Heyyyyy ! C'est moiii :)

Ouais, je sais, je sais, Heart's Stories n'avance pas fort... Mais j'ai eu un souci d'ordi et j'n'avais pas accès à mon SoRiku. T_T

Et j'ai eu l'idée d'une fiction sur Naruto. Eh ouais.

Donc voilà ! Attention Yaoi & Hétéro, couples pas très originaux à découvrir, risque de Rating M (seulement si les gens sont intéressés :D).


The Expressed Misfortunes.

- Hey les gars ! C'est quoi cette histoire ? Rugit Kiba en débarquant dans le studio de répétition qu'ils partageaient, lui et ses amis.

Cette pièce poussiéreuse et encombrée était devenue le repaire du groupe nommé «The Expressed Misfortunes», lequel était composé de six jeunes adultes : Kiba Inuzuka, Naruto Uzumaki, Gaara Sabaku, Ino Yamanaka, Sakura Haruno et Tenten Yashi.

Le premier était un grand gaillard enjoué, aux yeux et cheveux sombres. Son expression était renforcée par deux tatouages rouges sur ses joues, des crocs ensanglantés. Il était plutôt d'un style simple : jeans, chemises ou tee-shirts, converses. Un gars du genre gentil, pas trop chiant, ouvert, enfin en gros une proie potentielle pour les filles. Sauf pour celles qui avaient peur des chiens : Kiba se traînait toujours avec sa serpillière blanche nommée Akamaru, défendant son maître crocs et griffes si quelqu'un s'approchait trop.

Le second se caractérisait par des yeux d'un bleu océan profond et une tignasse d'une blondeur déconcertante, encadrant un visage marqué de trois balafres sous les yeux semblables à des moustaches de chat ou de renard. Il possédait une peau bronzée, appréciée des filles, et s'habillait façon skateur, genre des tee-shirts larges toujours avec une connotation humoristique ou bien classe, des pantacourts ou des shorts même en hiver, et une paire de grosses baskets. Naruto avait également un tatouage autour du nombril, prix de quelques heures de souffrance : un magnifique signe s'enroulait autour de l'orifice, complété par des écritures japonaises. Il était un peu niais, gueulard, mais toujours prêt à aider ses amis par n'importe quel moyen.

Le troisième n'avait rien à voir avec les deux précédents. Il était sombre, possédait deux grands yeux d'un vert translucide entourés de khôl d'un noir de charbon, et des cheveux rouges flamboyants. Il n'avait pas de sourcils, mais un tatouage rouge signifiant «Amour» en japonais s'étalait au dessus de son œil gauche. Gaara s'habillait avec des chaînes, des clous, des vêtements aussi noirs que sa peau était blanche : son style gothique faisait peur, mais plaisait aussi énormément. Il était très timide malgré son air effrayant, et dès qu'on apprenait à le connaître, il devenait quelqu'un d'exceptionnellement attentionné et souriant.

La première fille du groupe était une grande perche aux longs cheveux blonds platine qu'elle secouait souvent pour attirer le regard des garçons. Elle avait des yeux d'un bleu très clair et était très jolie. A fond dans la mode, elle portait tout ce qui était tendance et sexy. Ino semblait représenter le type même de la poufiasse qui plaît : pourtant, lorsqu'on creusait un peu, on découvrait que la vraie Ino n'avait rien à voir avec l'image qu'on se faisait d'elle. Intelligente, sûre d'elle, elle s'avérait être censée et adorable.

La suivante avait deux caractéristiques héréditaires qui pesaient sur elle depuis son enfance : une chevelure d'un rose malabar ainsi qu'un grand front qui surmontait d'immenses yeux d'un vert émeraude. Très souvent chambrée par ses camarades, elle avait fini par s'habituer aux moqueries et à ne plus faire attention : elle possédait des capacités intellectuelles élevées et une force impressionnante, ce qui lui avait permis de se faire respecter. Elle s'habillait exactement comme elle avait envie, et personne n'avait rien à redire là-dessus, à part Ino sa meilleure amie. Sensible, elle adorait sourire et faire plaisir aux autres.

