Et non vous ne rêvez pas ! Je suis enfin de retour. J'ai enfin fini de m'installer et de me familiariser avec mes nouveaux collègues et leur montrer ce que je vaux...

Enfin bref ...enfin la suite, la trame est faite jusqu'au chapitre VII, mais je verrai en fonction de vos ressentis sur le premier chapitre.

Bonne lecture, a tout à l'heure en bas ... Ou pas !

Tome 2 : Pas à pas !

Quand il regarda l'échographie, je compris que mon cauchemar était réel. Mon bébé était mort.

« - Je vais t'aider Bella, on va le faire ensemble, mais il faut que tu sois forte. » Il m'assit, passa derrière moi et prit mes mains.

« - Nous sommes prêts docteur ! » Souffla-t-il.

Chapitre 1 Enterrement.

Nous avions mis notre enfant au monde. Edward et moi, nous nous étions enfin retrouvés. Mais le destin en avait décidé autrement : notre enfant, Benjamin était mort né suite à l'accident que nous avions eu.

Aujourd'hui, j'étais enfin autorisée à rentrer chez moi. La question qui s'était posé était où ? Dans ma maison que je partageais presque avec Alice, chez mon cousin et sa fiancée, chez Edward, ce dernier me l'ayant proposé plusieurs fois ou dans mon appartement, sous mon bureau que m'avait installé Jack lors de mon retour en ville. J'avais opté pour me retrouver un peu seul, donc Edward et Jack me raccompagnaient à mon appartement. Ils avaient mis beaucoup de temps à me laisser seul, peur que je fasse une bêtise, m'avaient-ils dit.

Cela faisait un moment que j'étais allongée sur mon lit en train de regarder un DVD, quand j'entendis quelqu'un entrer. Je laissai cette personne entrer et me trouver, mais qu'elle ne fût pas ma surprise.

« - Alice que fais tu là ? » Grognai-je.

« - C'est bien ce que je pensais ! » Elle soupira et me tendit une boite « tu ne sais toujours pas déprimer comme il faut. » Elle enleva ses chaussures derniers cri et se mit sous la couette avec moi. Je ne savais pas quoi dire, en temps normal je l'aurai mise dehors en hurlant, mais je n'en avait plus la force. Elle m'ouvrit les bras et je m'y jetai et fondis en larme.

« - Pleure, lâche-toi ! » Elle me caressait les cheveux et me disait des paroles réconfortantes.

J'avais dû m'endormir, car quand je me réveillai, j'étais seule dans mon lit, mais j'entendis du bruit. Je me levai et me dirigeai vers la source. Une fois arrivée dans la cuisine, la personne de la veille était là.

« - Que fais-tu là ? » Demandais-je avec mon air aimable.

« - Je suis venue pour te soutenir et te conduire pour tout à l'heure. » Elle fit une pause « tu devrais aller t'habiller, je t'ai préparé des affaires dans la salle de bain, il ne faut plus tarder maintenant ! » Me répondit-elle calmement.

« - Qui t'a autorisé à entrer chez moi, il me semblait avoir était claire pourtant ! » M'agaçai-je.

« - Je sais que tu m'en veux beaucoup, j'ai fait une terrible erreur et je m'en veux chaque jour davantage, mais aujourd'hui tu as besoin de moi, alors faisons la paix aujourd'hui et demain si tu le souhaites toujours, je quitterais ta vie ! » Me dit-elle tristement. Je hochai la tête et partis me préparer.

Arrivée dans la salle de bain, je vis une housse qui contenait mes affaires. Je me lavai et repensai aux dernières heures écoulées. Je pris l'éponge et mis du gel douche, avant de me laver. Le moment le plus dur fut quand je regardais mon ventre. Je ressentis mon petit garçon me donner des coups, puis son visage tout bleu lorsqu'il fut enfin sorti de moi. Je pleurai et restai sous la douche, jusqu'à ce que l'eau soit froide. Je ressortis et m'habillai comme un automate, je le fis par habitude. La robe était noire avec un col rond et ample sous la poitrine. Elle était accompagnée de petite ballerines et d'un épais manteau noir. Je laissai mes cheveux détachés.

