Allez ma nouvelle fic ! J'espère que ça va vous plaire. En tou cas, les militaires ont du souci à se faire ...
Persos pas à moi bien sûr ( grrrr). Quelqu'un a-t-il un catalogue que je puisse me commander un Roy et un Jean pour noël ?
Il était dix heures du soir. Sur le pas d'une porte, un couple de d'étudiants se séparaient après un baiser du soir. Le jeune homme laissa sa copine devant la porte de sa maison, et repartit à pieds chez lui. Une voiture s'arrêta soudain à sa hauteur. La portière arrière s'ouvrit brutalement. Un homme en sortit, assoma l'étudiant et le fourra dans le véhicule, qui démarra sur les chapeaux de roues.
La voiture sortit de Central, et roula longtemps. Il était près de deux heures du matin quand elle arriva à destination. Le conducteur et le passager firent sortirent le jeune homme, qui bien que bâillonné et les mains attachées se débattait comme un beau diable. Tout à coup, les deux individus furent projetés au loin sans comprendre pourquoi. Le jeune homme se sauva.
" Eh ben comme ça au moins, on est sûr qu'on s'est pas gourés." fit un des types.
" Ouais, t'as des seringues ?" demanda son complice.
" Evidemment."
Ils chargèrent un pistolet, et se lancèrent à la poursuite de leur proie. Le jeune homme s'était débarrassé de ses liens et du bâillon. Il était caché dans des buissons. Seul dans la nuit il n'irait pas loin, mieux valait attendre ici le lever du jour. Soudain, il sentit une piqûre dans sa nuque. L'instant d'après, il sombrait dans l'inconscience. Les deux hommes le ramassèrent, et le transpotèrent dans un bâtiment assez vaste.
" Bien, je vois que vous nous en ramenez un. A-t-il bien les pouvoirs qu'on soupçonne ?" demanda un homme en blouse.
" Ouais, il nous en fait une petite démonstration tout à l'heure." répondit un des gars en costume.
" Parfait, mettez-le dans ses nouveaux appartements."
Les deux gars traînèrent le jeune homme dans une chambre, ou plutôt une cellule. Le lendemain, l'étudiant se réveilla là. Il alla aussitôt frapper à la porte. Un judas s'ouvrit, et le garde lui demanda ce qu'il voulait.
" Ce que je veux ? Je veux qu'on m'explique ce que je fais là !" répondit le jeune.
" Plus tard."
Le judas se referma. Ah on le prenait comme ça ! Très bien, ils allaient voir de quel bois il se chauffait. Le jeune homme recula, et se concentra sur la porte. Le verrou tourna, et elle s'ouvrit brutalement, assommant le gardien au passage. Vite il sortit. Sauf qu'il ne savait pas par où aller. Peu importe, il devait sortir d'ici. Des types en blouse et des vigiles se présentèrent sur son chemin. Tous valdinguèrent comme des quilles sans qu'il les touche.
Puis il fut brusquement coupé dans son élan par une décharge. L'étudiant s'effondra, paralysé. Il vit plusieurs pieds s'approcher, et sentit le canon d'une arme sur sa tête.
" Eh bien eh bien ! Très impressionnant comme pouvoir !" entendit-il.
On le releva, et il découvrit trois scientifiques devant lui.
" Mais qu'est-ce que vous me voulez merde !" demanda le jeune homme.
" Ta télékinésie nous intéresse mon petit. On veut simplement comprendre comment ça fonctionne et si c'est transmissible." répondit un homme au crâne dégarni et avec des lunettes sur le pif.
" Quoi ? Comment savez-vous que je suis télékinésique ?"
" Oh ça fait un moment que l'on t'observe. Allez, amenez-le dans la salle d'expérimentation."
On prit soin de lui injecter quelque chose. L'étudiant se sentit comme engourdi, dans les vapes même. Puis on le traîna dans une salle où il fut attaché sur une table. Plusieurs scientifiques entrèrent, des blocs dans les mains. Une femme fit une prise de sang au jeune homme, et le donna à un collègue qui s'installa devant un microscope.
Le groupe de savants fit faire plusieurs excercices à leur prisonnier, et à chaque fois prenaient des notes. Il semblait capable de déplacer bon nombre d'objets par la force de sa pensée, tant qu'ils n'étaient pas trop lourds. Pour éviter qu'il ne serve de leur pouvoir contre eux, ils lui injectaient une drogue qui endormait sa volonté. Les scientifiques du laboratoire s'intéressaient aussi à sa condition physique. Mais il ne présenta rien d'exceptionnel de ce côté-là.