La dernière était la plus «banale» des filles : petite, brune coiffée en macarons pour le plus souvent, les yeux d'une couleur chocolat au lait très jolie. Par contre, elle aimait s'habiller léger : chaussures toujours ouvertes, pantacourts ou shorts, tee-shirts fins. Tenten était foncièrement adorable, et elle possédait un caractère bien particulier que bien des gens appréciaient.

Bref, revenons-en à la troupe en elle-même : grâce à la diversité de leurs styles, ils avaient énormément d'influences différentes et avaient décidé de monter un groupe tous les six. Tenten faisant de la batterie et Naruto possédant une guitare chez lui, les autres en avaient tous choisis un autre. Gaara s'était donc mis à la basse, Sakura avait récupéré un synthé (elle faisait du piano avant), et Kiba et Ino s'étaient destinés au chant puisqu'ils avaient tous les deux une voix magnifique.

Cela faisait déjà deux ans qu'ils s'entraînaient ensemble : ils avaient créé quelques compositions qu'ils maîtrisaient mais se basaient principalement sur des reprises.

- De quoi tu parles ? Enchaîna Sakura en fronçant les sourcils.

- Du fait que Sai ait demandé à son oncle de nous réserver une place au concert amateur qu'il organise ! Explosa une fois de plus l'ami des chiens.

Un silence suivit ces paroles : Naruto et Gaara se regardaient, perdus, et les filles semblaient totalement choquées.

- Quoi ? Mais on était pas au courant ! Siffla Ino en envoyant sa masse de cheveux vers l'arrière façon l'Oreal Paris.

- Personne ne l'était, rajouta Gaara. En tous cas, moi, je n'ai rien dit ni demandé.

- Moi non plus, répondirent en chœur Sakura, Ino, Tenten et Naruto.

- Je le sais, soupira le brun, Sai m'a dit qu'il l'avait fait de lui-même. Putain, on est dans la merde ! Faut qu'on trouve les morceaux qu'on va jouer, se renseigner sur ce concert, et s'entraîner pour être prêts à temps !

- T'inquiète, on va gérer, le rassura Sakura. On a qu'à jouer Hysteria de Muse, c'est une de celles qui font le plus de bruit et qui enthousiasment le plus la foule.

Les autres approuvèrent, et passèrent leur après-midi à tenter de trouver quelques autres chansons. Au final, les membres des Expressed Misfortunes décident de jouer What You Know des Two Door Cinema Club, Get Out Alive du groupe Three Days Grace, Hummer des Foals, puis Sombre Présage et Double Succès de leur composition. Plutôt satisfaits de leur choix, ils se séparèrent et rentrèrent tous chez eux, impatients de jouer devant un public.

Ils étaient en vacances, donc ils pouvaient se retrouver souvent pour répéter. Aussi, un samedi pluvieux, les Expressed Misfortunes étaient tous autour d'une bière, dans leur studio adoré. Ils plaisantaient sur le fait que Lee, un gars de leur lycée, avait promis de se couper les cheveux, quand ils entendirent un portable sonner.

Un jour je serai le meilleur dresseur... Je me battrai sans répit...

- Kiba, 'faut vraiment que tu changes ta sonnerie, se mit à rire Naruto.

- Je t'emmerde, sale blond !

- Raciste des cheveux.

Sans répondre à Naruto, Kiba ouvrit son portable et entama une conversation.

- Hey vieux. What's the fuck ? […] Ah ok. Vas-y, je t'écoute. […] … Ouais, et ? […] Je vois pas en quoi ça nous concerne...

Puis, après la réponse de son interlocuteur, le brun cracha la bière qu'il avait auparavant portée à ses lèvres.

- QUOI ? Ce samedi ? […] Bon... Je préviens les autres. Merci mec. A plus !

Et il raccrocha. Tous les autres s'étaient rapprochés, avides d'entendre la nouvelle qui avait surpris leur ami.

- Alors alors alors ? Le pressa Ino. Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Sai vient de me dire que le concert dont il nous parlait est dans trois jours.

