qu'il ne les croyait plus légitimes. Cependant, il espérait que Joe voudrait parler le premier. Cela n'avait plus d'importance pour lui s'il criait ou non, au moins Barry n'aurait pas à commencer. Joe le comprit dans ses yeux et, laissant s'échapper un long soupir, il commença à parler : « Ça ne peut plus durer Barry »

Après avoir parlé, il franchit la porte ouverte de l'appartement de Barry, peu réjoui par ce qui se trouvait alors devant ses yeux. Joe ne savait pas ce qui l'inquiétait le plus les déchets éparpillés « comme après une explosion » ou bien l'obscurité totale due aux fenêtres couvertes, accompagnée d'une odeur de renfermé. Il s'approcha rapidement des fenêtres, enleva ce qui les recouvraient et les ouvrit pour aérer. La lumière entra dans la pièce, permettant enfin à Joe de voir combien la situation était épouvantable, sans parler de Barry qui ne semblait guère apprécier la lumière du soleil. Le jeune homme avait protégé immédiatement ses yeux et s'était avancé vers les fenêtres pour les refermer, mais Joe l'arrêta avant qu'il ne fasse quoi que ce soit.

« N'y pense même pas » dit Joe d'une voix menaçante, même s'il était juste inquiet, il ne voulait en aucun cas blesser Barry. Mais il avait besoin d'être sûr que cela n'allait pas continuer. Barry tourna le dos à la lumière et se posa sur le canapé, s'enroulant dans une couverture. À cause des marmonnements et des grognements émit par Barry, Joe esquissa un sourire et s'assit auprès de son fils. Même s'il n'était pas biologiquement le sien, c'était son fils pour lui et sincèrement, il ne pouvait en avoir de meilleur.

« Tu ne peux pas me laisser ? Je me débrouillais très bien tout seul jusqu'à maintenant. » dit Barry.

« Il me semble que nous avons une perception assez différente des mots « très bien » Barry. Tu pensais vraiment que je ne serais jamais venu ici, que je ne serais pas intervenu ?»

« Bien sûr que j'ai pensé que tu viendrais, mais j'ai toujours espéré que ce ne serait pas aujourd'hui. »

« Eh bien, aujourd'hui, je suis là, ce qui signifie que nous allons boire un café ensemble comme au bon vieux temps »

« Joe, je ne pense pas être assez vieux pour pouvoir faire des choses et dire que c'est « comme au bon vieux temps » »

« Mais moi oui, donc me feras-tu l'honneur de venir avec moi ? »

« Tu vois, c'est ça le problème Joe, je n'en ai pas vraiment envie »

« Je m'en moque Barry. Tu vas prendre une douche, mettre quelque chose d'approprié et tu vas bouger tes fesses jusqu'au CC Jitters » dit Joe d'un ton autoritaire. Et contre ça, Barry ne pouvait pas protester. Il se leva en maugréant et alla faire ce qu'on lui avait demandé. Pendant ce temps, Joe fit de son mieux pour rendre le dépotoir devant lui à nouveau habitable. Il y avait tant à faire, mais Joe était très rapide pour faire le ménage, donc s'occuper de la vaisselle n'était pas un problème pour lui. Et c'était la même chose pour nettoyer le foutoir dans le reste de l'appartement. Il rassembla les nombreux habits sales et les mit au lave-linge. Après qu'il ait collecté tous les déchets qu'il put trouver, Joe les mit là où ils étaient destinés à aller. Et quand Barry sortit de la salle de bain, prêt pour sortir, tout avait été nettoyé, il ne pouvait pas en croire ses yeux. C'était comme si rien ne s'était passé.

« Comment as-tu... » commença Barry stupéfait, mais Joe l'interrompit.

« Quoi ? Ça ? C'était rien. Tu me sous-estimes Barry »

Joe semblait sérieux, comme s'il était toujours inquiet, mais il ne fallut pas longtemps avant que Barry éclate de rire et que Joe le rejoigne aussitôt. « Je n'oserais jamais » dit Barry en souriant.

« Ce n'est pas comme ça que tu vas te rattraper, mais d'accord, je te pardonne. On y va ? »

demanda-t-il en désignant la porte. Barry hocha simplement la tête et ils se dirigèrent ensemble vers CC Jitters, leur café préféré.


« Tu sais, je me suis toujours demandé pourquoi tu ne travaillais pas ici. Je pense qu'ils te prendraient vu qu'ils ont accepté Iris » Joe sourit. Barry le regarda d'un air excédé et répondit :

« Oui, vraiment très drôle. Mais tu sais, tu m'as dit un jour que ça ne me poserait pas de problèmes de trouver un nouveau travail, parce que j'étais un gamin brillant »

« Cette affirmation serait sûrement vraie si tu cherchais davantage et que tu laissais les autres t'aider. » dit Joe alors qu'ils faisaient la queue au Jitters.