Il ne fut pas le seul à être amené entre ses murs. Des gens de tous âges, de tous milieux et de toutes profession arrivèrent petit à petit. Homme, femmes, enfants même, tous subirent différents examens, et des observations variées. Ils venaient de tout le pays, et avaient en commun un don exceptionnel, qu'il soit physique ou bien dans des cas rares surnaturel.
Aucun ne savait au juste pourquoi ils étaient là. Seulement où ils se trouvaient : le laboratoire 55. Les captifs ne parlaient pas entre eux, endormis qu'ils étaient par la drogue qu'on leur injectait régulièrement. Les scientifiques de leur côté, travaillaient sur un projet top secret : ils prélevaient les cellules de ceux qui bénéificiaient d'une excellente condition physique, d'une très grande intelligence, de l'endurance, un bon système immunitaire, etc. Ces cellules étaient ensuite améliorées, et clonées alchimiquement.
Ensuite, vint la seconde phase de leur projet. La première leur avait déjà pris cinq bonnes années de travail intensif. Les savants lancèrent alors la phase dite de création. Ils avaient à leur disposition six tubes à essais contenant des ovules.
Ces ovules furent fécondés, et mis en culture avec les super-cellules créées. Cela donna comme on s'en doute des foetus. Restait à savoir combien allaient arriver à terme.
" Hmmm ... aucun n'a survécu. C'est embêtant." fit le chef du projet au bout de quelques mois.
" Il ne nous reste plus qu'à recommencer, avec plus d'ovules. On arrivera bien à un survivant." fit son assistante.
Ils regardèrent encore un instant les larges tubes cylindriques dans lesquels flottaient les foetus. Ensuite, ils tournèrent le dos et lancèrent des ordres pour un nouvel essai.
Deux ans plus tard, même endroit, mêmes expériences.
" Enfin ! Une des expériences a survécu ! Nous allons pouvoir lancer la phase trois."
Le chef du projet contemplait un bébé supendu dans l'eau d'un tube, le cordon ombilical le reliant à un placenta en dehors du tube. Un des savant s'approcha de la poche plastique où était le placenta, et injecta un produit. Les mois passèrent encore. Le bébé grandissait à une vitesse hallucinante. A cinq mois, il avait l'air d'avoir quatre ans.
" L'élixir de croissance fonctionne bien. Je pense que l'on va pouvoir augmenter la dose." annonça le chef du projet.
L'enfant était toujours dans son tube cylindrique, les yeux clos. Les savants, pensant que l'enfant avait certains dons, préféraient le maintenir inconscient. Donc, il grandissait extrêmement vite dans son tube, pour atteindre l'âge apparent de vingt ans.
" Bien, je pense que nous allons pouvoir la réveiller."
Il s'agissait en effet d'une fille. Une femme injecta quelque chose dans le placenta. Puis le groupe de scientifiques n'eut plus qu'à attendre. Une semaine plus tard, le cordon ombilical avait séché et était tombé de lui-même. La jeune fille avait été reliée à tout un tas d'autres petits tubes. L'eau fut vidée progressivement. La jeune fille ouvrit les yeux avant que son tube ne soit entièrement vide.
" Où suis-je ? Qui sont ces gens ? Je ... je dois sortir d'ici." pensa-t-elle.
Ses yeux marrons clair prirent une teinte violette lumineuse. Les fils des perfusions lâchèrent. Le verre du tube se fissura, et explosa, déversant l'eau.
" Elle utilise déjà ses pouvoirs ! Fantastique !" fit un des scientifiques.
" Des pouvoirs ? Quels pouvoirs ?" demanda la jeune fille.
" Et elle parle déjà ! Preuve qu'elle a bien une intelligence supérieure."
" Où suis-je ? Et qui suis-je ?" reprit la jeune fille.
" Nous sommes ceux qui t'avons conçue. Ca nous a prit au moins sept ans avant qu'un spécimen survive. Nous t'avons créée à partir des meillures cellules de dizaines d'individus exceptionnels. Ces cellules ont été ensuite hautement améliorées et multipliées. Certains de ces individus présentaient un don particuliers : la télékinésie ou la télépathie. D'après ce qu'on vient de voir, tu as hérité de ces dons." répondit le chef du projet.
" J'ai été fabriquée ... je ne suis donc qu'une copie de ces gens, un clone." reprit-elle.
" Tu es beaucoup mieux que tous ces gens. Tu bénéficie d'une meilleure constitution physique. En gros tu es un être humain amélioré."
" Ca ne me dit toujours pas qui je suis."