Gros blanc.

- Déjà ? Fut le seul mot qui parvint à sortir de la bouche de Gaara.

- Ouais... Déjà.

- Oh SONOVABITCH ! S'exclama Tenten.

- Classe ma belle, dit Kiba. Mais je suis d'accord avec toi : faut qu'on s'entraîne.

Ils abandonnèrent donc leurs boissons pour retourner à leurs instruments. Gaara reçut un coup de fil, donc les abandonna quelques instants. Pendant qu'il parlait au téléphone, Naruto fit remarquer la sonnerie de Gaara, qui se trouvait être Voodoo People des Prodigy remixée par Pendulum, était cent fois mieux que son pitoyable générique Pokémon, ce qui lui valut une insulte de plus sur sa tignasse.

Le beau gosse aux cheveux rouges revint, encore plus pâle qu'à l'accoutumée.

- Gaara-san ? Quelque chose ne va pas ? S'inquiéta Tenten.

- Euh... Ma sœur vient de m'appeler...

- Temari-chan ?

- Je n'ai qu'une sœur je te rappelle. Même si mon frère se maquille autant que moi, ça n'en reste pas moins un garçon.

- Bref, toussota Kiba.

- Sai l'a mise au courant de notre concert. Elle m'a dit qu'elle viendrait, et qu'elle amènerait le plus de monde possible.

Un silence de mort accueillit cette réponse.

- Elle va amener... sa bande ? Demanda Sakura avec un teint blanc.

- C'est sûr, confirma Gaara.

Sakura ne répondit rien, baissa la tête et vit Ino se rapprocher d'elle pour poser une main compatissante sur son épaule.

Temari était la sœur de Gaara. Blonde, au caractère fort, elle avait également tissé des liens forts avec l'ex-petit ami de Sakura, Itachi Uchiwa. Ils s'étaient quittés dans des circonstances assez mouvementées : il l'avait lâché pour une autre fille, après avoir avoué à Sakura qu'il la trompait depuis le début. Sakura avait fait une forte dépression suite à cela, et n'avait pas du tout envie de le revoir, d'autant plus que cela ne faisait que huit mois que cette histoire avait eu lieu.

- Courage, lança Naruto en l'enlaçant. On sera là ma petite Sakura-chan.

- Merci Naruto. Heureusement que vous êtes là, compléta Sakura en retenant ses larmes.

- Bref ! Faut pas déprimer si près du but. Entraînons-nous, dit Tenten en souriant.

- Tu as raison. Allez Saku', fais-nous rêver avec ton synthé !

La rose sourit en pensant qu'elle avait les meilleurs amis qu'on puisse avoir. Puis les premières notes de Hummer s'élevèrent, emportant avec elles les tristes pensées de Sakura.

Ce soir-là, Kiba rentra chez lui d'excellente humeur : il était en vacances, il passait toutes ses journées avec ses potes, il faisait un temps de chien (ha!), et un concert auquel il comptait cartonner avec les Expressed Misfortunes approchait. Aucun nuage à ses pensées, si ce n'était... sa mère.

- Kiba ! Tu te rends compte de l'heure à laquelle tu rentres ? Ta sœur ne sortait pas aussi tard lorsqu'elle avait ton âge. Ah, ces jeunes, commentait sa mère.

Comme à son habitude, le concerné ne dit rien et fila s'enfermer dans sa chambre. Malheureusement sa mère ne l'entendait pas de cette oreille. Elle débarqua dans l'espace du jeune ami des chiens, le faisant sursauter alors qu'il venait de s'écrouler sur son lit.

- Et en plus tu m'ignores ! C'est le comble ! Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un fils comme toi ? Hana n'avait pas ce comportement affligeant envers ses géniteurs, elle...

Kiba se retenait de toutes ses forces : il avait une furieuse envie de lui crier qu'il n'était pas sa sœur, qui n'avait pas de vie lorsqu'elle était jeune et qui ne se consacrait qu'à ses devoirs et ses parents. A chaque fois que sa mère faisait une comparaison avec Hana, son cœur se serrait et il regrettait d'être né dans cette famille qui ne faisait que le rabaisser et le comparer à sa sœur si géniale et si imbattable sous tous les points.