« Ce n'est pas vrai, j'ai cherché partout » protesta Barry, soudainement interrompu par la sonnerie du portable de Joe.

« Oh, j'ai besoin de prendre cet appel, mais quand je reviendrais, je veux enfin entendre la vérité sortir de ta bouche » dit Joe avant de décrocher son téléphone un peu plus loin. Barry resta dans la queue en attendant son tour, sans savoir vraiment ce que Joe voulait dire par là. Quand se fut à lui, il commanda deux cafés, les paya et partit chercher une table. Cependant, il était encore perdu dans ses pensées à cause de ce que Joe lui avait dit et il ne faisait plus attention aux personnes et aux objets autour de lui. Grâce à son inattention, il rentra dans quelqu'un et l'un de ses cafés se renversa sur les habits d'un inconnu. Quand Barry le réalisa, il s'excusa immédiatement, mais le mal était déjà fait et il ne pouvait le réparer.

« Mon Dieu, je suis vraiment désolé, je ne vous avais pas vu » dit Barry, posant le café restant sur la table la plus proche et prenant des serviettes pour minimiser les dégâts qu'il venait de causer.

« J'espère que vous l'êtes ! » dit l'homme, ennuyé par toutes les choses qui lui était arrivé ces derniers temps. Il était clairement malchanceux sans aucune raison. À ce moment, Barry remarqua que cette voix lui était familière. Il regarda enfin ce visage connu et ses joues se mirent à rougir quand il réalisa dans qui il était rentré dedans.

« Vous êtes le Docteur Harrison Wells ? » dit Barry d'une voix tremblante.

« Aux dernières nouvelles, oui » répondit l'homme. Barry ne pouvait pas le croire. Le propriétaire de S.T.A.R Labs était juste devant lui. Depuis que Barry était petit, il voulait être comme Harrison Wells. C'était son rêve et maintenant je l'ai rencontré... Et j'ai renversé un café sur lui. Oh mon Dieu, j'ai renversé du café sur Harrison Wells, pensa Barry, horrifié parce ce qu'il venait de faire.

« Je m'appelle Barry Allen, je suis un grand fan » dit Barry, un sourire embarrassé sur les lèvres, qui disparut bien vite quand le Docteur Wells ne lui sourit pas en retour.

« Enchanté » répondit Harrison d'un ton sarcastique, ne semblant manifestement pas d'humeur à discuter. Cela laissa Barry confus, parce qu'il ne savait pas quoi faire maintenant. Il voulait poser tant de questions, mais comme il n'avait pas fait une très bonne première impression, il était loin d'avoir toutes les cartes en main. Pour cette raison, Barry fut vraiment heureux et soulagé quand Joe vint le rejoindre.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? » demanda Joe, choqué quand il vit Barry toujours debout, tremblant comme si quelqu'un venait de mourir.

« C'est rien, Joe. Je vais bien. Un café vient juste de m'attaquer avec, je suppose, l'aide de ton fils adoptif » répondit Wells. Barry était choqué des mots qui venaient de sortir de sa bouche. Il n'était pas au courant que légendaire Harrison Wells connaissait son père. Il rougit à nouveau, comprenant que la situation était encore plus embarrassante qu'avant.

« Mais je dois bien le dire, il m'a fait une sacrée impression » dit Wells d'un ton sarcastique.

« Oui, je veux bien le croire » acquiesça Joe en regardant Barry, qui était rouge d'embarras comme jamais son père ne l'avait vu.

« Comment pouvez-vous savoir qui je suis ? » dit Barry d'une voix tremblante, ayant enfin retrouvé la parole, bien que toujours impressionné par l'homme se tenant devant lui.

« Tous ceux qui ont le luxe d'appeler Joe un ami connaissent ton existence, Barry Allen » répondit Wells avec un petit sourire.

« Donc vous saviez qui j'étais avant même que je me présente ? »

« Cela vous aurait aidé si j'avais dit que je vous connaissais ? » Barry réfléchit un instant, considérant la situation, et se dit qu'il se serait senti encore plus embarrassé. Il essaya de ne pas y penser et changea de sujet.

« Et d'où vous connaissez vous tous les deux ? » demanda Barry.