" C'est vrai, il te faut un nom. Ce sera ... voyons ... Artémis."
" Et qu'allez-vous faire de moi maintenant ?" demanda la dénommée Artémis.
" T'habiller pour commencer. Ensuite, nous ferons quelques examens et enfin nous t'instruirons sur notre monde."
Des femmes aidèrent Artémis à sortir du tube, et à s'habiller. Un t-shirt vert pâle et un pantalon composaient sa tenue. Les savants commencèrent leur batterire d'examens, puis d'autres lui apprirent ce qu'elle devait savoir. Grâce à sa mémoire et son intelligence hors du commun, elle apprit très vite.
" Pourquoi m'avez-vous créée ?" demanda-t-elle un jour.
" Pour un objectif bien particulier. L'armée a besoin de tes dons." répondit le chef du projet.
" Autrement dit je suis une arme de guerre. Une simple expérience, un objet." dit-elle en fronçant les sourcils.
" Pas vraiment non, tu peux ..."
" Oui je peux. Je peux faire beaucoup." coupa Artémis.
La jeune femme rentra dans sa chambre dont elle claqua la porte. Puis elle s'assit sur son lit.
" Ces scientifiques ne me voient que comme le fruit de leurs recherches. Je suis leur création, ils me prennent pour leur jouet. J'ai des pouvoirs paraît-il. Eh bien, c'est l'occasion de les tester." pensa-t-elle en regardant ses mains.
Une aura violette les enveloppa. Artémis les tendit vers la porte. Un rayon violet la désintégra et creusa un gros trou. Elle descendit de son lit et sortit. Les vigiles pointèrent leurs armes sur elle. La jeune fille les regarda. Ses yeux s'allumèrent, et les gardes volèrent au loin. Elle perçut au loin les pas des scientifiques.
" Mes sens sont très aiguisés." constata-t-elle.
Artémis marcha vers les scientifiques. Quand ils furent dans leur champ de vision, elle fit apparaître une boule d'énergie violette dans ses mains, et la leur lança. Le choc provoqua une explosion. Une alarme résonna dans tout le bâtiment. Des robots arrivèrent au pas de course, et leurs bras mécaniques bloquèrent les bras et les jambes d'Artémis. Cette dernière serra les poings, et une sphère lumineuse repoussa les robots.
On entendait des explosions partout à présent. Sous l'impulsion d'Artémis, les machines explosèrent. C'était la panique. Elle détruisait tout, et rien ne semblait pouvoir l'en empêcher.
" Artémis ! Qu'est-ce que tu fais ?" s'exclama le chef du projet de sa conception.
Sa création tourna ses yeux violets lumineux vers lui.
" Je m'émancipe." répondit-elle.
Une sphère apparut, prit de la couleur et l'ampleur pour détruire tout un pan du laboratoire. Elle recommença plusieurs fois, et le laboratoire ne fut plus qu'un tas de ruines brûlantes. Artémis sortit d'entre les décombres et s'avança jusqu'à toucher l'herbe verte.
" Et maintenant, partons à la découverte de ce monde et tâchons de nous y faire une place." dit-elle.
Tout à coup des bruits de moteur lui parvinrent. Quelques minutes plus tard, Artémis découvrit des véhicules militaires. Quatre en fait. Les soldats déocuvrirent le laboratoire 55 en ruines, et la jeune fille devant. Le généralissime était parmi eux.
" Impressionnant. Ils ont réussi finalement." dit-il.
Il darda ensuite son oeil unique sur Artémis.
" Un être humain amélioré, supérieur à la normale." dit-il.
" Vous êtes bien informé vous. Qui êtes-vous ?" répondit Artémis.
" Je suis le général des armées, King Bradley."
" L'armée. Il paraît qu'on m'a conçue parce que vous aviez besoin de mes dons." reprit Artémis.
" En effet. Ces idiots n'ont absolument rien compris à ton potentiel. Moi en revanche, je peux t'aider à le contrôler. Tu pourras nous aider à assurer la paix dans le pays. Si tu nous suis." dit King en lui tendant la main.
Artémis détourna la tête un instant. S'il le disait ... Artémis contrôlait mal ses capacités, tout à l'heure elle avait agi par pur instinct. Et elle n'avait nulle part où aller. Elle marcha jusqu'à lui, mais ne lui prit pas la main.
" Je vous suis. Mais attention, ne jouez pas avec moi où vous le regretterez." dit-elle à côté de lui.
King sourit, et la fit monter dans son camion. Les autre soldats firent de même, et tous retournèrent à Central.