Sa mère criait mais il ne l'écoutait plus. Kiba en avait vraiment marre d'elle. Mais il ne disait rien, se contentait d'attendre qu'elle arrête et qu'elle s'en aille d'elle-même. Concentré sur cet objectif, le brun avait fermé ses grands yeux sombres et sa bouche trahissait un sursaut de colère. Tsume, sa mère, aperçut ce détail, et cessa aussitôt de hurler. A la place, elle eut un ton menaçant :

- Pourquoi ne me réponds-tu pas ? Tu ne dis jamais rien pour ta défense, comme si tu savais que tu avais tort mais que tu t'en fichais. Tu es pire que ton père.

A cette référence, le fils ouvrit brutalement les yeux et fixa sa mère avec un tel air que Tsume recula d'un pas. Il se leva et s'approcha de sa mère avec un air menaçant.

- Je suis en vacances, je suis heureux comme tout, et toi tu trouves encore le moyen de gâcher ma journée, comme toujours. Je n'ai le droit de rien faire avec toi : à dix-sept heures, je dois être rentré, tous les jours, même en vacances. Tu cries tous les jours, tout le temps, à toutes heures. Tu es chiante, bornée, et inlassablement en colère ! Papa t'a quitté pour un homme, ce que je comprends parfaitement : tu as réussi à le dégoûter des femmes !

Tsume lui donna une claque magistrale, qui lui provoqua une vive douleur. Pourtant, il ne quita pas sa mère des yeux, la fixant d'un regard accusateur pendant de longues secondes.

- Comment oses-tu... ? Commença sa mère en lui redonnant une baffe.

- J'en ai assez de toi ! Je m'en vais, pousse-toi ! Hurla Kiba.

Mais sa mère le frappa violemment dans le ventre. Grognant, il s'effondra à terre et Tsume, animée d'une colère incontrôlable, lui donna encore des coups.

Sous cette pluie de pieds et de poings, Kiba se recroquevilla et se mit à pleurer silencieusement, couinant lorsque le pied de sa mère venait heurter ses côtes. Soudain, il sentit l'intensité des coups diminuer puis cesser. Il n'osa pas regarder, et resta sans bouger au sol.

Au bout de quelques minutes, le blessé toussa, tenta de se relever mais ne réussit pas : il avait trop mal aux côtes. Il ne pouvait pas le croire, ne le voulait pas : sa mère l'avait frappé.

Elle l'avait battu.

C'était sûrement pour cela que son père était parti, Kiba savait que sa mère pouvait être violente mais pas à ce point.

Grimaçant, il parvint difficilement à se remettre debout et, luttant pour voir parmi ses larmes, il ramassa ses affaires les plus importantes, les fourra dans un sac qui traînait, puis sortit de sa chambre. Sa mère n'était pas dans le salon, et tant mieux pour lui : il fonça, détacha Akamaru qui le suivit, prit ses clés, et franchit le seuil de sa maison, qui ne l'était plus à cet instant dans son cœur.

Pendant ce temps, Naruto était rentré chez lui, dans son appartement, et avait fait une ventrée de ramens, son plat préféré. Il en était à son huitième bol, lorsqu'il entendit de faibles coups contre sa porte. Intrigué, il se leva.

- Salut Naruto, lui dit doucement Kiba en tentant de sourire et de se tenir debout sans utiliser l'encadrement de la porte.

Le blond en lâcha son bol.

- Kiba... ? Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

- Trois fois rien, répondit-il en sentant les larmes remonter. Je ne peux plus retourner chez moi... Ça te dérange si je reste... quelques jours... ?

- Aucun problème. Vite, rentre.

Naruto soutint Kiba et le fit asseoir sur le canapé.

- Raconte-moi.

L'ami des chiens baissa la tête, profondément humilié. Il ne supportait pas l'idée de passer pour un lâche. Et se faire frapper par sa mère, ça n'était pas l'action la plus virile qui existait. Il avait profondément honte de lui, honte de ne pas avoir réagi, honte de sa mère, honte de sa famille, honte de sa vie.