J'allai dans la cuisine et je rejoignis la personne qui s'y trouvait toujours, elle me prit la main et nous sortions.

Elle roulait doucement, ne dit rien et n'alluma pas la musique. Lorsqu'elle se gara, la porte s'ouvrit aussitôt. Une main tendue vers moi, je la saisis et ressentis un frisson. Rien qu'au contact, je sus qui c'était. Je resserrai sa main et sortis du véhicule ; il me prit dans ses bras et embrassa mon front.

« - Je peux de nouveau respirer ! » Me souffla mon amour

« - J'ai mal, j'ai l'impression qu'on m'a arraché le coeur ! » Gémis-je, les larmes ne s'arrêtant toujours pas.

« - Je sais, je ressens la même chose, c'est dur. » Il me serra davantage dans ses bras.

Je me laissai guider.

Edward a tout géré, je n'ai pas réussi. Normalement, nous devrions être tous les trois. Nous avions réussi à nous retrouver et nous devions former une famille. A cette pensée, un sanglot m'échappa. Edward caressa ma main pour me détendre un maximum.

Edward m'entraîna vers sa voiture, je n'avais rien vu de l'enterrement de mon fils. Un voile de larme permanent devant mes yeux et voir le tout petit cercueil de mon bébé fermé et le mettre sous terre... sachant que c'est mon enfant qui y est, l'adieu fut trop dur. Nous nous faisions conduire, mais je ne calculais rien, je me laissais aller, Edward veillant sur moi. Je sentis plein de monde me serrer dans leurs bras, mais la main de mon amour resta en permanence dans mon dos, pour me prouver sa présence et son soutien. Emmett a essayé de me faire manger, mais ma seule réaction de la journée fut de courir aux toilettes et de rendre toutes mes trips.

Edward me ramena à mon appartement, je n'arrivai plus a parler. Il resta avec moi et me garda dans ses bras ; il pleura autant que moi. Une fois totalement vidés, nous nous endormions.

Tout était flou autour de moi, j'avais l'impression d'être seule au milieu d'un épais brouillard. J'entendis du bruit et m'y dirigeai, j'entendis des pleurs de bébé, je me mis à courir aussi vite que je pus, je n'arrivai pas à le trouver. Je cherchais partout, je n'ne pouvais plus de souffle, ma gorge me fit mal. Mon coeur, lui, se serra et les cris s'intensifièrent comme si on était en train de le torturer. Je commençai à pleurer, je cris, je l'appelai. Puis d'un coup, plus de bruit, le brouillard se leva et je vis du sang au sol. Je cours pour suivre les traces, je tombai, me relevant et me stoppai net. Je me mis à hurler comme une démente. Mon bébé était devant moi en sang et tout bleu. Je n'arrivais plus à respirer. J'entendis des hurlements au loin, je sentis comme des spasmes en moi. D'un coup, j'ouvris les yeux. Edward était devant moi, totalement affolé. Je me jetai dans ses bras et pleurai de tout mon saoul et gémis en disant :

« - Je suis arrivé trop tard, il est mort, je n'apporte que malheur ! » Je sentis comme une piqure sur mon épaule et je repartis dans les limbes.

Le lendemain, lors de mon réveil, je décidai de reprendre ma vie, du moins essayer. Je me levai et me dirigeai pour prendre ma douche. J'y restai un moment, ça faisait du bien. J'évitai de regarder mon ventre, Je m'habillai classique, un tailleur pantalon noir. Je rejoingnis mon amour dans la cuisine, il me regarda avec des yeux ronds.

« - Que fais-tu ? » Me demande-t-il inquiet.

« - Je me prépare pour aller au travail et d'ailleurs tu devrais en faire autant que moi ! » M'exclamais-je. Il me regarda surpris et hocha la tête.