« Ca a commencé par un vol à S.T.A.R Labs et débouché sur l'amélioration de certains équipements de la police. Mais rien de dangereux, je t'assure. Je ne t'ai jamais dit que je connaissais Harry ? »

demanda Joe, faisant l'innocent, mais Barry n'y croyait pas une seconde. Il se sentait juste de plus en plus embarrassé. Harry hein ? Dites-moi que c'est une blague, pensa Barry.

« Non jamais » répondit Barry, quelque peu fâché qu'ils soient manifestement en train de se moquer de lui.

« Ne sois pas en colère contre lui, ce n'était pas de sa faute. Ça a du lui sortir de la tête » ajouta Wells.

« Ouais, ça m'a échappé, c'est sans doute pour ça que j'ai aussi oublié de te dire qu'Harry est à la recherche de quelqu'un pour travailler à S.T.A.R Labs »

Barry faillit exploser de joie, mais il résista à la tentation d'être heureux, car cela semblait trop beau pour être vrai. Il garda une attitude désintéressée et dit :

« Oui, tu as oublié de le mentionner. Mais cela n'a pas d'importance, vu que le Docteur Wells n'engagerait jamais quelqu'un comme moi. »

« Je ne suis pas d'accord avec vous, Barry, parce qu'il se trouve que votre nom n'est pas la seule chose que je connais de vous. Joe a aussi mentionné combien vous étiez intelligent et ce que vous aviez accompli. Un gamin brillant qui alla plus tôt au lycée et finit l'université aussi plus tôt que tout le monde l'attendait. Et je sais aussi que vous me mentiriez si vous me disiez que la médecine légale est votre seul domaine de compétence. Mais cela dépend de vous, j'imagine qu'il y a beaucoup d'autres entreprises ou d'endroits qui seraient honorés et ravis de vous avoir. Comparé à eux S.T.A.R Labs n'est pas plus gros qu'une mouche. » dit Wells. Barry était fatigué par son sarcasme, mais il ne s'y attarda pas, attentif à ce que Wells était en train de dire.

« Donc vous pensez à me donner le poste ? » demanda Barry d'une voix naïve, espérant que la réponse soit oui. Cependant, Wells fronça les sourcils alors qu'il laissa échapper un long soupir.

« Eh bien, je pourrais, mais je ne vois pas pourquoi l'incomparable Barry Allen voudrait travailler pour moi alors qu'il a tant d'autres bonnes opportunités »

« Et n'oublions pas le fait qu'il est si satisfait de rester dans son appartement toute la journée, sans aucun contact avec le monde extérieur. » ajouta Joe. Barry rougit encore une fois et Joe et Wells trouvaient ça si hilarant qu'ils ne purent s'empêcher de rire. Taquiner Barry était bien trop amusant. Barry se demandait combien de choses le Docteur Wells savait sur lui, et combien Joe lui en avait dit. Mais il prit une grande inspiration, essaya de faire disparaître le rouge sur ses joues et parla :

« C'est peut-être vrai, mais je crois que ça vaut le coup. Même s'il y a peu de chance que j'obtienne ce poste, je serais prêt à essayer. »

Après ça, Wells resta pensif un moment puis répondit : « Je suppose que vous ne risquez rien à essayer. Venez à S.T.A.R Labs demain à 9h, et s'il vous plaît, essayez d'être à l'heure. Je suis certain que cela ne vous donnera pas une bonne réputation si vous arrivez en retard pour votre premier jour... »

Alors que Barry souriait jusqu'aux oreilles, Joe se disait que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas vu son fils aussi heureux et excité pour quelque chose.

« Je serais à l'heure » dit Barry, riant de bon cœur, ne croyant toujours pas à ce qui était en train de se passer.

« Et je ferais de mon mieux pour vous croire, mais vu que je sais comment vous avez perdu votre dernier emploi, cela ne va pas être facile. Même si vous connaissez sans doute le chemin pour y aller. » Barry hocha simplement la tête, toujours aussi excité qu'un enfant venant d'avoir le jouet de ses rêves. « Très bien, je dois y aller. À plus tard, Joe, Barry. » s'excusa Wells en sortant de Jitters.

« Eh bien, regarde, tu as finalement honoré le monde de ta présence et demain tu vas travailler à S. Labs. Le monde est étrange hein ? »

« Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt Joe ? » demanda Barry.

« Tu ne m'as rien demandé et tu refusais de me parler, tu te souviens ? Qu'est-ce que j'étais supposé faire ? »

« Je te déteste » dis Barry en souriant, se mettant soudain à rire, aussitôt suivit par Joe. Ils étaient heureux ainsi, parce que Joe avait retrouvé son Barry d'avant, et que Barry allait enfin avoir un job. Et il n'y avait rien qui pouvait ruiner ce moment.