- Hé, Kiba, tu sais, tu n'es pas tout seul. On est là, tous, tous pour toi, le rassura Naruto.

- Oui...

Soudain, Kiba craqua, et laissa ses larmes couler. Le blond se serait d'habitude moqué de lui, mais là, il se contenta d'aller lui chercher des mouchoirs et de le serrer dans ses bras. Kiba songea rapidement que sa mère n'avait jamais été aussi gentille avec lui, et se mit à pleurer de plus belle.

Le blond commençait à paniquer, et heureusement pour lui, Kiba ne tarda pas à s'endormir. Attendri, Naruto l'allongea sur le canapé, le recouvrit d'une couverture, donna à manger à Akamaru puis retourna remplir son propre estomac.

Sans savoir ce que Kiba avait enduré.

Le lendemain, Kiba se réveilla avec des maux de ventre et de tête terribles. Il avait l'impression qu'un millier de Naruto hurlaient dans sa tête. Et lorsqu'il ouvrit les yeux, il vit que le jour était levé. Il avait donc dormi tout la nuit.

Peinant à se redresser, il inspecta tout de même la pièce, pour y trouver Akamaru assoupi un peu plus loin et Naruto ronflant sur le deuxième canapé.

Le blond avait dormi en boxer, et Kiba ne put s'empêcher d'admirer son corps bronzé et musclé, ainsi que son... envie matinale imposante. Le brun se claqua, s'étonnant de ce comportement assez ambigüe alors qu'il ne se pensait pas du tout homosexuel.

A cet instant, Naruto se réveilla et posa un regard endormi sur Kiba, qui se sentit gêné d'avoir été surpris en train de le mater (ce mot lui aurait écorché la bouche si il avait eu à le prononcer).

- Oh, tu es réveillé, prononça-t-il d'une voix rauque. Tu vas mieux ?

- O-oui, merci beaucoup Naruto, balbutia le concerné.

- Veux-tu que je te fasse un café ?

- Volontiers. Avec deux sucres, si possible.

- Pas de problème, dit Naruto en se levant rapidement et en disparaissant dans sa cuisine.

Kiba, rougissant, s'était demandé si le blond était gêné par sa quasi-nudité, mais il venait d'avoir la confirmation que non, pas du tout.

Naruto revint, avec un café sucré à la main, qu'il tendit à Kiba.

Ils passèrent la matinée à discuter, évitant le sujet sensible car Kiba n'avait pas la moindre envie d'en parler et que Naruto l'avait bien compris (eh oui, il n'est pas si stupide que ça!). L'après-midi, ils rejoignirent leurs amis au studio. Sakura et Tenten étaient déjà là, il ne manquait plus que Gaara et Ino.

- Ino n'est pas encore prête, lança Sakura avec un air de lassitude. Elle n'a pas fini de s'arranger.

- Gaara vient de me prévenir qu'il arriverait bientôt mais qu'il avait des problèmes pour persuader sa sœur de ne pas venir au studio.

Ils soupirèrent tous.

Soudain, la porte du studio s'ouvrit, et laissa entrer Gaara qui arborait une tête désolée et désespérée à la fois.

- Je m'excuse, j'ai pas réussi à...

- Oh non, souffla Sakura.

Derrière le gothique, se trouvait un groupe de personnes.

La première à avancer s'appelait Temari, et c'était en effet la sœur de Gaara. Coiffée de quatre couettes, elle arborait un sourire carnassier.

Elle était suivie d'un grand aux longs cheveux noirs, aux yeux sombres également, qui aperçut Sakura et lui lança un regard étrange.

Il s'agissait d'Itachi, l'ex de Sakura.

- Salut les jeunes, commença la blonde. Alors comme ça on s'entraîne pour après-demain ? On est venus vous passer un petit coucou, et pour vous dire que nos amis participent aussi au concert.