« - Comme tu veux, je te rapporte un plat du traiteur ce soir pour qu'on mange ensemble ? » Me proposa-t-il. Je lui fis un sourire. Je suis contente, il a compris qu'il fallait que nous reprenions nos vies. Il me faudra un peu de normalité et je sais que Jacob compte sur moi, j'ai du travail ! J'embrassai Edward, pris un verre de jus d'orange et me rendis à mon bureau.

Je rentrai dans mon bureau, il y avait plein de papier partout.

« - Putain, c'est quoi ce bordel ? » Râlai-je, j'appuyai sur le téléphone « - Paméla, pouvez-vous venir avec Emma rapidement ! » Je coupai la communication avant qu'elles ne rajoutent quoi que ce soit. Moins de cinq minutes plus tard, je vis Jacob, Emma et Paméla enter dans mon bureau.

« - Qu'est-ce que tu fais là Bella ? » Me demanda Jack, surpris.

« - Je reprends ma place, j'en ai besoin. » Je lui souris « Cependant, j'aimerai qu'on m'explique c'est quoi ce bordel sur mon bureau ! » M'exclamai-je. Jacob s'approcha de moi, me faisant un bisou sur la joue et me souffla :

« - Content que tu sois de nouveau parmi nous. Je serai dans mon bureau jusqu'à demain midi si tu as besoin, je vais pouvoir retourner au siège et te laisser gérer ici. » Il me fit un clin d'oeil, partis et ajouta « - mesdames, Isabella est de retour comme étant votre responsable, je lui délègue tout. » Puis il sortit.

J'étais fière de moi, avec Pam et Emma nous avons fait rapidement le point et je leur ai donné une bonne dose de travail. Au moins, elles ne seraient pas payées à rien faire. Il y a eu un peu de relâche, je trouvais. J'étais à fond dans mon travail, je ne vis pas le temps passer, quand je sentis deux mains se poser sur mes yeux.

« - C'est qui ? »

« - Mmm, je dirai, l'homme que j'aime le plus au monde ! » Edward me retourna dans mon siège et m'embrassa. Je fus surprise de le voir là, nous devions nous voir que le soir, il dut comprendre, car il ajouta.

« - Il est plus de 20h ! Je suis un peu en retard ! » Il me fit son sourire en coin. Je me retournai et regardai mon ordinateur.

« - Je n'avais pas vu l'heure, je pensais qu'il était bien plus tôt. » Il me prit la main et dit :

« - Alors, rentrons, nous avons mérité cette soirée ! »

Je le suivis, nous ne nous disons rien. Nous mangions tranquillement, nous ne parlions pas, puis peu à peu l'ambiance devint lourde.

Nous regardions la télévisions, puis allions nous coucher. Je m'endormis dans ses bras non sans avoir versé quelques larmes. Ma nuit fut terrible, je refis de nouveau ce même cauchemar. Je suffoquais quand je me réveillais, Edward me serra dans ses bras et me souffla des paroles rassurantes. Je me rendormis toujours avec cette piqure dans l'épaule. Le matin, j'en parlai à Edward et me il dit que pour que je dorme mieux, il m'a donné un léger tranquillisant. Je lui dis que ça me faisait du bien et que je ne rêvais plus avec son produit. Je lui demandais de m'en donner dès le coucher, car mes rêve étaient trop durs. Je lui racontais et pleurais de nouveau.

« - Tu devrais souffler, Jacob peut rester un peu plus. Je me fais du soucis pour toi ! » Me dit-t-il inquiet, chose réelle, car il passe sa main nerveusement dans ses cheveux.

« - Je ne peux pas rester ici et rien faire, c'est pire quand je ne travaille pas. » Me plaignis-je.

« - Je comprends ! OK pour ce soir, mais il ne faut pas que ça devienne une habitude ? »

« - OK ! » Je l'embrassai et allai pour partir et il me retint. Il me ré-embrassa, mais avec plus de fougue. Nous mettions fin à notre baiser à bout de souffle. Nous nous sourions et nous séparions.