Gaara baissa la tête, désolé de ne pas avoir pu empêcher la venue de sa sœur et de la personne dérangeante qu'était devenue Itachi. Les Expressed Misfortunes ne répondirent rien, sauf Naruto qui dit :

- Oh, intéressant. Mais là, on voudrait s'entraîner.

En gros, «tu-nous-fais-chier-va-te-faire-foutre».

- Mh, je vois. Mais je suis venue pour parler à Kiba.

Surprise générale, même pour Gaara et Itachi qui ouvrirent de grands yeux ronds.

Le concerné, toujours pas remis de ces émotions de la veille, haussa les épaules, caressa son œil au beurre noir naissant sur lequel personne n'avait posé de questions, et la suivit à l'extérieur.

Laissant Itachi seul avec Sakura, Tenten et Naruto.

- Qu'est-ce que tu me veux ? Demanda Kiba alors qu'ils s'étaient tous les deux adossés sur le mur. On ne s'est jamais appréciés.

- C'est vrai. Ta mère est venue chez nous hier. Elle nous a dit qu'elle t'avait frappé, et elle s'est effondrée dans le canapé.

Kiba ne répondit rien et sentit son cœur se serrer.

- Cela ne vous concerne en rien.

- Maintenant que l'on héberge ta mère, cela nous concerne ! S'exclama Temari. Pourquoi t'a-t-elle frappé ?

- … Elle s'est énervée, comme d'habitude. Sauf que j'en ai assez de me faire engueuler, alors j'ai répliqué. Du coup, elle m'a juste claqué.

- Non, elle t'a battu.

La façon dont Temari avait pesé ses mots donnèrent comme une énième baffe à Kiba, qui recommença à pleurer. Pourquoi n'avait-il pas été plus fort ? Pourquoi est-ce qu'il ne s'était pas tu lorsque sa mère l'avait provoqué ? Pourquoi était-il né dans une famille aussi chaotique ?

Sentant qu'il était vraiment bouleversé, Temari passa un bras autour de lui.

- T'inquiète, ça va s'arranger.

- Ça s'est déjà arrangé, hoqueta Kiba. Je vais vivre chez Naruto pendant quelques jours, puis j'irai demander l'émancipation, j'y ai réfléchi et ils ne peuvent pas me le refuser.

Temari fut choquée.

- Es-tu sûr de toi ?

- Certain. Naruto s'est débrouillé seul lorsque ses parents sont morts, j'y arriverais également.

- Bon...

Ils se levèrent et rerentrèrent.

Sakura et Itachi hurlaient, se hurlaient dessus plus exactement, tandis que Tenten retenait la rose et Naruto retenait son ex.

- Tu m'as trompé ! Et avec Konan en plus ! Je ne te le pardonnerai jamais ! Vieille enflure !

Itachi était dans une telle colère qu'il sourit d'un air méprisant.

- Je ne te l'ai jamais dit, mais je t'ai menti à propos de ça !

Cela fit instantanément retomber l'énervement de la rose, qui cessa de lutter contre son amie.

- Comment cela ?

- Je ne t'ai jamais trompé avec une autre fille.

Un silence de mort s'abattit de nouveau dans le studio.

- … Hein ? Explosèrent les Expressed Misfortunes.

- Konan n'était pas ma maîtresse.

- Mais... pourquoi m'as-tu menti dans ce cas-là ? Laissa échapper Sakura en commençant à pleurer.

- Parce que je suis gay.


Ayana : Quelle fin !

Itachi : Ouais. ... Je suis gay, moi ?

Ayana : Ici, oui.

Sasuke : HEY ! J'suis pas dans l'histoire ! Comment est-ce possible ? Trahison ! Complot ! Je suis le beau gosse du monde de Naruto ! Sacrilège ! Personne ne te lira si je ne suis pas là !

Ayana : Doucement, doucement, laisse-toi le temps d'arriver !

Naruto : Kiba me mate... *frissonne* Ouarrrh, impossible.

Kiba : *va vomir dans les chiottes*

Ayana : C'est ma première fanfiction publiée sur Naruto. Qu'en pensez-vous ? (Reviews please :3)